Valérie Cabanes est juriste en droit international, spécialisée sur les droits de l'Homme. Elle fait partie des premières personnes à populariser le terme d'écocide ainsi que d'autres concepts relatifs au droit de l'environnement. « Quand le politique n'est plus à même de protéger la planète, il faut se tourner vers les juges » répète-t-elle souvent. Co-fondatrice de l'ONG Notre affaire à tous qui attaque l'État français en justice pour inaction climatique, Valérie Cabanes nous éclaire sur le rôle potentiel d'un juriste dans le cadre de la transition écologique.
Actualités socialistes - Page 678
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Le Vent se lève - 3. La juriste : Valerie Cabanes | Les Armes de la Transition
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LCI - Raphaël Glucksmann : la liste PS-Place publique n'est "pas seulement une liste de bobos parisiens"
Tête de liste Place publique-PS aux élections européennes, Raphaël Glucksmann a défendu son projet dimanche au Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro. L'essayiste de gauche a prôné une refondation de son camp qui a, selon lui, "délaissé les classes populaires".
Il incarne une partie de la gauche aux élections européennes. L'essayiste Raphaël Glucksmann, devenu à 39 ans la tête de liste de son mouvement, Place publique, ainsi que celle du Parti socialiste pour le scrutin de mai 2019, a défendu dimanche sa vision de la refondation de la gauche lors du Grand Jury LCI-RTL-Le Figaro.
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Fondation Jean Jaurès - Les femmes Awajún et Wampis du Pérou
L’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation Jean-Jaurès, animé par Jean-Jacques Kourliandsky, a reçu Maria Luzmila Bermeo Chuinda, dirigeante péruvienne du peuple amazonien Awajún et présidente du Conseil des femmes Awajún et Wampis, invitée en France par Terre des Hommes France. L’entretien avec Maria Luzmila Bermeo Chuinda et Victoire Vaille (Terre des Hommes France) a porté sur le projet d’aide aux populations autochtones amazoniennes du Pérou et ses objectifs, tels l’autonomie. La recherche d’appuis explique la venue de Maria Luzmila en France et en Europe (Belgique, Espagne, etc.).
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PS - Projet de loi Blanquer : de la confiance à la défiance…
Le Parti socialiste apporte son total soutien au personnel enseignant qui manifeste aujourd’hui contre le projet de loi pour « une école de la confiance ».
Derrière l’instruction obligatoire dès l’âge de trois ans, se cache en réalité la reprise en main du Ministre, dont l’objectif est de mettre à mal tout ce qui a été porté par la gauche. La suppression du CNESCO en est l’illustration.
Ce projet de loi confirme que le Ministre n’a pas confiance dans le monde enseignant, qu’il est hermétique à tout dialogue social. il ne fait que régler ses comptes avec le monde enseignant, en imposant la suspicion et en remettant en cause le système éducatif.
- Le Parti socialiste considère que ce projet de loi est :
injuste à l’égard des acteurs du monde éducatif, - inquiétant quant au sort potentiellement réservé aux directeurs d’école dans les Etablissements Publics des Savoirs Fondamentaux,
- porteur d’inégalités à l’égard des territoires,
- dangereux pour l’avenir de nos communes, qui devront prendre en charge le financement des maternelles privées. Des communes qui devront déjà faire face aux dédoublements des CE1 Rep à la rentrée.
Le Parti socialiste rappelle qu’il a toujours fait de l’éducation sa priorité afin de garantir le droit à la réussite pour tous les élèves. Il renouvelle son total soutien aux enseignants.
- Le Parti socialiste considère que ce projet de loi est :
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Le vent se lève - 2. L'ingénieur : Yves Marignac | Les Armes de la Transition
Yves Marignac est porte-parole de l'association négaWatt, connue en France pour produire des scénarios techniques de transition vers la neutralité carbone. Ce collectif, largement composé d’ingénieurs, prône notamment la sobriété énergétique, via par exemple l'isolation des bâtiments, comme un levier prioritaire pour la transition, au même titre que les énergies renouvelables. Yves Marignac nous éclaire sur le rôle de l’ingénieur dans la transition écologique.
Dans cette série de grands entretiens, nous avons choisi de poser les mêmes questions à des personnalités du monde de l'écologie ayant chacune une approche, un métier, différent. Un tel projet est inédit, et son but est de donner à voir comment chacun se complète pour esquisser les grandes lignes de l'urgente transition écologique. Chacun détient une partie de la solution, une partie des "armes" de la transition. La transdisciplinarité doit devenir une norme de travail, pas une exception.
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Affaire Benalla : « Je me sens insulté, humilié » déplore Jean-Pierre Sueur
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Le Parti socialiste a reçu les signataires des 66 propositions du « pacte pour le pouvoir de vivre »
Le Parti socialiste est le seul parti à ce jour à avoir rencontré le collectif des 19 ONG et syndicats à l’initiative du « Pacte pour le pouvoir de vivre ». Alors que pour la première fois ces organisations ont mis leur expérience et leur expertise en commun pour apporter des réponses à la crise que le pays traverse, il nous est apparu indispensable de travailler ensemble à des propositions convergentes.
Les échanges ont été riches autour des 66 propositions de ce pacte écologique et social, portées notamment par le tandem Laurent Berger et Nicolas Hulot.
Cette crise que notre pays traverse est en réalité double : sur le fond et sur la méthode.
Pour les socialistes deux exigences sont indissociables à la sortie de crise.
La première est de porter une rupture : l’écologie et le social ne peuvent plus être pensés de façon distincte. En ce domaine, nos convergences évoquées sont nombreuses : fiscalité verte, solidarité nationale inhérente à l’accompagnement de la transition écologique. Passage du libre-échange au juste échange. Des mesures qui portent une vision de la société plus solidaire. En ce sens, l’action menée par les socialistes dans les territoires – qu’il s’agisse des territoires zéro chômeurs, des territoires à énergies positives – ouvre la voie. Et il s’agit désormais de porter à plus grande échelle cette exemplarité du quotidien.
La seconde exigence est démocratique : le pouvoir, dans sa verticalité actuelle sous l’hyper présidence d’Emmanuel Macron et dans son rejet des corps intermédiaires ne pourra trouver les bons diagnostics et les bonnes réponses, celles qui sont applicables. Cette réunion a démontré plus que jamais l’importance du dialogue social et l’importance de redonner aux corps intermédiaires toute leur place.
Le Parti socialiste ouvre sa table de discussion aux acteurs de la société civile, aux ONG, aux syndicats. C’est l’ADN de la social-démocratie, la volonté de définir ensemble le modèle de société de demain.
C’est pour cela que nous demandons au Président de la République d’organiser une Grande Conférence sociale qui réunirait les partenaires sociaux, ONG, associations, afin d’élaborer et négocier les solutions concrètes nécessaires à une sortie de crise sur la base des revendications portées par les Français. »
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Le retour des ressortissants djihadistes français : entretien avec Nicolas Hénin
Nicolas Hénin, président d’Action Résilience, spécialiste des conflits en Moyen-Orient et en Afrique et ancien journaliste, livre son analyse de la délicate question du retour des ressortissants djihadistes français d’Irak et de Syrie, et de ses enjeux, lors d’un entretien avec Louis-Simon Boileau, directeur de l’Observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation Jean-Jaurès.
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Fondation Jen Jaurès - Racisme et violences policières au Brésil
La victoire à l’élection présidentielle du candidat d’extrême droite au Brésil, Jair Bolosnaro, a provoqué nombre d’inquiétudes, tant au niveau national qu’international, mais a également radicalisé les tensions au sein de la société brésilienne, où racisme et violences policières s’exacerbent. On en débat avec l’écrivain et journaliste Fernando Molica, auteur du roman Noir et Blanc (Éditions Anacaona), en présence de l’avocat et écrivain Henrique Schneider et de Paula Anacaona, directrice des Éditions Anacaona. La rencontre est animée par Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation.
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Le Vent se lève - 1. Le philosophe : Dominique Bourg | Les Armes de la Transition
Dominique Bourg est philosophe, et l'un des premiers à s’être intéressé aux bouleversements environnementaux que nous traversons. Il est l'auteur de nombreux ouvrages, enseigne à l'Université de Lausanne et dirige la revue La pensée écologique, pour ne citer qu'une petite partie de ses activités. Nous avons choisi de débuter notre série avec son témoignage, car la transition écologique exige avant tout un changement profond de philosophie.
Dans cette série de grands entretiens, nous avons choisi de poser les mêmes questions à des personnalités du monde de l'écologie ayant chacune une approche, un métier, différents. Un tel projet est inédit, et son but est de donner à voir comment chacun se complète pour esquisser les grandes lignes de l'urgente transition écologique. Chacun détient une partie de la solution, une partie des armes de la transition. La transdisciplinarité doit devenir une norme de travail, pas une exception.
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Conclure le grand débat : de la cacophonie au fiasco ? [Olivier Passet]
Fonder le second temps de son quinquennat sur la ressource du grand débat, tout en restant fidèle à la ligne réformatrice engagée, c’est le pari et, l’on pourrait dire, l’injonction paradoxale adressée à Emmanuel Macron. [...]