Déchéance de nationalité : Aurélie Filippetti... par FranceInfo
Actualités socialistes - Page 1271
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Déchéance de nationalité : Aurélie Filippetti constate "une fracture très grave au sein du groupe socialiste
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Filippetti: "C'est un texte de droite, d'une droite dure, la droite d'Eric Ciotti"
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Observatoire des inégalités - L’anti-sociologie ou l’art de faire disparaître la domination sociale
4 février 2016 - En dénonçant une prétendue « culture de l’excuse », nombre d’intellectuels cherchent à légitimer les processus de domination, au fondement des inégalités. Bernard Lahire, professeur de sociologie à l’Ecole normale supérieure de Lyon, décrypte le procédé. Extrait de « Pour la sociologie », ed. La Découverte.
« L’assistanat est un vrai cancer de la société française » : de Laurent Wauquiez [1] à Emmanuel Macron, l’actuel ministre de l’Economie (« Si j’étais chômeur, je n’attendrais pas tout de l’autre, j’essaierais de me battre d’abord », 18 février 2015), en passant par Philippe Val (« L’argent en soi est une bonne chose (...). La haine de l’argent raconte toujours la haine de la liberté. ») [2], un grand nombre d’intellectuels ou de professionnels de la politique s’insurgent contre une prétendue « culture de l’excuse » véhiculée par la sociologie quand elle rappelle le rôle des déterminants sociaux.
L’objectif de cette philosophie de la responsabilité est clair : légitimer les dominants et les vainqueurs de toutes sortes, notamment ceux qui réussissent scolairement comme professionnellement. Nous sommes riches, mais nous ne le devons qu’à nous-mêmes (mythe du self-made-man). Nous sommes scolairement brillants, mais cela tient uniquement à nos qualités intellectuelles (mythe du don) ou à nos efforts (mythe de la méritocratie). Nous sommes célèbres et reconnus, mais c’est exclusivement grâce à notre exceptionnel talent (mythe du génie). La domination de certains groupes sur d’autres n’est que la résultante de choix ou de réussites individuelles ; les logiques sociales n’ont rien à voir avec.
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OFCE - 2015 : huitième année de hausse du chômage
Département Analyse et Prévision (Équipe France)
Depuis le mois de juin 2015, le nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) en catégorie A inscrits à Pôle Emploi oscille d’un mois sur l’autre entre hausse et baisse. Cette forte volatilité, qui reflète un marché du travail atone dans lequel les créations d’emplois ne sont pas suffisantes pour faire baisser durablement le chômage, est directement liée à une croissance molle de l’économie française. Ainsi, après un mois de novembre 2015 relativement favorable (-15 000 DEFM en catégorie A), le mois de décembre a vu à nouveau une hausse du nombre de chômeurs (+15 800), venant annuler la baisse du mois précédent. En outre, pour la première fois depuis le mois de mai 2015, toutes les catégories d’âge ont vu, en décembre, leur nombre de DEFM en catégorie A augmenter.
Au final, pour la huitième année consécutive, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A à Pôle Emploi a augmenté en France métropolitaine. Avec le retour d’une croissance plus élevée, cette hausse est néanmoins plus faible que les années précédentes : +90 000 personnes en 2015 contre +200 000 en moyenne entre 2011 et 2014. Cette augmentation a touché massivement les demandeurs d’emploi âgés de 50 ans et plus (+69 000 en 2015), tandis que les inscrits de moins de 25 ans sont en retrait (-22 000 en 2015).
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France Culture, Caroline Fourest - Faut-il interdire l’UOIF et Pegida ?
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RFI - Les primaires sont-elles bonnes pour la démocratie?
A quelques heures du vote dans le New Hampshire, à quelques mois d’une primaire de la droite et du centre en France, et alors que la gauche se déchire sur l’opportunité d’une primaire dans son camp pour désigner le candidat de 2017, une question shakespearienne dans le débat de ce soir : Primaire or not primaire ? Ce mode de désignation a déjà une longue histoire aux Etats-Unis, il existe depuis soixante-cinq ans. En France, c’est en 2011 que le Parti socialiste décide d’organiser une primaire ouverte pour désigner le bon candidat face à Nicolas Sarkozy. L’évènement est alors un succès populaire, médiatique, démocratique. Quatre ans plus tard, la notion de primaire ne fait plus l’unanimité. On lui reproche, entre autres, de personnaliser la vie politique, d’allonger les temps de campagne, de changer la nature des partis.
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Comment les Français perçoivent-ils l’égalité des chances ?
27 janvier 2016
par Michel Forsé (CNRS) et Maxime Parodi
Les Français croient-ils à l’égalité des chances ? L’enquête Dynegal a posé la question en 2013 à un échantillon représentatif de 4 000 individus et leurs réponses sont très partagées. Dans un article récent de la Revue de l’OFCE (n° 146, 2016) nous montrons que ce sont les classes moyennes qui se montrent un peu plus convaincues que les autres par l’idée que l’école donne à chacun sa chance et que la réussite dans la vie ne dépend pas de l’origine sociale. Ce résultat va dans le sens d’une thèse de Simmel faisant de la classe moyenne le lieu de la mobilité sociale.
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Télérama - Les femmes en première ligne Après Cologne : "Nous voyons en Europe les signes précurseurs de la montée de l'extrême droite intégriste"
Après Cologne, la sociologue algérienne Marieme Helie Lucas prévient : les agressions contre les femmes traduisent la montée d'un intégrisme musulman, qui n'est rien d'autre qu'une nouvelle forme d'extrême droite.
Cologne, 31 décembre : des centaines de femmes encerclées, agressées, violées parfois, par des hommes en bandes, immigrés pour la plupart. Des scènes semblables ont eu lieu en Suède, en Autriche, ailleurs en Allemagne. Chaque fois, police et médias ont commencé par étouffer l'information. Cacher l'offense pour ne pas être taxés de racisme ? Dénoncer un « choc des cultures » et un islam forcément sexiste, dans le climat explosif des vagues de migrants et de poussées des communautarismes ? Le malaise est palpable, les amalgames, nombreux. Et le silence, impardonnable. Il faut reconnaître dans ces attaques ciblant les femmes « un signe avant-coureur de la montée intégriste », affirme la sociologue algérienne Marieme Helie Lucas, fondatrice en 2005 du réseau international Secularism is a women's issue (« La laïcité, ça concerne les femmes », SIAWI). Avant de dénoncer la « lâcheté politique de ceux qui regardent cette ascension » sans réagir.
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Luc Cavournas sur Public Sénat
Invité : Luc Carvounas - Territoires d'infos... par publicsenat -
"Les outils majeurs pour parvenir à l'union de la gauche" - Point presse de Corinne Narassiguin du 8 février 2016
"Les outils majeurs pour parvenir à l'union de... par PartiSocialiste -
Slate, Laurent Bouvet - Il faut sauver la laïcité de son Observatoire
L’affaire de l’Observatoire de la laïcité, déclenchée par les déclarations du Premier ministre, sert de révélateur public à un débat, notamment au sein de la gauche, sur la définition de la laïcité et, plus largement, sur l’idée que l’on se fait de la République. Si l’affaire est picrocholine, le débat qui la sous-tend lui est d’importance, structurant même.
Ce débat oppose deux camps, si l’on s’en tient aux positions exprimées publiquement ces derniers jours, après la sortie du premier ministre; deux camps qui revendiquent chacun une certaine idée de la laïcité. Dans le premier, celui des soutiens de l’Observatoire de la laïcité dirigé par Jean-Louis Bianco, on trouve les partisans d’une laïcité purement juridique, a priori réduite à la seule loi de 1905, défenseurs de facto d’une présence visible et assumée des religions dans l’espace public qui serait le lieu de leur coexistence la plus harmonieuse possible. On y trouve aussi nombre d’associations confessionnelles (comme le CCIF) ou prônant le dialogue interreligieux (comme Coexister).Lire la suite
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