Dans le cadre d'un partenariat entre la revue Études et l'institut Rousseau, les économistes Gaël Giraud et Thomas Piketty se sont rencontrés pour débattre de leurs critiques du capitalisme et mieux discerner leurs points d'accord et de désaccord. Dans le contexte actuel de menace de désastre écologique et social, le capitalisme est-il réformable ? Quelles sont vos propositions respectives ? Deux thèmes principaux ont été abordés : le traitement des inégalités et la critique de la sacralisation de la propriété privée.
Actualités socialistes - Page 305
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THOMAS PIKETTY, GAËL GIRAUD : LE CAPITALISME EST-IL RÉFORMABLE ?
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Eurosport - Affaire Peng Shuai : Steve Simon, l'homme fort de la WTA fidèle à ses principes
Adoubé par Serena Williams et Billie Jean King lors de sa nomination en 2015, Steve Simon, le patron de la WTA, s'est distingué ces dernières semaines en montant au bras de fer avec Pékin dans l'affaire Peng Shuai alors même que le marché chinois est fondamental pour le circuit féminin. Portrait d'un dirigeant aux convictions progressistes affirmées.
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Zap Parlementaire | Semaine du 29.11
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France Inter - L'économiste Philippe Moati : peut-on lutter contre le géant Amazon ?
Dans son nouvel ouvrage consacré à la plateformisation de la consommation, l'économiste Philippe Moati se demande si on peut encore contrer l'ascension d'Amazon. Qui et comment peut-on résister à ce mastodonte du e-commerce ? Pour y répondre, Philippe Moati est l'invité de 13h30.
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Fondation Jean Jaurès - Où en est la social-démocratie aujourd'hui ?
La gauche est-elle en déclin en Europe, et les partis socialistes plus particulièrement amenés à disparaître ? C'est la question que pose l'ouvrage "La gauche entre la vie et la mort. Une histoire des idées au sein de la social-démocratie européenne" (Éditions Le Bord de l'eau, 2021) de Christophe Sente, docteur en sciences sociales et politiques, collaborateur scientifique au Cevipol. Dans cet essai, il revient sur l'histoire de la gauche européenne, et en particulier celle de la social-démocratie faite de plusieurs moments de refondation face à un monde en transformation perpétuelle, en prenant notamment exemple sur la "deuxième gauche" de Michel Rocard. Christophe Sente en débat avec Pervenche Berès, co-directrice de l'Observatoire Europe de la Fondation Jean-Jaurès, ancienne présidente de la délégation socialiste au Parlement européen
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Le Monde - Quels sont les rêves de la jeunesse rurale en France ?
Luc Bronner, grand reporter au « Monde », s’est rendu dans un lycée agricole des Pyrénées-Atlantiques pour rencontrer une jeunesse rurale, dont l’ambition est de reprendre l’exploitation familiale. Dans ce podcast, il nous raconte le rapport de ces jeunes au travail , à l’écologie ou encore à la politique.
Quelles sont les aspirations, mais aussi les craintes, d’une jeunesse rurale que l’on a peu l’habitude d’entendre ? Dans le cadre de l’opération spéciale du Monde « Fragments de France », pour laquelle cent journalistes, accompagnés de cent photographes, brossent un portrait inédit du pays, notre grand reporter Luc Bronner s’est rendu dans un lycée agricole à la rencontre de ces jeunes.
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Reporterre - Énergie : l’« écart massif » entre les promesses et les actes de la France
Dans son dernier rapport, l’Agence internationale de l’énergie pointe les retards de la France en matière de transition. Elle appelle notamment à plus d’investissements dans les énergies renouvelables et à clarifier ses mesures sur l’après nucléaire.
C’est le paradoxe de la politique énergétique de la France que vient de dévoiler l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Dans son dernier examen de la politique énergétique nationale, rendu public le 30 novembre, l’organisme rattaché à l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) décrit un pays qui compte parmi les « premiers leaders d’opinion sur la transition énergétique mondiale » et dont le mix énergétique est le moins carboné des pays du G7 grâce à la prégnance du nucléaire (67 %).
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PS - Soutien à la mobilisation du 4 décembre pour la défense des hôpitaux publics
- Vendredi 3 décembre 2021
Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste
Antoine Pelissolo, secrétaire national adjoint à la Réforme du système médical et hospitalier
Plus que jamais, la santé est une préoccupation majeure des Français. L’hôpital public, un des piliers de notre système de soin, assure des missions multiples de proximité, de recours, d’excellence, de recherche et de formation. Il permet à tous d’être pris en charge avec les traitements les plus modernes, et cela en particulier pour les plus fragiles et les moins favorisés d’entre nous. Ceci fait la fierté de notre République, mais n’est possible qu’au prix de l’implication forte des professionnels qui font vivre l’hôpital au quotidien et qui lui apportent leurs compétences et leur souci de l’autre et de l’intérêt collectif. Au plus fort des vagues de la crise sanitaire, ces personnels ont démontré leur courage et leur engagement sans faille, grâce auxquels les hôpitaux ont fait face à une pression sans précédent.
Mais aujourd’hui, ces professionnels dénoncent un véritable délabrement du système hospitalier, et beaucoup d’entre eux le quittent, ne pouvant plus accepter les conditions de travail et de rémunération qui leur sont proposées. Le nombre de postes vacants et le nombre de lits et de services fermés représentent non seulement une dégradation très dangereuse de l’offre de soins (avec par exemple des services d’urgence qui ne peuvent plus ouvrir en continu, ou des hôpitaux psychiatrie en « plan blanc » uniquement par manque de personnels), mais aussi un signal d’alarme sur l’avenir de nos hôpitaux. Si un plan massif de soutien, accompagné de réformes de fond, n’est pas engagé au plus vite, l’accès à des soins de qualité et même à des soins de base risque de ne plus être possible dans nombre de territoires.
Parmi les mesures les plus urgentes, le Parti socialiste demande :
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L’arrêt des fermetures de lits et la réouverture de tous ceux dont les besoins sont avérés au plan médical ;
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La définition et le respect de ratios minimaux de personnels par service pour assurer des conditions de travail et de sécurité adaptées aux soins prodigués ;
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Une revalorisation des rémunérations des soignants pour les porter à la hauteur de celles des pays occidentaux ;
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Une réforme des modalités de financement pour qu’elles soient basées sur les besoins de santé publique et non sur des objectifs comptables ;
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Une véritable démocratie sanitaire impliquant les personnels, les usagers et les élus dans la gouvernance des hôpitaux.
Devant l’urgence de la situation et l’absence de réponse du gouvernement aux demandes des personnels, le Parti socialiste soutient les mobilisations et les manifestations du 4 décembre pour la défense des hôpitaux publics.
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Forum du Projet sur la justice sociale et la transition écologique à Montreuil | #Hidalgo2022
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Libé - CheckNews Covid-19 : est-il vrai que 80 % des hospitalisations concernent des non-vaccinés, comme le dit Karine Lacombe ?
.... En effet, si les vaccinés, en valeur absolue, sont désormais majoritaires dans les entrées à l’hôpital, ils ont toujours sept fois moins de risques d’être hospitalisés que les non-vaccinés. Dit autrement, il y a sept fois moins d’hospitalisations parmi un million de vaccinés que pour un million de non-vaccinés. Soit une protection de 86 %, pour les vaccinés, contre l’hospitalisation. Ce qui ne signifie pas que les non-vaccinés représentent 80 % «des personnes qui arrivent à l’hôpital avec une Covid-19».
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PS - Vote sur la PAC : une réforme de la politique agricole qui n’a plus de commune que le nom
- Vendredi 26 novembre 2021
Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste
Dominique Potier, secrétaire national à l’Agriculture et l’Alimentation durables
Dans la même lignée que les eurodéputés de la délégation de la gauche sociale et écologique française du Parlement européen, Olivier Faure, Premier Secrétaire, et Dominique Potier, secrétaire national à l’Agriculture et à l’Alimentation durables, regrettent cette nouvelle PAC qui ne se donne pas les moyens d’une réelle transition agroécologique et d’une véritable justice sociale.
En effet et sans surprise, le Parlement européen a adopté mardi les trois rapports définissant la politique agricole « commune » (plans stratégiques ; règlement horizontal ; organisation commune des marchés).
Les membres de la délégation de la gauche sociale et écologique ont voté contre le rapport sur les plans stratégiques de la PAC. Pour Éric Andrieu, vice-président socialiste du groupe S&D et rapporteur du texte sur l’Organisation commune des marchés (OCM), cette nouvelle PAC, qui entrera en vigueur en 2023, a échoué à devenir réellement plus verte :
« L’alignement de la PAC sur les engagements environnementaux et climatiques de l’Union européenne va se faire via les plans stratégiques nationaux : cela revient, ni plus ni moins, qu’à renationaliser la PAC et à mettre les normes et les agricultures européennes en concurrence entre elles ».
« Avec un budget qui représente près d’un tiers du budget de l’Union européenne, soit presque 60 milliards d’euros, il y avait moyen de faire de cette politique le fer de lance contre le dérèglement climatique, d’agir radicalement pour défendre la biodiversité. Malheureusement, c’est dans chaque État membre que sera déterminé le niveau d’ambition et les règles. C’est un choix dangereux qui fait que la PAC n’a plus de commune que le nom ! ».
Par contre, la délégation de la gauche sociale et écologique a soutenu le rapport Andrieu sur l’Organisation commune des marchés :
- Ce texte constitue en effet un véritable progrès, qui permettra de mieux prévenir et gérer les crises agricoles ;
- Les agriculteurs doivent obtenir un revenu plus équitable et plus stable si on veut les encourager à prendre les risques de la transition environnementale. Et, parce que l’autorégulation est un mirage, Éric Andrieu a obtenu un renforcement des pouvoirs de la Commission pour réguler les marchés, notamment grâce à la création d’observatoires qui suivront les prix et les marges dans les différentes filières ainsi que le niveau des stocks alimentaires. De nouvelles dérogations ont été obtenues au droit de la concurrence afin de permettre aux agriculteurs de mieux s’organiser afin d’avoir un revenu plus équitable ;
- La Commission empêchera enfin l’importation de produits qui contiennent des résidus de pesticides dont l’usage est interdit en Europe.
Nous ne pouvons que regretter l’adoption des autres textes, qui rendent les objectifs de la stratégie biodiversité, ou de la « fourche à la fourchette », inatteignables.
Cette PAC de l’immobilisme fait par ailleurs l’impasse sur les enjeux majeurs de l’accès à la terre et des aides à l’activité, conditions sine qua non pour le renouvellement des générations.