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International - Page 17

  • Marianne, Leny Benbara - Comment la stratégie populiste a permis à Errejón de battre Podemos

    Dimanche, à Madrid, Íñigo Errejón a pris le dessus sur son ex-formation, Podemos, en revenant aux sources de ce qui avait fait la force de ce mouvement. Un enseignement pour la France insoumise ?

    Quarante élus régionaux, c’est ce qu’il reste à Unidas Podemos après les élections de dimanche dernier. En 2015, Podemos avait obtenu 115 élus aux élections des communautés autonomes à peine un an après sa naissance comme nouvelle formation politique qui devait, selon la formule consacrée, « monter à l’assaut du ciel ». Quatre ans plus tard, les ambitions initiales semblent complètement oubliées et largement hors d’atteinte. En cause, de nombreuses erreurs stratégiques, ainsi qu’un spectacle permanent de division et de repli sur soi.

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  • Chine : "Ce totalitarisme high tech est sans précédent"

    Dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, l'armée réprime le mouvement d'étudiants, d'intellectuels et d'ouvriers chinois, qui dénonçait la corruption et demandait des réformes politiques et démocratiques depuis la mi-avril. Reportage de Dominique André. Vidéo de Nathalie Lopes et Eric Chaverou.

  • La Vie des idées - Brésil : une crise en trois actes

    Le cas brésilien illustre la crise démocratique que traverse l’ensemble du monde : après une expérience de gauche importante, le pays a basculé vers l’extrême droite. Ce n’est pas, selon Tatiana Roque, un retour vers la dictature d’autrefois, mais un exemple d’érosion interne de la démocratie.

    Outre l’intérêt que le phénomène suscite par la position du Brésil en Amérique, l’élection de Jair Bolsonaro offre des pistes importantes pour comprendre la fragilisation globale de la démocratie à l’heure actuelle ainsi que les difficultés de la gauche pour lui faire face. Rappelons que, pendant les années 2000, plusieurs gouvernements de gauche sont arrivés au pouvoir en Amérique latine, ayant inspiré même de nouveaux partis européens, comme Podemos. En ce qui concerne le Brésil, il paraît intéressant de se demander pourquoi, après l’expérience novatrice des gouvernements de Lula, au lieu de devenir le terrain pour un renouveau de la gauche, le pays est devenu un laboratoire pour la réinvention de la droite. Le cas brésilien est ainsi l’illustration d’un phénomène beaucoup plus vaste.

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  • Fondation Jean Jaurès - L’armée algérienne déchirée entre la rue et les clans

    Après plusieurs semaines de contestation en Algérie, le hirak – le mouvement – ne s’essouffle pas et demeure unitaire. La journaliste spécialiste de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient José Garçon analyse et décrypte la stratégie du régime, de l’armée et de son leader, Ahmed Gaïd Salah, pour maintenir coûte que coûte un système dénoncé et rejeté par le hirak, et s’interroge également sur l’issue politique de ce moment démocratique historique.

    Trois mois après son début, le soulèvement du peuple algérien ne donne aucun signe notable d’affaiblissement, enterrant les espoirs de ceux qui misaient sur son essoufflement pendant le Ramadan. À Alger comme à l’intérieur du pays, il continue à exiger un « changement de système » sans rien perdre de son caractère pacifique et discipliné. Pourtant, l’Algérie semble figée dans un bras de fer entre, d’un côté, ce hirak – mouvement – qui exige une période de « transition menée par des personnalités indépendantes », et de l’autre l’état-major de l’armée qui, pour ne rien céder de ses prérogatives, s’obstine à imposer un simple relookage du système à travers une élection présidentielle prévue le 4 juillet 2019.

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  • Nucléaire iranien : l’UE peut-elle tenir tête à Donald Trump ? | ARTE

    Le 8 mai 2018, les États-Unis se retiraient de l’accord sur le nucléaire iranien. Ces douze derniers mois, le ton s’est considérablement durci entre Washington et Téhéran. Les signataires européens tentent, sans grand succès, de sauver l’accord et de soutenir la République islamique. En quoi tout cela concerne-t-il aussi l’Europe ? Est-elle en mesure de contrer les décisions américaines ?

  • Libé - Bindu Ammini, à bout des tabous

    Malgré les menaces, la féministe indienne, professeure de droit, a pénétré dans le sanctuaire hindou de Sabarimala interdit aux femmes.

    Bindu Ammini rit souvent, agitant ses courtes boucles noires et ses grands anneaux dorés. Sans les policiers qui surveillent l’entrée de sa petite boutique, on oublierait qu’elle est au cœur de l’une des affaires les plus sensibles des dernières années en Inde. Le 2 janvier, avec une autre militante féministe, elle a pénétré dans le temple hindou de Sabarimala, au Kerala, interdit aux femmes de 10 à 50 ans.

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  • Le Monde - En Allemagne, le SPD embarrassé par la proposition de « collectiviser » BMW

    Kevin Kühnert, le président des jeunes sociaux-démocrates a suscité de vives réactions à droite comme à gauche, à moins de trois semaines des élections européennes, que son parti aborde en situation de faiblesse

    A trois semaines des élections européennes du 26 mai, c’est une polémique qui devrait compliquer un peu plus la campagne, déjà difficile, du Parti social-démocrate d’Allemagne (SPD). En se déclarant favorable à la « collectivisation » de grandes entreprises telles que BMW, Kevin Kühnert, le président des « Jusos », les jeunes socialistes, a ouvert une discussion passionnée outre-Rhin, y compris au SPD où ses propos risquent de relancer le débat sur la participation de celui-ci à « grande coalition » d’Angela Merkel.

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  • Le Vent se lève - Les désillusions de la nation sud-africaine et le nouvel apartheid

    Il y a 25 ans, Nelson Mandela portait un toast à la nation sud-africaine. Célébrant les 63 % obtenus par son parti l’African National Congress (ANC) aux premières élections démocratiques et multiraciales du pays, Madiba promettait « une vie meilleure pour tous ». Un quart de siècle plus tard et à la veille des élections générales du 8 mai, les promesses de l’ANC sont pourtant loin d’avoir été tenues et une désillusion morose a succédé à l’euphorie populaire d’avril 1994 au sein de la nation sud-africaine.

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  • Le Vent se lève - « Le gouvernement portugais est le fruit d’une volonté de tourner la page avec la Troïka » – Entretien avec Yves Léonard

    À l’occasion du 45ème anniversaire de la Révolution des œillets au Portugal, qui a mis fin à une dictature vieille de près d’un demi-siècle, Le Vent Se Lève a rencontré Yves Léonard, spécialiste français de l’histoire contemporaine du Portugal. Docteur en histoire, il a notamment publié une Histoire du Portugal contemporain – préface de Jorge Sampaio, octobre 2016, ainsi que Le Portugal, vingt ans après la Révolution des œillets (1994), Salazarisme et fascisme (1996), La lusophonie dans le monde (1998) Mário Soares, Fotobiografia, (2006). Entretien réalisé par Sarah De Fgd et Pierre-Alexandre Fernando, retranscrit par Adeline Gros.

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  • Colombie : le travail difficile de la Commission de la vérité

    Comment fonctionne la Commission de la vérité colombienne prévue dans l’accord de paix avec les Farc pour faire la lumière sur les crimes commis ? Deux membres extérieurs de cette Commission – Arancha Garcia del Soto, pour l’Espagne, et la journaliste Angélica Pérez, pour la France – en exposent les objectifs lors d’un entretien avec Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation.

  • Fondation Jean Jaurès - Brésil : les militaires veulent-ils prendre le pouvoir ?

    Wilson Ramos Filho, avocat, professeur de droit, et président de l’Instituto Declara, analyse la situation politique au Brésil, alors que le leader d’extrême droite Jair Bolsonaro est président depuis janvier 2019. Lors de cet entretien de Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation Jean-Jaurès, Wilson Ramos Filho décrypte également les conséquences de cet exercice du pouvoir sur la vie démocratique du pays, comme la persécution de tous les leaders de gauche et syndicaux et les dysfonctionnements judiciaires.