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Actualités socialistes - Page 1275

  • Daniel Cohn-Bendit : « Il faut arrêter de rêver »

    Daniel Cohn-Bendit ne croit pas vraiment à Nuit debout. Mais il en ressent l’envie de positif. Reconnait que le système politique est bloqué. Et pense que le scrutin à la proportionnelle est la clé du déblocage. Entretien.

    Reporterre – Que pensez-vous du mouvement Nuit debout ?

    Daniel Cohn-Bendit – C’est intéressant. Je n’y vois pas l’avant-garde d’une révolution, ça fait partie de ces espaces où des gens expriment une envie de sortir du cycle traditionnel de la politique ou de la réflexion. Ce n’est pas simplement l’expression habituelle de la gauche de la gauche, où tout le monde dit ce qu’il dit toujours, sans rien de nouveau.

    Je crois que pour comprendre Nuit Debout, l’envie qu’il y a derrière, il faut voir le film Demain. Près d’1 million de spectateurs, c’est beaucoup, une sacrée résonance de cette envie d’un autre monde : oui, on peut faire les choses autrement ! Je crois que c’est ce sentiment d’envie d’autre chose qu’on retrouve dans Nuit debout.

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  • Fin de parti(e) pour la «gauche de gouvernement» Par Bruno Amable, professeur à l’université Paris-I Panthéon- Sorbonne

    Si la transformation néolibérale du modèle économique et social français a débuté fin des années 70, le projet El Khomri la renforce et représente une rupture du PS de sa base sociale.

    Le mouvement Nuit debout marque une nouvelle étape dans la contestation de la transformation néolibérale du modèle économique et social français. Cette transformation s’est faite à des rythmes différents depuis la fin des années 70, précisément selon l’intensité de la contestation et ses conséquences politiques, avec des accélérations lors de périodes de privatisations ou de libéralisation financière des années 80 et 90, mais aussi de ralentissement ou de pause dans les «réformes», et même des contre-tendances, qui sont toutefois demeurées trop faibles pour infléchir le mouvement général.

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  • Benjamin Lucas, président du MJS : "Il y a un risque clair que François Hollande ne soit pas au second tour"


    Benjamin Lucas : "Il y a un risque clair que... par lesechos

  • Jean-Marie Harribey - L’hélicoptère pour un capitalisme hors-sol

    Il fut un temps où la recette keynésienne d’une politique budgétaire couplée avec une politique monétaire en cohérence donnait des résultats dont profitait le capitalisme en lui évitant des soubresauts trop violents. C’était l’époque où les gains de productivité du travail étaient élevés et où les mouvements des capitaux étaient assez strictement encadrés. Le néolibéralisme a fait éclater ce mode de fonctionnement.

    La politique économique d’Ubu

    L’économiste monétariste Milton Friedman, tout en menant son travail de sape contre l’action de l’État, avait cependant compris qu’il fallait éviter la déflation. D’où sa métaphore de la monnaie lâchée par hélicoptère sur les individus qui bénéficieraient ainsi d’une sorte d’impôt négatif, variante de l’allocation universelle. L’idée fut reprise en 2002 par le président de la Réserve fédérale (FED), Ben Bernanke. Puisqu’elle consiste à injecter de la monnaie nouvelle  dans l’économie, l’idée a quelque parenté avec le quantitative easing (assouplissement monétaire) pratiqué depuis la crise de 2007-2008 par la FED, puis par les autres banques centrales, dont la Banque centrale européenne (BCE). Sauf que l’hélicoptère actuel des banques centrales est dirigé vers les banques ordinaires et non vers les individus ou les budgets publics. Plutôt que de permettre une impulsion budgétaire honnie, les libéraux, tout en affichant une orthodoxie en matière de politique monétaire, envoient dans les airs l’hélicoptère monétaire.

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  • François Hollande face à plusieurs obstacles pour sa réélection, l'édito d'Arlette Chabot

  • Macron : "Je pense que François Hollande pourrait être en position de gagner" la présidentielle

  • France Culture : La société diversitaire versus la République civique

    A propos du livre de Mathieu Bock-Côté, Le multiculturalisme comme religion politique.

  • Caroline Fourest : "Défions nous de ceux qui utilisent l’islam pour diviser et asservir'"


    Caroline Fourest : "Défions nous de ceux qui... par franceinter

  • Jean Gadrey - Evasions panaméennes : le rôle méconnu d’accords de « libre-échange » made in USA

    Les « Panama papers » semblent pour l’instant minorer l’évasion fiscale étatsunienne. Il y a à cela diverses raisons qui n’ont rien à voir avec un mythique complot de la CIA. L’une d’elles est que l’évasion fiscale, bel et bien pratiquée par les firmes et les riches citoyens américains, peut se faire… sans quitter le pays, en bénéficiant de paradis fiscaux internes comme les états du Delaware ou du Wyoming. D’autres bonnes explications sont fournies par Marina Walker Guevara, la directrice adjointe du Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) qui a coordonné l’enquête journalistique sur cette fuite massive de documents (qui n’ont pas encore été tous épluchés, de sorte que de nouvelles révélations sont probables).

    On peut toutefois déjà établir un lien entre cette affaire du Panama et l’influence des lobbies financiers étatsuniens. Presque personne n’en parle, et pourtant, depuis des années, ces lobbies ont obtenu des gouvernements américains successifs, en commençant par celui de Georges W. Bush (mais Barack Obama et Hillary Clinton, comme Secrétaire d’Etat de ce dernier, ont mis la touche finale sans sourciller), qu’ils fassent pression sur de petits états d’Amérique centrale amenés à signer deux accords dits de libre échange directement inspirés de l’ALENA (accord entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, en vigueur depuis 1994).

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  • La mère d'un jihadiste tué regrette la position d'Hollande sur l'islam radical


    La mère d'un jihadiste tué regrette la position... par BFMTV