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International - Page 16

  • Fondation Jean Jaurès - Tunisie : l’héritage électoral de Beji Caied Essebsi au centre de la bataille

    En Tunisie, à quelques jours de l’élection présidentielle anticipée suite au décès brutal du président Essebsi, Mahdi Elleuch et Louis-Simon Boileau proposent, pour l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès, une analyse du parti créé par l’ancien président, Nidaa Tounes, formation qui a dominé la scène politique du pays après les élections de 2014, avant de connaître de nombreuses crises politiques internes et d’être aujourd’hui fortement affaibli. Ils s’interrogent en conséquence sur les perspectives électorales et politiques en Tunisie très incertaines.

    Premières élections démocratiques de l’histoire de la Tunisie, les élections constituantes de 2011 ont donné une victoire sans appel pour les islamistes, très loin devant tous leurs rivaux. Ennahdha semblait ainsi dominer la vie politique tunisienne pour de longues années. Deux ans à peine après sa fondation par feu Beji Caied Essebsi, Nidaa Tounes a réalisé l’exploit de remporter les élections législatives et présidentielle de 2014

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  • Fondation Jean Jaurès - Brésil : la politique universitaire de Bolsonaro et l’organisation de la lutte

    L’exercice du pouvoir au Brésil de l’extrême droite et ses conséquences économiques, environnementales, politiques et sociales suscitent des réactions politiques multiples et notamment une forte mobilisation de la société civile. Susana Bleil, maître de conférences à l’université du Havre et co-fondatrice du Réseau européen pour la démocratie (RED), présente celui-ci et évoque la politique universitaire du gouvernement de Jair Bolsonaro avec Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation Jean-Jaurès.

  • Le meilleur de 2018/19 - Le Vent se lève - « Le Venezuela révèle les fractures de l’ordre mondial » – Entretien avec Christophe Ventura

    La récente tentative de coup d’État militaire de Juan Guaidó contre Nicolas Maduro constitue une étape supplémentaire dans l’escalade des tensions entre l’opposition vénézuélienne et son gouvernement. Celui-ci est en butte à des difficultés économiques considérables aggravées par les sanctions américaines, et à une opposition qui ne cache pas sa volonté de renverser Nicolas Maduro par la force. L’élection de Donald Trump marque le grand retour des États-Unis en Amérique latine, qui entendent faire tomber les gouvernements qui s’opposent à leur hégémonie ; une volonté accentuée par la progression fulgurante de la contre-hégémonie chinoise dans le sous-continent américain. Christophe Ventura, chercheur à l’IRIS, revient sur ces aspects de la crise vénézuélienne. Entretien réalisé par Pablo Rotelli et Vincent Ortiz, retranscription par Adeline Gros.
     
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  • Le meilleur de 2018/19 - Le Vent se lève - Ukraine : élection d’un candidat « anti-système »… dans un cadre pro-occidental ?

    L’Ukraine vient d’élire son nouveau président, Volodymyr Zelensky, qui incarne une volonté de changement dans le pays mais aussi beaucoup d’incertitudes. Zelensky, qui n’a aucune expérience politique, a évité durant sa campagne des promesses électorales qui pourraient mener au désenchantement politique ultérieur, promu des référendums sur des questions clefs – notamment l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne et à l’OTAN – et cherche à tout prix à se distinguer de la classe politique établie et fortunée, sauf sur les questions de politique étrangère. De quoi l’élection de ce candidat populiste – mais partisan d’un alignement géopolitique sur l’Occident – est-elle le nom ?
     
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  • Le meilleur de 2018/19 - Le Vent se lève- L’envers du « modèle » danois, porté aux nues par les médias

    Longtemps vanté comme un exemple de la troisième voie social-libérale, le « modèle danois » de la flexisécurité salariale a servi de cache-misère à l’avènement du néolibéralisme au Danemark dans les années 1990. Récemment, Emmanuel Macron a tenté de réactiver le vieux mythe des « modèles » scandinaves, sans s’apercevoir de la régression sociale que le tournant néolibéral y a engendré depuis 25 ans. Le temps est venu de se pencher sur l’envers du mythe.


    Les ‹‹ modèles scandinaves ›› constituent un thème récurrent du champ politico-médiatique occidental, entretenu depuis près d’un siècle : depuis les modèles coopératifs des années 1930, en passant par la social-démocratie suédoise des années 1960, jusqu’à la ‹‹ flexisécurité ›› danoise des années 1990. Si le discours dominant a longtemps attribué au modèle danois un récit postmoderne de transition réussie vers la société post-industrielle et le libéralisme « à visage humain », une coupure franche s’est en fait instaurée, derrière cet apparent renouvellement, entre d’une part un système social-démocrate, initié dans les années 1930 puis entré en stagnation dès les années 1970, et, d’autre part, depuis le début des années 1990, le passage à une ère social-libérale, qu’on nommera également « néolibérale ».

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  • Le meilleur de 2018/2019 - Le Vent se lève - Vers un FMI altermondialiste ?

    En juillet 2014, les BRICS, principalement impulsés par la Chine qui représente 64% du PIB et plus de la moitié de la population, ont créé la Nouvelle banque de développement (NBD). Son ambition : être le contre-modèle des institutions financières internationales actuelles (IFI : Banque mondiale, Fonds monétaire international), et qui sait, les remplacer dans un avenir proche…

    La crise démocratique de la Banque mondiale et du FMI

    Alliés, les BRICS sont déjà la première puissance économique mondiale avec 21 000 Mds de $ de PIB, dépassant largement les États-Unis et l’Union européenne (respectivement 15 300 et 15 000 Mds de $). Ils sont incontournables : 43% de la population mondiale, 21% de son PIB, 18 % des investissements directs étrangers (IDE).

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  • Telos - Syriza: l’autre défaite du populisme de gauche

    Avec un retard de 9,4 points sur le parti conservateur de la Nouvelle Démocratie de Kyriakos Mitsotakis (qui a obtenu 33,2 %, contre 23,8 % au Syriza), le parti d’Alexis Tsipras a subi aux élections européennes du 26 mai 2019 une défaite électorale que l’on peut même considérer, sous certaines conditions, comme une « défaite stratégique »[1]. Certes, Syriza demeure une formation politique significative, mais semble perdre sa position centrale sur l’échiquier politique. Les élections législatives anticipées annoncées par Tsipras le soir même de sa défaite électorale et prévues pour le 7 juillet prochain vont décider du sort de ce parti de la gauche radicale.

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  • Fondation Jean Jaurès - Les ombres de l'Amérique : de Kennedy à Trump

    Comme nombre d’Américains, Dick Howard, professeur émérite de l’université d’État de New York et membre du comité de rédaction de la revue "Esprit", a été profondément choqué par l’élection de Donald Trump. Qu’est donc devenue l’Amérique pour la démocratisation de laquelle il s’était engagé, jeune étudiant, au début des années 1960, avec le mouvement des droits civiques ? Dans son ouvrage "Les ombres de l’Amérique. De Kennedy à Trump" (Bourin, 2018), il propose une relecture inédite de l’histoire contemporaine des États-Unis et montre où, quand et comment les choses ont dérapé.

    Il en débat avec Laurent Bouvet, professeur de science politique à l’université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines, lors d’une rencontre publique animée par Émeric Bréhier, directeur de l’Observatoire de la vie politique de la Fondation Jean-Jaurès.

  • Fondation Jean Jaurès - Le basculement à droite de l’Amérique latine

    Après avoir vu la gauche gagner de nombreuses victoires électorales en Amérique latine dans les années 2000, le sous-continent connaît depuis deux ou trois ans un basculement à droite, voire à l’extrême droite, comme au Brésil. Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation, échange sur le sujet avec Carlos Ominami, président honoraire de Chile 21 et ancien ministre du Chili.