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Actualités socialistes - Page 829

  • Sélection été : Non Fiction, Le difficile apprentissage du gouvernement des hommes par les hommes (Marcel Gauchet)

     L'avènement de la démocratie est une quadrilogie de Marcel Gauchet, historien et philosophe, directeur d’études à l’EHESS et rédacteur en chef de la revue Le Débat. Elle a la double ambition de constituer, à la fois, une histoire philosophique du XXe siècle et une théorie de la démocratie. Elle se situe à la suite de son maître livre, intitulé le Désenchantement du monde. Une histoire politique de la religion. Dans cet essai, Gauchet relatait le processus de sortie de la religion qui nous conduit à un monde où les hommes ont comme gageure de se gouverner eux-mêmes.

    La création du monde moderne procèderait d’une substitution d’un mode de fondation à un autre : d’une fondation magico-théologique et transcendante à une fondation rationnelle et immanente. Il s’avère, en réalité, que c’est le monde le plus problématique et complexe à maîtriser qui soit. D’où l’enjeu de retracer ce chemin, parsemé d’obstacles et ponctué par des crises. In fine, la modernité se révèle un problème par rapport à elle-même.

    Résumé des épisodes précédents

    Le premier volume du triptyque, La révolution moderne, s’apparente à un prologue. Marcel Gauchet y dessine le contexte ; il synthétise la révolution de l’autonomie qui s’affirme, entre le XVIe siècle et 1880. Mais, il s'emploie, en premier chef, à cerner, depuis une triple perspective politique, juridique et historique, les trois composantes spécifiques du monde désenchanté. De là la singularité de la démocratie qui procède de la combinaison de ces trois éléments, qui s’avèrent, aussi, son problème.

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  • Sélection été : Fondation Jean Jaurès, Rémi Lefevre, Après la défaite. Analyse critique de la rénovation au Parti socialiste (2002-2007-2017) (07/02/2018)

    2002, 2007, 2017 : le Parti socialiste a subi trois grandes défaites ces quinze dernières années. À chaque fois, le même diagnostic. À chaque fois, la même réponse, qui tient en un mot : rénovation. En 2002 et 2007, les dirigeants socialistes ont donné le change sans changer la donne : le changement annoncé n’a pas été pas au rendez-vous. Qu’en sera-t-il en 2018, où la refondation a remplacé la rénovation ? Le parti dépassera-t-il l’incantation alors que son existence même est désormais en jeu ? Rémi Lefebvre propose ici une analyse critique des discours de l’organisation sur ses défaites.

    Le Parti socialiste a essuyé en avril et juin 2017 une double défaite historique. Le candidat socialiste Benoît Hamon est arrivé en sixième position à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle, avec 6,36 % des suffrages exprimés. À l’issue des élections législatives, le groupe parlementaire socialiste, rebaptisé Nouvelle Gauche, a atteint un étiage historique, passant de 284 à 31 députés. Les conséquences de la défaite sont immédiates et tangibles. Le 19 septembre, l’annonce est faite de la vente du siège de Solférino. Le financement public du parti passe de 27 millions d’euros entre 2012 et 2017 à 7 millions[1]. Un vaste plan social touchant plus de la moitié des permanents du parti est annoncé en octobre. De nombreux militants quittent le parti. Cette « débâcle » est-elle comparable à d’autres épreuves électorales que le Parti socialiste a connues au cours de sa longue histoire ? Historiens, observateurs et dirigeants politiques ont évoqué ces derniers mois les précédents historiques de 1969, 1993 ou 2002. Depuis plus de cent ans, le socialisme français a traversé des crises innombrables et s’est relevé de situations politiques particulièrement critiques. Cette résilience organisationnelle nourrit un imaginaire de « la renaissance » et de l’« éternelle » refondation du Parti socialiste. Elle fonde les espoirs d’une partie des dirigeants socialistes qui pensent que la crise n’est que transitoire, que le PS peut retrouver son espace politique et que le balancier qui assurait jusque-là la place centrale du Parti socialiste à gauche peut le restaurer dans son statut de parti de gouvernement[2].

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  • L’aurore, pour imaginer la République que nous voulons.

    L'aurore est un lieu de réflexion et de débat, ouvert à tous les citoyens engagés. Pourquoi créer un nouveau think tank aujourd’hui ? Parce que les crises – politiques, sociales, économiques, culturelles, sécuritaires, migratoires – s’enchaînent et souvent se conjuguent, et qu’il faut développer une vision de long terme, dégagée de l’immédiateté, pour trouver de nouvelles clés de lecture.

    Parce que les cadres traditionnels d’exercice de la démocratie et de formation de l’opinion sont fragilisés et que tous, les citoyens comme les décideurs, ont besoin d’outils de compréhension pour redonner profondeur et perspective à la participation démocratique et à l’action publique.

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  • Sélection été : Alternatives économiques, Christan Chavagneux - Que faudra-t-il pour que les keynésiens abandonnent ? Des arguments solides !

    Avec son sens habituel de la provocation, Patrick Artus, l’économiste en chef de Natixis, vient de publier une petite note intitulée « Que faudra-t-il pour que les keynésiens abandonnent ? ». Suivent trois séries d’arguments, censés démontrer que la France est une économie où la demande ne peut plus jouer aucun rôle positif. Mais ils sont loin d’être convaincants.

    L’argument du taux de chômage naturel

    Premier argument, la France est proche du taux de chômage structurel, celui à partir duquel toute demande supplémentaire de main-d’œuvre n’aboutit pas, faute de gens formés, et se traduit par des hausses des salaires et des prix. Mettez plus de demande, nous dit Patrick Artus, et vous aurez plus d’inflation et pas moins de chômage.

    Le premier problème vient du fait que ce taux de chômage naturel n’existe pas dans la vraie vie. C’est une construction théorique des économistes. Récemment, Patrick Artus estimait ce taux de chômage naturel à 9 % (et la Commission européenne à plus de 9 %). Or, il vient de passer en France sous cette barre, sans le moindre signe d’inflation… Et pour l’économiste de l’OFCE Eric Heyer, il se situe en dessous de 7 %. Bref, il n’y a pas vraiment consensus des économistes sur le sujet.

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  • Sélection été : OFCE - L’expérimentation du revenu universel est-elle possible ? (20/01/2018)

    Par Guillaume Allègre, @g_allegre

    Dans une tribune intitulée « Revenu universel, l’impossible expérimentation », je souligne les limites des expérimentations en cours et à venir du revenu universel[1] : échantillons trop petits et non représentatifs, limites inhérentes au tirage au sort (absence des effets d’équilibre sur le marché du travail ; absence d’« effets de pair »[2]). Clément Cayol a répondu à ma tribune sur le site du Mouvement Français pour un Revenu de Base (« M Allègre : les expérimentations de revenu de base sont un chemin possible vers l’instauration »). Il propose d’expérimenter le revenu universel sur des « sites de saturation » (par exemple un bassin d’emploi). L’idée serait de choisir certains bassins d’emploi comme groupe de traitement (par exemple Toulouse et Montbéliard) et d’utiliser des bassins d’emploi qui ont des caractéristiques proches comme groupe de contrôle (Bordeaux et Besançon ?). En comparant les différences de comportement entre les deux groupes (en termes d’emploi, de temps partiel, de salaires…), on pourrait connaitre l’impact du revenu universel. Une telle expérimentation a lieu dans un village kényan.

    L’idée d’expérimenter sur un site de saturation peut paraître séduisante et répond à certaines de mes critiques (on peut mesurer les effets d’équilibre sur le marché du travail et les effets de pairs). Elle ne répond pas aux autres critiques : une telle expérimentation est par construction temporaire (or les individus ne réagiront pas de la même façon à une incitation temporaire qu’à une incitation permanente) ; on ne pourra pas expérimenter le côté financement du revenu universel (or le revenu universel coûte cher, il faudra le financer par exemple par un impôt sur le revenu, ce qui aura des effets sur les incitations financières à reprendre un emploi).

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  • Sélection été : « Arnaud Beltrame est un héros de la condition humaine », salue Jean-Luc Mélenchon

    Jean-Luc Mélenchon, député et chef de file de La France insoumise, a rendu hommage au gendarme Arnaud Beltrame, assassiné par le terroriste Radouane Lakdim à Trèbes vendredi 23 mars.

  • Sélection été - Mediapart : Mai 68 n'a pas duré qu'un mois - Charles Piaget

    Dix actrices et acteurs de 68 reviennent sur ces événements qui ont changé leur vie. Une série documentaire d'Olivier Besancenot, Florence Johsua et Tancrède Ramonet proposée par Temps Noir et Mediapart.

    Charles Piaget est une figure emblématique du mouvement autogestionnaire en France. En 1968, il est un des principaux animateurs de la CFDT à l’usine Lip de Besançon. Il est alors membre du Parti socialiste unifié (PSU). Aujourd’hui, il poursuit son engagement, principalement aux côtés des luttes de chômeurs.

  • Sélection été : Mathieu Plane (OFCE) Macron va-t-il sécuriser nos pensions de retraite ? (16/02/2018)

    C'était une des promesses de campagne d'Emmanuel Macron. La réforme des retraites devrait être finalisée avant l'été 2019, c'est ce qu'a annoncé le chef de l'Etat devant la Cour des Comptes ce lundi. Cette réforme peut-elle vraiment remettre le système à l’équilibre ? L'analyse de Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l'OFCE. Boursorama du 23 janvier présenté par David Jacquot sur boursorama.com

  • Conclusion du colloque "Gauche, année zéro" par Emmanuel Maurel

    Emmanuel Maurel, député européen socialiste, membre du bureau national du Parti socialiste, intervenait à 18h15 pour conclure le colloque "Gauche, année zéro" qui se tenait au Sénat samedi 9 juin 2018 après-midi.

  • Colloque "Gauche, année zéro" intervention de Bastien Faudot en conclusion

    Bastien Faudot, porte-parole du MRC et conseiller départemental du Territoire de Belfort, intervenait en conclusion du colloque "Gauche, année zéro" samedi 9 juin 2018 au Sénat vers 18h.

  • Colloque "Gauche, année zéro" 2nde table-ronde "République, des paroles aux actes"

    Samedi 9 juin 2018 au Sénat, à partir de 16h20 se tenait la seconde table ronde du colloque "Gauche, année zéro", intitulée "République, des paroles aux actes". Y participaient : Fathia Boudjhalat, Gérald Andrieu, Jérôme Sainte-Marie et Virginie Rozière.