Elue lors du congrès du SPD, dimanche, Andrea Nahles devra présider une formation qui gouverne avec ses adversaires, les conservateurs
International - Page 26
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Le Monde - Les sociaux-démocrates allemands élisent pour la première fois une femme présidente
Un de plus… Pour la cinquième fois en un an, le Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD) se réunit en congrès, dimanche 22 avril. Cette fois, le rendez-vous a lieu à Wiesbaden (Hesse), près de Francfort. L’ordre du jour comporte un seul point : l’élection du nouveau président de la formation, ou plutôt de sa nouvelle présidente, puisque seules deux femmes se disputent le poste : Andrea Nahles, 47 ans, chef de file du groupe SPD au Bundestag, et Simone Lange, 41 ans, maire de Flensburg (Schleswig-Holstein), petite ville du nord de l’Allemagne située à la frontière avec le Danemark. -
Fondation Jean Jaurès - Balkans occidentaux : vers une intégration au sein de l’Union européenne ?
Que penser du document portant sur la stratégie pour l’élargissement vers les Balkans occidentaux, produit par la Commission européenne au mois de février 2018 ? Loïc Trégourès, chargé d’enseignement à l’Institut catholique de Paris, spécialiste des Balkans, et Sébastien Gricourt, directeur de l’Observatoire des Balkans de la Fondation Jean-Jaurès, reviennent sur les différents éléments de ce document. Fixant à la fois un horizon et posant les bases d’une nouvelle stratégie, la Commission européenne rappelle la nécessité des pays candidats à s’aligner notamment sur la politique étrangère de l’Union européenne et à respecter l’État de droit.
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Le Vent se lève - Argentine, l’ère des Kirchner : retour critique sur une « décennie gagnée »
L’Amérique latine en question – Au fil du mois de mars, Le Vent Se Lève met à l’honneur l’Amérique latine à travers une série d’articles et d’entretiens. Pour mieux saisir l’ampleur des bouleversements politiques et sociaux qui agitent les pays latinoaméricains, et afin de poser un regard nuancé sur les expériences progressistes aujourd’hui remises en cause de part et d’autre du continent, nous avons souhaité croiser les points de vue de rédacteurs, de chercheurs et d’acteurs politiques.
Par Baptiste Mongis – Dans la poursuite du « virage à droite » des gouvernements d’Amérique latine, un esprit de vengeance d’obédience libérale, tendance réactionnaire, flotte dans les pays ayant conduit durant la dernière décennie des politiques « progressistes » ou plus radicalement « bolivariennes », comme l’a décrit le Monde Diplomatique de décembre 2017 à propos du Brésil1], et celui de février 2018 au sujet de l’Équateur[2].
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Xerfi - Les entreprises italiennes face à la globalisation [Lynda Dematteo]
Xerfi Canal a reçu Lynda Dematteo, anthropologue, chargée de recherche au CNRS, pour parler des difficultés des entreprises italiennes face à la globalisation dans le cadre du Printemps de l'économie 2018.
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Le Vent se lève - « March for Our Lives » : la génération post-2001 se soulève contre le port d’armes
Premier mouvement social de masse du mandat de Donald Trump, la March for Our Lives est aussi la plus grande manifestation anti-armes à feu de l’histoire des États-Unis. La mobilisation est d’ores et déjà historique, et couronnée de succès en Floride, où la législation a été modifiée. Mais au-delà de la question des armes, le 24 mars a des allures d’acte de naissance pour une nouvelle génération politique.
Les images étaient impressionnantes, samedi 24 mars, à Washington. 800 000 personnes sont descendues dans les rues de la capitale américaine pour réclamer un contrôle plus strict de la vente d’armes à feu dans le pays. Des mobilisations similaires ont eu lieu un peu partout aux États-Unis : 850 villes concernées, pour un million et demi de manifestants en tout. Le mouvement « March for Our Lives » (littéralement, « marcher pour nos vies ») est déjà à inscrire dans les livres d’histoire comme la plus grande manifestation anti-port d’armes de l’histoire américaine.
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Le Vent se lève - HEGEMON épisode 1 : Emission spéciale sur les élections italiennes
A la suite des élections du 5 mars 2018, nous vous proposons une émission spéciale pour comprendre ce qui s'est passé en Italie. Avec Christophe Ventura et Romaric Godin, présentée par Salomé Saqué et Lenny Benbara. Chroniqueuses : Maëlle Gélin et Marie Lucas.
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Fondation Jean Jaurès - Au-delà des échecs : quelles perspectives pour la gauche en Amérique latine ?
La défaite récente du candidat soutenu par la gauche à la dernière élection présidentielle au Chili constitue un nouvel échec pour la gauche en Amérique latine. Si la gauche est multiple en Amérique latine, tant dans ses orientations idéologiques que dans ses pratiques du pouvoir, elle subit dans son ensemble depuis plusieurs années – l’Uruguay faisant exception – de nombreux revers électoraux (Argentine, Chili, Honduras – dans des conditions très contestables), mais aussi le « coup d’État constitutionnel » au Brésil, ou encore les grandes difficultés que rencontrent les autorités en place (Bolivie, Équateur, Venezuela). Quelles analyses et perspectives peut-on tirer de cette situation générale ? Un débat réunit :
- Carlos Ominami, président honoraire de Chile 21 et ancien ministre,
- Jean Mendelson, ancien ambassadeur,
- Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation. -
Mediapart - Les leçons du scrutin italien
Sur le plateau de Mediapart, ce mercredi 7 mars 2018, Donatella Alfonso, journaliste à La Repubblica, essayiste ; Camille Bedock, chercheuse en science politique à l'Université Libre de Bruxelles, auteure de « Reforming Democracy. Institutional Engineering in Western Europe » (Oxford University Press) ; Christophe Bouillaud, professeur en science politique, auteur d'un blog académique sur la vie politique italienne et Jérémy Dousson, directeur général adjoint de la coopérative Alternatives économiques, auteur d'« Un populisme à l'italienne ? Comprendre le mouvement 5 étoiles » (Les petits matins) analysent le scrutin italien du dimanche 4.
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Le Vent se lève - L'Œil de Bruxelles : Les stratégies des gauches européennes (Balas, Quatennens, Mola)
Grand débat sur les stratégies des gauches européennes avec Guillaume Balas, député européen et membre de Génération.s ; Adrien Quatennens, député France insoumise ; et Maite Mola, vice-présidente du Parti de la Gauche Européenne. Présenté par Raphaëlle Martinez et Maximilien Dardel.
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Terra Nova - L'Italie à l'épreuve des élections
Le 4 mars prochain, les Italiens éliront leurs sénateurs et leurs députés. Cette élection viendra ponctuer un long cycle d'échéances politiques décisives en Europe, depuis le referendum sur le Brexit en 2016 aux élections catalanes fin 2017, en passant par les élections législatives en Allemagne. Dans cette longue liste, le rendez-vous italien fait figure de dernier grand « risque politique » au sein de l'Union. Les électeurs italiens vont-ils contribuer au rétablissement de la confiance en Europe ou paralyser leur pays ?
Après l'échec du référendum voulu en décembre 2016 par Matteo Renzi pour réformer les institutions politiques (en particulier le Sénat) et sa démission, l'Italie est restée dans l'attente de ces nouvelles élections. Celles-ci pourraient bien déboucher sur une nouvelle impasse, sans majorité claire et sans coalition naturelle. Le rapport de force actuel est en effet difficile à lire, entre un nouveau pari de Renzi, un retour inattendu de Berlusconi et une montée en force de 5 étoiles, sans perspectives d'alliances.
Alors que, à partir des années 1970, l'Italie était l'un des pays les plus pro-européens, le mouvement s'est inversé, au point que les Italiens sont désormais plus eurosceptiques que les Français. Avec cette élection, les Italiens parviendront-ils à s'extraire de leurs débats internes et à revenir sur la scène européenne ? Marc Lazar, spécialiste de la vie politique italienne et professeur d'histoire et de sociologie politique à Sciences Po, a analysé pour Terra Nova les enjeux de ce scrutin à venir.
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Le vent se lève - En Espagne, Albert Rivera se rêve en Emmanuel Macron
Ciudadanos a le vent en poupe. La formation de centre-droit dirigée par Albert Rivera a su tirer parti de la crise catalane et se hisse désormais au premier plan dans les enquêtes d’opinion. L’occasion pour son leader de réaffirmer la nature de son projet politique national, qu’il définit lui-même comme « libéral progressiste », et de placer ses pas dans ceux du nouveau président de la République française.
« Pour la première fois en Catalogne, un parti constitutionnaliste a remporté les élections (…) La majorité sociale en Catalogne se sent catalane, espagnole et européenne, et elle le restera », scande en castillan Ines Arrimadas, la candidate victorieuse de Ciudadanos aux élections catalanes du 21 décembre 2017. A ses côtés, Albert Rivera arbore un sourire triomphal et salue une foule de plusieurs centaines de supporters galvanisés, avant de lui succéder à la tribune : « la victoire d’aujourd’hui n’est pas celle de Ciudadanos, c’est la victoire de la Catalogne, de l’Espagne unie et du futur de l’Europe ».
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