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Actualités socialistes - Page 830

  • RTL - Cinquante ans de Mai 68 : 12 femmes oubliées par l'histoire

    LES FEMMES ET MAI 68 2/3 - On se souvient des incendies et des manifestations de mai 68... mais peu des combats menés par des femmes durant la révolution de Mai 68.

    e Mai 68, l'histoire retiendra les incendies, les usines et universités bloquées, les revendications et slogans scandés par les militants dans des manifestations bruyantes à travers le France. Les femmes ont peu de place pour s'exprimer dans ce mouvement et leur implication dans cette révolution a été plus ou moins oubliée.

    Lors des Assemblées Générales, les militantes n'arrivent pas à prendre la parole tant les hommes la monopolisent. Pour elles, il faut se politiser ailleurs, investir des amphithéâtres où leurs problématiques sont affichées à l'ordre du jour. Parfois, il faut se retrouver ensemble, dans des réunions non-mixtes pour mieux prendre part à tout ce qui se joue durant ces années de contestation.

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  • Le Soir - André Comte-Sponville: «Il faut protéger la laïcité comme la prunelle de nos yeux»

    Pour le philosophe André Comte-Sponville, le conflit majeur du XXIe siècle n’oppose pas des civilisations mais ceux qui essayent de bâtir une civilisation mondiale laïque et respectueuse des droits de l’homme, et ceux qui la combattent.

    André Comte-Sponville vient de publier, aux PUF, un recueil de textes brefs, exempts de technicité, écrits sur-le-champ, entre philosophie et littérature : L’inconsolable et autres impromptus (lire la critique dans « Les Livres » du 31/03 – 01/04/2018). Il y aborde, entre autres sujets de réflexion, le thème ô combien brûlant du dialogue – versus « le choc » – des civilisations.

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  • PS : Réforme constitutionnelle : face à la « Cinquième République jusqu’au bout » d’Emmanuel Macron, les socialistes proposent « la démocratie jusqu’au bout »

    Le projet de loi constitutionnelle voulue par le Président de la République a été adopté en conseil des ministres, sans les textes législatifs qui l’accompagneront en vue de réduire le nombre de parlementaires et d’instaurer une dose de proportionnelle. Une telle réforme ne peut pourtant s’apprécier que dans sa globalité. L’ensemble des dispositions de la réforme institutionnelle doit être débattu d’un seul bloc, car celui-ci constitue une régression démocratique.

    Le projet de loi constitutionnelle comprend certaines des mesures qui, prises isolément, apparaissent légitimes : suppression de la CJR et du statut de membre de droit du Conseil constitutionnel pour les anciens présidents. Ces réformes ont d’ailleurs été défendues de longue date par le Parti Socialiste. En revanche, d’autres mesures sont inacceptables : la maîtrise de l’ordre du jour du Parlement ou la limitation du droit d’amendement. Mais, surtout, la réforme prise dans son ensemble conduit à un grave déséquilibre institutionnel. Pour la première fois depuis 1958, les pouvoirs du Parlement seraient amoindris. Renouant avec l’antiparlementarisme, l’exécutif propose une diminution drastique du nombre de parlementaires qui aboutirait à d’immenses circonscriptions empêchant tout lien de proximité, déconnectant le Parlement de la réalité des territoires et rendant l’élection législative encore plus dépendante de l’élection présidentielle. Ce qui est aujourd’hui la pratique des parlementaires hors-sol de la majorité LREM deviendrait ainsi la norme.

    Les groupes parlementaires n’auront plus forcément les moyens de contrôler le gouvernement d’autant que le redécoupage électoral qu’implique cette réforme est aujourd’hui sans aucune garantie d’impartialité.

    L’introduction d’une dose de proportionnelle à l’Assemblée, couplée à la réduction du nombre de députés contribuerait, non pas à servir l’objectif d’un plus grand respect du pluralisme, mais accentuerait le fait majoritaire. Cette réforme affaiblirait le Parlement et donc la démocratie représentative, au profit d’un hyper-président. Elle aggraverait le déséquilibre originel de la Cinquième République dont la verticalité serait confortée en exacerbant la domination présidentielle.

    Plus grave, les citoyens sont les grands oubliés du projet de réforme. Confinés dans une « chambre de la participation citoyenne » qui se substituerait au CESE, ils ne bénéficieront d’aucun mécanisme constitutionnel nouveau de démocratie directe. Enfin, on ne peut que déplorer que soient totalement ignorées les propositions visant à ce que la Constitution garantisse pleinement l’égalité entre les femmes et les hommes et à inscrire dans la Loi fondamentale de nouveaux droits et libertés.

    Pour toutes ces raisons le Parti Socialiste s’oppose au projet de réforme institutionnelle et entend porter devant et avec les Français un projet alternatif reposant sur une véritable ambition démocratique. Il faut une autre vision, une autre pratique, pour une réforme démocratique

    La crise démocratique que connaît notre pays exige de défendre une véritable rénovation d’ensemble de nos institutions : un Parlement renforcé, des contre-pouvoirs vivifiés, une décentralisation confortée, des citoyens pleinement impliqués, une Constitution garantissant pleinement la laïcité et l’égalité entre les femmes et les hommes, des nouveaux droits et libertés consacrés.

    Porteur d’une véritable démarche de démocratie collaborative, le Parti socialiste engagera dans les prochaines semaines un grand chantier, associant militants, citoyens et experts, « pour une République nouvelle » qui se conclura par un vote auquel pourront prendre part toutes celles et tous ceux qui souhaitent accompagner la renaissance de la gauche.

  • Un peu d'histoire - INA : Le Larzac, un exemple pour Notre-Dame-des-Landes ?

    1981, après son élection et comme promis lors de sa campagne, François Mitterrand met fin à 10 ans de lutte. Pas d'extension du camp militaire du Larzac situé dans l’Aveyron. Les paysans récupèrent leurs fermes, mais que vont devenir les 6 000 hectares de terres acquises par le gouvernement ?

  • La Lettre du cadre - Bilan positif pour les « Territoires zéro chômeur de longue durée »

    La démarche « Territoires zéro chômeur de longue durée (TZCLD) » vise à enrayer le chômage de longue durée sur 10 territoires ruraux et périurbains. Un objectif bien engagé. Cinquante nouveaux candidats tapent à la porte pour entrer dans le dispositif, lequel devrait sensiblement évoluer…

    En 2021, les 10 territoires expérimentaux (1) auront remis 2 000 chômeurs de longue durée au travail. En mars 2018, environ 500 parmi eux ont déjà obtenu un CDI. « Quelles entreprises sont capables aujourd’hui d’embaucher aussi vite ?! » questionne Laure Descoubes, à la tête de l’entreprise à but d’emploi (EBE) Actypoles-Thiers dans le Puy-de-Dôme. « Et on casse vraiment, pour le coup, l’image du chômeur qui ne veut pas travailler ! » ajoute-t-elle.

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  • Mediapart, Fabien Escalona - À propos d’ «Un populisme à l’italienne?», de Jérémy Dousson

    Jérémy Dousson propose de mieux comprendre le Mouvement 5 étoiles, à travers un récit de son ascension dans le système partisan italien, et une radiographie de son programme, de son électorat et de son organisation.

    .... Le mérite de l’ouvrage de Jérémy Dousson est double. D’une part, il restitue bien les circonstances ayant entouré la naissance du M5S, fondé par l’humoriste Beppe Grillo et l’entrepreneur du numérique Gianroberto Casaleggio. Sans occulter les ambiguïtés et les dérives potentielles du mouvement, il rappelle que les électeurs italiens ont de bonnes raisons de s’insurger contre les grands partis de gouvernement qui alternent ou se coalisent depuis un quart de siècle.

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  • Jean-Marie Harribey - Bicentenaire de Marx et du capitalisme : 5 mai 2018

    Karl Marx n’y croirait pas. Partout, on souffle ses deux cents bougies. Cent-trente-cinq ans après sa disparition, pendant lesquels l’académie, le Landernau économique, et les bateleurs médiatiques n’avaient cessé de clamer que son analyse ne valait rien, même pas pour figurer dans l’histoire des idées, on se pince car Marx aurait eu raison : « Marx, l’incontournable » (Alternatives économiques), « Marx, l’irréductible » (Le Monde), « Marx, le coup de jeune » (L’Humanité), « Marx, et ça repart » (Le Un), « Marx, le visionnaire » (Arte), etc.

    Quelle était la raison de la condamnation antérieure ? Il s’était trompé. Sur quoi ? Sur tout. Aucune circonstance atténuante. Mais…

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  • Centre d'observation de la société - La France accueille davantage de réfugiés qu’avant, mais moins que ses voisins

    Avec 32 000 réfugiés avant obtenu un titre de séjour au nom du droit d’asile, 2017 est une année record. Ce chiffre est trois fois plus élevé que le nombre de personnes accueillies à ce titre chaque année entre 2008 et 2013. C’est le niveau le plus haut depuis que des statistiques existent sur le sujet. Il faut remonter à une période allant du milieu des années 1970 à celui des années 1980 – avec l’accueil de réfugiés venant du Chili et du Vietnam notamment – pour retrouver des flux de même ampleur en France. En 2016, les trois principaux pays d’origine des demandeurs à qui l’on a accordé un titre de réfugié sont la Syrie (4 000 personnes), l’Afghanistan (3 400) et le Soudan (3 100).

    Cette situation n’est pas le fait d’une plus grande souplesse des conditions d’accueil des réfugiés mais de l’ampleur des crises qui secouent le monde, en particulier autour de la Méditerranée. Par rapport à ses voisins, la France accueille peu. Notre pays est le cinquième en Europe en nombre de réfugiés accueillis au titre du droit d’asile pour l’année 2016, avec 29 000 personnes.

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  • Le vent se lève - « Les élites ont fait sécession et fonctionnent en vase clos » Entretien avec Jérôme Fourquet

    Directeur du département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l’Ifop, Jérôme Fourquet est l’auteur d’une note remarquée sur la « sécession des élites » françaises. Il est notamment l’auteur de deux ouvrages, l’un sur la droitisation des catholiques français et l’autre sur la situation politique corse. Nous avons voulu l’interroger sur l’état de la situation politique, un an après l’élection d’Emmanuel Macron. 

    LVSL : Vous êtes l’auteur d’une note sur la « sécession des élites » françaises. Vous y expliquez que les cadres et les professions intellectuelles se sont recroquevillés sur les métropoles, et se sont coupés des catégories sociales moyennes et populaires. Comment ce processus de ségrégation sociale s’est-il opéré?

    C’est un processus au long cours qui s’étend sur une trentaine d’années et qui touche différents paramètres. Vous avez mentionné le facteur géographique. Il est tout à fait déterminant. On a une concentration des catégories favorisées (que l’on raisonne en termes de diplômes ou de revenus), dans le cœur des grandes métropoles – et plus spécifiquement dans certains quartiers de ces métropoles. Il y a toujours eu des quartiers bourgeois mais on atteint là un taux d’homogénéité exceptionnel.

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  • Terra Nova - Quelle architecture financière pour l'Europe post-Brexit ? Droit financier et géographie de la monnaie Par Vincent Bignon

    Cette note plaide pour que le Brexit soit l’occasion de modifier l’architecture financière de l’Union européenne en alignant les frontières de l'espace financier européen (celui où s'échangent des contrats financiers) sur les frontières de la zone euro (celui où circule la monnaie commune).

  • Le Monde - Mai 68 : des femmes dans les rues, mais privées de parole publique

    En Mai 68, les femmes sont partout, mais la parole publique ne leur est pas donnée. Une enquête issue du hors-série « 68 : les jours qui ébranlèrent le monde ».

    Elle a rapidement fait le tour du monde en 1968 : la « Marianne de Mai 68 », cette photographie emblématique représentant une jeune fille, sur les épaules d’un homme, brandissant le drapeau du Front national de libération du Sud-Vietnam, montre un mouvement où les femmes sont particulièrement actives. En réalité, comme l’a montré l’historienne Michèle Riot-Sarcey (1), en 1968, « l’histoire insurrectionnelle se décline au masculin ». « La parole publique n’appartient pas aux femmes », prévient-elle dans Histoire du féminisme (La Découverte, 2002).

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