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  • Djemila Benhabib - Droits des femmes et laïcité: deux combats inséparables

    Le collectif Femmes sans voile d’Aubervilliers se mobilise, le 10 juillet, en France, pour célébrer la Journée mondiale des femmes sans voiles. Cette initiative consacrée à raviver la solidarité à l’endroit des femmes musulmanes contraintes de se couvrir de la tête au pied dans plusieurs pays nous invite également à faire notre propre examen de conscience. S’agissant des voiles, qu’en est-il chez nous? Encore heureux que des femmes soient nombreuses à résister en Iran, en Arabie saoudite ou en Afghanistan, à cette oppression des corps qui augure une autre oppression, cette fois-ci plus large, celle des sociétés dans leur ensemble. Il suffit, d’ailleurs, de s’attarder à leur statut pour mesurer l’état de la démocratie.

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  • Michel Sapin : "Valls et Hamon sont 'au bout de leur rouleau' comme socialistes"

  • Marianne - Avec Macron, payer moins les fonctionnaires pour payer plus… les traders

    Le gel du traitement des fonctionnaires est d'ores et déjà acté, ainsi que le rétablissement dès 2018 de leur jour de carence en cas d'arrêt maladie. En parallèle, le gouvernement s'apprête à annoncer la fin de la taxe sur les hauts salaires de la finance. Le mélange pourrait être explosif…

    Geler le traitement des fonctionnaires pour augmenter celui des traders. Formulée ainsi, une telle proposition n’aurait que peu de chances de voir le jour. Ni même de passer le cap du ballon d’essai, comme disent les commentateurs politiques, tant les réactions seraient vives. C’est pourtant ce que s'apprête à faire le gouvernement. En deux temps…

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  • Retraites : le bel avenir est à portée de main. Contre les visions catastrophistes du COR par Christophe Ramaux et Henri Sterdyniak

    La France a l’un des systèmes de retraites les plus performants. Grâce à lui, le niveau de vie des retraités est similaire à celui du reste de la population. Grâce à lui, notre pays peut s’enorgueillir d’avoir l’un des taux de pauvreté chez les retraités les plus faible au monde. Le cœur de notre système est simple : nous avons fait le choix social de prélever chaque mois, sous formes de cotisations, une fraction de la valeur ajoutée afin de payer les pensions. C’est le choix politique de la répartition : une part de la richesse produite est prélevée pour être répartie afin de financer les retraites (mais aussi les prestations santé, chômage, famille…). Nulle accumulation financière ici. Et c’est heureux. Les fonds de pension sont nocifs : ils alimentent la financiarisation de l’économie, enrichissent inutilement les intermédiaires financiers et soumettent les pensions aux aléas de la spéculation. Un peu partout dans le monde, des fonds de pension sont au bord de la faillite. C’est notamment le cas de ceux des collectivités locales aux Etats-Unis. Un système de retraite par capitalisation prélève aussi sur la valeur ajoutée, mais sans garantie sociale et de manière très inégalitaire via la possession de titres financiers.

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  • L'actualité des socialistes du 23 au 1er juillet (revue de presse bi-mensuelle)

     
     
    Muriel Pénicaud a dévoilé ce mercredi le projet de loi d’habilitation à réformer par ordonnances le Code du travail. Les entreprises savent sur quoi elles pourront ou non négocier.

    On a suffisamment reproché au gouvernement de rester flou sur ses intentions pour ne pas se satisfaire d'avoir, enfin, des propositions claires sur la réforme du Code du travail. Il s'agit de « propositions que nous entendons soumettre aux partenaires sociaux », a affirmé ce mercredi Muriel Pénicaud, en dévoilant le projet de loi d'habilitation à réformer par ordonnances. « Ce ne sont pas des décisions », a-t-elle insisté.

  • Le Figaro - Coralie Delaume : « Non, la France n'est pas droguée aux dépenses publiques »

    Bruno Le Maire et Edouard Philippe ont tous deux récemment parlé « d'addiction française à la dépense publique ». Pour Coralie Delaume, cette interprétation de la situation financière du pays est très largement contestable.

    «Il y a une addiction française à la dépense publique (…). Comme toute addiction, elle nécessitera de la volonté et du courage pour s'en désintoxiquer», déclarait le premier ministre Édouard Philippe lors de son discours de politique générale. Il faisait écho au ministre de l'économie Bruno Le Maire, lequel affirmait quelques jours auparavant «Depuis 30 ans, la France est droguée aux dépenses publiques. Oui, il faut les réduire: c'est une question de souveraineté nationale».

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  • PS : Mélodrame budgétaire et renforcement des inégalités

    13 juillet 2017

    On pensait avoir tout vu suite au feuilleton joué par le gouvernement, en s’appuyant partiellement sur le rapport de la Cour des comptes, sur le « dérapage de 8 milliards d’euros », selon les termes du Premier ministre. Pourtant, les dernières annonces fiscales viennent contredire le catastrophisme d’Edouard Philippe.

    Ainsi, le même gouvernement qui prétendait découvrir d’extrêmes difficultés budgétaires annonce aujourd’hui des baisses d’impôts à hauteur de 11 milliards d’euros. On pourrait s’en réjouir. On pourrait même saluer le gouvernement qui, lisant enfin l’intégralité du rapport, a constaté l’existence d’une marge de manœuvre que le gouvernement socialiste avait provisionnée sous forme d’une réserve budgétaire de 13 milliards d’euros.

    Seulement, la répartition des baisses d’impôt ne peut, elle, pas être saluée. Ainsi, plus d’un quart de la baisse annoncée, soit 3 milliards d’euros, ne bénéficiera qu’à quelques milliers de foyers aisés au travers de la réforme de l’ISF. A cela s’ajoute également la réforme de la fiscalité des revenus du capital, allégeant de 1,5 milliards d’euros l’addition, là encore, des mieux lotis.

    Que reste-t-il pour les autres ? Une première tranche de réforme de la taxe d’habitation dont on ne sait ni à qui elle bénéficiera, ni comment elle sera compensée pour les collectivités locales, ainsi que les réductions d’impôts mises en place par François Hollande, notamment sur l’impôt sur les sociétés pour les TPE et PME.

    Ces annonces vont à l’encontre des efforts des gouvernements précédents qui s’étaient attachés à réduire, notamment par la réforme de l’ISF mais aussi par l’impôt sur le revenu, les inégalités entre les Français les plus riches et ceux qui sont le plus en difficultés. Le sens de l’action fiscale d’Emmanuel Macron est inverse, il renforce les inégalités comme le note l’OFCE dans sa note consacrée à ces réformes.

    Pire, ce mauvais coup fiscal au bénéfice des plus riches va s’accompagner de coupes budgétaires à hauteur de 4,5 milliards d’euros. Qui peut croire un seul instant que de telles économies peuvent se réaliser à périmètre constant, sans peser sur les services rendus aux Français ?

    La politique d’Emmanuel Macron et Edouard Philippe apparaît chaque jour plus contradictoire. Le Parti Socialiste appelle à un sursaut et enjoint le gouvernement à favoriser, dans ses prises de décisions, la situation des Français plutôt que les petits calculs comptables.

  • François Kalfon, conseiller régional PS IDF - avec Macron "rien de neuf sous le soleil"

  • La voie de la raison - Journée mondiale de femmes sans voile

    Elles en ont marre. « Marre de l'indifférence, de la connivence, de la condescendance » avec lesquelles, en France, les « néocommunautaristes » traitent le combat des femmes de culture musulmane « qui se sont affranchies du voile au nom de la liberté, de l'égalité et de la dignité »

    Près de chez elles, à Aubervilliers, les hommes osaient demander à l'une « de se couvrir pour être une bonne musulmane » : c'était l'été et elle sortait bras nus. Une lycéenne, sous influence salafiste, crachait à l'autre, son enseignante qui lui expliquait que le voile ne figurait nullement dans le Coran : « Je peux vous tuer pour ce que vous dites ! » De la rue au café où elles n'étaient pas les bienvenues, les menaces s'empilaient pour les belles aux yeux noirs. On les sommait à toute vitesse de rejoindre le troupeau massé sous le voile de la servitude volontaire. 

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