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Actualités socialistes - Page 825

  • Non Fiction - Du militantisme à l’histoire (Benjamin Stora)

    Quinze ans après son autobiographie, La dernière génération d’octobre, Benjamin Stora propose la suite de ses mémoires, qui prolongent le premier volume. Il s’agit d’une évocation des décennies 1970 et 1980 qui sont marquées par l’engagement – militant puis en tant qu’historien – et la tragédie : le décès de sa fille, Cécile.

    Benjamin Stora propose une relecture de la période 1968-2018 à travers son itinéraire militant et plus largement une relecture de l’histoire d’une partie de la gauche, trotskiste d’abord, puis socialiste.

    La dernière génération d’Octobre soulignait la rage et les passions d’un jeune militant qui se frottait et se construisait contre l’ordre gaullien. Les héritages égarés portent un regard plus pacifié, soulignant les voies de l’intégration sociale et politique du jeune militant devenu enseignant. L’historien, même s’il a mis à distances ses engagements, garde, non pas une nostalgie, mais une forme de fidélité à son passé.

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  • Un peu d'histoire : La femme est-elle vraiment l'égale de l'homme (INA, 1966)

    La loi du 13 juillet 1965 portant sur la réforme des régimes matrimoniaux vient d'entrer en vigueur. Elle affranchit les femmes mariées du consentement de leur conjoint pour exercer une profession séparée, ou pour ouvrir un compte en banque et disposer de leurs propres biens. Yves GROSRICHARD anime un débat avec Odette LAUNAY, député de Paris, rapporteur de la loi; Marie-Madeleine DIENESCH, député des Côtes du Nord; Paule PAILLET, professeur de psychologie; Christiane COLLANGE, rédactrice en chef de "L'Express", autour de la question de la parité des femmes et des hommes rendue possible par l'application de cette nouvelle loi. Pour les invitées, si la loi constitue un progrès pour l'émancipation des femmes, la mentalité des femmes elles-mêmes et la maternité demeurent des obstacles à leur promotion socio-professionnelle. Lors du débat Monsieur GROSRICHARD soulève la question de l'inégalité des salaires entre les hommes et les femmes : " Il y a une chose qui est choquante les femmes qui font le même travail sont généralement moins payées que les hommes". Au sujet de la maternité, frein à l'émancipation des femmes, Madame PAILLET quand a elle souhaiterait que la société donne à la femme "la pleine liberté de la conception".

  • S. Le Foll dénonce "l'hyper-autorité" de Macron "il s'approprie tous les pouvoirs" 24/4

  • Emmanuel Macron :"L'hyperautorité d'aujourd'hui n'est pas la solution" Stéphane Le Foll

  • Le Foll - SNCF : La société anonyme "permet à l'Etat de reprendre la dette sans avoir à la reprendre"

  • Slate, G.Brustier - Les nouveaux mouvements politiques n'ont-ils aucune culture?

    À l’heure où les mouvements comme La République en marche et La France insoumise semblent plus que jamais au centre du jeu politique, ne faut-il pas au contraire jeter un regard attentif sur la forme «parti»? Non par nostalgie mais parce qu’elle répond à des lacunes des nouveaux venus.

    Maintes fois pronostiquée la fin des partis politiques n’a jamais été aussi proche de se produire que l’an passé: 2017 a été marqué par l’essor rapide et spectaculaire de mouvements politiques fondés dans le principal dessein de porter des candidatures présidentielles puis, inversion du calendrier électoral oblige, de soutenir des candidats labellisés par ces mêmes mouvements à l'élection présidentielle.

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  • Non Fiction - La crise d’ados de Mai 68 (Jean-Pierre Le Goff)

    En 1998, le sociologue Jean-Pierre Le Goff publie Mai 68. L’héritage impossible . Plus récemment, ce contributeur régulier de la revue Le Débat a analysé les transformations de la société française avec La Fin du village  et Malaise dans la démocratie . La France d’hier, publié à l’occasion du cinquantenaire de Mai 68, s’inscrit dans la continuité des précédents essais de Le Goff tout en adoptant un parti-pris autobiographique.

    Pour le sociologue, en 1998, l’histoire de Mai 68 était principalement racontée par ses vainqueurs. Ses derniers érigèrent l’événement en mythe fondateur d’une nouvelle modernité, mettant de côté ses « aspects nihilistes », que Le Goff qualifiait alors de « gauchisme culturel ». A partir des années 2000, le récit s’inverse. Le Goff observe une « revanche générationnelle » contre « l’héritage impossible » de Mai 68, et en réaction à la transformation de la contre-culture véhiculée par le mouvement en un nouveau conformisme.

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  • Le Nouveau Magazine Littéraire - « La tentation radicale » fracture le monde académique

    Dans un livre événement, les sociologues Anne Muxel et Olivier Galland accréditent l'hypothèse d'une radicalisation croissante des lycéens musulmans en France. L'islamologue Olivier Roy attaque leur méthode et dénonce une confusion entre radicalité politique et radicalité religieuse. Entretien croisé.

    Depuis sa sortie, l’enquête des sociologues Anne Muxel et Olivier Galland — La tentation radicale, enquête auprès des lycéens (PUF) — suscite la polémique. Menée durant trois ans auprès de 7 000 lycéens de 15 à 17 ans, l’étude est critiquée pour ses partis pris méthodologiques et les conclusions qu’elle formule. Selon elle, 32 % des musulmans sont « absolutistes », position qui consiste à penser sa religion comme seule détentrice de la vérité — contre 6 % des chrétiens et 1% des sans religions — et 20 % des musulmans déclarent « acceptable dans certains cas dans la société actuelle » de « combattre les armes à la main pour sa religion » — contre 9 % des chrétiens et 6,5 % des sans-religion.

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  • Un peu d'histoire - Kate Millett et la condition de la femme (INA, 1971)

    Reportage sur les sociétés occidentales et la condition de la femme dans celles-ci, après la parution du livre de la féministe américaine, Kate MILLETT : "La Politique du mâle". Le document s'intéresse aux mouvements d'émancipation de la femme et sur sa place dans les sociétés américaine, française, polonaise ou russe. Conclusions attendues : les postes importants et décisionnaires sont l'apanage des hommes tandis que l'éducation des enfants est réservée aux femmes. Le reportage s'intéresse aussi à l'amour et au communautarisme et pose la question d'un futur sans féminité ou plutôt sans altérité homme/femme.

  • Terra Nova - La civilité urbaine, une nouvelle perspective pour la sécurité publique

    Le débat sur la sécurité se décline le plus souvent sur un mode binaire opposant la sécurité aux libertés, la répression à la prévention et l'autorité au laxisme. D’autres perspectives sont-elles imaginables ? La problématique des incivilités dans les espaces publics en ouvre une : récuser une préoccupation systématiquement alarmiste d’une part et, de l’autre, accepter de prendre la sécurité au sérieux. Ce rapport de Terra Nova propose une autre façon de cadrer la question sécuritaire pour y apporter des réponses adaptées.

    Synthèse

    Le débat sur la sécurité se décline le plus souvent sur un mode binaire opposant la sécurité auxlibertés, la répression à la prévention et l'autorité aulaxisme. D’autres perspectives sont-elles imaginables ? La problématique des incivilités dans les espaces publics en ouvre une : récuser une préoccupation systématiquement alarmiste d’une part et, de l’autre, accepter de prendre la sécurité au sérieux.

    Un décalage s’est installé entre les priorités d’une action policière traditionnellement tournée vers le maintien de l’ordre et les attentes de la population, qui relèvent souvent de la civilité du quotidien. Les dispositifs imaginés pour répondre à ces attentes – grands frères et autres médiateurs sociaux, expériences jusqu’ici sans lendemain de police de proximité, polices municipales – n’ont pas réussi à ébranler un modèle vertical, plus soucieux de surveillance et de contrôle que de prise en compte des préoccupations réelles des usagers. Dans ces espaces où se mêlent les publics divers de la ville, des initiatives nouvelles dessinent d’intéressantes perspectives de reformulation des enjeux de la sécurité.

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  • Le Vent se lève - Quelles stratégies face à l’hégémonie macroniste ? – par Jérôme Sainte-Marie

    Jérôme Sainte-Marie est politologue et président de la société d’études et de conseil PollingVox, il est également l’auteur du livre Le nouvel ordre démocratique (Editions du Moment, 2015) et enseignant à l’Université Paris Dauphine. Suite à sa conférence à la Maison des Mines à Paris, le 30 mars 2018, il propose cette analyse comme synthèse de son intervention. 


    Le Macronisme, s’il n’est pas producteur de lui-même, et renvoie à une logique de réalignement électoral à l’œuvre depuis plusieurs années, développe cependant une dynamique propre que l’on peut qualifier d’hégémonie. Face à lui, les différentes forces politiques hésitent entre tenter de se perpétuer, ou bien changer radicalement pour constituer une antinomie politique au Macronisme. La stratégie qui s’amorce sur le versant identitaire de la droite classique d’une part et celle qu’a menée en 2017 la France Insoumise sont, avec leurs contradictions, les deux tentatives les plus intéressantes pour former une hégémonie alternative.

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