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International - Page 19

  • Non Fiction - La violence inouïe de la guerre d’Espagne

    La guerre civile espagnole est la version dessinée de la somme universitaire intitulée The Spanish Holocaust écrite par l’historien britannique Paul Preston en 2012, et traduite en français en 2016. Spécialiste de l’histoire contemporaine espagnole, éminent professeur à la London School of Economics, il trouve par le biais du dessin une forme susceptible de faire connaître ses recherches à un public plus large. Avec l’illustrateur José Pablo Garcia, ils expliquent longuement et dans le détail la guerre d’Espagne.

    Dans les premiers chapitres, les auteurs reviennent sur les racines de la guerre civile depuis le XIXe siècle : pauvreté d’une population encore largement rurale et sous la coupe des grands propriétaires terriens, tensions sociales et politiques fortes devant les inégalités et l’absence de libéralisation, sans compter une violence politique omniprésente. Vient alors la République, dirigée par le Front populaire à partir de 1936. Là démarre la guerre civile proprement dite, entre la République et ceux qui souhaitent sa destruction : monarchistes, une partie des militaires ou encore organisations fascisantes. Jusqu’en 1939 et la Retirada républicaine, ont lieu les combats, avant l’enchaînement d’une répression de grande ampleur des oppositions dans les années 1940. Les chapitres sont découpés de telle manière qu’ils permettent de suivre à la fois le conflit, ses enjeux et l’évolution de chaque camp : celui des républicains, celui des « rebelles ».

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  • Courrier International : “Au Venezuela, les gens au pouvoir sont des criminels” , entretien avec Margarita Cadenas

    Femmes du chaos vénézuélien est un documentaire “né dans l’urgence”. La réalisatrice Margarita Cadenas s’est sentie “la responsabilité” de parler de cette crise sans précédent qui touche le Venezuela depuis plusieurs années. À travers le portrait de cinq femmes d’âges et de milieux sociaux différents, on découvre une population en survie, qui doit faire face aux pénuries et aux injustices quotidiennes.

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  • Fondation Jean Jaurès - Colombie : accord de paix et élection présidentielle

    Comment comprendre le processus de paix entre les autorités colombiennes et les FARC, et notamment le rôle joué par les acteurs internationaux ? Laurie Servières, doctorante en science politique et auteure de l’essai Colombie : la paix comme levier de politique internationale (éditions L’Harmattan, 2018), propose son analyse, dans le cadre des travaux de l’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation Jean-Jaurès, et apporte un éclairage sur l’élection du candidat de droite, Ivan Duque, à la présidence de la Colombie et ses conséquences sur l’accord de paix.

    Laurie Servières est doctorante en science politique au Centre de recherches internationale (Ceri) de Sciences Po et à l’Institut d’études sociales et politiques (IESP) de l’Université d’État de Rio de Janeiro. Elle est interrogée par Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation Jean-Jaurès.

  • Le vent se lève - Le PSOE au pouvoir : un puzzle aux pièces incompatibles

    Après sept ans de politiques d’austérité, de combat féroce contre les nationalismes, de scandales de corruption et de récupération d’un monarchisme conservateur avec la Loi-bâillon, l’ère du gouvernement Rajoy s’est close. C’est le PSOE, avec l’appui de 21 partis, qui a donné le coup de grâce à un Parti Populaire qui se présentait comme le seul capable de gouverner efficacement l’Espagne après la crise. Aurait-il raison? Quelles sont les possibilités pour ce nouveau gouvernement Sánchez qui se met en place ?


    Pour la première fois, l’Espagne a un Président qui parle anglais, ainsi que français. Pour la première fois, son gouvernement est composé majoritairement par des femmes. Mais pour la première fois aussi, le Président n’est pas député : il est issu d’une motion de censure et n’a pas “gagné” les élections. Le PSOE a obtenu en 2015 et 2016 les pires résultats de son histoire avec 84 députés à l’issu de la dernière élection (52 de moins que le PP).

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  • Telos - Démocratie illibérale, une leçon arménienne, Florent Parmentier

    Des manifestations qui rejettent un Premier ministre incarnant le système politique depuis plus d’une décennie, une rébellion plus générale contre des élites perçues comme corrompues, irresponsables et inefficaces: ni populisme ni révolution de couleur, l’Arménie tente à son tour de trouver son chemin de l’Etat de droit.

    Le mandat de trop : c’est ce que semblait signifier une foule de manifestants tout au long du mois d’avril 2018 lorsque Serge Sarkissian, ancien ministre de la Défense et de l’intérieur, ancien Premier ministre (2007-2008) et ancien Président (2008-2018), a tenté de reprendre le poste de Premier ministre, après avoir changé les institutions au détriment du poste de Président qu’il quittait.

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  • La Vie des idées - La nouvelle puissance chinoise, Entretien avec Juliette Genevaz

    Lors du XIXe congrès du Parti communiste chinois en octobre 2017, Xi Jiping a révélé une vision ambitieuse et idéologique de l’avenir de la Chine. Juliette Genevaz revient ici sur la particularité de ce modèle politique et sur les objectifs de développement économique et de politique étrangère.

    La Vie des idées : Quel bilan faites-vous du premier mandat de Xi Jinping ?

    Juliette Genevaz : Xi Jinping marque un retour à l’idéologie. Lors du XIXe congrès du Parti communiste chinois (PCC), il a fait inscrire sa pensée dans la Constitution de la Chine. Il ne s’agit pas là de rhétorique : Xi a une vision politique pour les 30 ans à venir. Dans la tradition maoïste, la vision de Xi s’articule autour d’une contradiction, celle qui oppose l’aspiration des riches à une vie meilleure à celle des pauvres à gagner plus d’argent. Les moins fortunés ne peuvent pas suivre le même chemin que ceux qui forment aujourd’hui la classe moyenne parce que la croissance économique qui a permis la formation de cette nouvelle classe a également engendré les maux qui l’affligent : taux très élevé de pollution et privatisation forcenée de l’éducation et de la sécurité sociale. Sous Xi Jinping, le Parti communiste chinois (PCC) a pris acte des graves conséquences de 30 ans de croissance économique tous azimuts. Pour pallier les problèmes qui se posent à la société chinoise (inégalité, allongement de la durée de vie, faible natalité, niveaux dangereux de pollution), le gouvernement de Xi Jinping propose de changer de politique industrielle pour mettre l’accent sur l’innovation et les secteurs économiques de pointe.

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  • Mediapart, Fabien Escalona - À propos d’ «Un populisme à l’italienne?», de Jérémy Dousson

    Jérémy Dousson propose de mieux comprendre le Mouvement 5 étoiles, à travers un récit de son ascension dans le système partisan italien, et une radiographie de son programme, de son électorat et de son organisation.

    .... Le mérite de l’ouvrage de Jérémy Dousson est double. D’une part, il restitue bien les circonstances ayant entouré la naissance du M5S, fondé par l’humoriste Beppe Grillo et l’entrepreneur du numérique Gianroberto Casaleggio. Sans occulter les ambiguïtés et les dérives potentielles du mouvement, il rappelle que les électeurs italiens ont de bonnes raisons de s’insurger contre les grands partis de gouvernement qui alternent ou se coalisent depuis un quart de siècle.

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  • Le Nouveau Magazine Littéraire - Viktor Orban, les raisons d'un succès

    Le Fidesz — formation d’extrême droite menée par le premier ministre Viktor Orban — a largement remporté les élections législatives en Hongrie, le 8 avril dernier. Comment expliquer un tel triomphe ? Analyse de Pierre Verluise, docteur en géopolitique à l’Université de Paris IV – Sorbonne.

    Dès 2011, il était possible de se demander si une « démocrature » se mettait en place en Hongrie, un an après la victoire du Fidesz aux législatives d’avril 2010. Dès 2012, les tensions entre l’Union européenne et le Premier ministre hongrois étaient manifestes. Quelques estocades sur des points techniques plus que politiques n’ont pas suffit à le ramener sur le chemin de l’Etat de droit. En s’écartant inéluctablement des valeurs de l’Union européenne telles qu’elles sont définies dans l’article 2 du traité sur l’UE, Viktor Orban a brillamment remporté – pour la troisième fois consécutive – les élections législatives du 8 avril 2018. Auréolé d’un taux de participation élevé, il fait un bras d’honneur à tous les promoteurs des valeurs de l’UE. Sauf imprévu, il pourrait être à la tête du gouvernement jusqu’en 2022. 

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  • Le Monde - Les sociaux-démocrates allemands élisent pour la première fois une femme présidente

    Elue lors du congrès du SPD, dimanche, Andrea Nahles devra présider une formation qui gouverne avec ses adversaires, les conservateurs

    Un de plus… Pour la cinquième fois en un an, le Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD) se réunit en congrès, dimanche 22 avril. Cette fois, le rendez-vous a lieu à Wiesbaden (Hesse), près de Francfort. L’ordre du jour comporte un seul point : l’élection du nouveau président de la formation, ou plutôt de sa nouvelle présidente, puisque seules deux femmes se disputent le poste : Andrea Nahles, 47 ans, chef de file du groupe SPD au Bundestag, et Simone Lange, 41 ans, maire de Flensburg (Schleswig-Holstein), petite ville du nord de l’Allemagne située à la frontière avec le Danemark.
     
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  • Fondation Jean Jaurès - Balkans occidentaux : vers une intégration au sein de l’Union européenne ?

    Que penser du document portant sur la stratégie pour l’élargissement vers les Balkans occidentaux, produit par la Commission européenne au mois de février 2018 ? Loïc Trégourès, chargé d’enseignement à l’Institut catholique de Paris, spécialiste des Balkans, et Sébastien Gricourt, directeur de l’Observatoire des Balkans de la Fondation Jean-Jaurès, reviennent sur les différents éléments de ce document. Fixant à la fois un horizon et posant les bases d’une nouvelle stratégie, la Commission européenne rappelle la nécessité des pays candidats à s’aligner notamment sur la politique étrangère de l’Union européenne et à respecter l’État de droit.