International - Page 15
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Au cœur des manifestations au Chili
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Sélection 2019 - Le vent se lève - La fin de l’infaillibilité de Salvini et la nouvelle donne politique italienne, Par Lenny Benbara
Alors que tout semblait conduire à un retour aux urnes en Italie et à une prise du pouvoir imminente de Matteo Salvini, le psychodrame du mois d’août a terminé en revers cinglant pour celui qui l’a déclenché en provoquant la chute du gouvernement. Cette crise de ferragosto, la fête du 15 août, a réordonné le champ politique italien et chamboulé les rapports de force. Récit.
Pour comprendre les raisons de la crise italienne, il faut revenir sur le contexte issu des élections de 2018. Depuis celles-ci, on assiste à un renforcement de Matteo Salvini et de la Ligue malgré la victoire du Mouvement 5 étoiles. Avant même la formation de la coalition Lega-M5S qui a eu lieu à la fin du mois de mai 2018, Salvini s’est imposé comme une figure montante. Son arrivée au poste de ministre de l’Intérieur a ensuite décuplé ses marges de manœuvre pour mener des coups de communication sur l’immigration et sur la confrontation avec les élites italiennes et européennes. Ce discours a été très efficace et a été construit à partir d’un axe narratif central : le fait d’être un homme qui ne se rend pas – io non mollo.
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France Culture - Élections en Algérie : que demande le peuple ?
Alors que l'Algérie s'apprête à élire un nouveau président le 12 décembre prochain, les spectres de l'ère Bouteflika continuent de hanter le pays. L'Algérie s'apprête-t-elle à ouvrir un nouveau chapitre de son histoire ?
Pour en parler, nous recevons Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences Po (historien et arabisant, et auteur de l'ouvrage Algérie, une nouvelle indépendance publié aux Ed. du Seuil.)
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Intervention de Gilles Pargneaux dans le débat sur l'escalade entre Israël et la Palestine
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Le Monde - Elections à Hongkong : victoire écrasante du camp prodémocratie
La chef de l’exécutif, Carrie Lam, a déclaré qu’elle « écoutera[it] humblement » les citoyens après la révélation des premiers résultats partiels.
Hongkong « fait partie de la Chine » quel que soit le résultat des élections locales, a tenu à rappeler, lundi 25 novembre, le ministre des affaires étrangères chinois, Wang Yi. Ce rappel survient alors que le scrutin de dimanche, largement conçu comme un référendum sur la gestion du gouvernement prochinois, semble avoir donné une large victoire aux partisans de la démocratie.
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Mediapart - De Santiago à Beyrouth, les luttes pour une « vraie » démocratie
Avec Ziad Majed, professeur associé à l’université américaine de Paris, spécialiste de la vie politique libanaise et coauteur de Syrie, la révolution orpheline (Actes Sud) ; Anita Tijoux, artiste franco-chilienne et figure du hip-hop latino-américain ; Lyonel Trouillot, écrivain haïtien, auteur de Ne m’appelle pas Capitaine (Actes Sud).
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Mediapart - «Adults in the Room»: comment la Grèce a été humiliée par l’Europe
Le réalisateur Costa-Gavras, présente son film «Adults in the Room», inspiré du livre «Conversations entre adultes» (Les Liens qui libèrent, 2017) de l'ancien ministre de l'économie Yánis Varoufákis, lui aussi présent en plateau.
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France Culture - Yılmaz Güney, une voix pour les Kurdes
Yılmaz Güney est le premier réalisateur à montrer la condition kurde à l'écran. Sa vie est à l'image de l'histoire du peuple kurde, exil, clandestinité et oppression. Découvrez le parcours incroyable de ce réalisateur qui a remporté la Palme d'or à Cannes avec un film qu'il a dirigé depuis sa cellule de prison en Turquie.
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Le Vent se lève - L’establishment démocrate panique face au succès d’Elizabeth Warren et de Bernie Sanders
La présidence de Donald Trump n’a jamais été aussi proche de s’effondrer, tandis que la gauche mobilise et élargit la base militante du Parti démocrate dans des proportions record. Pourtant, loin de s’en féliciter, les élites du parti sont en proie à une panique générale. Par Politicoboy.
Donald Trump apparaît plus fragile que jamais, empêtré dans une procédure de destitution qui accable son administration et plombe son taux de popularité, alors que le fiasco du retrait des troupes américaines au nord de la Syrie a fracturé sa propre majorité au Congrès. Signe de la fébrilité du président, Donald Trump a renoncé à son projet d’organisation du prochain G7 dans son propre complexe de Floride, et caresserait même l’idée de vendre son hôtel de Washington, où les Saoudiens louent souvent des centaines de chambres vides pour verser au président des pots-de-vin déguisés.
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Le vent se lève - Législatives au Portugal : et maintenant ?
Depuis dimanche 6 octobre, jour des élections législatives au Portugal, commentaires et analyses se sont multipliés pour saluer la nette victoire du Parti socialiste (36,65 %) sans la majorité absolue, s’inquiéter de la persistance d’un niveau élevé d’abstention (45,5 %) et dénoncer l’entrée à l’Assemblée de la République, pour la première fois depuis la Révolution des œillets (25 avril 1974), d’une figure de la droite radicale, André Ventura, leader populiste de Chega (« Assez ! », 1,3 % des suffrages), excluant ainsi le Portugal du club de plus en plus fermé des pays européens sans représentation parlementaire d’extrême-droite. Ces faits sont connus. António Costa est effectivement sorti conforté par le score du PS, reconduit dans ses fonctions de Premier ministre dès le surlendemain par le Président de la République, avec la certitude de pouvoir gouverner. Mais avec qui et comment ? Yves Léonard, spécialiste français de l’histoire contemporaine du Portugal, livre pour Le Vent Se Lève son analyse des résultats des élections législatives portugaises.
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Le vent se lève - Le programme social-démocrate de Podemos
L’Espagne se dirige vers de nouvelles élections législatives le 10 novembre prochain. Ce seront les quatrièmes en quatre ans. Une telle instabilité est le pendant institutionnel d’un paysage politique toujours plus fragmenté : décomposition du paysage politique et instabilité des institutions vont ainsi de pair pour le moment. Dernier parti politique à se lancer sur la scène nationale, celui fondé par Iñigo Errejón contribue à cette tendance. Il vise à concurrencer à la fois Podemos, le PSOE et, peut-être, la frange la moins radicalisée de Ciudadanos. Analyse en collaboration avec Hémisphère gauche.
La décomposition à l’œuvre s’accompagne de transformations dans l’identité programmatique – et donc dans l’orientation stratégique – de certains partis. Le cas de Podemos nous semble, à ce titre, emblématique et d’un intérêt particulier pour celles et ceux qui s’intéressent à la refondation de la social-démocratie en Europe. Celle-ci serait-elle le stade actuel du populisme dit « de gauche » ?
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