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Réflexions - Page 5

  • Le Figaro - Shmuel Trigano : « Emmanuel Macron est-il le président du postmodernisme ? »

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - En 2017, Shmuel Trigano décrivait dans La nouvelle idéologie dominante l'avènement du postmodernisme, avatar de la modernité. Dans un grand entretien, il revient pour FigaroVox sur cette idéologie et la façon dont elle s'incarne dans l'élection d'Emmanuel Macron.


    Shmuel Trigano est professeur émérite des Universités (Sociologie, Paris Nanterre) .


    FIGAROVOX.- En 2017, dans votre livre La nouvelle idéologie dominante (Hermann-Philosophie), vous décriviez l'avènement d'une nouvelle idéologie qui s'était mise en place dans les années 90 et qui allait, selon vous, reformater le monde et l'existence humaine: le postmodernisme. La victoire et les premiers pas d'Emmanuel Macron marquent-ils le triomphe de cette idéologie en France? Macron est-il le premier président français authentiquement post-moderne?

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  • Non Fiction - Portrait du sociologue en héros

    L’histoire tourmentée, peu cumulative, des sciences sociales semble condamner les chercheurs à se positionner relativement à de grands « pères fondateurs », « héros » scientifiques auxquels on voue ou non allégeance. Randall Collins, qui développa cette théorie dans un article traduit par Jean-Louis Fabiani  en 1995, prédisait l’effacement progressif des héros et des traditions « loyalistes » qu’ils fondent au bénéfice d’autres types de traditions. À l’heure où la réception internationale de l’œuvre de Bourdieu voit son rythme s’emballer, la tradition « bourdieusienne » fait office de contre-exemple incontournable. C’est pourquoi lorsque Fabiani demande, en commençant son livre : « Peut-on aujourd'hui parler sereinement de Pierre Bourdieu ? » , la réponse la plus évidente est non : comment en effet dénier le pouvoir clivant, entre prêtres et hérétiques, d’une tradition loyaliste ? Dans un geste de conquête scientifique rappelant celui de Maximilien Rubel se faisant « marxien » et non plus « marxiste », Fabiani propose au lecteur d’opérer cette difficile conversion du regard sur la tradition bourdieusienne, ou plutôt, corrige-il « en souriant », « bourdelienne » .

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  • Slate - La sociologie française face à son déclassement

    Attaqués de l’extérieur, les sociologues doivent défendre leur légitimité tout en faisant face à la précarité de la profession. Sans oublier de répondre à une question inconfortable: la sociologie peut-elle survivre à la crise de la social-démocratie?

    J’ai lu dans une interview du sociologue du temps et de l’accélération Hartmut Rosa qu’à chaque seconde, un à deux millions d’êtres humains se trouvaient dans les airs, voyageant en avion d’un lieu à l’autre de la planète. Combien de personnes sont-elles en train d’assister à un congrès, à un colloque ou à un séminaire au moment où vous lisez cet article? Un sociologue a forcément travaillé là dessus. Parce qu’en 2017, on trouve de la sociologie de tout, et un sociologue pour chaque chose: il y a de la sociologie des transports, de la sociologie de la certification, de la sociologie des médias, de la sociologie des enfants, de la sociologie du surf, de la sociologie des bûcherons, de la sociologie des écoles de samba à Rio et même une sociologie des universitaires, sorte de sociologie au carré –comme s’il y avait une physique quantique des physiciens, ou une micro-économie des auteurs de manuels de finance.

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  • Non Fiction - Idéographie - la révolte comme attitude politique

    Des printemps arabes aux mouvements des places, du printemps érable canadien à Nuit debout : la révolte est redevenue d'actualité depuis quelques années, sous plusieurs formes et dans plusieurs pays. A partir de nos archives, cette nouvelle « idéographie » de Nonfiction explore un thème crucial pour penser notre rapport à la politique et au politique.

    Révoltes d'hier

    Un certain nombre d'ouvrages récents s'attachent à penser des révoltes anciennes. Certaines sont célèbres, notamment, bien-sûr, la Révolution française. Jean-Clément Martin revient sur le rôle des femmes dans la Révolution, qui a semblé un temps pouvoir être une grande occasion d'émancipation féminine avant de virer à la « révolte brisée ». La Révolution de 1789 ne vient pas de nulle part : elle est le fruit d'une longue histoire politique et intellectuelle qui, au fil des révoltes du XVIIe et XVIIIe siècles, a placé l'irrespect au cœur du discours politique. Furio Jesi s'attache quant à lui à penser l'insurrection spartakiste dans l’Allemagne de l’entre-deux-guerres, en proposant l'une des plus belles définitions de la révolte, vue comme un moment de « suspension du temps ». Dans une perspective comparable, Anne Steiner enfin montre les liens qui peuvent exister entre l'anarchisme de la Belle époque et l'activisme contemporain : à chaque fois, il s'agit de faire un pas de côté, non pas pour affronter, mais plutôt pour se mettre en retrait du système.

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  • La Vie des Idées - Dossier : Se saisir des attentats Terrorisme et règle de droit À propos de : Antoine Garapon et Michel Rosenfeld, Démocraties sous stress. Les défis du terrorisme global, PUF

    Nos outils juridiques sont-ils adaptés pour faire face à cette forme inédite de violence politique qu’est le terrorisme ? Comment penser un conflit sans État, territoire ni règles ? Et comment prévenir les crimes terroristes sans porter atteinte aux libertés ? Antoine Garapon et Michel Rosenfeld s’interrogent.

    Recensé : Antoine Garapon et Michel Rosenfeld, Démocraties sous stress. Les défis du terrorisme global, Paris, PUF, 2016, 217 p., 17 €.

    La littérature consacrée au terrorisme contemporain et aux très perfectibles réponses que lui opposent les démocraties occidentales ne cesse de croître. On peut y voir l’affermissement d’un champ disciplinaire foisonnant au diapason d’une actualité hélas brûlante, tout comme l’essoufflement d’un effet de mode dont l’entretien n’aurait d’autre objet que masquer l’échec de la pensée critique.

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  • Vers un monde altruiste ? - ARTE

    Et si l’altruisme était un élément essentiel de la nature humaine ? Une piste scientifique aussi passionnante que porteuse d'espoirs suivie par Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade avec, entre autres, la star des neurosciences Richard Davidson et le moine bouddhiste Matthieu Ricard.

    "L'homme est un loup pour l'homme" : l'histoire du monde semble écrite pour illustrer cet adage. Pourtant, des voix scientifiques s'élèvent depuis une vingtaine d’années contre cette vision de la nature humaine. Chercheurs en psychologie, primatologie, mathématiques ou neurosciences, ils mènent des expériences novatrices qui contredisent la thèse de l’égoïsme naturel et inventent le vocabulaire d'une autre histoire : l'altruisme et la coopération en sont les maîtres mots. Des États-Unis au Népal en passant par l'Allemagne, Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade (Mâles en péril, Le jeûne, une nouvelle thérapie ?, Secrets de longévité) sont allés à leur rencontre pour esquisser, sur la base de leurs découvertes, des solutions nouvelles aux maux de la planète, à l'opposé du pessimisme ambiant. Une enquête scientifique aussi passionnante que prometteuse avec, entre autres, la star des neurosciences Richard Davidson et son non moins célèbre cobaye, le moine bouddhiste Matthieu Ricard, qui depuis longtemps se sont invités dans le débat public avec un slogan plus révolutionnaire qu'il n'y paraît : "Changez votre cerveau, changez le monde !"
    Bonnes natures
    Les habitants de La Nouvelle-Orléans post-Katrina font sagement la queue sous le soleil pour se partager l'eau potable. Des anonymes, filmés par des caméras de surveillance, risquent spontanément leurs vies pour sauver celles d'inconnus. À travers des tests répétés des centaines de fois, des bébés américains de quelques mois témoignent d'un sens inné de la justice tandis que leurs homologues allemands, un peu plus âgés, manifestent une tendance naturelle à aider autrui… Entre expériences scientifiques et innovation sociale, entretiens et observation documentaire, Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade montrent que la coopération, si elle a été oubliée par les héritiers de Darwin, constitue dans l'évolution un élément au moins aussi important que la compétition. Et c’est le pari des chercheurs qui s'expriment dans le film : si l’altruisme existe, on peut le cultiver, à l'heure où la survie de l'humanité en dépend probablement.

    Documentaire de Sylvie Gilman et Thierry de Lestrade (2015, 1h32mn) ARTE F

  • L'actualite des socialistes du 5 au 11 mai (revue de presse hebdomadaire)

    A LA UNE

    Paul Alliès - Macron et la question démocratique: surprises?

    Emmanuel Macron a consacré une bonne part de ses ultimes propos sur Mediapart vendredi soir, à la question démocratique. Cela vaut qu’on y revienne tant il était resté quasi muet sur le sujet durant sa campagne.
     
    Face à l’insistance et à la précision des questions, le nouveau président de la République a déroulé une série de propositions qui ne manquent pas d’intérêt: garantir la moralité des candidats aux législatives (exigence d’un casier judiciaire vierge); instaurer « avant la fin de l’année » la proportionnelle pour l’Assemblée Nationale (en tout ou partie ?); réduire le nombre de parlementaires pour qu’ils exercent un mandat unique (et contrôlent mieux le gouvernement); « muscler » les commissions permanentes pour améliorer le travail législatif; transformer le Conseil Economique, Social et Environnemental en chambre de représentation de la vie associative et civile. Cette ouverture parlementaire des institutions de la V° République trouverait son débouché dans une réforme des institutions européennes qui devrait commencer par la parlementarisation de la zone Euro.
     

    Dimanche 7 mai 2017, 20h. Le visage d’Emmanuel Macron s’affiche sur les écrans de millions de foyers français. 66,1% des électeurs viennent d’en faire le huitième président de la Cinquième République. Dénouement d’une élection aux allures de feuilleton. A 39 ans, Emmanuel Macron vient de relever un défi : devenir le plus jeune président de la République française. Celui que Laurent Fabius, nommé en 1984 Premier ministre à l’âge de 37 ans, renvoyait dans les cordes de ses ambitions affichées il y a encore quelques mois, peut désormais s’enorgueillir de ce premier fait d’arme.

    Le coup d’envoi du quinquennat 2017-2022, dont nous connaissons désormais le meneur de jeu, vient d’être donné. Reste à savoir si la feuille de match sera à la hauteur des promesses de renouvellement faites par le leader d’En Marche.

    LEGISLATIVES

    PS : La plate-forme pour les législatives

    Le Monde - Personnalités publiques, députés… Qui sont les candidats investis par La République en marche ?

    Dans la liste des 428 candidats pour les législatives figurent Gaspard Gantzer, chargé de la communication de Hollande, les députés Pompili et Castaner ou encore le mathématicien Cédric Villani.

    En présentant une liste de 428 candidats aux élections législatives de juin, jeudi 11 mai, Richard Ferrand, secrétaire général de La République en marche (LRM), a mis en avant le fait que 52 % des personnes investies étaient issues de la société civile et que 95 % d’entre elles n’étaient pas des députés sortants. Parmi elles figurent toutefois des personnalités, issues, ou non, du monde de la politique.
     
     
    L'actuel député socialiste de la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône affrontera le 11 juin prochain Jean-Luc Mélenchon au premier tour des législatives. Interview.
     

    .... On remarquera donc qu'à gauche, parmi les membres du gouvernement, ni Stéphane Le Foll, ni Jean-Marie Le Guen, ni Marisol Touraine, ni Myriam El Khomri, ni Axelle Lemaire ne connaissent pour l'heure l'identité de leur adversaire La République en marche. 

    L'Obs - Revenu universel, nucléaire... Ces propositions de Hamon que le PS a enterrées

    Le programme du candidat socialiste a fait long feu. La plateforme en vue des législatives, adoptée ce mardi en Bureau national par le PS, abandonne ses mesures-phares et met un net coup de barre vers le macronisme.

    L'Obs - Législatives : au PS, une synthèse timide pour "sauver 50 députés"

    Enterrés par Manuel Valls mardi matin, les socialistes ont accouché dans l'après-midi d'une plateforme commune pour les législatives. Une dernière synthèse pour la route ?

    Walking dead saison 8 ? Le mardi 9 mai des socialistes en ferait un bon trailer, avec Manuel Valls en scénariste honni, prononçant dès l'aurore "la mort" du Parti à la rose, et des ténors socialistes passés en mode survie politique... Il fallait voir leur mines renfrognées défiler ce mardi après-midi à la Mutualité, cette salle parisienne où le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis avait convié pour une réunion à huis-clos tous les candidats que Solférino présentera aux prochaines législatives.

    Kantar - Les Français et les élections législatives 2017

    Alors qu’Emmanuel Macron vient d’être élu à la Présidence de la République, la question de la majorité parlementaire dont il pourrait disposer à l’issue des élections législatives de juin se pose avec acuité.

    Notre enquête Kantar Sofres-onepoint réalisée les 4 et 5 mai 2017 – soit avant le 2ndtour de la présidentielle – montre que, pour les Français, ces élections législatives ne donneront pas nécessairement à Emmanuel Macron une majorité claire pour gouverner. Dans le contexte d’entre-deux-tours et sans que soit connu le nom du Premier ministre, ni l’ampleur de la victoire d’Emmanuel Macron, une partie conséquente de l’électorat semble en effet tenté de faire de ces élection législatives les 3e et 4e tours de l’élection présidentielle et ainsi d’infléchir la politique conduite par le nouveau Président.

     
    Le prétendant à l'Elysée est revenu ce vendredi sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les candidats socialistes.

    Emmanuel Macron fait marche arrière. S'il accède à l'Elysée, les candidats investis sous l'étiquette "majorité présidentielle" n'auront pas forcément à quitter leur parti d'origine. Le candidat d'En Marche! revient ainsi sur ce qui était jusque-là une exigence, notamment pour les socialistes.

    DES DEMAIN

    France Info - Anne Hidalgo, Christiane Taubira et Martine Aubry lancent un mouvement politique, "Dès demain"

    "Ce n'est pas un parti", assure l'entourage de la maire de Paris au sujet de cette initiative aux contours encore flous, lancée via une tribune dans "Le Monde".

    Ils s'adressent à "tous les humanistes qui croient encore en l'action". Des figures politiques comme les maires PS de Paris et Lille, Anne Hidalgo et Martine Aubry, et l'ex-ministre de la justice Christiane Taubira, ainsi que des intellectuels et des artistes, parmi lesquels Yann Arthus-Bertrand ou Jacques Higelin, cosignent une tribune publiée dans Le Monde, mercredi 10 mai. Ils y annoncent le lancement d'un mouvement politique baptisé Dès demain.

    HAMON

    Libé - Futur désirable : Pourquoi Benoît Hamon veut-il lancer un «nouveau mouvement» ?
     
    L'ex-candidat socialiste à la présidentielle a annoncé ce mercredi matin qu'il souhaitait «reconstruire une gauche inventive» avec la création d'une nouvelle formation le 1er juillet, soit après les législatives. Un pas de côté avec le PS donc, mais en prenant son temps.
     
    Le Lab - Législatives : Hamon regrette que des dirigeants PS qui n’ont "sans doute pas voté" pour lui enterrent son programme
     
    C’est un autre coup dur à encaisser pour Benoît Hamon, après sa déculottée (6,2%) à la présidentielle : le PS a enterré plusieurs propositions phares de son programme en vue des législatives. Exit donc le revenu universel, la taxation des robots, la sortie du diesel et du nucléaire. "Et le 49.3 citoyen", ajoute le député des Yvelines à l’énumération de ces abandons, mercredi 10 mai sur France Inter. Amer mais lucide, le cinquième homme de cette présidentielle n’est pas si surpris que ça de l’attitude des dirigeants de son parti qui, pour certains d’entre eux, "n’ont ni fait [sa] campagne, ni sans doute voté pour [lui]".
     
    VALLS
     
    Libé - Récap' vidéo : La semaine où... Manuel Valls a coupé les ponts avec le Parti socialiste
     
    En affirmant vouloir rejoindre La République en marche pour les prochaines législatives, l'ancien Premier ministre s'est définitivement mis à dos le PS. Sans pour autant parvenir à se faire adouber par le mouvement d'Emmanuel Macron.
  • La Vie des idées - Des politiques blancs comme neige

    Il n’y a pas qu’en France que la moralisation de la vie publique est devenue une urgence civique. Partout en Europe scandales et affaires déstabilisent les régimes démocratiques depuis 1989. La lutte contre la corruption supplanterait-elle les anciens clivages idéologiques ?

    Les questions de corruption, de favoritisme et d’influence des lobbies ont été omniprésentes dans la campagne présidentielle en France. Elles suscitent de nombreuses interrogations sur les rapports des hommes politiques avec l’argent, sur la pertinence des règles de droit et sur les réactions de l’opinion publique, en particulier les mesures de l’indignation. Ces questions dépassent de loin le cadre franco-français et l’actualité récente. Une histoire comparée de la corruption, dans une perspective européenne, permet de saisir l’existence de phénomènes similaires dans des pays proches. C’est vrai outre-Rhin, dans une société allemande souvent perçue comme intègre par les Français, ou en Roumanie, où les débats sur la corruption ont conduit des foules dans la rue au début de l’année 2017.

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  • Libé - Un pavé lancé contre la grande régression

    Traduit en quatorze langues pour une publication quasi simultanée dans autant de pays, le livre «l’Age de la régression» réunit quinze des plus grands intellectuels de gauche. Face à la montée des populismes autoritaires, ils souhaitent opposer un débat transnational sur les dégâts du néolibéralisme et les moyens d’en sortir.

    Il y a bien longtemps sur les mappemondes, les cartographes recouvraient les terres encore inconnues de l’expression Hic sunt leones. «Ici sont les lions.» Dans notre monde très incertain, les zones des lions semblent s’être multipliées. L’image, puisée dans les temps médiévaux, revient à plusieurs reprises dans l’Age de la régression (éditions Premier Parallèle), publié mercredi. La thèse de cet ouvrage collectif, qui réunit les plus grands noms de la gauche intellectuelle, est terrible : notre monde fait machine arrière, il s’assombrit. Du sociologue indien Arjun Appadurai à l’Anglo-Polonais Zygmunt Bauman, de la philosophe américaine Nancy Fraser au Français Bruno Latour… quinze intellectuels, une traduction en quatorze langues et une parution quasi simultanée dans autant de pays : une opération saute frontière pour diagnostiquer un mal global.

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  • Les Inrocks - Comment sortir de “l’âge de la régression” ?

    A l’heure du choix électoral en France, des collectifs d’intellectuels imaginent ce qui nous incombe de transformer pour sortir de l’âge de la régression.

    Outre qu’il oblige à être défini précisément, pour mieux le conjurer, le mal de notre époque suscite deux modes de réaction opposés : la déploration, liée à d’autres types de sentiments assez proches, comme le nihilisme, le cynisme, la dépression ou la sécession, d’une part ; et la réflexion critique, liée à la volonté de ne pas se laisser absorber par la fin des espérances et à la possibilité de dessiner des horizons politiques nouveaux. Comme le sociologue allemand Ulrich Beck l’écrivait en 2011, “lorsqu’un ordre mondial s’effondre, le temps vient de réfléchir à son sujet”.

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  • Chaire Gilles Deleuze : rencontre avec Éloi Laurent (Nov 2015)

    Dans le cadre de la Chaire " Gilles Deleuze - métropole, nature, démocratie" organisée par la fondation Bordeaux Université et le C2D (Conseil de développement durable), rencontre avec l'économiste Éloi Laurent autour du thème suivant : "UN NOUVEAU MONDE ÉCONOMIQUE - Bien-être, environnement, justice".