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Actualités socialistes - Page 1279

  • Le Monde - La déchéance de nationalité, un aveu de faiblesse Par Stéphane Malandrin

    Lors de son discours du Bourget, François Hollande, qui était alors candidat, s’engageait à prendre soin de la jeunesse et c’est une des raisons pour laquelle j’ai voté pour lui — comme mes parents, mon frère, ma sœur, mes cousins. Aujourd’hui, il souhaite que soit déchu de la nationalité française les gamins, nés de parents étrangers, qui sont devenus terroristes.

    Est-ce que par hasard, il ne prendrait pas le problème à l’envers ? Est-ce que par hasard, il ne serait pas en train de signer-là le plus cinglant aveu d’impuissance qu’un président en exercice puisse commettre ? Est-ce que par hasard, il ne serait pas simplement en train de nous dire qu’il ne peut rien faire pour cette jeunesse française qui se sent parfois tellement mal qu’elle préfère s’autodétruire et détruire tout ce qui est autour d’elle plutôt que d’essayer de vivre, ici, dans cette partie du monde qui n’est peut-être pas la plus opulente de toutes, certes, mais l’une des plus opulentes ?

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  • Fondation Jean Jaurès - « Contre les Juifs et les Croisés » : l’arrière-fond complotiste de l’islamisme radical par Rudy Reichstadt

    Synthèse

    A l’instar d’autres idéologies extrémistes, l’islamisme radical entretient avec l’imaginaire du complot des rapports étroits. Non seulement les grandes thématiques complotistes contemporaines sont utilisées comme levier de recrutement par les djihadistes, mais le fantasme d’un « complot contre l’islam » ourdi par une « alliance judéo-croisée » constitue le cœur de leur doctrine, si l’on en juge par les déclarations et écrits de certaines des plus influentes figures de l’islamisme radical, de Sayyid Qutb à Abou Bakr al-Baghdadi en passant par l’ayatollah Khomeini et Oussama Ben Laden.

    La vision obsidionale du monde prônée par les djihadistes fournit en effet sa justification intellectuelle au passage à l’acte terroriste. Mais la théorie du « complot contre l’islam » est ambivalente. Pour Rudy Reichstadt, elle remplit la double fonction d’armer la main des djihadistes tout en les exonérant de la responsabilité de leurs actes en vertu d’un sophisme paranoïaque voulant que le terrorisme, parce qu’il nuit à l’image de l’islam dans le monde, soit nécessairement l’œuvre des ennemis de l’islam.

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  • Le Monde - Pologne, la victoire des perdants de la transition démocratique

    La crise dans laquelle est plongée la Pologne depuis l’adoption de deux lois très controversées sur le Tribunal constitutionnel et les médias publics a soudainement replacé l’Europe centrale au centre de l’attention des médias internationaux, près de vingt-cinq ans après son basculement vers la démocratie. Alors que le caractère négocié de la démocratisation avait donné lieu au néologisme de « réfolution » contractant réforme et révolution, selon la formule restée célèbre de l’historien britannique Thimoty Garton Ash, les hésitations pour décrire la situation polonaise actuelle montrent que les transformations postcommunistes ne cessent de défier les catégories les plus familières de l’analyse des crises politiques. Les labels n’ont en effet pas manqué : « coup d’Etat », « dérive autoritaire », évolution « à la hongroise ».
     
    Frédéric Zalewski enseigne à l’Université de Paris Ouest Nanterre. Il travaille sur la période post-communiste en Pologne.

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  • OFCE - Le rêve américain (enfin) démontré ? par Maxime Parodi

    13 janvier 2016

    Dans un court article sorti récemment, Thomas Hirschl et Mark Rank (2015) nous livrent quelques chiffres très étonnants sur la société américaine – chiffres qui, pris au sérieux, amèneraient à nettement relativiser les inégalités de revenus aux Etats-Unis. En effet, leur étude laisse entendre que la société américaine est beaucoup plus fluide qu’on ne le croit. Les Américains vivraient certes dans une société très inégalitaire mais, au cours de leur vie, la plupart des Américains feraient l’expérience de la richesse. Il y aurait, en réalité, un fort turn-over entre les riches et les pauvres et ceci expliquerait pourquoi les Américains se montreraient aussi peu critiques à l’égard des inégalités.

    Selon cette étude, au cours de leur vie active (de 25 à 60 ans), 69,8% des Américains auraient eu, au moins une année, des revenus suffisant au sein de leur ménage pour faire partie des 20% les plus riches. 53,1% des Américains auraient fait partie – au moins une année – des 10% les plus riches. Et, plus sélect encore, 11,1% des Américains seraient entrés pour au moins une année dans le club des fameux 1% les plus riches.

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  • Libé - Terrorisme «Culture de l’excuse»  : les sociologues répondent à Valls

    «Expliquer le jihadisme, c’est déjà vouloir un peu excuser.» Samedi, le Premier ministre a exprimé, une nouvelle fois, sa défiance envers l’analyse sociale et culturelle de la violence terroriste. Une accusation qui passe mal auprès des intellectuels.
     
    En matière de terrorisme, Manuel Valls ferait-il un déni de savoir  ? Voilà trois fois qu’il s’en prend à tous ceux, sociologues et chercheurs, qui tentent de comprendre les violences contemporaines. Samedi, lors de la commémoration de ­l’attaque contre l’Hyper Cacher, le Premier ministre a de nouveau rejeté toute tentative d’explication à la fabrique de jihadistes. «Pour ces ennemis qui s’en prennent à leurs compatriotes, qui déchirent ce contrat qui nous unit, il ne peut y avoir aucune explication qui vaille  ; car expliquer, c’est déjà vouloir un peu excuser.»
     
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  • Télérama - Entretien Un an après “Charlie”, la France est-elle fissurée ?

    Selon l’historien Pascal Ory, les attentats ont échoué à briser l’unité nationale. Mais il faut continuer à agir pour notre destin collectif.

    Un an à peine après les attentats contre Charlie Hebdo et l'Hyper Casher, quelques semaines après ceux du 13 novembre à Paris, l'historien Pascal Ory publie Ce que dit Charlie. Treize leçons d'histoire... « Sidération », « Terrorisme », « Place de la République », « Laïcité » : autant de thèmes qu'il explore dans cet essai, soucieux d'inscrire l'événement Charlie dans une perspective — déjà ! — historique. Le 13 novembre change-t-il quelque chose à ses analyses ? Non, explique Ory, car, si les cibles étaient différentes, le projet des terroristes reste le même : tuer, provoquer la panique et fissurer la société. Et pour l'historien, les réactions de la société civile, comme celles de l'Etat, procèdent d'une même prise de conscience : elles obligent chacun à s'interroger sur le modèle de société qu'il veut défendre et sur le profil d'une nation française qui trouve des ressources dans une forme renouvelée de patriotisme, distincte du nationalisme agressif. Qu'est-ce qu'une nation ? Ce sera justement le thème de son prochain livre...

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  • Rencontre bilatérale entre Jean-Christophe Cambadélis et l'opposition syrienne


    Rencontre bilatérale entre Jean-Christophe... par PartiSocialiste

  • Observatoire des inégalités - « Les classes sociales ne disparaissent pas, elles changent de visage ». Entretien avec Camille Peugny, sociologue

    12 janvier 2016 - Les classes sociales ont disparu du discours politique, au profit des discriminations liées au sexe, à l’âge, à la couleur de peau, etc. D’autres dimensions sont pourtant nécessaires pour dessiner les contours des nouvelles couches modestes. Entretien avec Camille Peugny, sociologue, maitre de conférences à Paris 8.


    Les inégalités entre les sexes, les territoires, selon l’âge ou la couleur de la peau occupent le débat public. Est-ce que cela a encore un sens de parler des inégalités entre « classes sociales » aujourd’hui ?

    Camille Peugny* : Pour analyser le processus de stratification sociale, il faut prendre en compte plusieurs paramètres, plusieurs variables, et considérer l’âge, le sexe, le revenu, le diplôme, l’origine ethnique ou le lieu d’habitation. Autour de chacun de ces facteurs se structurent des inégalités dont il faut comprendre l’origine, la logique et la portée, mais dans les faits, ces inégalités constituent un système d’ensemble. Par exemple, une femme de ménage est donc une femme, mais aussi bien souvent immigrée, sans diplôme, avec des miettes d’heures de travail et un salaire à peine supérieur au seuil de pauvreté. Le concept de classe sociale demeure essentiel pour comprendre la société dans sa globalité car il permet de synthétiser, en quelque sorte, ces différentes dimensions. Lorsque l’on parle des « classes populaires », on désigne bien des groupes qui tendent à cumuler les facteurs de désavantage social, et à l’inverse, on voit bien comment les plus privilégiés cumulent les différents types de ressources.

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  • 2016 - Voeux à la presse de Jean-Christophe Cambadélis "2016 sera l’année du dépassement"


    2016 - Voeux à la presse de Jean-Christophe... par PartiSocialiste