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Ancien responsable scientifique de l’Agence des aires marines protégées, Pierre Watremez est aujourd’hui retraité mais actif concernant la protection des océans. Communication du gouvernement, aires marines protégées, exploitation minière des grands fonds... ce spécialiste nous répond.
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Alors que le premier sommet international sur les océans s'ouvre à Brest, certains dénoncent une imposture qui n'aboutira à rien, pendant que d'autres croient à une dynamique concrète et prometteuse.
La part des revenus perçue par le 1 % le plus riche a nettement baissé dans les pays occidentaux, depuis les années 1920 jusqu’aux Trente Glorieuses. Depuis 1975, les super-riches ont rattrapé une bonne part de ce qu’ils avaient perdu.
Au début du siècle dernier, dans les pays occidentaux, le 1 % le plus riche percevait environ 20 % du revenu global avant impôts selon les données de la World Inequality Database [1]. C’est l’âge d’or des rentiers, de ceux qui ont récolté les fruits de la seconde révolution industrielle et qui vivent des revenus de leur patrimoine industriel, foncier et immobilier.
Dès les années 1920, la part du 1 % le plus riche s’effondre en Allemagne et en Suède. Les pertes dues à la Première Guerre mondiale, l’hyperinflation et la crise économique réduisent fortement la valeur des patrimoines et les revenus qui en découlent. En France, aux États-Unis et en Grande-Bretagne, la crise de 1929, suivie de la Seconde Guerre mondiale, ont le même effet.
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FEUILLETONLes équipes de Christiane Taubira et de Yannick Jadot se sont rencontrées dimanche soir, mais l’idée d’un rassemblement à gauche n’a pas avancé d’un pouce
« On ne veut pas non plus feuilletonner le truc », assure Guillaume Lacroix, un des proches de Christiane Taubira. Bon, pour ça, au moins, c’est sûr que c’est raté : le roman de l’union de la gauche à la présidentielle a connu un nouvel épisode – on n’ose dire rebondissement – mardi avec la révélation par Le Monde et Politico d’une entrevue entre des émissaires de l’équipe de Yannick Jadot (son directeur de campagne Mounir Satouri et le patron d’EELV, Julien Bayou, tout de même) et de l’équipe de Christiane Taubira à Romainville, en banlieue parisienne, dimanche soir. La situation à gauche n’a pas avancé d’un iota, si on en croit Guillaume Lacroix, qui en était. Personne ne veut se retirer et/ou se rallier.
Les mauvais sondages autour de la candidate socialiste Anne Hidalgo sonnent-ils le glas du Parti socialiste ? Certains, au sein même du parti de François Mitterrand, le pensent, inquiets pour le financement et les législatives à venir. D’autres assurent qu’une remontée de la maire de Paris reste possible.
Tombée mercredi à 1,5 % des intentions de vote selon un sondage Elabe, Anne Hidalgo est à 3 % dans le baromètre Opinionway-Kéa Partners, et à moins de 3 % dans le sondage IFOP.
Certaines de ses positions, perçues comme transgressives à gauche, lui ont attiré les faveurs de la droite. Mais les chances pour que cet engouement se transforme en vote restent néanmoins très faibles.
La "bonne gastronomie", la défense du nucléaire, le droit à la sécurité… Les positions et les déclarations du candidat communiste Fabien Roussel surprennent à gauche et séduisent à droite. Qualifié dans les médias de "candidat communiste préféré de la droite", il a dernièrement fait l'objet de soutiens pour le moins surprenant. Jean-François Copé, le maire de Meaux, déclare lui trouver "une bonne tête", Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, le dit son "ami" et le ministre de l'Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, le qualifie pour sa part de "très sympathique".
Dans un sondage publié ce mercredi, la candidate PS chute à 1,5% des intentions de vote. Ce niveau désastreux fait craindre à Julien Dray un «échec historique», tandis que Stéphane Le Foll questionne même l’avenir du parti à la rose.
Si les socialistes n’avaient qu’une chose à faire ce mercredi, sans doute devraient-ils se précipiter au cinéma. Le film-documentaire «La Disparition ?» - le point d’interrogation a son importance - sort en effet dans les salles obscures. On y voit le dessinateur de BD Mathieu Sapin mener son enquête sur le parti au poing et à la rose. En compagnie de grandes voix, dont Julien Dray et Gérard Colé, il retrace les grandes heures comme les périodes plus sombres traversées par le Parti socialiste depuis 1981. Pure coïncidence, c’est aussi ce mercredi que Stéphane Le Foll, ancien ministre de l’Agriculture de François Hollande, a choisi de s’exprimer. Et ce n’est pas pour brosser ses camarades dans le sens du poil. «La survie du PS est largement entamée», a-t-il déclaré sur France 2.
A l’entendre, la patronne socialiste de la capitale n’a qu’un véritable objectif : tendre la main aux classes populaires et favoriser la mixité sociale dans sa ville. Le problème, c’est qu’elle fait exactement l’inverse.
Les résultats du recensement publiés le 29 décembre dernier sont cruels pour Anne Hidalgo. Entre le moment où la maire de Paris s’est assise dans son fauteuil, en 2014, et la fin de l’année 2019 (juste avant le début de la crise sanitaire), sa ville, qui jusque-là se repeuplait, a perdu 64000 habitants. «Il est vrai que la natalité a baissé partout en France et que cela a des effets», a tenté de mettre en avant l’édile socialiste pour justifier ce retournement de tendance démographique. Malheureusement pour elle, ce n’est pas la bonne explication.
Stéphane Le Foll était l’invité de l’émission « Les 4 vérités » sur France 2 ce mercredi 9 février 2022. le maire du Mans, ancien ministre de François Hollande, dresse un constat sévère de la gauche à 60 jours du premier tour de l’élection présidentielle.
Invité ce mercredi 9 février sur France 2, le maire du Mans est sorti de son silence observé depuis un mois. Il parle de micmac en évoquant la rencontre secrète des équipes de campagne de Christiane Taubira et de Yannick Jadot. Regrettant encore l’absence de débat en amont de la campagne au sein du parti socialiste, il considère aujourd’hui que la survie de son parti est largement entamée. Quelques morceaux choisis.
La maire de Paris propose dans son programme de limiter les écarts de salaire de 1 à 20 au sein d'une entreprise. Une mesure au banc d'essai du 20 Heures.
Les rémunérations des patrons du CAC 40 ont augmenté en moyenne de 30% en un an. Pour freiner cette hausse, la candidate Anne Hidalgo a eu une proposition : limiter les écarts de salaire de 1 à 20. Au-delà de ce plafond, toute entreprise devra s'acquitter d'un impôt sur les plus hauts salaires. D'après la dernière étude publiée avant la crise sanitaire sur les entreprises du CAC 40, les grands patrons gagnent 110 fois plus que la moyenne des salaires de leur entreprise. Mais côté patrons, on estime que ces écarts sont justifiés.
Communistes et insoumis ne se font plus de cadeau à moins de 70 jours du premier tour de l'élection présidentielle. Au risque de ne plus pouvoir recoller les morceaux?
Un caillou -rouge- dans la chaussure. Fabien Roussel, le chef de file communiste pour la présidentielle 2022 est l’un des visages de ce début de campagne. Il a réussi son premier grand meeting, dimanche 6 février à Marseille, après avoir attiré la lumière sur sa candidature à coup de sorties médiatiques et autres prises de position clivantes au sein de son propre camp.
MEETINGLe candidat écologiste a pris la parole sur une place publique ce mardi pour tenter de faire décoller une campagne où l’urgence climatique a peu de place
Après la divulgation dans les médias de la réunion qui a rassemblé les équipes de Yannick Jadot et de Christiane Taubira, l’union est-elle encore possible à gauche ? Alexandre Peyrout, journaliste au service politique de franceinfo fait le point.
Les deux camps ont discuté ralliement et désistement, selon plusieurs médias. Mais l'ancienne ministre et son entourage se montrent bien plus tempérés.
“C’est comme cela que la République pète le feu”. Non, Christiane Taubira ne présentait pas le slogan de sa campagne, ce mardi 8 février au matin. L’ancienne ministre de la Justice de François Hollande avait donné rendez-vous à la presse pour dévoiler les priorités de son projet sur les questions environnementales.
.... De cadet, Roussel est-il en train de passer dans une autre division pour l’élection présidentielle ? Ce dimanche 6 février, au palais des congrès de Marseille, le candidat communiste tenait son premier meeting de campagne. Largement relayé dans les médias, ce rendez-vous, pensé pour dépasser les frontières du PCF, accompagne un frémissement sondagier : tout doucement, Fabien Roussel se rapproche de la barre symbolique des 5 %, faisant jeu égal, voire dépassant Anne Hidalgo et Christiane Taubira. Si la faiblesse de ces scores est bien sûr le premier argument pour ne parler qu’au conditionnel d’une « dynamique Roussel », le député du Nord aurait également, dans le cas où cette hypothèse se confirmerait, un certain nombre d’obstacles sur sa route pour espérer jouer un rôle majeur en avril. Voici les trois principaux.
Un rapport de la Chambre régionale des comptes pointe du doigt la dette de la municipalité. La candidate socialiste, lâchée par une partie de ses soutiens nationaux, fait face aux attaques de l'opposition à l'occasion du Conseil de Paris qui s'ouvre ce mardi.
C'est une nouvelle arme pour les opposants à Anne Hidalgo. Alors que la candidate socialiste à la présidentielle 2022 voit certains de ses soutiens tentés de rejoindre la majorité,, un rapport de la Chambre régionale des comptes d'Ile-de-France met en cause la gestion financière de Paris, dont elle est la maire. Le niveau d'investissement est jugé trop élevé par rapport aux capacités financières de la ville avec une dette importante, aggravée par la crise sanitaire. De quoi alimenter les débats lors du Conseil de Paris qui s'ouvre mardi 8 février et va durer trois jours. Une sorte de mini Assemblée nationale présidée par la maire de Paris.
Paul Roche, le premier secrétaire fédéral PS de Corrèze, a annoncé dans un article du journal Le Monde qu’il refusait de prêter de l’argent pour la campagne d’Anne Hidalgo.
Le candidat communiste a présenté son programme lors d'une réunion publique au parc Chanot.
"Ce n'est plus la finance qui doit commander nos vies !" Pour son premier meeting national, dimanche 6 février, le candidat du Parti communiste français (PCF) à la présidentielle, Fabien Roussel a notamment proposé de nationaliser plusieurs banques et assurances, comme la BNP, la Société Générale et Axa. "Ces mesures fortes nous permettront de reprendre la main sur la finance", s'est-il justifié. Ce direct est désormais terminé.
La candidate socialiste, surnommée "la nuque raide", n'entend pas abandonner. Le PS est prié de ne pas jouer la "démobilisation".
Le décalage est immense. “Tout va bien. Tout va très bien”. Le sourire est large, les yeux presque rieurs. Ce 1er février, dans une brasserie parisienne, Anne Hidalgo ne montre aucun signe de découragement et ne fait pas mention, ni à voix haute ni à voix basse, d’un seul problème dans sa campagne qui est partie pour être l’une des plus difficiles de l’histoire du parti socialiste.
Invitée de l’émission « Dimanche en politique » sur France 3, à la mi-journée, la candidate socialiste a déploré que le chef de file de la France insoumise ne souhaite pas gouverner avec les sociaux-démocrates.
Les couteaux tirés ne sont toujours pas rangés. Après les échecs répétés pour tenter de faire émerger une candidature unique, certains semblent avoir fait une croix sur l’idée même d’un gouvernement d’union à gauche, dans l’hypothèse où l’un de ses candidats parviendrait à se hisser au second tour et à remporter l’élection présidentielle.
La candidate du Parti socialiste pour l’élection présidentielle 2022 est l’invitée du Dimanche en politique dimanche 6 février. Crise sanitaire, stratégie économique, pouvoir d’achat… Elle répond aux questions de Francis Letellier à quelque 60 jours du premier tour.
Anne Hidalgo est d’abord interrogée sur la crise sanitaire. Alors que les parlementaires socialistes défendent la vaccination obligatoire, Anne Hidalgo assure que si elle devient présidente, elle n’obligera pas à faire vacciner, mais promet "d’accompagner avec beaucoup de pédagogie pour qu’il y ait un maximum de personnes qui puissent le faire".
Le candidat communiste s’est prêté au jeu des questions-réponses des élèves du Cours bastide, vendredi en fin de journée, comme un échauffement avant le grand meeting de dimanche. Cette étape marseillaise pourrait être le tournant de sa campagne, alors que dynamique indéniable est enclenchée, sondage l’estime pour la première fois à 4 % des intentions de vote.
Dans les colonnes du « Journal du dimanche », la candidate à l’élection présidentielle de 2022 dit vouloir mettre en place une « démocratie moderne ».
« Je veux mettre la France, avec les Français, sur le chemin d’une nouvelle République, et en finir avec la monarchie présidentielle. » Fraîchement entrée en campagne, Christiane Taubira a listé, dimanche 6 février, les principales mesures démocratiques de son programme dans le Journal du dimanche.
Mais pas pour Marc Beaugé. Dévoilant les mesures phare de son programme, le candidat Europe Ecologie-Les Verts à la présidentielle était en meeting à Lyon le 29 janvier. Bien décidé à prendre son envol.
Fabien Roussel, qui a "honte" des positions de Jean-Luc Mélenchon sur le sujet, tire à boulets rouges sur ses concurrents.
A gauche, le débat en devient presque radioactif. Le candidat communiste Fabien Roussel, qui s’attache depuis plusieurs semaines à mettre en lumière ce qui le sépare des autres candidats de son camp, remet une pièce dans l’accélérateur de particules.
Alors que la candidate du PS à la présidentielle doit se rendre à Lille dimanche, le premier secrétaire départemental, Benjamin Saint-Huile, a annoncé qu’il ne la parrainerait pas et quittait le parti.
Nouveau coup dur pour la campagne de la socialiste Anne Hidalgo. Et cette fois-ci, il vient de son propre parti. Alors qu’elle doit se rendre à Lille dimanche 6 février pour rencontrer notamment la maire de la ville, Martine Aubry, elle a été la cible d’une lourde charge vendredi de la part du premier secrétaire de la fédération du Nord du Parti socialiste (PS), Benjamin Saint-Huile.
Sa victoire à la Primaire populaire devait mettre la fusée Taubira sur orbite: c'est raté, pour l'instant.
.... Il faut dire que ce lancement de campagne ne s’est pas passé comme prévu. Plus délicat que ses appels à l’union infructueux, l’ancienne ministre de François Hollande a vécu un moment qui fera date dans cette campagne présidentielle.
La scène se déroule mercredi 2 février, lors d’un grand oral organisé par la Fondation Abbé Pierre. Interrogée sur le RSA et le seuil de pauvreté, Christiane Taubira passe de longues secondes à balbutier, hésiter, sans parvenir à formuler une proposition solide, comme vous pouvez le voir dans la vidéo ci-dessous.
Parmi les nombreux candidats de gauche à l'Elysée, celui du Parti communiste français détonne par son programme et son franc-parler, même si cela se traduit peu dans les enquêtes d'opinion. Il espère profiter de son grand meeting dimanche à Marseille pour enclencher une dynamique.
Après quinze ans d'absence, le Parti communiste français (PCF) veut à nouveau peser lors d'une élection présidentielle. Son candidat, Fabien Roussel, se démène en tout cas pour se distinguer de ses très nombreux rivaux de gauche, même s'il peine pour l'instant à décoller dans les sondages. Il organisera ce dimanche un grand meeting à Marseille pour lancer la dernière ligne droite de sa campagne.
Yannick Jadot a participé pour la première fois à une émission sur la chaîne Twitch des Verts vendredi soir. Pendant un peu plus d'une heure, il a répondu aux questions des internautes sur son programme mais aussi sur sa jeunesse et son parcours.
En participant à cette émission de Cyril Hanouna, Jean-Luc Mélenchon a révélé la propension des responsables politiques à se mettre au service, malgré eux, d'une entreprise imposant des codes délétères pour le cadre démocratique.
.... A gauche, Jean-Luc Mélenchon est toujours le candidat le mieux placé, bien qu’en léger retrait cette semaine (10%, -1, soit un niveau peu ou prou inchangé depuis l’automne). Une semaine après le vote de la « Primaire Populaire » les positions sont toujours stables à gauche : Yannick Jadot (6%) et Christiane Taubira (5%) ne voient pas d’évolutions des intentions de vote à leur égard, tandis que Anne Hidalgo (3%, +1) et Fabien Roussel (3%, +1) bénéficient d’une légère progression en leur faveur, sans pour autant venir bouleverser les hiérarchies de ce côté de l’échiquier politique.
ELABE pour BFM le 9 février - E. Macron reste nettement en tête des intentions de vote. L’écart se resserre entre les 3 prétendants au 2nd tour : M. Le Pen, V. Pécresse et E. Zemmour
......A gauche, Jean-Luc Mélenchon (10%, +0.5 en une semaine) connait une bonne dynamique depuis 2 semaines (+1) et consolide sa nette avance sur les autres candidats. Yannick Jadot est crédité de 4.5% (stable cette semaine, -1.5 en en un mois). Christiane Taubira recule fortement cette semaine (3.5%, -2.5), Fabien Roussel progresse (4%, +1.5). Ces mouvements s’expliquent par une fuite d’électeurs de J.-L Mélenchon de 2017 dont le choix se portait pour C. Taubira dans notre dernière mesure et qui se remobilisent cette semaine pour leur candidat ou pour F. Roussel.
DécryptagesRetrouvez les intentions de vote pour chaque candidat, issues des enquêtes d’opinion agrégées chaque jour par « Le Monde » et accompagnées des marges d’erreur.
Depuis un an, plusieurs centaines d’enquêtes d’opinion sur la campagne présidentielle ont été menées et publiées par différentes entreprises de sondages et médias. Chacune d’entre elles donne une image, forcément incomplète, de l’opinion publique et des intentions de vote, à un instant donné.
L’agrégateur ci-dessous a pour objectif de donner une vision synthétique de ces centaines de sondages. Il permet de visualiser l’évolution des intentions de vote pour chacun des candidats à la présidentielle, depuis le printemps de 2021. Le résultat de chacun de ces sondages est matérialisé par un point ; la courbe et les marges d’erreur de chaque candidat sont le résultat d’un calcul agrégeant les différents sondages.
A près de 60 jours du premier tour de l'élection présidentielle 2022, notre sondage exclusif Ifop pour Femme Actuelle* révèle les attentes des Françaises sur les principaux thèmes de campagne.
.... Notre sondage est en effet marqué par l'effondrement spectaculaire de Christiane Taubira, qui perd 3 points pour se retrouver à 3 %. L'ancienne garde des Sceaux, qui n'avait pas disposé d'une quelconque dynamique après sa victoire prévisible à la Primaire populaire, semble pâtir de sa prestation calamiteuse lors de l'oral donné par la fondation Abbé-Pierre le 2 février.
.... La seule dynamique positive à gauche provient de Fabien Roussel (3,5 %) : le communiste, qui bénéficie enfin d'une certaine médiatisation grâce à sa campagne dynamique et largement saluée, gagne 1,5 point.
Retrouvez ici l'évolution de la moyenne des sondages réalisée avec les candidatures de Valérie Pécresse et d'Eric Zemmour, puis de Christiane Taubira. Sont recensées au total 73 enquêtes, parmi les 98 diffusées par les différents instituts de sondages* depuis avril 2021, un an avant le scrutin, et ayant testé diverses hypothèses. Cliquez sur les noms des candidats pour afficher ou masquer les courbes.Retrouvez ici l'évolution de la moyenne des sondages réalisée avec les candidatures de Valérie Pécresse et d'Eric Zemmour, puis de Christiane Taubira. Sont recensées au total 73 enquêtes, parmi les 98 diffusées par les différents instituts de sondages* depuis avril 2021, un an avant le scrutin, et ayant testé diverses hypothèses. Cliquez sur les noms des candidats pour afficher ou masquer les courbes.
Selon notre sondage Ipsos - Sopra Steria, samedi, le chef de l'État reste en tête dans les intentions de vote pour le premier tour de l'élection présidentielle.
.... "La Primaire populaire n'a clairement pas eu d'effet sur la candidature de Christiane Taubira", pointe Mathieu Gallard. Elle se situe à 4% d’intentions de vote (+1%), devant la candidate socialiste Anne Hidalgo stable à 3% et le communiste Fabien Roussel avec 3% (+1 point), et derrière l'écologiste Yannick Jadot qui recueille 8% (+1 point) et l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon stable à 9%.
À quelques mois de l’élection présidentielle, Harris Interactive a réalisé pour l’Institut Montaigne une enquête d’une ampleur inédite, visant à brosser un portrait de la jeunesse française. Grâce à un échantillon très large (plus de 8 000 individus âgés de 18 à 24 ans représentatifs de la population des jeunes en France métropolitaine), elle permet de mieux cerner les différentes composantes de la jeunesse et ainsi de pouvoir l’appréhender dans sa diversité.
Dans la perspective de l’élection présidentielle 2022, Harris Interactive et l’Etudiant ont réalisé une enquête portant sur la perception qu’ont les jeunes Français âgés de 16 à 25 ans de l’actualité politique, des candidats à l’élection présidentielle et de différentes mesures portées par ces candidats.
En quelques jours, le président de la République perd du terrain dans l'opinion, qui croit moins en ses chances de victoire. Lueur d'espoir pour lui, ses concurrents restent toujours derrière.
Déjà affaiblie par de nombreuses saignées et des conditions réglementaires adverses, EDF est commise d’office au secours de ses propres concurrents, au risque de sa propre survie. Elle va voir augmenter le volume de l’Accès régulé à l’énergie nucléaire historique (ARENH), une disposition de la loi NOME qui permet aux fournisseurs alternatifs d'accéder à un prix régulé de l'électricité produite dans les centrales nucléaires. Or cette augmentation enferre davantage le pays dans le schéma tragique de la fausse concurrence. Elle met en péril EDF, et avec elle le modèle nucléaire.
Après les propos de Christiane Taubira réclamant une « laïcité qui n'écrase pas mais émancipe », le maire socialiste de Montpellier Michaël Delafosse estime que la candidate à la présidentielle 2022 a commis « une maladresse révélatrice de la situation dans laquelle la gauche se trouve » et estime que « le principe de laïcité n’admet pas de demi-mesure ».
La laïcité n’écrase pas, mais nous protège, indistinctement de notre religion, de notre origine, de notre niveau social. Elle protège de ceux qui eux-mêmes écrasent les individus parce qu’ils sont femmes, homosexuels ou athées. Elle protège de ceux qui écrasent les valeurs de la République et les libertés fondamentales.
Le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) et la Fédération nationale des collectivités pour la culture (FNCC) tentent, chacun de leur côté, d’inscrire la politique culturelle à l’agenda des candidates et candidats à la prochaine élection présidentielle. Passage en revue de leurs propositions.
2022 ne fait pas exception à la règle : la culture s’impose, pour l’heure, comme la grande absente des débats en vue de l’élection présidentielle. Pour tenter de faire émerger cette thématique dans le discours des candidates et des candidats, le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles (Syndeac) et la Fédération nationale des collectivités pour la culture (FNCC) ont, chacun de leur côté, souhaité leur soumettre un ensemble de propositions compilées dans deux documents distincts : l’ouvrage Pour un service public de l’art et de la culture, pour le premier, et le manifeste Pour une République culturelle décentralisée, pour la seconde.
Jean-François Marguerin a mené une carrière d’administrateur au ministère de la Culture. Il a, par ailleurs, dirigé l’Institut français de Casablanca, ainsi que le Centre national des arts du cirque. Il préside aujourd’hui le conseil d’administration de la scène nationale de Sète et de plusieurs compagnies de théâtre. Il a coécrit avec Bernard Latarjet Pour une politique culturelle renouvelée, publié aux éditions Actes Sud. Dans cet ouvrage, Jean-François Marguerin et Bernard Latarjet posent les conditions d’un renouvèlement de la politique culturelle et montrent, chiffres à l’appui, que cette réforme n’est pas utopique, qu’elle peut être pensée et mérite d’être réalisée.
À propos de : Simon Cottin-Marx, C’est pour la bonne cause ! Les désillusions du travail associatif, les Éditions de l’Atelier
Tiers-lieu entre le secteur privé à but lucratif et le secteur public, le milieu associatif est loin d’un monde du travail idéal. Le sociologue Simon Cottin-Marx met en évidence les relations complexes entre bénévoles et salariés, avant d’ébaucher quelques propositions régulatrices.
Dans son récent livre, le sociologue Simon Cottin-Marx propose une étude des paradoxes du travail dans le monde associatif en explorant le décalage entre les valeurs prônées, ce qu’il nomme « la mythologie associative », et les conditions de travail réelles et souvent dégradées du secteur. Cet ouvrage synthétise, grâce à cette focale transversale sur le travail, des éléments clés de compréhension du monde associatif aussi éclaté et complexe qu’hétérogène en croisant de nombreux travaux scientifiques et témoignages de salariés associatifs.
L’Afrique du Sud, l’Inde et le Brésil ont un niveau d’inégalités de revenus très élevé. Les pays les plus égalitaires sont tous situés en Europe. La France se place entre la Suède et l’Allemagne. Le coefficient de Gini permet de le mesurer.
Quels sont les pays où les inégalités de revenus sont les plus fortes ? Leur niveau est extrême en Inde et au Brésil, où le coefficient de Gini dépasse 0,6 selon les données 2019 du Word Inequality Datase. Cet indicateur d’inégalités culmine à 0,75 en Afrique du Sud où la fin de l’apartheid en 1992 n’a pas réduit les immenses écarts de revenu entre les Blancs les plus riches et les Noirs les plus pauvres.
Les pays où les inégalités de revenus avant impôts sont les moins grandes sont situés en Europe occidentale, selon ce coefficient de Gini. Il est par exemple de 0,44 en France. D’autres pays font mieux, comme la Suède (0,39). Nos voisins britanniques et allemands sont à un niveau légèrement supérieur (respectivement 0,47 et 0,49).
Parents militants à Greenpeace, Noël Mamère, combat contre les delphinariums... L’humoriste et chroniqueur Guillaume Meurice se présente à la présidentielle dans un nouveau spectacle. L’écologie, mêlée à l’humour, y occupe une place de choix.
Guillaume Meurice est humoriste et chroniqueur de l’émission « Par Jupiter ! » sur France Inter. Il est actuellement en tournée dans toute la France pour présenter son nouveau spectacle « Meurice 2022 ». Il a également créé un podcast « Meurice recrute » où il fait passer des entretiens aux membres de son gouvernement idéal. Reporterre l’a rencontré pour parler d’écologie, de ses parents militants à Greenpeace, de son combat contre les delphinariums. Et de l’humour comme remède à la déprime !
Pour comprendre les raisons de l’affaiblissement spectaculaire du Parti socialiste et les risques de désagrégation qu’il court, il est nécessaire d’opérer un retour sur les élections de 2017 et sur les conclusions qu’en ont tirées alors les socialistes pour leur propre compte. La relecture de l’article publié cette année-là par Frédéric Sawicki dans la revue Pouvoirs (n°163) nous permet de comprendre comment, au diapason de la vision de notre collègue politologue, les socialistes ont analysé la situation du PS à l’époque.
La présidente PS de la Région évoque l’actualité politique, la présidentielle et l’avenir du Parti socialiste dans lequel elle souhaite jouer un rôle majeur après les élections législatives de juin.
Contraint à des élections anticipées à la suite d’une mésentente avec ses partenaires de gauche, le patron du Parti socialiste revient en force à l’Assemblée avec la majorité absolue des sièges. L’extrême droite devient la troisième force du pays.
Plus que jamais, le sexagénaire António Costa mérite son surnom de «politique Duracell». Dimanche, le leader socialiste a déjoué tous les pronostics en emportant haut la main les législatives portugaises anticipées. Son parti obtient la majorité absolue au Parlement. Les sondages auguraient pourtant d’une lutte à l’arraché avec son rival de centre droit, Rui Rio. Selon des résultats partiels portant sur toutes les circonscriptions sauf celles de l’étranger, qui élisent quatre députés, le Parti socialiste est arrivé en tête avec 41,7% des voix et au moins 117 sièges sur un total de 230. Le PSD de Rui Rio est en net recul et pourrait contraindre son chef à la démission.
Du fait de la complexité des questions monétaires, le rôle de la Banque centrale européenne (BCE) n’a été que superficiellement médiatisé. Depuis 2015, elle se livre à une politique massive de rachat de titres de dettes, connue sous le nom d’assouplissement quantitatif (quantitative easing). Des milliers de milliards d’euros ont été ainsi gratuitement donnés aux détenteurs de ces titres de dettes. Cette politique généreuse à l’égard des banques et entreprises concernées a eu pour résultat d’alimenter des bulles spéculatives. Ironie du sort : pour éviter que les bulles n’explosent, un recours accru au même assouplissement quantitatif qui les a créées pourrait s’avérer incontournable… au risque de les faire grossir indéfiniment ? La BCE semble prise au piège de ce cercle vicieux, pourtant mis en évidence par d’innombrables travaux académiques…
Jeudi 20 janvier 2022, sur proposition des députés socialistes, une résolution dénonçant le génocide ouïghour a été votée à la quasi-unanimité de l’Assemblée nationale. Seuls les députés insoumis et un député communiste se sont abstenus.
À la tribune de l’Assemblée, Clémentine Autain a expliqué l’abstention de son groupe. Surprise et déception parmi les défenseurs de la cause ouïghoure : la députée LFI de Seine-Saint-Denis a continûment agi en faveur des Ouïghours, relayant même des mots d’ordre dénonçant le génocide contre ce peuple musulman, aux confins de la Chine. Aussi rappelait-elle dans son intervention le caractère « glaçant » (tortures, viols, travail forcé, détentions de masse, fœtus arrachés…) des témoignages qui nous proviennent de Chine, et parlait de « dynamique génocidaire » en cours.
Depuis début 2016 et sa création ex nihilo par Jean-Luc Mélenchon en vue de la présidentielle de 2017, La France insoumise est devenue un mouvement qui dépasse la seule figure de son leader, même si elle lui reste jusqu’à présent fortement dépendante. Cette formation occupe une position originale dans l’espace français, s’affirmant comme une force d’opposition dans ce que Gramsci appelait la «guerre de position », c’est-à-dire le travail de lutte largement idéologique préparatoire à la conquête du pouvoir. Si lors de la précédente campagne présidentielle, Jean-Luc Mélenchon avait opté pour une stratégie en deux temps, consolidant sa base de gauche en 2016 avant de tenter de l’élargir lors des quelques mois de 2017 avec une stratégie populiste plus poussée pour espérer la victoire finale, en sera-t-il de même pour la campagne en cours plus classiquement ancrée à gauche dans un climat général qui a évolué ? Au lendemain du premier meeting politique immersif, qui s’est tenu à Nantes ce 16 janvier, rétrospective sur six ans d’offensive insoumise.
Invitée de “20h22” sur France 2, Anne Hidalgo a abordé l’une de ses propositions phares : une dotation en capital de 5000 euros pour les jeunes de 18 ans. L’occasion pour “L’œil de 20h22” de s’interroger sur les conditions d’attribution d’une telle somme, et le coût de cette mesure pour les finances publiques.
Les deux candidates ont consacré leur déplacement, mercredi, à Sarcelles (Val-d’Oise) pour la maire de Paris et, jeudi, à Bordeaux pour l’ancienne ministre de la justice, à la lutte contre les violences faites aux femmes.
Si elles sont pour le moment toujours adversaires à gauche à deux mois et demi du premier tour de l’élection présidentielle, Christiane Taubira et Anne Hidalgo convergent au moins quant à leurs propositions pour lutter contre les violences faites aux femmes. Les deux candidates ont notamment proposé, à vingt-quatre heures d’intervalle, de mettre un milliard d’euros sur ce sujet.
Xiomara Castro a prêté serment jeudi, devenant ainsi la première présidente du Honduras, pour un mandat de quatre ans, et a promis devant une foule enthousiaste de fonder "un Etat socialiste et démocratique".
Xiomara Castro, qui doit prendre ses fonctions jeudi, n’a pas précisé si Jorge Calix avait accepté son offre, ni quel rôle exact il jouerait dans le gouvernement.
Le groupe des députés socialistes doit déposer dans les prochains jours une proposition de loi pour permettre aux parlementaires de visiter à l’improviste les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad)
En cette fin de semaine, le conseil municipal de Lyon se réunit pour voter notamment le budget 2022. Avec un important volet consacré à la culture, le 2e budget de la Ville après l'éducation. Nathalie Perrin-Gilbert est donc une adjointe ravie du "fort engagement de notre exécutif" qui a "sanctuarisé" les fonds alloués à ce secteur fortement touché par la crise sanitaire. L'ancienne maire du 1er arrondissement se félicite d'avoir des "objectifs clairs" et de mener une "politique culturelle avec de beaux moyens et que beaucoup de collectivités nous envient".
L'ancienne ministre de la Justice de François Hollande est à la recherche d'une dynamique après son triomphe à la Primaire populaire. Elle pourrait l'attendre un moment.
Au-delà du résultat, que restera-t-il de ce scrutin ?
Si le résultat de la primaire populaire n'a pas été une surprise totale - disons-le avec cette litote -, il reste en tout cas des effets politiques de plus long terme sur lesquels il est utile de s'interroger.
Quels en seront les legs ? On peut déjà en discerner deux, me semble-t-il.
D'abord, l'innovation du mode de scrutin. Ce n'était pas le vote classique à deux tours, mais le système du « jugement majoritaire ». C'est la première fois qu'il est utilisé en France à cette échelle.
Fin du non suspense. Dimanche 30 janvier, Christiane Taubira a remporté avec les félicitations du jury le scrutin de la Primaire populaire. Cette drôle d’invention « citoyenne », censée révolutionner la politique et trouver le sauveur de la gauche n’aura réussi qu’à rajouter de la confusion et une candidate de plus. La gauche 2022, c’est déjà game over.
La victoire de Christiane Taubira, dimanche 30 janvier, à l’issue de la Primaire populaire, ne règle pas les problèmes de la gauche, qui est toujours aussi divisée à quelques semaines du premier tour de l’élection présidentielle.
Ce dimanche à 19 heures sera connu le nom de celui ou celle qui aura remporté la consultation. Ses organisateurs et ses soutiens appellent les électeurs de gauche et écologistes à se rassembler derrière la ou le vainqueur pour sortir de l’impuissance politique et faire naître une «nouvelle Résistance».
L’ancienne ministre de la justice a terminé première de la Primaire populaire qui a réuni plus de 390 000 votants. Elle a devancé Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon. Anne Hidalgo termine cinquième derrière Pierre Larrou
..... Christiane Taubira signe le « contrat de rassemblement » de la Primaire populaire
Pour bénéficier du soutien de la Primaire populaire, le vainqueur devait signer un « contrat de rassemblement » et « inclure l’esprit du socle commun programmatique dans son programme ». Ce que Christiane Taubira a fait dès dimanche soir.
« Je respecte les dispositions du contrat », a-t-elle déclaré devant les organisateurs de la primaire. En contrepartie, la Primaire populaire et ses quelque cinq mille bénévoles revendiqués feront campagne pour elle.
Le maire de Marseille Benoît Payan n’a pas changé de plan: il parrainera bien Christiane Taubira
L’édile socialiste confirme à «Libération» qu’il apportera son parrainage à Christiane Taubira, championne de la Primaire populaire. Mais cogne au passage contre une situation «pathétique» à gauche et balaie toute ambition nationale.
Arrivée derrière Pierre Larroutourou, la candidate du Parti socialiste assure pourtant qu’elle n’abandonnera pas la course à l’Élysée avant le premier tour.
C’est une gifle, voire une humiliation pour Anne Hidalgo. La candidate du Parti socialiste – dont de nombreux responsables avaient appelé leurs troupes à s’inscrire et à voter – arrive en cinquième position à la Primaire populaire, juste après un quasi inconnu, l’eurodéputé Pierre Larrouturou, héraut de « la semaine de quatre jours ».
Annoncée comme la grande favorite, l'ancienne ministre de la Justice est arrivée en tête dimanche soir du scrutin organisé par un collectif citoyen plaidant pour une candidature unique à gauche en vue de l'élection présidentielle. Mais l'initiative, décriée par les autres candidats, a peu de chances d'atteindre son objectif.
L'ancienne ministre de la Justice va pouvoir maintenir sa candidature à la présidentielle, comme Jean-Luc Mélenchon, Yannick Jadot et Anne Hidalgo qu'elle a devancés.
Après s’être lancée tardivement dans la campagne, l’ancienne garde des Sceaux jouait son va-tout avec la Primaire populaire. Désormais championne de ce scrutin citoyen avec une mention «bien +», elle doit convaincre ses concurrents de se ranger derrière elle. Pas gagné.
L’ancienne ministre de la justice a terminé première de cette consultation citoyenne qui a réuni plus de 390 000 votants. Elle devance Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon. Anne Hidalgo termine cinquième derrière Pierre Larrouturou.
Le vote en ligne, qui doit départager sept candidats de gauche, a débuté jeudi et sera fermé à 17 heures, avant que le résultat ne soit connu, à partir de 19 heures.
Les résultats de la Primaire populaire, censée désigner un candidat unique pour la gauche mais qui n’est pas reconnue par tous les présidentiables, seront connus en fin de journée ce dimanche.
Quel candidat de gauche va l’emporter à la Primaire populaire ce dimanche 30 janvier ? Si Christiane Taubira est donnée favorite, une surprise n’est pas à exclure, y compris la victoire d’un candidat refusant de reconnaître le résultat. Les quelque 467 000 inscrits, qui ont commencé à voter en ligne depuis jeudi, ont jusqu’à 17 heures pour se prononcer. Le résultat devrait être connu à partir de 19 heures.
SONDAGE - Selon l'enquête Odoxa Backbone consulting pour Le Figaro, 56% des Français et 76% des sympathisants de gauche considèrent que ce scrutin est une «bonne idée».
Après avoir proposé à ses concurrents une primaire à laquelle elle a finalement renoncé, Anne Hidalgo est désormais fragilisée par la possible irruption de Christiane Taubira, grande favorite de la Primaire populaire, qui se clôt ce dimanche soir.
Ce n’est pas le moindre des paradoxes. Si la Primaire populaire s’est finalement imposée dans le paysage politique, c’est en grande partie grâce à Anne Hidalgo qui, le 8 décembre, a tenté un coup de poker en proposant une primaire à ses concurrents de gauche pour sortir de l’ornière. Or, devant leur refus d’y participer, notamment celui de Yannick Jadot, la candidate socialiste a fait machine arrière en début d’année, semant le trouble jusque dans ses troupes.
Selon le politologue, cette initiative est très contemporaine mais "a du mal à coexister avec le système des partis". Il prédit une situation plus complexe après les résultats qu'avant, et ce quel que soit le verdict.
"Si des candidats qui ne reconnaissent pas la primaire populaire finissent très mal classés ce soir, ça créera une situation extrêmement chaotique à gauche", analyse ce dimanche sur franceinfo le politologue Bruno Cautrès. La gauche est suspendue dimanche au verdict de cette primaire populaire. 467 000 inscrits ont commencé à voter en ligne depuis jeudi, ils ont jusqu'à 17h ce dimanche pour se prononcer. Le résultat devrait être connu à partir de 19h00.
Les plus de 465 000 inscrits peuvent voter en ligne, de jeudi à dimanche, pour donner un avis sur sept candidats de gauche. Un scrutin novateur, mais aussi très critiqué.
Critiquée par les partis mais rejointe par de nombreux partisans, la Primaire populaire a clos ses inscriptions dimanche 23 janvier avec plus de 465 000 inscrits au compteur. Les électeurs de cette primaire d’un nouveau genre, organisée par une association, peuvent voter en ligne depuis le jeudi 27 janvier à 10 heures jusqu’au dimanche 30 janvier à 17 heures afin de désigner, parmi sept personnalités, celle qui sera capable de faire émerger une candidature à gauche à même de gagner l’élection présidentielle.
Tous sauf Christiane Taubira ont détourné la tête de la Primaire populaire. Mais tous ont un œil dans le dos rivé sur la moindre indication concernant le résultat de ce dimanche soir. Le résultat sera proclamé à 19 heures lors d’une soirée électorale, deux heures après la clôture d’un vote électronique ouvert jeudi matin.
L’issue est très incertaine car on ignore qui sont les 466.895 inscrits, et plus encore en raison du scrutin au jugement majoritaire que de la méthode de vote choisie par les organisateurs. À chaque candidat doit être attribué une mention: Très bien», «Bien», «Assez bien», «Passable», «Insuffisant(e)», la même pouvant être utilisée pour plusieurs.
La cofondatrice de la Primaire populaire, Mathilde Imer, et le député européen écologiste David Cormand ont répondu aux questions des lecteurs du « Monde » sur l’union de la gauche, à la veille de l’ouverture du vote de la Primaire populaire et à moins de trois mois de l’élection présidentielle.
A la veille de l’ouverture du vote en ligne de la Primaire populaire, jeudi 27 janvier, la cofondatrice de l’initiative, Mathilde Imer, et le député européen écologiste David Cormand, ont répondu aux questions des lecteurs du Monde autour de l’union de la gauche.
Génération climat, Zad, Gilets jaunes mais aussi Printemps arabes ou Podemos : partout dans le monde, on refuse la « verticalité » du pouvoir, assure le sociologue Albert Ogien. Qui vante la Primaire populaire : un « bouleversement des règles de la vie politique ».
Albert Ogien est sociologue, directeur de recherches émérite au Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et membre du Centre d’études des mouvements sociaux de l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS). Il a publié plusieurs livres sur la désobéissance civile et l’expérience de la démocratie avec la philosophe Sandra Laugier, dont Antidémocratie (La Découverte, 2017). Son dernier livre, Politique de l’activisme — Essai sur les mouvements citoyens, est paru aux Presses universitaires de France en 2021.
Enquête réalisée en ligne du 28 au 31 janvier 2022 2022 (en grande partie avant l’annonce des résultats de la Primaire populaire). A gauche, alors que la « Primaire populaire » a rendu son verdict et proclamé Christiane Taubira vainqueure, celle-ci recueillerait 5% des intentions de vote exprimées (stable) et se placerait juste derrière Yannick Jadot (6%, +1) et devant Anne Hidalgo (2%) qui perd 1 point cette semaine. L’enquête ayant été réalisée en majeure partie avant l’annonce des résultats de la « Primaire populaire », elle ne peut pas affirmer d’une dynamique ou d’absence de celle-ci de l’ancienne Garde des Sceaux.
.... À gauche, la prochaine enquête sera l'occasion de mesurer les effets de la victoire attendue de Christiane Taubira à la Primaire populaire. Pour l'instant, l'ex-Garde des sceaux reste à 6 %, ce qui lui permet tout de même de devancer Yannick Jadot (5 %) et Anne Hidalgo (2 %).
Moyenne pondérée des intentions de vote dans les cinq dernières enquêtes d'opinion
..... Depuis qu’elle a annoncé son intention de se lancer, Christiane Taubira compte sur un socle compris entre 4 et 5% des intentions de vote. Un pécule qui a une conséquence négative pour deux candidats. Yannick Jadot d’abord, qui redescend à 5,7% en moyenne sur les cinq derniers sondages alors qu’il était à 7% jusqu’alors. Anne Hidalgo ensuite qui poursuit la longue descente aux enfers. Créditée d’environ 3,5% en moyenne début janvier, elle est à 2,8% en moyenne dans cette mouture du compilateur.
Valérie Pécresse perd un point en une semaine (16 %) et passe derrière Marine Le Pen, stable à 17 %, dans la course au second tour de la présidentielle, derrière Emmanuel Macron (stable à 24 %), selon le baromètre OpinionWay publié jeudi
Source : YouGov/Le HuffPost • L'enquête a été réalisée sur 1003 personnes représentatives de la population nationale française âgée de 18 ans et plus. Le sondage a été effectué en ligne, sur le panel propriétaire YouGov France du 31 janvier au 1er février 2022.
Et sur la gauche de l’échiquier? L’électorat est certes plus divisé, mais le plébiscite attendra encore pour Christiane Taubira. Au total, 49% des sympathisants de ce camp (toutes sensibilités confondues) estiment également que l’ancienne ministre n’est pas la meilleure pour cette tâche. Contre 43%. On a connu meilleure dynamique après un succès électoral.
SONDAGE - Selon l'enquête Odoxa Backbone consulting pour Le Figaro, 56% des Français et 76% des sympathisants de gauche considèrent que ce scrutin est une «bonne idée».
Emmanuel Macron, Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot : tous essaient d'attirer l'électorat jeune. Panorama de leur position dans les sondages chez les 18-24 ans.
.... Selon le sondage BVA RTL en partenariat avec Orange, Jean-Luc Mélenchontire son épingle du jeu avec 13% des intentions de vote chez les 18-24 ans. Derrière, Yannick Jadot peine à atteindre les 10% d'intentions de vote dans cette tranche d'â
Emmanuel Macron est en tête des intentions de vote pour le premier tour de l’élection présidentielle, d’après le sondage OpinionWay pour CNEWS publié ce vendredi 28 janvier.
.... Le chef de file de la FI (9%) et l’ancienne ministre de la Justice (5%) conservent le même score que la semaine précédente quand l’écologiste gagne un point (6%). La maire de Paris, Anne Hidalgo, reste avec seulement 2% des intentions de vote.
Selon la dernière enquête BVA pour RTL et Orange, 73% des Français déclarent s'intéresser à l'élection présidentielle, en baisse de deux points par rapport au 7 janvier, et seuls 71% d'entre sont certains d'aller voter au premier tour, contre 74% au début de mois, conséquences probable d'une campagne qui peine à démarrer et qui n'aborde pas leurs vrais sujets de préoccupation.
..... A gauche, seul l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon tire son épingle du jeu, avec 10% des intentions de vote (=), devant l'écologiste Yannick Jadot (6%, -2), l'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira (4%), la socialiste Anne Hidalgo (3%, -0,5) et le communiste Fabien Roussel (3%, +1,5%).
Le leader de La France insoumise est par ailleurs le candidat jugé le plus à même de rassembler à gauche (17%), devant Christiane Taubira (10%), Yannick Jadot (6%), Anne Hidalgo (5%) et Fabien Roussel (3%).
.... seuls les sympathisants du Parti socialiste (69%) et d’Europe Ecologie Les Verts (59%) affichent, dans une mesure limitée, une moins grande adhésion à la défiscalisation des droits de succession proposée par Valérie Pécresse – et donc une certaine mémoire de ce levier de redistribution.
..... Auprès des sympathisants PS, le flou est encore plus grand : seuls 31% d’entre eux souhaitent qu’Anne Hidalgo joue un rôle dans la vie politique française à l’avenir (au même niveau que Jean-Luc Mélenchon), contre 34% pour Yannick Jadot, 46% pour Christiane Taubira… et 50% pour François Hollande, en tête du classement.
..... Dans un contexte mouvementé à gauche avec une abondance de l’offre électorale, l’arrivée dans la campagne de Christiane Taubira et le déroulement de la « Primaire populaire », la sureté du choix est beaucoup plus fragile chez les potentiels électeurs des candidats de gauche : Jean-Luc Mélenchon (60% sûrs de leur choix), Yannick Jadot (49%) et plus particulièrement Christiane Taubira, dont seuls 35% de ses potentiels électeurs sont à ce jour sûrs de leur choix. C’est le signe d’une forte hésitation et d’une potentielle porosité entre ces électorats.
43% (-1 point par rapport au 7 octobre 2021*) des Français estiment que la France doit produire tout ce dont elle a besoin sur son territoire, pour ne plus dépendre des autres pays, 40% (+3) que la France doit s’entendre avec les pays de l’Union Européenne pour qu’ensemble, ils puissent produire tout ce dont ils ont besoin. Enfin, 17% (-1) d’entre eux considèrent que la France doit continuer de faire des échanges avec l’ensemble des pays du monde.
À moins de 70 jours du premier tour, les propositions en matière culturelle sont soit absentes, soit simplement évoquées ou embryonnaires, rarement développées. Plusieurs candidats mettent l'accent sur l’éducation artistique et culturelle. Passage en revue des programmes, à gauche et à droite.
La culture et l’école sont souvent associées dans les programmes des candidats à la présidentielle, à l’approche de l’échéance du 10 avril, date du premier tour de la présidentielle, dans moins de dix semaines.
Anne Hidalgo, Jean-Luc Mélenchon, Fabien Roussel, Valérie Pécresse et Nicolas Dupont-Aignan, cinq des neuf candidats dont nous avons examiné les projets, affirment ainsi que l’éducation artistique et culturelle jouera un rôle déterminant dans la politique qu’ils entendent mener en cas de victoire.
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Les réalisateurs du documentaire "La Disparition", projeté le dimanche soir du festival, sont venus nous raconter la réalisation de leur film, traitant du déclin du partie socialiste au XXIème siècle
Comme on pouvait s'y attendre la crise déclenchée par la révélation des pratique d'Orpéa s'étend au deuxième privé d'EPHAD, Korian.
Les témoignages de personnes hébergées et des familles se multiplient et une action de groupe se prépare sous l'égide de l'avocate Sarah Saldmann qui a déjà engagé une action similaire contre le groupe Orpéa
Les lendemains qui chantent ne seront pas pour tout de suite, encore moins pour les salles de concerts. Depuis le 3 janvier, les concerts debout sont à nouveau interdits, et ce jusqu’au 16 février. Une mesure gouvernementale qui vise à limiter la propagation du COVID-19 et plus particulièrement du variant Omicron, après la flambée des contaminations au lendemain des fêtes de fin d’année. Dans un communiqué du 4 janvier, le Syndicat des Musiques Actuelles (SMA) rappelait pourtant que les salles de concerts n’étaient pas ouvertes à cette période.
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