Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Hémisphère Gauche - Dettes du Sud : pour une solidarité internationale transformée

Pour répondre à la crise et aider les États membres de l’Union européenne les plus touchés, la recherche économique connaît une formidable profusion d’idées : certains auteurs proposent la création de coronabonds, la mise en place d’un green quantitative easing ou évoquent le recours à la « monnaie hélicoptère ».

Mais qu’en est-il à l’échelle internationale ? Alors que l’Europe a déconfiné, la crise sanitaire reste largement devant nous au niveau mondial. Le virus touche désormais des parties du monde bien moins armées pour faire front, et nous sommes confrontés à une récession mondiale d’une ampleur inédite, qui devrait atteindre – 3 % en 2020 d’après le Fonds monétaire international (FMI)[1]. Cette crise économique menace de provoquer une inflexion forte de la trajectoire de développement de nombreux pays, susceptible d’affecter les plus fragiles. Selon la Banque mondiale, 60 millions de personnes pourraient basculer cette année dans l’extrême pauvreté, en vivant avec moins de 1,90 dollars par jour[2].

Conscientes de la gravité de la situation, les institutions financières internationales ont annoncé des plans d’aide aux pays en difficulté. Les États agissent aussi, en fléchant leur aide publique au développement (APD) vers le renforcement des systèmes de soins. Le 31 mars dernier les pays du G20 ont aussi trouvé un accord pour reporter les échéances de dette des pays les plus pauvres de la planète. Les grandes puissances ont à cette occasion appelé à une réponse multilatérale à la crise sanitaire et économique, provoquée par la pandémie de coronavirus, avec une feuille de route commune.

Lire la suite
___________________
___________________

Les commentaires sont fermés.