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La Vie des Idées - L’intérêt général partout et nulle part Du monopole étatique à la fragmentation néolibérale

À force d’être invoqué, l’intérêt général n’a-t-il pas perdu tout son sens ? Cet essai invite à revenir sur l’histoire de la notion et s’efforce de dépasser l’opposition entre l’étatisation de la sphère publique et son anéantissement dans la dérégulation.

Alors que les intérêts privés guident plus que jamais l’action publique [1], les agréments et labels d’intérêt général, d’utilité publique ou sociale se multiplient, octroyés par l’État ou, sous des dénominations diverses, par des consortiums privés. Un monde bigarré, où coexistent organisations non lucratives et entreprises plus ou moins sociales, revendique ainsi son engagement au service du public et bien sûr les financements qui vont avec (subventions ou défiscalisations). On aimerait bien sûr y voir une saine émulation de la vertu citoyenne. Mais la réalité est plus décevante : il s’agit souvent de capter l’argent public, quitte à induire en erreur financeurs et usagers, parfois démunis face à la prolifération des organismes et des statuts.

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