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International - Page 24

  • Terra Nova - L'Italie à l'épreuve des élections

    Le 4 mars prochain, les Italiens éliront leurs sénateurs et leurs députés. Cette élection viendra ponctuer un long cycle d'échéances politiques décisives en Europe, depuis le referendum sur le Brexit en 2016 aux élections catalanes fin 2017, en passant par les élections législatives en Allemagne. Dans cette longue liste, le rendez-vous italien fait figure de dernier grand « risque politique » au sein de l'Union. Les électeurs italiens vont-ils contribuer au rétablissement de la confiance en Europe ou paralyser leur pays ?

    Après l'échec du référendum voulu en décembre 2016 par Matteo Renzi pour réformer les institutions politiques (en particulier le Sénat) et sa démission, l'Italie est restée dans l'attente de ces nouvelles élections. Celles-ci pourraient bien déboucher sur une nouvelle impasse, sans majorité claire et sans coalition naturelle. Le rapport de force actuel est en effet difficile à lire, entre un nouveau pari de Renzi, un retour inattendu de Berlusconi et une montée en force de 5 étoiles, sans perspectives d'alliances.

    Alors que, à partir des années 1970, l'Italie était l'un des pays les plus pro-européens, le mouvement s'est inversé, au point que les Italiens sont désormais plus eurosceptiques que les Français. Avec cette élection, les Italiens parviendront-ils à s'extraire de leurs débats internes et à revenir sur la scène européenne ?  Marc Lazar, spécialiste de la vie politique italienne et professeur d'histoire et de sociologie politique à Sciences Po, a analysé pour Terra Nova les enjeux de ce scrutin à venir. 

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  • Le vent se lève - En Espagne, Albert Rivera se rêve en Emmanuel Macron

    Ciudadanos a le vent en poupe. La formation de centre-droit dirigée par Albert Rivera a su tirer parti de la crise catalane et se hisse désormais au premier plan dans les enquêtes d’opinion. L’occasion pour son leader de réaffirmer la nature de son projet politique national, qu’il définit lui-même comme « libéral progressiste », et de placer ses pas dans ceux du nouveau président de la République française.

    « Pour la première fois en Catalogne, un parti constitutionnaliste a remporté les élections (…) La majorité sociale en Catalogne se sent catalane, espagnole et européenne, et elle le restera », scande en castillan Ines Arrimadas, la candidate victorieuse de Ciudadanos aux élections catalanes du 21 décembre 2017. A ses côtés, Albert Rivera arbore un sourire triomphal et salue une foule de plusieurs centaines de supporters galvanisés, avant de lui succéder à la tribune : « la victoire d’aujourd’hui n’est pas celle de Ciudadanos, c’est la victoire de la Catalogne, de l’Espagne unie et du futur de l’Europe ».

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  • Le Vent se lève - Déceptions et protestations dans l’Iran de Rohani

    Huit ans après la vague contestataire violemment réprimée qui avait touché le pays suite à la réélection de Mahmud Ahmadinejad, une nouvelle série de manifestations, entachées de violences, secoue la République Islamique d’Iran. Dans un contexte qui diffère profondément de celui de 2009, ces événements révèlent les faiblesses internes d’un pays qui apparaissait jusque là comme un pôle de stabilité appelé à jouer un rôle hégémonique sur une partie de la région. Si les contestations, unifiées autour de revendications économiques, paraissent rassembler des courants politiques hétéroclites, sans mot d’ordre unificateur, elles ébranlent la classe politique iranienne et mettent en évidence les blocages auxquels est confronté le pays, tant à l’intérieur qu’à l’international.

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  • Pouria Amirshahi : "L'Iran est dans un moment de grande fragilité"

  • La Vie des idées - Trump ou la diplomatie du choc Les enjeux de Jérusalem capitale

    La reconnaissance par Donald Trump de Jérusalem comme capitale d’Israël marque un revirement historique. Si ses effets juridiques sont nuls, le statut de la ville restant le même au regard du droit international, elle traduit toutefois une recomposition des alliances au Moyen-Orient, et pourrait avoir des conséquences politiques profondes.

    Le président des États-Unis D. Trump a déclaré le 6 décembre 2017 qu’il reconnaissait Jérusalem comme la capitale de l’État d’Israël. Aussi surprenante qu’elle ait pu paraître, cette annonce est le résultat d’un projet ancien de la diplomatie américaine de déplacer l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv à Jérusalem. Mettant fin à un consensus ancien de la communauté internationale sur le statut de Jérusalem, D. Trump rompt ainsi avec tous ses prédécesseurs.

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  • La photo de cette femme brandissant son voile devient l’un des symboles des manifestations contre le gouvernement en Iran

    IMAGE Le pays est agité depuis jeudi par des manifestations contre le gouvernement du président Hassan Rohani. Pour protester contre le régime, des femmes ôtent leur voile en public…

    Un symbole. Depuis le 28 décembre en Iran, les protestations antigouvernementales se multiplient à travers tout le pays. Les manifestants dénoncent le gouvernement du président Hassan Rohani jugé incapable de répondre aux difficultés économiques. Le régime est également largement remis en cause et notamment par des femmes, dont certaines veulent être libres de porter le voile ou non. Malgré les sanctions encourues, quelques-unes osent ôter leur hijab en public.

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  • La Vie des Idées - La chasse aux intellectuels en Turquie

    Le putsch raté de juillet 2016 a fourni au pouvoir turc l’occasion d’un gigantesque contre-coup d’État. Le régime de Tayyip Erdoğan, qui cherche à mettre au pas de vastes secteurs de la société civile, parviendra-t-il à gagner sa guerre culturelle contre l’université ?

    La Turquie vit depuis plus d’un an sous un régime d’état d’exception. Le coup d’État militaire du 15 juillet 2016 a échoué, probablement grâce aux fuites provenant du camp des putschistes ou d’autres sources. La nuit du 15 au 16 juillet, il y a eu quelques heurts sanglants entre les putschistes et les forces loyales au gouvernement, des bombardements et des manifestations pro-gouvernementaux qui ont coûté, au total, la vie à 249 personnes. Le putsch a échoué, probablement grâce au retrait, au dernier moment, d’une partie des officiers de cette funeste initiative.

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  • Le Vent se lève - Catalogne : la polarisation politique se confirme

    Albert Borras Ruis est doctorant à l’Institut Français de Géopolitique. Il revient dans cet article sur les élections régionales du 21 décembre 2017 en Catalogne, qui ont vu les indépendantistes conserver leur majorité absolue malgré l’ascension du parti de centre-droit Ciudadanos. Convoqué à la suite de la suspension de l’autonomie de la région, le scrutin devait permettre de trancher le conflit politique qui oppose le gouvernement espagnol à la Généralité de Catalogne, dont l’ancien président Carles Puigdemont est aujourd’hui retranché à Bruxelles. Loin de satisfaire les desseins de Mariano Rajoy, les résultats démontrent l’affaiblissement du Parti populaire ainsi que les maigres perspectives de la gauche non indépendantiste, tout en confirmant la tendance à la polarisation politique dans la société catalane.

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  • RFI - Espagne: unionistes et indépendantistes laissent éclater leurs divisions

    En Catalogne, c’est la dernière ligne droite avant les élections régionales de jeudi 21 décembre. Ce dimanche 17 décembre, sept candidats se sont affrontés lors du premier débat diffusé à l’échelle nationale sur la chaîne la Sexta. A l’heure où les derniers sondages donnent des résultats très serrés entre le bloc des unionistes et celui des indépendantistes, ces deux blocs sont apparus très divisés dimanche soir.

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  • Le Figaro - Le SPD pour des négociations ouvertes avec Merkel

    Le Parti social-démocrate aura rarement été aussi divisé. Deux mois et demi après les élections fédérales, le SPD a décidé, jeudi, lors d'un congrès à Berlin, d'engager des discussions «ouvertes» avec la CDU/CSU pour donner à l'Allemagne un gouvernement mais sans préjuger de leur résultat. Traumatisé par sa défaite, la pire de son histoire (seulement 20,5 % de voix), en crise existentielle, le SPD hésite et tremble: la base redoute une nouvelle grande coalition, les élus plaident pour gouverner au nom de «la responsabilité», d'autres cherchent une voie intermédiaire comme «tolérer» un gouvernement minoritaire d'Angela Merkel, quelques-uns, très rares, préféreraient de nouvelles élections.

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  • Conseil du Parti socialiste européen : le Parti socialiste français obtient des avancées sur la démocratie et l’intégration sociale

    01 décembre 2017

    Les 1er et 2 décembre, se tient le Conseil du Parti socialiste européen à Lisbonne.

    Au Portugal, le seul pays d’Europe où un gouvernement de gauche bénéficie du soutien de toutes les forces progressistes et qui réussit à relever le pays après une brutale cure d’austérité, les socialistes européens sont venus réaffirmer leur volonté de changer l’Europe.

    La délégation conduite par Rachid Temal, Coordinateur du Parti socialiste, a défendu avec succès une avancée démocratique avec un programme et un-e candidat-e communs des socialistes européens et l’idée de listes transnationales – après le Brexit – pour renforcer l’européanisation des élections européennes.

    Cette démocratisation passe aussi par l’ouverture de possibilités de primaires pour choisir le candidat-e socialiste à présidence de la Commission européenne.

    Il faut aussi un bon programme pour réorienter l’Europe. C’est aussi ce que les socialistes européens veulent construire. Le Parti socialiste sera un acteur majeur dans la construction de ce programme commun pour une Europe de gauche.

    Participaient aussi à la délégation, Olivier Faure, président du groupe Nouvelle gauche à l’Assemblée nationale, Christine Revault d’Allonnes- Bonnefoy, présidente de la délégation socialiste au Parlement européen Pervenche Berès et Emmanuel Maurel, députés européens ainsi que les secrétaires nationales Florence Augier et Rita Maalouf et les secrétaires nationaux Maurice Braud et Antoine Varoquié.