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C'est une photo, en noir et blanc, que l'on n'oublie pas. Elle est signée Gilles Caron, 28 ans à l'époque, un as du photojournalisme. Il prend son cliché le soir du 6 mai 1968, mais grâce au flash la scène est clairement visible : une course poursuite entre deux hommes, un policier bras et matraque en l'air, prêt à frapper, qui se précipite sur un jeune homme. Celui-ci tente de s'échapper mais il est en train de glisser sur le trottoir, trempé.
Il y a 50 ans, la France vivait un mois de revendications et de contestations d'une ampleur inédite. Le 7 mai, la déambulation pacifique des étudiants dans Paris, de Denfert-Rochereau à la place de l'Étoile.
À l'appel de l'Unef, des milliers d'étudiants se sont rassemblés à Paris.
Au lendemain d'une nuit de violents accrochages avec la police, un cortège de 30 000 personnes s'ébranle, vers le Quartier latin.
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Une rencontre qui a fait "pschitt". Lundi matin, les représentants syndicaux ont défilé a Matignon, pour rencontrer le Premier ministre et tenter de trouver un consensus autour du mouvement de grève inédit de 48 heures tous les cinq jours, initié depuis le 3 avril dernier. En sortant de son entretien avec le Premier ministre Edouard Philippe, Laurent Brun, secrétaire général de la CGT Cheminots a été catégorique : "Pour nous, clairement, la grève (à la SNCF) se poursuit. Il n'y a pas de débat. Les grévistes vont poursuivre le combat le temps d'avoir (des) réponses du gouvernement". Du côté de la CFDT, même rengaine : "Il n'est pas question de lever la mobilisation. On fait nos propositions, on les porte, on va les négocier pied à pied avec Mme la ministre des Transports, et après on verra, on jugera aux résultats", explique Didier Aubert, secrétaire général de la CFDT Cheminots.
Pour Mediapart Live, Claude Askolovitch (journaliste), Mohamed Bajrafil (islamologue et imam d'Ivry-sur-Seine), Raphaël Enthoven (philosophe) et Marwan Muhammad (ancien directeur du CCIF) en débattent.
«Sous couleur de nous donner des conseils pour gagner des électeurs ( de quoi je mêle!), la radio de l'Etat par la voix de Thomas Legrand (ex-PS) distille une fois de plus ses calomnies sur nos analyses de la Syrie».
Le développement du football est porté par des investissements considérables de riches milliardaires, l’explosion des droits télévisuels et des recettes tirés du merchandising. Pourtant, derrière l’image d’une économie florissante se dissimule un envers du décor moins reluisant, marqué par les inégalités du traitement entre les rares superstars du ballon rond et la grande masse de joueurs aux revenus modestes. On en parle un mois avant la Coupe du monde, à l’occasion de la sortie d’un nouveau livre de la Fondation, en partenariat avec les éditions de L’Aube. Un débat a réuni : - Richard Bouigue, responsable du groupe de travail « Sport et société » à la Fondation Jean-Jaurès, co-auteur du livre "Le foot va-t-il exploser ? Pour une régulation du système économique du football" (Fondation Jean-Jaurès, L’Aube, 2018), - Pierre Ferracci, directeur du groupe Alpha, président du Paris Football Club (Ligue 2), - Pierre Rondeau, économiste du sport et professeur à la Sports Management School, co-auteur du livre "Le foot va-t-il exploser ? Pour une régulation du système économique du football" (Fondation Jean-Jaurès, L’Aube, 2018), et était animé par Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès.
Que doit-on à Michel Rocard ? Que reste-t-il de ses idées, de sa manière ? Qui étaient et qui sont les rocardiens ? Pourquoi se réclame-t-on encore de lui ? Alain Bergounioux et Jean-François Merle dialoguent avec Cécile Amar, journaliste à L'Obs, à l'occasion de la parution de "Le Rocardisme. Devoir d'inventaire" aux Éditions du Seuil.