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À l'occasion de la récente publication de son essai "Israël : autopsie d'une gauche (1905-1995)", aux éditions Le Bord de l'eau, Steve Jourdin, docteur en histoire (EHESS), journaliste et membre de l’observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation, analyse l'histoire de la gauche israélienne et envisage ses perspectives pour l'avenir.
Au terme d’une journée à rebondissements, la socialiste Anne Hidalgo a appelé hier soir à l'organisation d'une primaire pour désigner un candidat unique à gauche pour la présidentielle. "Cette gauche fracturée, qui aujourd’hui désespère nos concitoyens, doit se retrouver et se rassembler pour gouverner", a déclaré la maire de Paris sur le plateau du 20h de TF1. "Le temps est venu de ce rassemblement", a estimé la candidate du PS, à la peine dans les sondages depuis plusieurs semaines. Mais sa proposition à quatre mois de l’élection a déjà fait flop. Hormis le partisan de la Remontada Arnaud Montebourg qui avait fait un peu plus tôt dans la journée un appel similaire, en "offrant" sa candidature à "un projet commun", l’idée d’une primaire est loin de faire l’unanimité à gauche. "Anne Hidalgo ne peut pas nous proposer la machine à perdre que le PS a inaugurée en 2016", a déclaré sur franceinfo Eric Coquerel, député La France Insoumise de Seine-Saint-Denis. C'est la "proposition de la dernière chance pour elle", a également raillé la députée Insoumise Danièle Obono à l'AFP. "Participer à une primaire pour poser la question des personnes, ce n’est pas le choix que nous voulons faire", a réagi Fabien Roussel, le candidat du PCF. Même refus net aussi chez les écologistes. "Elle prend acte de l’impasse de sa candidature. Il y a une volonté de sortir de l’impasse par une proposition surprise, mais ce n’est pas le choix des écologistes", a déclaré le candidat écologiste sur Europe1. "Je ne participerai pas à une primaire de la gauche parce que l’élection c’est dans quatre mois et demi et il faut être sérieux", a-t-il ajouté. Difficile dans ces conditions d’imaginer un rassemblement. Pour autant, du côté des organisateurs de la Primaire populaire, on veut encore y croire. Lancée en juillet, cette primaire citoyenne vise à départager les différents candidats de gauche via un vote des citoyens et citoyennes initialement prévu du 13 au 16 janvier. Longtemps balayé, par les prétendants à l’Elysée et la candidate socialiste elle-même, malgré les appels du pied et la force fournie par les plus de 240 000 soutiens récoltés par l’initiative (dont 30 000 depuis le 1er décembre), ce projet, espèrent ses organisateurs, pourrait connaître un nouveau souffle après les déclarations de la candidate PS. Et ce alors que la gauche se retrouve aujourd’hui à un niveau très faible dans les sondages. L’addition des intentions de vote de tous les candidats situés à la gauche d’Emmanuel Macron atteindrait à peine 25 % dans les enquêtes d’opinion. Une réalité qui désole nombre de sympathisants de gauche, désabusés, mais que l’on entend bien exploiter du côté de la macronie. Pas encore officiellement candidat, le chef de l’Etat multiplie les déplacements ces dernières semaines pour répondre aux procès en déconnexion et en arrogance qui lui sont intentés depuis quatre ans et demi. Il s’est ainsi rendu mardi dans le Cher pour deux jours consacrés aux "problèmes du quotidien", notamment dans les villes petites et moyennes des départements ruraux. Une campagne dans les territoires avant de présenter ce jeudi les priorités de la présidence française du Conseil de l'Union européenne qui débutera le 1er janvier 2022, lors d’une conférence de presse. Sa deuxième, seulement, en quatre ans. Difficile, dans ce contexte, d’imaginer les journalistes ne pas saisir cette rare occasion pour interroger Emmanuel Macron sur des questions sanitaires et de politiques, notamment sur sa propre candidature. Invités : - Christophe Barbier, éditorialiste politique, directeur de la rédaction - Franc-Tireur - Carl Meeus, rédacteur en chef - Le Figaro Magazine - Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique - Marianne - Frédéric Sawicki, politologue
La COP 26 et les réunions du G20 semblent avoir passé avec succès le test de la coopération globale, dans une période où les conflits et les tensions sont sévères en d’autres lieux. Il ne faudrait toutefois pas que les importants progrès réalisés au sein de ces deux dispositifs occultent l’ampleur de la défiance entre les pays les moins avancés et les pays industrialisés, défiance que Glasgow pourrait même avoir exacerbée. Le futur Sommet Union africaine (UA)-Union européenne (UE), qui se tiendra en février prochain, sera le premier test international concernant la capacité à résoudre, du moins en partie, les points les plus critiques à l’origine d’un tel niveau de méfiance. Les déséquilibres et asymétries critiques, qui compromettent toutes les conversations et négociations entre les deux continents, doivent être regardés en face et débattus, ce qui s’avère impossible dans les cadres politiques officiels. C’est dans cette optique que Ukama, la plateforme Afrique-Europe des penseurs de la durabilité, a été lancée le 25 novembre par l‘Iddri, afin d’identifier les questions les plus importantes qui pourraient faire échouer le partenariat UA-UE, et de proposer un espace sûr et indépendant afin de débattre de ces questions et de progresser sur la voie de leur résolution. Il s’agit d’une condition essentielle pour concrétiser le potentiel en matière de synergies et d’apprentissage mutuel entre les deux continents.
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Anne Hidalgo propose une primaire à gauche : "Il n’y a pas un candidat de gauche qui se qualifie pour le second tour. Et on va observer ça les bras ballants jusqu’à quand ? Il fallait faire mouvement, prendre acte de cette situation", explique Stéphane Troussel, le porte parole de la candidate.
Macron, Le Pen, Zemmour, Bertrand, Mélenchon... on fait le point sur les dynamiques des principaux candidats (déclarés ou non) à l'élection présidentielle.
À cinq mois, jour pour jour, du premier tour, la campagne de l’élection présidentielle 2022 est encore longue. Et les nombreux rebondissements de l’édition 2017 ont prouvé que tout pouvait se jouer dans les dernières semaines. Pour autant, grâce au compilateur de sondages du HuffPost, on peut déjà observer quelques tendances qui en disent long sur le climat politique dans lequel démarre cette échéance électorale.
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Interrogée mercredi sur TF1, la candidate du PS dit avoir « pris acte » de la faiblesse et de l’éparpillement de l’offre à gauche. LFI, EELV et le PC lui ont aussitôt opposé un net refus.
Interrogée sur la suite qu’elle compte donner à sa campagne, Anne Hidalgo, la candidate du Parti socialiste (PS) à l’élection présidentielle, dit avoir « pris acte » de la faiblesse et de l’éparpillement des candidatures à gauche, déplorant « une gauche fracturée, qui désespère beaucoup de nos concitoyens ». « La conséquence que j’en tire est qu’il faut organiser une primaire de cette gauche », a-t-elle déclaré alors qu’elle était l’invitée du journal de 20 heures de TF1, mercredi 8 décembre.
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Pas question de renoncer. Après sa tentative de présenter une candidature unique à gauche ce mercredi soir sur TF1, soldée par un échec, Anne Hidalgo confirme sa volonté d'aller jusqu'au bout de l'union.
Huffington Post - Anne Hidalgo et la primaire à gauche, seulement un coup d'épée dans l'eau?
Refusée par tous ses concurrents de gauche, sa proposition a néanmoins mis un coup de projecteurs sur les enjeux qui travaillent la gauche.
Libé - Présidentielle: la gauche s’unit contre Anne Hidalgo
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