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International - Page 20

  • Le Monde - Midterms : des démocrates perdants mais prometteurs

    Andrew Gillum, en Floride, ou Beto O’Rourke, au Texas : ces deux candidats démocrates ont échoué à battre leur adversaire républicain pour un poste de gouverneur, de représentant ou de sénateur au Congrès, lors des élections de mi-mandat. Portés par des sondages encourageants, ces candidats charismatiques incarnaient l’espoir d’une « vague bleue » démocrate. Sans succès. Encore inconnu du grand public il y a deux ans, Beto O’Rourke, ex-rockeur punk de 46 ans, n’est pas passé loin de l’exploit : avec 48,3 % des voix contre 50,9 %, il échoue de justesse à ravir son siège de sénateur du Texas au poids lourd républicain Ted Cruz. Andrew Gillum, soutenu par Barack Obama en personne et proche de Bernie Sanders, a également perdu l’un des duels les plus scrutés des midterms : la course pour le siège de gouverneur de Floride. Premier candidat noir à ce poste en Floride, il affrontait le républicain Ron DeSantis, partisan déclaré du président Trump et sous le coup d’accusations de racisme. Ron DeSantis l’a finalement emporté sur le fil par 49,8 % des voix contre… 49 %.

  • Un groupe de rap défie la junte militaire en Thaïlande

    Dans son clip, publié sur Youtube, le groupe Rap Against Dictatorship critique ouvertement la junte militaire thaïlandaise au pouvoir depuis un coup d’Etat en 2014. Corruption, népotisme, manque de transparence, suppression de la liberté d’expression, privilèges accordés aux plus riches… les rappeurs évoquent les sujets qui font mal.

    Ce genre de critique du pouvoir est rare dans le pays. En Thaïlande, porter atteinte à l’image du pays est, en effet, puni de prison au nom de la « stabilité nationale ». Ce clip reflète le ras-le-bol de la population à l’égard des généraux et de leurs pratiques liberticides. La vidéo a déjà été vue plus de 22 millions de fois en une semaine. La police a d’abord menacé le groupe de rap et ceux qui osaient partager le clip.

    Mais face à la popularité de la chanson, les militaires n’ont pu empêcher sa diffusion. En s’affichant tolérants, ils veulent éviter de se mettre à dos une partie de leur futur électorat. En effet, des élections libres doivent se tenir en Thaïlande en février 2019. L’armée compte s’y présenter comme un parti politique légitime. C’est en partie pour ça qu’ils laissent les rappeurs s’exprimer. Malgré les élections à venir, la Constitution devrait permettre à l’armée de continuer à garder le pouvoir directement ou indirectement.

  • Le Vent se lève - Élections présidentielles brésiliennes : comment expliquer l’émergence de l’extrême-droite ?

    Le premier tour de l’élection présidentielle brésilienne a donné lieu à des résultats extrêmement polarisés. Jair Bolsonaro (PSL), celui que l’on surnomme le « Trump Brésilien », est arrivé en tête avec 46,03% des votes exprimés. Il devra affronter au second tour l’ancien préfet de São Paulo, Fernando Haddad (PT) qui a totalisé 29,28% des suffrages.


    Que proposent les deux candidats en tête ?

    Jair Bolsorano, ancien militaire de 63 ans quasi-inconnu de la scène politique brésilienne il y a encore un an, s’est fait remarquer tout au long de la campagne présidentielle pour ses propos racistes, homophobes et misogynes. Il est parvenu à convaincre l’électorat grâce à un discours ultra-conservateur et populiste.

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  • Fondation Jean Jaurès - Appel à la solidarité avec le Brésil : la démocratie en danger

    La Fondation Jean-Jaurès, membre du Comité international pour la libération de Lula et la démocratie au Brésil, parraine un appel à défendre les libertés et les droits humains menacés par un candidat d’extrême droite à l’élection présidentielle. La Fondation, au nom de ses engagements démocratiques et républicains, vous invite à participer à cette campagne de solidarité.

    Les puissants de l’économie, des finances, de l’agro-industrie, de l’établissement social et médiatique, soutiennent au Brésil un candidat présidentiel, Jair Bolsonaro, qui propose un grand retour en arrière.

    Un retour vers un Brésil de violences, un Brésil raciste, xénophobe, misogyne, intolérant, inégalitaire, des privilégiés, hier maîtres des habitations et reléguant les esclaves dans leurs cases.

    Le Brésil a reconquis dans la douleur ses libertés après vingt-un ans de dictature militaire. De 1964 à 1985, les Brésiliens ont vécu tortures, assassinats, disparition, incarcérations, exil, suspension de la liberté d’expression, du droit de manifester, du droit de s’organiser.

    Jair Bolsonaro fait l’apologie publique de la dictature, de la torture, du viol, du meurtre, de l’intolérance. Plaçant son Dieu vengeur et cruel au-dessus de la démocratie et des hommes, il refuse le débat avec son adversaire du deuxième tour.

    L’enjeu du deuxième tour, le 28 octobre 2018, va bien au-delà des étiquettes partisanes. Ce qui est en jeu, ce n’est ni le Parti des travailleurs de Haddad et Lula, ni le PSL de Bolsonaro. C’est la liberté, la vie, la sécurité, la dignité, la démocratie.

    Nous, démocrates français du Comité de solidarité internationale en défense de Lula et de la démocratie au Brésil, affirmons : sauver la démocratie brésilienne aujourd’hui, c’est voter sans état d’âme Fernando Haddad.

  • Le Vent se lève - "Au Portugal, notre bilan est positif" - Entretien avec Miguel Viegas

    Maximilien Dardel reçoit Miguel Viegas, eurodéputé PCP (GUE/NGL), pour nous parler de la situation politique et économique au Portugal.

  • Le Vent se lève - "L'appareil judiciaire est la nouvelle arme de la droite" - Entretien avec Guillaume Long

    Vincent Ortiz reçoit Guillaume Long, ancien Ministre des Affaires étrangères d’Équateur du gouvernement de Rafael Correa, pour parler du retour du néolibéralisme en Amérique latine.

  • Fondation Jean Jaurès - L'Afrique, nouvelle frontière du djihad ?

    Boko Haram au Nigeria, AQMI au Mali, attentats au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire, etc. : la progression des mouvements islamistes radicaux en Afrique subsaharienne, notamment au Sahel, inquiète les populations locales et les observateurs internationaux. La Fondation Jean-Jaurès a reçu Marc-Antoine Pérouse de Montclos, politiste, directeur de recherche à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) pour débattre de son récent essai « L’Afrique, nouvelle frontière du djihad ? » (Éditions La Découverte, 2018). Il y analyse les différents mouvements dits djihadistes en rappelant leurs origines, historiques et sociales et en s’appuyant non seulement sur des considérations religieuses mais aussi sur des données économiques, sociologiques et politiques. Il met ainsi en évidence les effets contre-productifs des seules réponses militaires apportées à la « menace terroriste » au Sahel. La rencontre publique était animée par Alexandre Minet, coordinateur du secteur International de la Fondation Jean-Jaurès.

  • Fondation Jean Jaurès - Élections législatives en Suède : la fin du modèle social-démocrate ?

    Suite aux élections législatives qui se sont tenues en Suède, le 9 septembre 2018, Tomas Lindbom, historien et journaliste suédois, décrypte pour la Fondation Jean-Jaurès les résultats de ce scrutin où l’extrême droite avec les Démocrates de Suède a réalisé une réelle percée avec 17,6 % des voix. Comment expliquer le résultat du Parti social-démocrate, alors même que la Suède se porte bien économiquement ? Pour Tomas Lindbom, la question migratoire a cristallisé les débats durant la campagne et a conduit à une droitisation des positions au sein des différents partis politiques qui semblent donc se reconfigurer, laissant planer une incertitude quant à la constitution du gouvernement.