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International - Page 27

  • Le Monde - Mort de Fidel Castro : « Ce qui reste de la révolution cubaine, c’est aujourd’hui sa répression »Par Renée Fregosi (Philosophe, directrice de recherche en science politique à l'université Paris-III-Sorbonne-Nouvelle)

    Pour la philosophe et politologue Renée Fregosi, le mythe de la belle révolution tropicale a la vie dure. La « réussite » du régime castriste est bien davantage idéologique que matérielle.

    La mort de Fidel Castro, qui affirmait volontiers « Je suis la révolution », conduit tout naturellement à s’interroger sur la fin de son régime. Comme son « lider máximo », l’agonie de la révolution cubaine est bien longue. En dissonance avec les éloges en faveur de la Cuba castriste notamment en France, en Russie et au Venezuela chaviste, rappelons l’anecdote signalée par Marcel Niedergang (1922-2001) dans l’un de ses derniers articles en 2001 (repris par Le Monde du 26 novembre) : au fameux slogan « Le socialisme ou la mort ! » proclamé par le régime sur les murs de La Havane, des opposants ont répondu courageusement en écrivant furtivement « Quelle différence ? »

    Car ce qui reste de la révolution cubaine, c’est aujourd’hui essentiellement sa répression. Dès les premiers mois après la prise de La Havane en 1959, avait commencé l’épuration au sein de l’opposition démocratique au dictateur Batista et parmi les compagnons mêmes des Castro (comme Huber Matos, comandante dans la Sierra, condamné à vingt ans de prison).

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  • Le Monde - Aux Etats-Unis, le Parti démocrate face à l’offensive des progressistes

    Après la défaite face à Donald Trump, la gauche du parti entend tourner la page Clinton et dénonce un parti devenu une machine à collecter des fonds.
     
    ..... Bernie Sanders, de retour au Sénat, a été plus direct. Il a tonné contre un mouvement plus préoccupé de lever des fonds auprès « des riches, dans les cocktails » que de l’Amérique d’en-bas. Le parti a besoin d’un « réexamen fondamental », a-t-il exigé. Au total, Mme Clinton a collecté 972 millions de dollars (908 millions d’euros) pour sa campagne, dont 56 % auprès de gros donateurs. Elle a elle-même participé à 400 événements de levée de fonds. « Le parti actuel est devenu une gigantesque machine à collecter des fonds, déplore l’économiste Robert Reich, ancien ministre de Bill Clinton. Soit il fait le ménage, soit nous lançons un troisième parti. »
     
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  • Election et démocratie au Tchad en 2016 : l’analyse de Mahamat Alhabo (PLD)

    Comme dans nombre de pays africains, la dernière élection présidentielle au Tchad, le 10 avril 2016, n’avait rien de transparent. Idriss Déby, au pouvoir depuis 1990, a été annoncé réélu dès le premier tour. Mahamat Alhabo, secrétaire général du PLD, un des principaux partis de l’opposition démocratique, ancien ambassadeur et ancien ministre, revient sur cette élection et analyse la situation politique actuelle dans son pays.

  • Telos - Mort du PSOE? Benoît Pellistrandi 3 octobre 2016

    Dimanche 25 septembre, Basques et Galiciens étaient appelés à renouveler leur parlement régional. Au Pays basque, 1,7 million d’électeurs étaient convoqués, 2,2 en Galice, soit presque 4 millions (11% du corps électoral national). La participation a été de 60% au Pays basque et de 63,7% en Galice.

    Depuis 1980, la participation moyenne aux onze élections régionales basques est de 65,8% avec un record de 79% en 2001 et un plus bas de 59,7% en 1994. On était donc dans une fourchette basse. Le Parti Nationaliste Basque (PNV) qui a gouverné de 1980 à 2009 et depuis 2012 a gagné avec 37,7% des voix, suivi de EH-Bildu – des indépendantistes proches de l’ETA – (21,2%), de Podemos (14,8%), des socialistes (11,9%) et du Parti Populaire (10,1%).

    En Galice, la participation moyenne est de 59,7% depuis 1981 (dix scrutins régionaux). Avec un taux de 63,7% on est cette fois-ci dans une fourchette haute qui dit la capacité de mobilisation du Parti Populaire dans ce fief électoral tenu par Manuel Fraga de 1989 à 2005 et depuis 2009 par Alberto Núñez Feijoo. Le PP a obtenu 47,5% des voix, Podemos (sous l’étiquette En Marea) 19%, le Parti Socialiste de Galice 17,9% et les nationalistes galiciens (de gauche) 8,3%.

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  • Le Monde - Pologne, la victoire des perdants de la transition démocratique

    La crise dans laquelle est plongée la Pologne depuis l’adoption de deux lois très controversées sur le Tribunal constitutionnel et les médias publics a soudainement replacé l’Europe centrale au centre de l’attention des médias internationaux, près de vingt-cinq ans après son basculement vers la démocratie. Alors que le caractère négocié de la démocratisation avait donné lieu au néologisme de « réfolution » contractant réforme et révolution, selon la formule restée célèbre de l’historien britannique Thimoty Garton Ash, les hésitations pour décrire la situation polonaise actuelle montrent que les transformations postcommunistes ne cessent de défier les catégories les plus familières de l’analyse des crises politiques. Les labels n’ont en effet pas manqué : « coup d’Etat », « dérive autoritaire », évolution « à la hongroise ».
     
    Frédéric Zalewski enseigne à l’Université de Paris Ouest Nanterre. Il travaille sur la période post-communiste en Pologne.

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  • Pablo Iglesias : "François Hollande aurait dû être plus courageux devant l'Allemagne"


    Pablo Iglesias : "François Hollande aurait dû... par franceinter

  • Géopolitique : "Le pouls s'accélère au Parti travailliste britannique"


    Géopolitique : "Le pouls s'accélère au Parti... par franceinter

  • La Tribune - Grèce : la vraie nature du troisième mémorandum

    Le rapport du FMI sur la viabilité de la dette grecque a été perçu comme un « soutien » aux demandes de restructuration d'Alexis Tsipras. Mais son mérite n'est pas là. Il met au jour avec une clarté bienvenue le nœud des six derniers mois de négociations, et pourquoi, au final, ces dernières se sont achevées par une reddition de la Grèce. Ce que le FMI répète (il en est convaincu depuis longtemps), c'est que sans travail sérieux sur le poids de l'endettement public grec, aucun accord n'est réellement raisonnable. Or, quoi qu'on en dise ici ou là, rien ne laisse présager que Berlin accepte d'ouvrir sérieusement le dossier dans les prochains mois, bien au contraire. L'accord du 13 juillet sur la dette ressemble aux engagements pris en novembre 2012 : vagues et sans doute faits pour être oubliés rapidement.

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  • Le Monde - Le rêve d’une Nouvelle Turquie est possible, Selahattin Demirtaş (député, chef du Parti démocratique du peuple)

    Cela fait un an et demi que la Turquie est engagée dans un impressionnant marathon d’élections. Les élections municipales du 30 mars 2014, puis l’élection présidentielle du 10 août, pour la première fois exprimées au suffrage universel dans l’histoire de la Turquie, dont j’étais l’un des candidats et, dernièrement, les élections législatives qui ont eu lieu le 7 juin 2015. Ce calendrier a été aussi celui de l’affirmation du Parti démocratique du peuple (HDP) sur la scène politique, de son organisation, de la clarification de sa ligne politique, de ses objectifs et de son programme.

    C’est durant cette même période que, menacés de toutes parts, victimes d’intimidations et d’agressions, nous avons subi des tirs sur les murs du siège de notre parti, les incendies criminels de nos véhicules de campagne même occupés par leur conducteur, les meurtres de nos militants pendant leurs activités électorales, la dispersion à la bombe de notre plus grand rassemblement, les attaques dirigées contre nos citoyens parfois massacrés, au travers d’actions provocatrices qui auraient pu conduire à une guerre civile.

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