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International - Page 17

  • Le meilleur de 2018/19 - Le Vent se lève- L’envers du « modèle » danois, porté aux nues par les médias

    Longtemps vanté comme un exemple de la troisième voie social-libérale, le « modèle danois » de la flexisécurité salariale a servi de cache-misère à l’avènement du néolibéralisme au Danemark dans les années 1990. Récemment, Emmanuel Macron a tenté de réactiver le vieux mythe des « modèles » scandinaves, sans s’apercevoir de la régression sociale que le tournant néolibéral y a engendré depuis 25 ans. Le temps est venu de se pencher sur l’envers du mythe.


    Les ‹‹ modèles scandinaves ›› constituent un thème récurrent du champ politico-médiatique occidental, entretenu depuis près d’un siècle : depuis les modèles coopératifs des années 1930, en passant par la social-démocratie suédoise des années 1960, jusqu’à la ‹‹ flexisécurité ›› danoise des années 1990. Si le discours dominant a longtemps attribué au modèle danois un récit postmoderne de transition réussie vers la société post-industrielle et le libéralisme « à visage humain », une coupure franche s’est en fait instaurée, derrière cet apparent renouvellement, entre d’une part un système social-démocrate, initié dans les années 1930 puis entré en stagnation dès les années 1970, et, d’autre part, depuis le début des années 1990, le passage à une ère social-libérale, qu’on nommera également « néolibérale ».

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  • Le meilleur de 2018/2019 - Le Vent se lève - Vers un FMI altermondialiste ?

    En juillet 2014, les BRICS, principalement impulsés par la Chine qui représente 64% du PIB et plus de la moitié de la population, ont créé la Nouvelle banque de développement (NBD). Son ambition : être le contre-modèle des institutions financières internationales actuelles (IFI : Banque mondiale, Fonds monétaire international), et qui sait, les remplacer dans un avenir proche…

    La crise démocratique de la Banque mondiale et du FMI

    Alliés, les BRICS sont déjà la première puissance économique mondiale avec 21 000 Mds de $ de PIB, dépassant largement les États-Unis et l’Union européenne (respectivement 15 300 et 15 000 Mds de $). Ils sont incontournables : 43% de la population mondiale, 21% de son PIB, 18 % des investissements directs étrangers (IDE).

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  • Telos - Syriza: l’autre défaite du populisme de gauche

    Avec un retard de 9,4 points sur le parti conservateur de la Nouvelle Démocratie de Kyriakos Mitsotakis (qui a obtenu 33,2 %, contre 23,8 % au Syriza), le parti d’Alexis Tsipras a subi aux élections européennes du 26 mai 2019 une défaite électorale que l’on peut même considérer, sous certaines conditions, comme une « défaite stratégique »[1]. Certes, Syriza demeure une formation politique significative, mais semble perdre sa position centrale sur l’échiquier politique. Les élections législatives anticipées annoncées par Tsipras le soir même de sa défaite électorale et prévues pour le 7 juillet prochain vont décider du sort de ce parti de la gauche radicale.

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  • Fondation Jean Jaurès - Les ombres de l'Amérique : de Kennedy à Trump

    Comme nombre d’Américains, Dick Howard, professeur émérite de l’université d’État de New York et membre du comité de rédaction de la revue "Esprit", a été profondément choqué par l’élection de Donald Trump. Qu’est donc devenue l’Amérique pour la démocratisation de laquelle il s’était engagé, jeune étudiant, au début des années 1960, avec le mouvement des droits civiques ? Dans son ouvrage "Les ombres de l’Amérique. De Kennedy à Trump" (Bourin, 2018), il propose une relecture inédite de l’histoire contemporaine des États-Unis et montre où, quand et comment les choses ont dérapé.

    Il en débat avec Laurent Bouvet, professeur de science politique à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, lors d’une rencontre publique animée par Émeric Bréhier, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation Jean-Jaurès.

  • Fondation Jean Jaurès - Le basculement à droite de l’Amérique latine

    Après avoir vu la gauche gagner de nombreuses victoires électorales en Amérique latine dans les années 2000, le sous-continent connaît depuis deux ou trois ans un basculement à droite, voire à l’extrême droite, comme au Brésil. Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation, échange sur le sujet avec Carlos Ominami, président honoraire de Chile 21 et ancien ministre du Chili.

  • Marianne, Leny Benbara - Comment la stratégie populiste a permis à Errejón de battre Podemos

    Dimanche, à Madrid, Íñigo Errejón a pris le dessus sur son ex-formation, Podemos, en revenant aux sources de ce qui avait fait la force de ce mouvement. Un enseignement pour la France insoumise ?

    Quarante élus régionaux, c’est ce qu’il reste à Unidas Podemos après les élections de dimanche dernier. En 2015, Podemos avait obtenu 115 élus aux élections des communautés autonomes à peine un an après sa naissance comme nouvelle formation politique qui devait, selon la formule consacrée, « monter à l’assaut du ciel ». Quatre ans plus tard, les ambitions initiales semblent complètement oubliées et largement hors d’atteinte. En cause, de nombreuses erreurs stratégiques, ainsi qu’un spectacle permanent de division et de repli sur soi.

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  • Chine : "Ce totalitarisme high tech est sans précédent"

    Dans la nuit du 3 au 4 juin 1989, l'armée réprime le mouvement d'étudiants, d'intellectuels et d'ouvriers chinois, qui dénonçait la corruption et demandait des réformes politiques et démocratiques depuis la mi-avril. Reportage de Dominique André. Vidéo de Nathalie Lopes et Eric Chaverou.

  • La Vie des idées - Brésil : une crise en trois actes

    Le cas brésilien illustre la crise démocratique que traverse l’ensemble du monde : après une expérience de gauche importante, le pays a basculé vers l’extrême droite. Ce n’est pas, selon Tatiana Roque, un retour vers la dictature d’autrefois, mais un exemple d’érosion interne de la démocratie.

    Outre l’intérêt que le phénomène suscite par la position du Brésil en Amérique, l’élection de Jair Bolsonaro offre des pistes importantes pour comprendre la fragilisation globale de la démocratie à l’heure actuelle ainsi que les difficultés de la gauche pour lui faire face. Rappelons que, pendant les années 2000, plusieurs gouvernements de gauche sont arrivés au pouvoir en Amérique latine, ayant inspiré même de nouveaux partis européens, comme Podemos. En ce qui concerne le Brésil, il paraît intéressant de se demander pourquoi, après l’expérience novatrice des gouvernements de Lula, au lieu de devenir le terrain pour un renouveau de la gauche, le pays est devenu un laboratoire pour la réinvention de la droite. Le cas brésilien est ainsi l’illustration d’un phénomène beaucoup plus vaste.

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  • Fondation Jean Jaurès - L’armée algérienne déchirée entre la rue et les clans

    Après plusieurs semaines de contestation en Algérie, le hirak – le mouvement – ne s’essouffle pas et demeure unitaire. La journaliste spécialiste de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient José Garçon analyse et décrypte la stratégie du régime, de l’armée et de son leader, Ahmed Gaïd Salah, pour maintenir coûte que coûte un système dénoncé et rejeté par le hirak, et s’interroge également sur l’issue politique de ce moment démocratique historique.

    Trois mois après son début, le soulèvement du peuple algérien ne donne aucun signe notable d’affaiblissement, enterrant les espoirs de ceux qui misaient sur son essoufflement pendant le Ramadan. À Alger comme à l’intérieur du pays, il continue à exiger un « changement de système » sans rien perdre de son caractère pacifique et discipliné. Pourtant, l’Algérie semble figée dans un bras de fer entre, d’un côté, ce hirak – mouvement – qui exige une période de « transition menée par des personnalités indépendantes », et de l’autre l’état-major de l’armée qui, pour ne rien céder de ses prérogatives, s’obstine à imposer un simple relookage du système à travers une élection présidentielle prévue le 4 juillet 2019.

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