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International - Page 24

  • Le Vent se lève - Catalogne : la polarisation politique se confirme

    Albert Borras Ruis est doctorant à l’Institut Français de Géopolitique. Il revient dans cet article sur les élections régionales du 21 décembre 2017 en Catalogne, qui ont vu les indépendantistes conserver leur majorité absolue malgré l’ascension du parti de centre-droit Ciudadanos. Convoqué à la suite de la suspension de l’autonomie de la région, le scrutin devait permettre de trancher le conflit politique qui oppose le gouvernement espagnol à la Généralité de Catalogne, dont l’ancien président Carles Puigdemont est aujourd’hui retranché à Bruxelles. Loin de satisfaire les desseins de Mariano Rajoy, les résultats démontrent l’affaiblissement du Parti populaire ainsi que les maigres perspectives de la gauche non indépendantiste, tout en confirmant la tendance à la polarisation politique dans la société catalane.

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  • RFI - Espagne: unionistes et indépendantistes laissent éclater leurs divisions

    En Catalogne, c’est la dernière ligne droite avant les élections régionales de jeudi 21 décembre. Ce dimanche 17 décembre, sept candidats se sont affrontés lors du premier débat diffusé à l’échelle nationale sur la chaîne la Sexta. A l’heure où les derniers sondages donnent des résultats très serrés entre le bloc des unionistes et celui des indépendantistes, ces deux blocs sont apparus très divisés dimanche soir.

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  • Le Figaro - Le SPD pour des négociations ouvertes avec Merkel

    Le Parti social-démocrate aura rarement été aussi divisé. Deux mois et demi après les élections fédérales, le SPD a décidé, jeudi, lors d'un congrès à Berlin, d'engager des discussions «ouvertes» avec la CDU/CSU pour donner à l'Allemagne un gouvernement mais sans préjuger de leur résultat. Traumatisé par sa défaite, la pire de son histoire (seulement 20,5 % de voix), en crise existentielle, le SPD hésite et tremble: la base redoute une nouvelle grande coalition, les élus plaident pour gouverner au nom de «la responsabilité», d'autres cherchent une voie intermédiaire comme «tolérer» un gouvernement minoritaire d'Angela Merkel, quelques-uns, très rares, préféreraient de nouvelles élections.

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  • Conseil du Parti socialiste européen : le Parti socialiste français obtient des avancées sur la démocratie et l’intégration sociale

    01 décembre 2017

    Les 1er et 2 décembre, se tient le Conseil du Parti socialiste européen à Lisbonne.

    Au Portugal, le seul pays d’Europe où un gouvernement de gauche bénéficie du soutien de toutes les forces progressistes et qui réussit à relever le pays après une brutale cure d’austérité, les socialistes européens sont venus réaffirmer leur volonté de changer l’Europe.

    La délégation conduite par Rachid Temal, Coordinateur du Parti socialiste, a défendu avec succès une avancée démocratique avec un programme et un-e candidat-e communs des socialistes européens et l’idée de listes transnationales – après le Brexit – pour renforcer l’européanisation des élections européennes.

    Cette démocratisation passe aussi par l’ouverture de possibilités de primaires pour choisir le candidat-e socialiste à présidence de la Commission européenne.

    Il faut aussi un bon programme pour réorienter l’Europe. C’est aussi ce que les socialistes européens veulent construire. Le Parti socialiste sera un acteur majeur dans la construction de ce programme commun pour une Europe de gauche.

    Participaient aussi à la délégation, Olivier Faure, président du groupe Nouvelle gauche à l’Assemblée nationale, Christine Revault d’Allonnes- Bonnefoy, présidente de la délégation socialiste au Parlement européen Pervenche Berès et Emmanuel Maurel, députés européens ainsi que les secrétaires nationales Florence Augier et Rita Maalouf et les secrétaires nationaux Maurice Braud et Antoine Varoquié.

  • Courrier International - Mário Centeno, “le Ronaldo de l’Ecofin”, favori pour la présidence de l’Eurogroupe

    Le ministre des Finances portugais, soutenu par Berlin et Paris, est bien parti pour diriger la zone euro à partir de lundi 4 décembre. Mais ce transfert de Lisbonne à Bruxelles suscite craintes et critiques au Portugal.

    Son sport de jeunesse est le rugby, son terrain d’excellence l’économie. Mais c’est à un footballeur, son plus fameux compatriote, qu’on le compare aujourd’hui. Le ministre des Finances portugais Mário Centeno, surnommé “le Ronaldo de l’Ecofin” (le Conseil des Affaires économiques et financières de l’UE) par son homologue allemand, est officiellement candidat depuis jeudi 30 novembre à la présidence de l’Eurogroupe. Et il part favori pour succéder ce lundi au Néerlandais Jeroen Dijsselbloem à ce poste stratégique des institutions européennes, face à trois concurrents : la Lettonne de centre droit Dana Reizniece-Ozola, le social-démocrate slovaque Peter Kazimir et le libéral luxembourgeois Pierre Gramegna.

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  • Le Monde - Une exposition sur les « martyrs » fait scandale à Berlin

    Présentée par un collectif danois, elle met sur le même plan Socrate, Martin Luther King et l’un des auteurs de l’attaque du Bataclan ou Mohammed Atta, le chef du commando du 11-Septembre.

    Il y a Socrate, sainte Apolline d’Alexandrie et Martin Luther King. Et puis, il y a Ismaël Omar Mostefaï, l’un des trois terroristes qui ont attaqué le Bataclan, le 13 novembre 2015, laissant derrière eux 90 morts. Tous sont placés sur le même plan dans une exposition intitulée « Musée des martyrs », imaginée par Ida Grarup Nielsen et Henrik Grimbäck, deux artistes danois, membres du collectif The Other Eye of the Tiger (L’Autre œil du Tigre) et présentée à Berlin. Inaugurée la semaine dernière et prévue pour durer jusqu’à mercredi, elle suscite l’indignation, en Allemagne comme en France.
     
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  • Libé - En Israël, la corruption met la gauche dans la rue

    Samedi, 20 000 manifestants se sont réunis à Tel-Aviv contre la «corruption» du gouvernement Nétanyahou, alors qu'un projet de loi décrit par l'opposition et la presse comme un bouclier censé protéger le Premier ministre des affaires le touchant doit être voté lundi. Face à la gronde, Nétanyahou a demandé dimanche à ce que cette loi ne s'applique pas à sa personne.

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  • Regards - Aux États-Unis, la gauche "socialiste" de Sanders remporte des élections

    La brillante campagne présidentielle de Bernie Sanders n’est pas restée sans lendemain malgré la victoire de Trump : les élections locales ont porté aux responsabilités nombre de ses partisans et autres figures de l’opposition au milliardaire-président.

    Il faut savoir reconnaître les bonnes nouvelles quand elles pointent leur nez, même timidement et sans fanfare, au milieu de la nuit trumpienne : les résultats des élections locales du 7 novembre dernier aux États-Unis ne reflètent pas seulement un fort rejet du Parti républicain du président, ils laissent espérer que la construction d’une force politique radicale amorcée par Bernie Sanders ne s’est pas essoufflée à la fin de sa campagne

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  • Le Monde - Pologne : « Les conservateurs au pouvoir se comportent comme les communistes des années 1980 »

    Attaqué devant un tribunal militaire, le journaliste Tomasz Piatek dénonce la volonté de contrôle des médias par le gouvernement polonais.

    Le journaliste polonais Tomasz Piatek vient de recevoir le prix TV5-Reporters sans frontière pour la liberté de la presse, signe de leur inquiétude pour les médias polonais depuis l’arrivée au pouvoir en 2015 du parti ultraconservateur Droit et justice (PiS). Journaliste au quotidien Gazeta Wyborcza, il a consacré un livre aux liens de l’entourage du ministre de la défense, Antoni Macierewicz, avec la Russie, ce qui lui vaut d’être poursuivi devant un procureur militaire. De passage à Paris, il a répondu lundi 13 novembre aux questions du Monde.
     
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  • Le Parti socialiste dénonce la marche nationaliste en Pologne

    14 novembre 2017

    A l’occasion de la fête de l’indépendance polonaise, plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé dans les rues du pays à l’appel de l’extrême droite.

    Ces marches nationalistes au cour desquelles ont été scandés et brandis des mots d’ordre racistes et homophones, illustrent bien l’ancrage du nationalisme et des replis identitaires en Europe.

    Le jour même où les peuples d’Europe commémoraient la fin du premier conflit mondial qui fut provoqué par l’exacerbation des nationalismes, l’extrême-droite demeure une menace pour la démocratie. Fascisante hier, national populiste aujourd’hui, elle fait de la haine de l’autre un programme politique qui ne peut que mener au chaos.

    Le renforcement de cette idéologie de haine qui a remporté des succès électoraux en Allemagne, en Autriche ou encore en République tchèque ces dernières semaines est une menace pour l’unité de l’Europe et les politiques de justice sociale qui sont une meilleure réponse à la crise que le néolibéralisme.

    Le Parti socialiste renouvelle son engagement à lutter avec toutes les gauches européennes contre le nationalisme qui n’a amené que la désolation sur le continent.

  • Fondation Jean Jaurès : Élections en Allemagne : quelles sont les perspectives du SPD ? Analyse de Christian Petry

    Comment analyser les résultats du SPD à l’issue des élections fédérales en Allemagne, le 24 septembre 2017 ? Arrivé second avec un peu plus de 20% des voix, le SPD a atteint son plus bas score.

    Si les résultats sont décevants, Christian Petry, député SPD au Bundestag, porte-parole adjoint du groupe parlementaire, chargé des affaires européennes, y voit, néanmoins, l’occasion de saisir de cette opportunité pour incarner la principale force politique d’opposition.

    L'entretien est traduit en français par Isabelle Fagard.