Que se passe t-il? Quelle agitation, soudain! François Bonnet commet un article sur "la croisade des imbéciles". La rédaction de Médiapart semble en ébullition. Il est vrai qu'à travers les révélations sur le producteur Weinstein, Denis Baupin ou Tariq Ramadan les bouches s'ouvrent: les lieux de pouvoir sont aussi ceux d'agressions sexuelles. Une révolution des moeurs est en cours
Actualités socialistes - Page 891
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Blog Mediapart - Tariq Ramadan : quelle mouche les pique? Par Roger Evano
Que se passe t-il? Quelle agitation, soudain! François Bonnet commet un article sur "la croisade des imbéciles". La rédaction de Médiapart semble en ébullition. Il est vrai qu'à travers les révélations sur le producteur Weinstein, Denis Baupin ou Tariq Ramadan les bouches s'ouvrent: les lieux de pouvoir sont aussi ceux d'agressions sexuelles. Une révolution des moeurs est en cours et je m'en félicite. Médiapart y joue son rôle et je m'en félicite également. -
Delphine Batho sur le nucléaire : "La réalité est qu'il faut reprendre la main sur EDF"
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Un peu d'histoire : Réflexions du parti socialiste sur leurs dissensions (INA, 2003)
Au PS, à quelques mois du congrès de Dijon, les dirigeants socialistes tentent d'écarter les querelles internes pour être plus audibles. Lors de ce conseil national, de nombreux textes ont été présentés. Ils serviront de socle à la politique du PS.Jean Christophe CAMBADELIS évoque des problèmes d'égo qui ne sont pas à la hauteur des défis qui attendent la gauche. François HOLLANDE estime qu'il doit rassembler les socialistes et que les militants devront trancher lors des débats. Les différences entres les différents textes ne sont pas flagrantes, sauf quelques exceptions comme Arnaud MONTEBOURG qui prône une 6ème république. Martine AUBRY souhaite une gauche réaliste. En revanche, les socialistes sont unanimes sur leur hostilité à la guerre en Irak.
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Les décodeurs du Monde - La concentration de CO2 dans l’atmosphère a augmenté de 40 % depuis l’an 1000
Les carottages dans les glaces et glaciers permettent aujourd’hui de connaître l’évolution des rejets de ce gaz sur de très longues périodes.En pleine COP 23, la conférence pour le climat, à Bonn (Allemagne), la question de la concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l’atmosphère est centrale pour limiter les effets du changement climatique.Ce gaz, dont la concentration dans l’atmosphère a augmenté de plus de 40 % depuis l’an 1000, favorise l’effet de serre et donc le réchauffement climatique. Il est incolore, inodore, à la saveur piquante selon la Société chimique de France, et s’il n’est pas intrinsèquement mauvais pour la santé, il l’est pour le climat.
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Les décodeurs du Monde : La crise politique en Catalogne résumée en 5 questions
Depuis la déclaration d’indépendance et la mise sous tutelle de la région, la tension entre Madrid et Barcelone ne fait que croître.
En quelques semaines, la crise politique en Catalogne s’est transformée en un problème majeur en Espagne, avec des répercussions politiques, judiciaires et économiques. Le point sur les principales questions qui se posent -
Les décodeurs du Monde : « Paradise Papers » : au fond, quel est le problème avec les paradis fiscaux ?
Le débat sur les paradis fiscaux ne se limite pas à une simple concurrence entre des pays qui taxent beaucoup et d’autres qui taxent peu.
« Les paradis fiscaux, c’est terminé ! » Huit ans après l’annonce tonitruante de Nicolas Sarkozy, les « Paradise Papers » viennent d’apporter une nouvelle fois la preuve que le président français avait parlé un peu trop vite. Car si des progrès déterminants ont été accomplis ces dernières années au rythme des différents scandales financiers, le problème reste entier.
Mais finalement, quel est le problème et de quoi parle-t-on ? La question des paradis fiscaux recouvre en fait deux problématiques : les impôts et l’opacité financière.
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Le Vent se lève - Entretien avec Omar Anguita, nouveau dirigeant des Jeunesses Socialistes d’Espagne (août 2017)
En juillet dernier, Omar Anguita, 26 ans, a pris la tête des Jeunesses Socialistes d’Espagne (JSE). Nous revenons avec lui dans cet entretien sur les évolutions récentes du PSOE suite à la victoire de Pedro Sánchez, ses rapports avec Podemos, la crise de la social-démocratie européenne et la question catalane.
LVSL : Que pensez-vous de l’élection de Pedro Sánchez à la tête du PSOE ? Croyez-vous que cela représente un tournant à gauche pour le parti ?
L’impression que j’ai est qu’il ne s’agit pas d’une question de virage à gauche ou non : le Parti Socialiste a pris une décision, celle d’appuyer majoritairement Pedro Sánchez. A partir du soir des résultats, le 21 mai, nous sommes tous dans le même bateau, comme nous l’avons toujours été. Nous sommes surtout unis pour gagner les élections, c’est la raison pour laquelle nous sommes là.
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PS : Contrats aidés : le gouvernement s’entête et décrète un plan social massif
L’Assemblée a voté dans la nuit de mercredi à jeudi le budget en baisse de la mission « Travail et emploi ». À périmètre constant, les crédits de la mission passent de 15,4 milliards d’euros en 2017 à 13,9 milliards en 2018, soit une diminution de 1,5 milliard.
Cette baisse est essentiellement liée au coup de rabot sur les contrats aidés dont le nombre sera réduit à 200.000 pour une enveloppe de 1,4 milliard d’euros, soit une baisse d’un milliard d’euros. Concrètement, 120.000 salariés en contrats aidés vont se retrouver au chômage, après les 150.000 touchés en 2017. La prise en charge d’un contrat aidé par l’Etat sera en moyenne ramenée à 50% contre 70% actuellement et diminuera même de 30% pour un contrat CUI-CAE, en passant de 521€ à 369€ par mois selon l’UDES.
Pour le Parti socialiste, ce « plan social » sans précédent, imposé de manière brutale et sans aucune concertation par le gouvernement Macron-Philippe, est une triple catastrophe : pour des milliers de salariés privés d’emploi, pour les collectivités territoriales empêchées d’assurer la continuité du service public de proximité, pour nos concitoyens privés des activités organisées par des associations dont l’existence même est aujourd’hui menacée.
Contrairement aux raccourcis entendus de la part de la Ministre du travail, Muriel Pénicaud, les évaluations les plus sérieuses montrent d’une part que de 41 à 67 % des personnes en contrat aidés sont en emploi six mois après la fin de celui-ci et d’autre part que ces emplois sont occupés en majorité par des femmes, et à plus de 85 % par des personnes très éloignées de l’emploi qui recouvrent non seulement un travail mais aussi un peu de dignité et d’estime de soi.
Le Parti socialiste, qui est à l’origine du collectif « dignité et solidarité avec les emplois aidés », continue de demander un moratoire sur la suppression des contrats aidés prévus en 2018 et la convocation d’une Conférence nationale pour construire avec les acteurs concernés une sortie organisée des contrats aidés vers un autre système plus efficace.
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Un peu d'histoire : Jaurès, naissance d'un géant (2004) (Diffusion TV le 24 août 2014)
Téléfilm sur la vie et l’œuvre de JEAN JAURES depuis la grève des mineurs de CARMAUX(Tarn) en mai 1892 à la création de la SFIO (Section Française de l'Internationale Ouvrière) en 1905,en passant par la création du journal l'Humanité et sur fond de début de combat pour l'égalité hommes-femmes.
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Un peu d'histoire - INA : Nicolas Hulot a-t-il vraiment «reculé» sur le nucléaire ?
Le ministre de l'Ecologie a provoqué de vives réactions après avoir déclaré qu'il était impossible de ramener la part du nucléaire à 50% de la production d'électricité en France d'ici 2025. Des propos qui, pourtant, ces dix dernières années, semblent dans la continuité de ses précédentes déclarations. Au moins sur la question de la date.
Nicolas Hulot a-t-il vraiment «mangé son chapeau» ? Le ministre de l’Ecologie a déclaré mardi à la sortie du conseil des ministres, «que la France ne tiendrait vraisemblablement pas l'objectif de ramener la part du nucléaire dans la production d'électricité à 50% en 2025». (source AFP).
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Non Fiction - La sociologie est une science humaine, pas « un sport de combat » !
La question de la scientificité de la sociologie est aussi ancienne que la discipline elle-même. Elle est fondamentale puisqu’elle nous permet d’accorder plus ou moins de confiance à cette science des phénomènes sociaux.
D’ailleurs, nous avons plus que jamais besoin de la sociologie pour comprendre et expliquer les phénomènes très complexes que sont par exemple les résultats d’une consultation électorale, les phénomènes de croyances collectives (la défiance à l’égard des vaccins ou de la médecine allopathique…), la pensée extrême (le terrorisme mondial…), les mouvements sociaux de contestation ou les consommations artistiques, etc.
L’objet même de la sociologie est de dévoiler le réel accessible des sociétés humaines et de le saisir au plus près de sa vérité. Cela grâce à une rigoureuse méthode hypothético-déductive, où les paradigmes sont testés via l’empirie, l’expérimentation (quand elle est possible) et finalement tout moyen permettant « d’administrer la preuve », comme le disait Durkheim, afin que la théorie se trouve plus ou moins vérifiée par les faits. Or, pour mériter le nom de science, la sociologie ne peut se satisfaire ni de méthodes défaillantes, ni de théories postulant d'entrée de jeu une détermination des pensées et des comportements par la culture ou d'autres formes d'appartenance sociale ; puisque de telles théories, à la limite, ôtent à la sociologie tout objet. Elle ne peut pas non plus se satisfaire d’une confusion entre objet scientifique et préférence personnelle, entre critique sociologique et militantisme ordinaire.
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