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International - Page 20

  • La femme iranienne, dans la lutte depuis 40 ans

    Le 11 février 1979, l'Ayatollah Khomeini arrivait au pouvoir en Iran. Il instaurait un régime islamiste où la femme est sous le joug des hommes. Mais les femmes iraniennes, musulmanes ou laïques n’ont jamais perdu la flamme de la révolution. Si aujourd’hui certaines militantes retirent leur voile en public, la rébellion a débuté dès les premières heures de l’arrivée des Mollahs.

  • Le Monde - Venezuela : le point sur la crise politique

    Juan Guaido, opposant au président Nicolas Maduro, s’est autoproclamé « président en exercice » du Venezuela, mercredi. Donald Trump l’a aussitôt reconnu officiellement. Et quatorze autres pays lui ont emboîté le pas. De son côté, l’Union européenne a réclamé des élections « libres et crédibles ».

    Depuis 2014, les opposants à Nicolas Maduro lui reprochent principalement de contourner la Constitution et de diriger le pays en autocrate. Ils lui imputent aussi l’effondrement de l’économie du pays. Mais malgré les nombreuses manifestations, et notamment celles de 2017 qui ont fait plus d’une centaine de morts, malgré une inflation monstre et malgré le départ à l’étranger de beaucoup de Vénézuéliens, Nicolas Maduro tient bon. Et l’armée le soutient toujours.

  • Le Vent se lève - Comment la Révolution Citoyenne d’Equateur a été trahie – Entretien avec Guillaume Long

    Français de naissance, Guillaume Long a étudié en Grande-Bretagne avant de rejoindre la « Révolution Citoyenne » d’Équateur comme ministre sous plusieurs gouvernements dirigés par Rafael Correa. Il a notamment été ministre des Affaires Etrangères en 2016-2017, lors d’une des phases les plus tendues de l’affaire Julian Assange. Cet entretien est l’occasion pour lui de revenir sur les acquis, les erreurs et les perspectives de la « Révolution Citoyenne » ; sur le cas Julian Assange, et les orientations géopolitiques du gouvernement équatorien ; sur la politique mise en place par le gouvernement de Lenín Moreno ; et sur la nouvelle vague néolibérale et pro-américaine qui balaye l’Amérique latine.

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  • Le Vent se lève - Jon Trickett (Labour) : « La classe politique essaie de persuader les gens de rester dans l’Union européenne en usant de la peur »

    Jon Trickett est député travailliste de la circonscription de Hemsworth, qui regroupe d’anciennes villes minières du Nord de l’Angleterre, depuis 1996. Son profil détonne face aux autres députés travaillistes issus de la classe moyenne : ayant arrêté l’école à 15 ans puis repris des études dans le supérieur, il deviendra, entres autres, plombier et arrivera en bleu de travail au conseil de la ville de Leeds après sa première élection en 1984. Opposé à la guerre d’Irak et au renouvellement de l’arsenal nucléaire, Trickett s’impose en une vingtaine d’années comme une des figures de l’aile gauche du Labour, à contre-courant du blairisme.

    Membre du cercle proche de Jeremy Corbyn, il fait partie du shadow cabinet [NDLR, gouvernement fantôme] depuis l’élection de ce dernier à la tête du parti en 2015 et s’occupe notamment des questions de stratégie électorale et de réforme constitutionnelle. Se présentant dans un très bon français, il nous a reçus en septembre 2018 à Liverpool, en marge du congrès annuel du Labour.

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  • La Vie des idées - Les élections en Bavière - L’échec de la stratégie droitière de la CSU

    La défaite historique de la CSU en Bavière signe l’échec incontestable du tournant identitaire pris par ce parti dont l’assise électorale était incontestée depuis 1945. Preuve que la récupération des thèses anti-immigration n’est pas la solution pour endiguer l’extrême droite.

    La Christlich-Soziale Union (CSU) a subi le 14 octobre 2018 une défaite historique en Bavière, Land dans lequel elle était hégémonique depuis 1945. C’est le signe d’un échec manifeste de sa politique de réappropriation du discours radical de droite. En juin dernier, le ministre de l’Intérieur, Horst Seehofer, ancien ministre-président de la Bavière et président de la CSU, sommait la chancelière Angela Merkel d’adopter des positions plus droitières dans le domaine de l’asile. En défendant un programme hostile à l’immigration et un discours proche de celui de l’Alternative für Deutschland (AfD), le ministre de l’Intérieur s’était fixé pour objectif de récupérer, lors des élections de son Land, l’électorat perdu au profit du parti radical de droite aux élections fédérales de 2017.

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  • Fondation Jean Jaurès - Brésil : l’extrême droite au pouvoir !

    Suite à l’inquiétante élection à la présidence de la République brésilienne de Jair Bolsonaro, et face aux nombreuses interrogations que soulève l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite, la Fondation Jean-Jaurès a demandé à Gaspard Estrada, directeur de l’OPALC (Observatoire politique de l’Amérique latine et des Caraïbes) - Sciences Po, et à Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation, de livrer leur analyse.

  • Le Monde - L'appel à l'aide d'un ex-interprète afghan de l’armée française

    Ancien interprète de l’armée française, l’Afghan Abdul Razeq Adeel a monté une association et se bat en France pour sauver ses anciens collègues. Menacés sur place par les Talibans et Daech, car ils ont « collaboré avec les forces d’occupation », 700 civils ont travaillé avec les forces françaises présentes en Afghanistan de 2002 à 2014. Aujourd’hui, beaucoup d’entre eux cherchent par tous les moyens à gagner leur visa pour l’Hexagone.

  • Le Monde - Midterms : des démocrates perdants mais prometteurs

    Andrew Gillum, en Floride, ou Beto O’Rourke, au Texas : ces deux candidats démocrates ont échoué à battre leur adversaire républicain pour un poste de gouverneur, de représentant ou de sénateur au Congrès, lors des élections de mi-mandat. Portés par des sondages encourageants, ces candidats charismatiques incarnaient l’espoir d’une « vague bleue » démocrate. Sans succès. Encore inconnu du grand public il y a deux ans, Beto O’Rourke, ex-rockeur punk de 46 ans, n’est pas passé loin de l’exploit : avec 48,3 % des voix contre 50,9 %, il échoue de justesse à ravir son siège de sénateur du Texas au poids lourd républicain Ted Cruz. Andrew Gillum, soutenu par Barack Obama en personne et proche de Bernie Sanders, a également perdu l’un des duels les plus scrutés des midterms : la course pour le siège de gouverneur de Floride. Premier candidat noir à ce poste en Floride, il affrontait le républicain Ron DeSantis, partisan déclaré du président Trump et sous le coup d’accusations de racisme. Ron DeSantis l’a finalement emporté sur le fil par 49,8 % des voix contre… 49 %.

  • Un groupe de rap défie la junte militaire en Thaïlande

    Dans son clip, publié sur Youtube, le groupe Rap Against Dictatorship critique ouvertement la junte militaire thaïlandaise au pouvoir depuis un coup d’Etat en 2014. Corruption, népotisme, manque de transparence, suppression de la liberté d’expression, privilèges accordés aux plus riches… les rappeurs évoquent les sujets qui font mal.

    Ce genre de critique du pouvoir est rare dans le pays. En Thaïlande, porter atteinte à l’image du pays est, en effet, puni de prison au nom de la « stabilité nationale ». Ce clip reflète le ras-le-bol de la population à l’égard des généraux et de leurs pratiques liberticides. La vidéo a déjà été vue plus de 22 millions de fois en une semaine. La police a d’abord menacé le groupe de rap et ceux qui osaient partager le clip.

    Mais face à la popularité de la chanson, les militaires n’ont pu empêcher sa diffusion. En s’affichant tolérants, ils veulent éviter de se mettre à dos une partie de leur futur électorat. En effet, des élections libres doivent se tenir en Thaïlande en février 2019. L’armée compte s’y présenter comme un parti politique légitime. C’est en partie pour ça qu’ils laissent les rappeurs s’exprimer. Malgré les élections à venir, la Constitution devrait permettre à l’armée de continuer à garder le pouvoir directement ou indirectement.