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Derrière une apparente stabilité des intentions de vote pour les élections européennes au niveau global, elles ne le sont pas forcément si l’on si penche plus en détail : entre un tiers et un quart des électeurs potentiels des Républicains, de La République en marche ou du Rassemblement national ont modifié leur choix depuis mars. C’est l’un des enseignements du troisième volet de notre vague 2019 de l’« Enquête électorale française », en partenariat avec le Cevipof, Le Monde et Ipsos Sopra Steria.
L’intérêt majeur de l’enquête réalisée par Ipsos-Sopra Steria, pour le Cevipof, Le Monde et la Fondation Jean-Jaurès, est qu’il s’agit d’un panel : les mêmes personnes sont interrogées durant toute la campagne ce qui permet d’identifier les « changeurs », c’est-à-dire ceux qui quittent un candidat pour aller vers un autre ou qui passent de la mobilisation à la démobilisation
Pour les élections européennes, le Rassemblement national arrive en tête des intentions de vote, au coude à coude avec la liste La République en marche, selon une étude réalisée par Ipsos Sopra Steria, pour les chaînes de Radio France et pour France Télévisions.
Nathalie Loiseau, tête de liste LREM, et Raphaël Glucksmann, tête de liste Place Publique - PS, sont les invités de "Questions politiques" spécial élections européennes, ce dimanche. Une émission présentée par Ali Baddou avec Carine Bécard, Françoise Fressoz (Le Monde), Nathalie Saint-Cricq (France Télévisions).
La Zone euro a en son cœur, avec l’Allemagne, une grande machine à générer des excédents d’épargne. Avec en arrière-plan une concentration productive et un déficit de demande, qui pénalisent la périphérie. De là le raccourci qui veut que l’Allemagne soit la grande responsable de la divergence européenne. Il s’agit en fait d’un raccourci, car un excédent d’épargne se recycle. [...]
De la révolution industrielle à aujourd’hui, un décryptage minutieux de la course au développement qui a marqué le point de départ de l’ère de l'anthropocène (ou l'ère de l'Homme) et de la déterioration continue de la planète. Quelque 1 400 milliards de tonnes de CO2 sont aujourd’hui prisonnières de la basse atmosphère. Réchauffement climatique, déforestation, inondations, épuisement des ressources, pollutions, déchets radioactifs... : en deux siècles, la course au progrès et à la croissance a durablement altéré la planète, la crise environnementale se doublant d’une rupture géologique, avec l’avènement de l’ère anthropocène. Portée par l’exploitation des énergies fossiles – du charbon de la révolution industrielle en Angleterre au tout-pétrole de la domination économique des États-Unis –, l’industrialisation et ses corollaires, taylorisme et colonialisme, entraînent une exponentielle production de masse. Un processus qu’accélère la Première Guerre mondiale, les firmes chimiques mobilisées pour tuer l’ennemi se reconvertissant dans la destruction du vivant avec les herbicides, insecticides et fertilisants de l’agriculture intensive. Alors que l’urbanisation s’étend, la voiture, qui sonne le glas du tramway, se généralise, et l’Amérique s’inspire du modèle autoroutier nazi. La Seconde Guerre mondiale engendre une nouvelle organisation du travail, laquelle devient la norme, et annonce l’ère nucléaire de la guerre froide. Dans sa démesure, l’homme rêve déjà d’usages civils de l’atome (y compris pour l’abattement de montagnes et la dissolution des calottes glaciaires !). Le plastique et le béton deviennent les piliers de la consommation de masse, dévoreuse de matières premières et antidote à la contestation sociale, jusqu’à la révolution numérique.
Documentaire de Jean-Robert Viallet (France, 2019, 1h39mn)
Impuissance politique, effritement de la confiance des citoyens envers leurs représentants et leurs institutions, nos démocraties ne se portent pas bien. Pourtant, il y a 20 ans, la chute du mur de Berlin semblait marquer le triomphe définitif de la démocratie. Que s'est-il passé ? Pour en discuter, Les Matins de France Culture reçoivent les philosophes Chantal Delsol et Monique Canto-Sperber.
Henri Sterdyniak analyse la conférence d'Emmanuel Macron censé mettre fin au Grand Débat. Mis en place par les classes dirigeantes pour imposer un tournant néolibéral, Emmanuel Macron ne pouvait se déjuger ; il ne pouvait prendre le tournant que réclame le mouvement populaire ; il ne pouvait annoncer que des mesures de pacotille destinées à neutraliser les classes moyennes
Ainsi, le grand débat se terminerait par une farce, une conférence de presse d’Emmanuel Macron. Une farce, puisqu’après un mouvement des gilets jaunes et un grand débat qui ont réclamé plus de démocratie participative, c’est dans le secret de l’Élysée, entouré de ses seuls conseillers énarques, sans concertation avec les parlementaires ou les syndicats, que le président a décidé des mesures annoncées.
Pour réaliser cette simulation, nous nous sommes basés sur le sondage Harris Interactive pour TF1, RTL, Le Figaro publié dimanche 28 avril. Dans cette enquête, six listes franchissent le seuil des 5% qu’il faudra absolument dépasser pour obtenir des élus