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philippe askenazy

  • Observatoire des inégalités - Comment donner aux travailleurs les moyens de se réapproprier leur travail ?

    La richesse va de moins en moins à ceux qui travaillent. Pour plus d’autonomie au travail, il faut réguler l’usage des nouvelles technologies qui accroissent le contrôle exercé par les employeurs et améliorer la transparence capitalistique des entreprises. L’État doit aussi montrer l’exemple. Les propositions de l’économiste Philippe Askenazy.

    La crise sanitaire a mis en lumière pendant quelques mois les travailleurs que l’on a qualifiés de « première » et « deuxième » lignes, ou encore de « nécessaires à la nation ». Dans le même temps, la grande majorité des cadres étaient éloignés des risques épidémiques, placés d’office en télétravail. Les quelques primes accordées par exemple dans la grande distribution, sont venues comme une réponse à ce qui aurait été un simple état transitoire. Mais plutôt que de se focaliser sur la crise sanitaire, il est utile de revenir sur les transformations du travail des dernières décennies. Une accumulation de travaux dans les différentes disciplines scientifiques du travail (sociologie, économie, ergonomie, etc.) mettent en évidence pour des pans entiers du monde du travail, singulièrement féminins, peu rémunérés, une intensification du travail (exigences croissantes), une densification (suppression des pauses et des temps morts), une exigence d’adaptabilité mais sous un contrôle accru, ou encore un cumul de contraintes physiques et cognitives.

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  • Le Monde - « Marqueur de gauche, le salaire minimum est devenu béquille d’un capitalisme qui génère une vaste pauvreté laborieuse »

    L’économiste Philippe Askenazy a répondu aux questions des lecteurs du « Monde » sur sa proposition de revaloriser les profession « non-qualifier » pour rénover la gauche.

    Philippe Askenazy est l’un des intellectuels à qui Le Monde donne la parole dans le cadre de la publication de seize propositions concrètes pour rénover la gauche. Sa proposition : revaloriser les salaires des profession « non qualifiées ». La rémunération des assistantes maternelles ou des réceptionnistes d’hôtel, par exemple, ne tient pas compte des compétences qu’exigent désormais ces métiers, dénonce l’économiste
     
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  • Richesse pour tous ? À propos de : Philippe Askenazy, Tous rentiers ! Pour une autre répartition des richesses, Odile Jacob

    Alors que le gouvernement relance le débat sur le revenu minimum universel, Philippe Askenazy revient sur la redistribution des richesses. Il propose d’intervenir en amont, non par des taxations ou par l’accès universel à la propriété, mais par l’égalisation des revenus de départ en revalorisant le travail.

     
    Recensé : Philippe Askenazy, Tous rentiers ! Pour une autre répartition des richesses, Paris, Odile Jacob, 2016, 221 p., 22, 90 €.
     
    L’ouvrage que nous livre Philippe Askenazy, économiste, directeur de recherche au CNRS, et un des initiateurs du mouvement des « économistes atterrés », est assurément un livre de combat, comme le souligne justement la présentation de son éditeur. Dans son court et percutant chapitre conclusif (intitulé « au-delà du pragmatisme »), l’auteur se réfère à Rosa Luxembourg pour fustiger comme elle, à un siècle de distance, et avec des accents de tribun, non seulement le capitalisme (« Hypocrisie d’un capitalisme libéré de l’obligation d’offrir une image policée face au bloc soviétique… Hypocrisie d’un capitalisme – des grands propriétaires fonciers aux géants de de la nouvelle économie – qui se repose sur la puissante protection du droit de propriété. Hypocrisie d’un capitalisme qui, lui, compose une vraie internationale […] », p. 213) mais aussi la social-démocratie, qui « succombe à nouveau au pragmatisme » en acceptant notamment « une course au désarmement du travail » (ibid.).
     
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  • Non Fiction - Pour une meilleure répartition des richesses, avec Philippe Askenazy

    Philippe Askenazy a accepté de répondre à quelques questions pour Nonfiction à propos de son dernier livre, Tous rentiers ! Pour une autre répartition des richesses (Odile Jacob, 224p., 2016).

    Nonfiction.fr : Pour réduire les inégalités, faut-il renouer avec la lutte des classes et votre livre ne cherche-t-il pas à donner à celle-ci un nouveau fondement ?

    Mon propos est plutôt de mettre en évidence que le discours naturaliste sur la productivité de chacun et la rémunération la reflétant ne sert qu'à cacher la réalité crue d'un capitalisme où domine la course à la rente. Et dans cette course, le capital a su tirer son épingle du jeu à travers le renforcement du droit de la propriété dans les trois dernières décennies, et notamment son extension à la connaissance (brevetabilité du vivant...). À l'inverse, au nom de la « modernité », le travail a été affaibli.

    Pour qu'il y ait lutte des classes faut-il encore qu'il existe des consciences de classes. Or seules les élites économiques se voient aujourd'hui comme une classe. Nous sommes loin de pouvoir réaliser un rêve marxiste de lutte des classes ou encore moins d'euthanasier les rentiers. D'où mon titre : autant permettre au travail de retrouver sa « rente ouvrière » , pour reprendre une terminologie néo-classique.

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  • Non Fiction - Revaloriser et réarmer le travail

    Résumé : Limiter le développement de la propriété et revaloriser le travail pour sortir de la déflation.

    Le capitalisme est devenu un capitalisme de rentiers, nous explique dans ce livre Philippe Askenazy  en lien avec le développement de la propriété immobilière, d’une part, de la propriété intellectuelle, d’autre part, et d’une dévalorisation du travail des « moins qualifiés », qui constitue l’un des principaux mécanismes qui vient alimenter les rentes que les plus favorisés tirent des premières.

    De nouvelles rentes et nouveaux rentiers 

    La première partie du livre revient sur les circonstances et les évolutions qui ont permis l’installation d’un tel régime au cours des dernières décennies. 

    Les économies de marché ont connu de profondes transformations. L’effondrement du bloc soviétique, l’affaiblissement des syndicats et la fragmentation du salariat, les vagues technologiques (informatisation, économie de l’Internet et des réseaux, mobilité, Big Data) et la concentration spatiale des activités économiques (en raison de gains d’agglomération toujours plus significatifs) ont généré de nouvelles opportunités de rentes et également remis en cause les « rentes ouvrières » que le travail avait réussi à grappiller.

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  • L’économiste Philippe Askenazy : "La loi va affaiblir les gens qui ont un emploi"


    L’économiste Philippe Askenazy : "La loi va... par FranceInfo

  • Les matins / Y a-t-il une alternative pour sortir de la crise ?

    Laurence Scialom
    Professeur à l'Université Paris Ouest Nanterre La Défense
    Membre du laboratoire Economix
    Signataire de l’appel pour « sortir de l’impasse économique »

    Philippe Askenazy
    Directeur de recherche au CNRS-Ecole d’économie de Paris
    Professeur à l’Ecole Normale Supérieure
    Signataire de l’appel pour « sortir de l’impasse économique »
    Il publie Tous rentiers ! Pour une autre répartition des richesses (Odile Jacob, 10 février)


    Les matins / Y a-t-il une alternative pour... par franceculture

  • Les économistes atterrés : Le « ras-le-bol fiscal », argument bien commode par Philippe Askenazy

    Oui, il y en a vraiment ras-le-bol. Ras-le-bol de cet argument « trop d’impôts tue l’impôt », ras-le-bol d’un étonnant habillage fiscalo-social.

    Contrairement aux affirmations péremptoires de la Commission européenne ou du Fonds monétaire international (FMI) qui, rappelons-le, juraient il y a encore deux ans que, scientifiquement, l’austérité ne pouvait amener la récession, rien ne prouve aujourd’hui qu’un seuil critique – critique pour quoi d’ailleurs ? – serait atteint en France.

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  • Libé - La fausse autocritique des économistes satisfaits

    15 janvier 2013

    Par PHILIPPE ASKENAZY, THOMAS COUTROT, HENRI STERDYNIAK, BENJAMIN CORIAT

    Coup sur coup les grandes institutions, FMI en tête, qui ont imposé une austérité brutale en Europe, reconnaissent leur erreur «technique» : les multiplicateurs keynésiens sont largement supérieurs à 1. En clair, l’austérité est un remède bien pire que le mal. On pourrait applaudir cette nouvelle clairvoyance. Mais rappelons que des milliers d’économistes à travers le monde - dont les Economistes atterrés ne sont que l’illustration française - s’étaient, dès 2010, mobilisés pour dénoncer...

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