A l’heure du choix électoral en France, des collectifs d’intellectuels imaginent ce qui nous incombe de transformer pour sortir de l’âge de la régression.
Outre qu’il oblige à être défini précisément, pour mieux le conjurer, le mal de notre époque suscite deux modes de réaction opposés : la déploration, liée à d’autres types de sentiments assez proches, comme le nihilisme, le cynisme, la dépression ou la sécession, d’une part ; et la réflexion critique, liée à la volonté de ne pas se laisser absorber par la fin des espérances et à la possibilité de dessiner des horizons politiques nouveaux. Comme le sociologue allemand Ulrich Beck l’écrivait en 2011, “lorsqu’un ordre mondial s’effondre, le temps vient de réfléchir à son sujet”.
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