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International - Page 26

  • Huffington Post - Les Tunisiens sont plus favorables à une démocratie libérale selon une étude de l'Université du Maryland

    73% des Tunisiens pensent que "la Tunisie est mieux lorsque la religion et la politique sont séparées".

    Tel est le résultat d'une étude menée par l'Université du Maryland sur la Tunisie entre 2013 et 2015 financée par l'AFRICOM et le bureau de recherche navale du Département de la Marine des États-Unis.

    Sous le nom de "Tunisie, un oasis de paix et de tolérance: Les résultats d'une enquête", l'étude a interrogé 3070 tunisiens de plus de 18 ans entre mars et mai 2013, puis entre avril et août 2015 afin de voir si leur perception avait évolué.

    Selon cette étude, s'il n'y a aucun changement dans les attitudes envers l'égalité des sexes, d'autres valeurs ont évolué.

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  • L'Obs - "La 'poutinisation' du monde est en marche"

    Pour le spécialiste de géopolitique François Heisbourg, avec la chute d'Alep et l'intervention du Kremlin dans l'élection américaine, la Russie impose désormais ses règles sur la scène internationale.

    Expert en géopolitique, François Heisbourg est conseiller spécial à la Fondation pour la Recherche stratégique. Il a notamment écrit "Secrètes histoires. La naissance du monde moderne" (Stock, 2015).

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  • Le Figaro - L'Espagne est-elle un laboratoire politique pour la gauche française ?

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Mélenchon et Macron sont les deux figures françaises à gauche qui déstabilisent le PS. Pour Christophe Barret, malgré des différences, la poussée comme les limites de Podemos et de Ciudadanos en Espagne modèlent la recomposition politique européenne.


    Christophe Barret est historien et spécialiste de l'Espagne. Il vient de publier Podemos, pour une autre Europe aux éditions du Cerf.

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  • Mediapart - Podemos: le déchirement?

    En février prochain se tiendra à Madrid l'Assemblée "refondatrice" de Podemos. Une crise sans précédent oppose au sein du mouvement deux stratégies politiques mais surtout les deux principales personnalités du parti: Iglesias et Errejon.

    99 162 personnes viennent de voter pour définir les règles selon lesquelles se déroulera la prochaine « Assemblée de refondation du Parti » dite Vistalegre II, (deux ans après la première Vistalegre fondatrice). Il s’agissait de trancher entre  les deux principales propositions, celle de Pablo Iglesias et  celle de ĺñigo Errejón. Le premier proposait que les motions présentées à l’Assemblée et la désignation de leurs auteurs à la direction (Consejo ciudadano) ne soient l’objet que d’un seul scrutin. Errejón quant à lui proposait deux scrutins séparés l’un concernant les documents l’autre les personnes aspirant à la direction.

     Quant aux « Anticapitalistas » animés par l’eurodéputé Miguel Urbán, la députée au parlement d’Andalousie Teresa Rodriguez et le maire de Cadix José María Gonzalez (Kichi), après avoir tenté une « conciliation » ils ont semble-t-il gardé profil bas en attendant l’Assemblée où ils proposent, comme ils l’avaient fait lors du premier Vistalegre, un document politique « horizontaliste » en opposition avec  le « verticalisme » des deux autres. 

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  • Le Monde - Mort de Fidel Castro : « Ce qui reste de la révolution cubaine, c’est aujourd’hui sa répression »Par Renée Fregosi (Philosophe, directrice de recherche en science politique à l'université Paris-III-Sorbonne-Nouvelle)

    Pour la philosophe et politologue Renée Fregosi, le mythe de la belle révolution tropicale a la vie dure. La « réussite » du régime castriste est bien davantage idéologique que matérielle.

    La mort de Fidel Castro, qui affirmait volontiers « Je suis la révolution », conduit tout naturellement à s’interroger sur la fin de son régime. Comme son « lider máximo », l’agonie de la révolution cubaine est bien longue. En dissonance avec les éloges en faveur de la Cuba castriste notamment en France, en Russie et au Venezuela chaviste, rappelons l’anecdote signalée par Marcel Niedergang (1922-2001) dans l’un de ses derniers articles en 2001 (repris par Le Monde du 26 novembre) : au fameux slogan « Le socialisme ou la mort ! » proclamé par le régime sur les murs de La Havane, des opposants ont répondu courageusement en écrivant furtivement « Quelle différence ? »

    Car ce qui reste de la révolution cubaine, c’est aujourd’hui essentiellement sa répression. Dès les premiers mois après la prise de La Havane en 1959, avait commencé l’épuration au sein de l’opposition démocratique au dictateur Batista et parmi les compagnons mêmes des Castro (comme Huber Matos, comandante dans la Sierra, condamné à vingt ans de prison).

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  • Le Monde - Aux Etats-Unis, le Parti démocrate face à l’offensive des progressistes

    Après la défaite face à Donald Trump, la gauche du parti entend tourner la page Clinton et dénonce un parti devenu une machine à collecter des fonds.
     
    ..... Bernie Sanders, de retour au Sénat, a été plus direct. Il a tonné contre un mouvement plus préoccupé de lever des fonds auprès « des riches, dans les cocktails » que de l’Amérique d’en-bas. Le parti a besoin d’un « réexamen fondamental », a-t-il exigé. Au total, Mme Clinton a collecté 972 millions de dollars (908 millions d’euros) pour sa campagne, dont 56 % auprès de gros donateurs. Elle a elle-même participé à 400 événements de levée de fonds. « Le parti actuel est devenu une gigantesque machine à collecter des fonds, déplore l’économiste Robert Reich, ancien ministre de Bill Clinton. Soit il fait le ménage, soit nous lançons un troisième parti. »
     
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  • Election et démocratie au Tchad en 2016 : l’analyse de Mahamat Alhabo (PLD)

    Comme dans nombre de pays africains, la dernière élection présidentielle au Tchad, le 10 avril 2016, n’avait rien de transparent. Idriss Déby, au pouvoir depuis 1990, a été annoncé réélu dès le premier tour. Mahamat Alhabo, secrétaire général du PLD, un des principaux partis de l’opposition démocratique, ancien ambassadeur et ancien ministre, revient sur cette élection et analyse la situation politique actuelle dans son pays.

  • Telos - Mort du PSOE? Benoît Pellistrandi 3 octobre 2016

    Dimanche 25 septembre, Basques et Galiciens étaient appelés à renouveler leur parlement régional. Au Pays basque, 1,7 million d’électeurs étaient convoqués, 2,2 en Galice, soit presque 4 millions (11% du corps électoral national). La participation a été de 60% au Pays basque et de 63,7% en Galice.

    Depuis 1980, la participation moyenne aux onze élections régionales basques est de 65,8% avec un record de 79% en 2001 et un plus bas de 59,7% en 1994. On était donc dans une fourchette basse. Le Parti Nationaliste Basque (PNV) qui a gouverné de 1980 à 2009 et depuis 2012 a gagné avec 37,7% des voix, suivi de EH-Bildu – des indépendantistes proches de l’ETA – (21,2%), de Podemos (14,8%), des socialistes (11,9%) et du Parti Populaire (10,1%).

    En Galice, la participation moyenne est de 59,7% depuis 1981 (dix scrutins régionaux). Avec un taux de 63,7% on est cette fois-ci dans une fourchette haute qui dit la capacité de mobilisation du Parti Populaire dans ce fief électoral tenu par Manuel Fraga de 1989 à 2005 et depuis 2009 par Alberto Núñez Feijoo. Le PP a obtenu 47,5% des voix, Podemos (sous l’étiquette En Marea) 19%, le Parti Socialiste de Galice 17,9% et les nationalistes galiciens (de gauche) 8,3%.

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  • Le Monde - Pologne, la victoire des perdants de la transition démocratique

    La crise dans laquelle est plongée la Pologne depuis l’adoption de deux lois très controversées sur le Tribunal constitutionnel et les médias publics a soudainement replacé l’Europe centrale au centre de l’attention des médias internationaux, près de vingt-cinq ans après son basculement vers la démocratie. Alors que le caractère négocié de la démocratisation avait donné lieu au néologisme de « réfolution » contractant réforme et révolution, selon la formule restée célèbre de l’historien britannique Thimoty Garton Ash, les hésitations pour décrire la situation polonaise actuelle montrent que les transformations postcommunistes ne cessent de défier les catégories les plus familières de l’analyse des crises politiques. Les labels n’ont en effet pas manqué : « coup d’Etat », « dérive autoritaire », évolution « à la hongroise ».
     
    Frédéric Zalewski enseigne à l’Université de Paris Ouest Nanterre. Il travaille sur la période post-communiste en Pologne.

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