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Actualités socialistes - Page 829

  • Fondation Jean Jaurès - Une jeunesse rebelle : débat avec Henri Weber, en direct le 16 mai à 18h30

    D’où est sorti Mai 68 ? Que s’est-il passé pendant ce printemps fabuleux ? Comment comprendre ses lendemains, de l’utopie chimérique à l’utopie réaliste, de la révolution à la réforme ?

    La Fondation Jean-Jaurès reçoit Henri Weber, figure de Mai 1968, cofondateur de la Jeunesse communiste révolutionnaire, puis de la Ligue communiste révolutionnaire, auteur de Rebelle jeunesse (Robert Laffont, mai 2018), lors d’une rencontre publique animée par Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès.

  • Telos - Politique de la ville: un bilan globalement négatif? Julien Damon

    Jean-Louis Borloo – qui connaît le dossier – vient de remettre un rapport très attendu, critique et volontariste, sur la politique de la ville et les quartiers sensibles. Son analyse d’une action à laquelle il a d’ailleurs contribué est sombre. Mais quel inventaire peut-on vraiment faire ? À la lecture des innombrables évaluations concernant la politique de la ville, il ressort un bilan localement contrasté et laborieux à établir nationalement.

    .... Si le bilan, au niveau local, de la politique de la ville est, presque par nature, contrasté, il n’en va pas aussi facilement au niveau national. Ce serait une facilité de langage de dire de la politique de la ville, à l’échelle nationale, qu’elle produit un bilan contrasté. Agrégeant les évolutions locales, on peut noter des quartiers dont la situation s’améliore, d’autres dont la situation se détériore, et ce sur une multitude d’indicateurs. Ce tableau de bord, qui a ses vertus, ne saurait tenir lieu de bilan pour une politique. En fait, la politique de la ville, à l’échelle nationale, malgré tous les efforts et toutes les belles paroles, est peu évaluable. 

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  • Slate - Les soixante-huitards veulent aussi révolutionner leur vieillesse

    Après avoir voulu changer leur vie, de l’université au monde du travail en passant par la famille, les soixante-huitards réussiront-ils à en réinventer le dernier âge?

    Thérèse Clerc était une pure soixante-huitarde, même si elle n’a pas pris part aux manifestations de mai. Il est vrai qu’elle avait déjà, à cette époque, 40 ans et quatre enfants. Cette militante féministe de la première heure qui, comme elle aimait à le rappeler, avait découvert Marx «grâce à l’église» (et aux prêtres ouvriers), était une personnalité de Montreuil, où elle avait créé la Maison des femme

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  • Fondation Jean Jaurès - Existe-t-il une école socialiste ? en direct le 15 mai à 18h30

    Est-il possible de changer l'école sans changer la société ? Existe-t-il une conception de l’éducation propre au socialisme ? Quels furent les liens entre les enseignants, leurs syndicats et le Parti socialiste ? Des questions qui ont traversé les générations du XIXe au XXIe siècle, et font l’objet d’un débat à la Fondation Jean-Jaurès autour de deux livres d’histoire récemment publiés. Cette soirée-débat réunit :
    - Gilles Candar et Guy Dreux pour l'ouvrage collectif qu'ils ont dirigé avec Christian Laval "Socialismes et éducation au XIXe siècle" (Le Bord de l’eau, janvier 2018),
    - Ismaïl Ferhat pour son livre tiré de sa thèse, "Socialistes et enseignants. Le Parti socialiste et la Fédération de l’Éducation nationale de 1971 à 1992" (Presses universitaires de Bordeaux, février 2018), et est animée par Dominique Meurs, professeure à l'Université Paris Ouest-Nanterre La Défense et membre de l’Observatoire de l'éducation de la Fondation Jean-Jaurès.

  • Le Parti socialiste pourrait installer son siège dans un bastion communiste

    Ivry-sur-Seine, où le PS investirait une manufacture, est dirigée par le PCF depuis 1925.

    Ils ont choisi le seul département communiste de France. Le Parti socialiste, qui prépare activement le départ de la rue de Solférino dans le 7e arrondissement de Paris, devrait s’implanter à Ivry-sur-Seine (Val-de-Marne). Dans cette ville dirigée par le Parti communiste depuis 1925, une ancienne manufacture a « la préférence » du premier secrétaire, Olivier Faure, pour les nouveaux locaux, parmi d’autres propositions parisiennes.
     
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  • PS : Taxe d’habitation : quand la baisse est « en même temps » une hausse !

    Pendant la campagne électorale, le candidat Macron promettait la suppression de la taxe d’habitation (TH) pour 80% de la population. Finalement, le président Macron a opté pour la suppression de la Taxe d’habitation pour tous, y compris donc pour les Français les plus riches. Ce choix impose de trouver 10 milliards d’euros de plus en compensation pour les collectivités locales.

    Le rapport Richard Bur qui vient d’être remis au gouvernement propose deux scénarii :

    – La première piste consiste à transférer aux communes et à leurs groupements, un impôt jusqu’ici perçu par les départements. Reste à trouver ensuite une part d’impôt national à verser aux départements en compensation ; une mesure qui entrainera une perte d’autonomie fiscale pour les départements.

    – La deuxième piste consiste à transférer aux communes et à leurs groupements, en compensation, un impôt national, non territorialisé. Mais les élus locaux n’auraient aucun pouvoir de choix du taux d’imposition (contrairement à l’actuelle Taxe d’habitation) ! Le rapport va plus loin en proposant même de limiter le pouvoir des élus locaux sur la fixation du taux sur le foncier bâti.

    Dans les deux cas, les collectivités locales perdent une part de leur autonomie fiscale vis-à-vis de l’Etat qui reprend le pouvoir. La recentralisation est en marche !

    Mais surtout le rapport ne dit pas où trouver les 10 milliards qui manqueront dans le budget de l’Etat. Il se borne à évoquer quelques leviers :

    ​- renoncement à certains allégements fiscaux : lesquels ?

    ​- suppression ou réduction de niches fiscales : va-t-on par exemple supprimer l’aide fiscale pour l’embauche d’une personne à domicile ?

    ​- et surtout de nouvelles économies : s’agit-il par exemple de baisser encore un peu plus les APL, de renoncer à la création de postes dans la police, la gendarmerie, la justice ou bien de nouvelles coupes dans les EHPAD ou les hôpitaux …?

    Les quelques points positifs de ce rapport, comme l’affirmation que la révision des valeurs locatives cadastrales est une condition majeure de l’équilibre de la réforme ne doivent pas faire oublier que cette réforme ciblée sur la Taxe d’habitation, ne corrige en rien le caractère injuste de notre fiscalité. Un système de péréquation nationale est indispensable et le gouvernement ne dit rien sur ce point.

    Au bout du compte, le cadeau de 10 milliards fait aux plus aisés (par la suppression, pour tous les foyers, de la Taxe d’habitation) va être financé par l’ensemble des Français ! Pour les 500 000 foyers fiscaux gagnant plus de 6 700 euros par mois, c’est un cadeau en moyenne de 1 445 euros.

    Le mensonge qui consiste à faire croire aux Français que la suppression de la Taxe d’habitation ne leur coûtera rien se dissipe progressivement. 

    En réalité, ils paieront l’addition par moins de services publics locaux, plus d’impôts nationaux, voire une augmentation des impôts locaux comme le suggère M. Legendre, Porte-parole de LREM. 

  • Un peu d'histoire - Mai-68 dans les campagnes. Les souvenirs de Marie-Laurence

    Depuis le début de la semaine, nous vous proposons de revivre les événements de Mai-68 en Bretagne. Qui dit Mai-68 dit Paris, la Sorbonne ou les grandes villes. Mais comment était-ce dans la campagne bretonne ? Marie-Laurence Jouan, alors agricultrice à Cléguérec (Morbihan), n’a rien oublié de ce printemps chaotique qui a surtout charrié les traumatismes de la guerre. Mais qui a aussi offert aux femmes la plus belle des victoires : celle de la liberté. « À la maison, elles pouvaient enfin commander ! », sourit l’heureuse retraitée, 78 ans aujourd’hui.

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  • Proche-Orient : réaction du Parti socialiste

    Le Parti socialiste condamne la répression violente et disproportionnée des manifestations à Gaza ayant conduit à de nombreux morts et blessés parmi les manifestants palestiniens, le jour de l’installation de l’ambassade américaine à Jérusalem.

    Il adresse ses condoléances aux familles et aux proches des nombreuses victimes.

    Il dénonce une nouvelle fois la décision unilatérale du Président Trump. Comme il était prévisible, celle-ci n’a fait que raviver les tensions, augmentant encore les risques de déstabilisation de la région

    Le Parti socialiste réitère son appel à tous les acteurs régionaux, européens et internationaux pour œuvrer à une désescalade, préalable indispensable pour construire une paix durable. A l’heure où les États-unis ont décidé d’agir seuls sur de nombreuses questions fondamentales, le Parti socialiste appelle en particulier la France et l’Europe à renouer avec notre tradition diplomatique pour faire entendre une voix indépendante et forte dans la région et dans le monde.

  • Le Comptoir - Le socialisme autogestionnaire, l’héritage oublié de 1968 ? Par Romain Masson

    Les premiers perçoivent mai 68 comme une révolution culturelle, à l’origine d’une libération des mœurs, qui aurait permis le triomphe du néolibéralisme dans la décennie qui suit. Les seconds préfèrent voir dans les événements la plus grande grève générale qui a débouché, dans la continuité de 1936, sur des conquêtes sociales pour les travailleurs. Les uns comme les autres semblent pourtant oublier que le « moment 68 » fut également celui d’une critique radicale du capitalisme en rupture avec le marxisme officiel de l’époque.

    Bien loin de la faculté de Nanterre, c’est à l’université de Strasbourg qu’une réelle mise en cause du capitalisme voit le jour dès 1966. Sous l’influence de l’Internationale Situationniste (IS) fondée neuf ans plus tôt par Guy Debord, se développe un courant socialiste libertaire anti-étatique dit conseilliste car il considère les conseils ouvriers comme la base de l’insurrection et de la société post-capitaliste. La branche locale de l’UNEF fait publier une brochure intitulée « De la misère en milieu étudiant considérée sous ses aspects économiques, politiques, psychologiques, sexuels et notamment intellectuels et de quelques moyens pour y remédier » qui constitue une critique radicale du capitalisme et de toute forme de bureaucratie. En 1968 cette critique anti-autoritaire du capitalisme se fera dans le langage de l’autogestion.

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