Actualités socialistes - Page 1280
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Gaël Brustier : "Nuit Debout n'est pas une simple dénonciation de la loi Travail"
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Chahdortt Djavann : "Le voile, ce n'est pas seulement un bout de tissu"
Chahdortt Djavann : "Le voile, ce n'est pas... par Europe1fr -
"Il faut que ce soit une valeur ajoutée dans un combat collectif" Patrick Kanner (08/04/2016)
"Il faut que ce soit une valeur ajoutée dans un... par radioclassique -
Observatoire des inégalités - L’état des lieux des inégalités de salaires en France
8 avril 2016 - Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent au mieux 1 200 euros par mois, les 10 % les mieux rémunérés touchent au minimum 3 540 euros.
Le salaire net mensuel médian s’élève à 1 772 euros [1] selon l’Insee (données 2013). Il s’agit d’équivalents temps plein : les salaires en temps partiel sont comptabilisés mais sur la base de leur montant pour 35 heures. Les 10 % des salariés les moins bien rémunérés touchent moins de 1 200 euros, les 10 % des plus élevés au moins 3 544 euros. Ces derniers touchent donc 2 344 euros de plus et au total trois fois plus que les moins bien payés.Tout en haut de l’échelle, les 1 % les mieux rémunérés perçoivent au minimum un salaire de 8 061 euros, 6,7 fois plus élevé que le salaire maximum des 10 % les moins bien payés, pour un écart de 6 861 euros.
Les inégalités de salaires sont plus élevées chez les hommes que chez les femmes, ces dernières étant beaucoup moins nombreuses à toucher de hautes rémunérations. Le salaire minimum des 10 % des femmes les mieux rémunérées est de 3 036 euros, contre 3 892 euros pour les hommes, un écart de 856 euros. Si l’on prend en compte les 1 % les mieux rémunérés, c’est encore pire : les femmes gagnent au minimum 6 053 euros et les hommes 9 253 euros, soit 1,5 fois plus.
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Les Matins /Le journalisme : une arme efficace contre les paradis fiscaux ?
Jérôme Fenoglio
Directeur du Monde
Christian Chavagneux
Docteur en économie
Editorialiste au mensuel Alternatives économiques
Les Matins /Le journalisme : une arme efficace... par franceculture -
Jean-Marc Ayrault : "Le clivage droite gauche ne sera jamais effacé"
Jean-Marc Ayrault : "Le clivage droite gauche... par FranceInfo -
Primaire à gauche: les soutiens de François Hollande préparent sa candidature
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Primaire à gauche : qui participe, quand et comment ?
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Les candidatures potentielles pour 2017 se multiplient à gauche
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Non Fiction - Pour une meilleure répartition des richesses, avec Philippe Askenazy
Philippe Askenazy a accepté de répondre à quelques questions pour Nonfiction à propos de son dernier livre, Tous rentiers ! Pour une autre répartition des richesses (Odile Jacob, 224p., 2016).
Nonfiction.fr : Pour réduire les inégalités, faut-il renouer avec la lutte des classes et votre livre ne cherche-t-il pas à donner à celle-ci un nouveau fondement ?
Mon propos est plutôt de mettre en évidence que le discours naturaliste sur la productivité de chacun et la rémunération la reflétant ne sert qu'à cacher la réalité crue d'un capitalisme où domine la course à la rente. Et dans cette course, le capital a su tirer son épingle du jeu à travers le renforcement du droit de la propriété dans les trois dernières décennies, et notamment son extension à la connaissance (brevetabilité du vivant...). À l'inverse, au nom de la « modernité », le travail a été affaibli.
Pour qu'il y ait lutte des classes faut-il encore qu'il existe des consciences de classes. Or seules les élites économiques se voient aujourd'hui comme une classe. Nous sommes loin de pouvoir réaliser un rêve marxiste de lutte des classes ou encore moins d'euthanasier les rentiers. D'où mon titre : autant permettre au travail de retrouver sa « rente ouvrière » , pour reprendre une terminologie néo-classique.
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Jean Gadrey - Les hommes principales victimes de la crise ? C’est plus faux que vrai !
L’ami Guillaume Duval a publié hier 31 mars dans Alterecoplus un article dont le titre m’a fait bondir : « Les hommes, principales victimes de la crise ». Une partie de son diagnostic est évidente et vérifiable. Mais globalement c’est incomplet et inexact, parce que reposant unilatéralement sur les chiffres officiels du chômage, calés sur la définition (très restrictive) du BIT.
Ces chiffres montrent en effet que le taux de chômage des femmes est aujourd’hui environ inférieur d’un point à celui des hommes (graphique ci-dessous). Mais en rester là, avec un seul critère, déforme la vision des choses. Voici pourquoi.
LES CHIFFRES OFFICIELS D’ABORD
C’est récemment, depuis 2012, que le taux de chômage (officiel, au sens du BIT, calculé par l’Insee) des femmes est devenu inférieur à celui des hommes (graphique sur la période 1975-2015). Et c’est seulement avec la « grande crise », depuis 2008, que les taux ont commencé à se rapprocher puis à se croiser alors qu’ils étaient très nettement plus élevés pour les femmes avant 2008. Jusque là, Guillaume Duval a raison. Cliquer sur le graphique pour l’agrandir.
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