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Le 30 mars 2020, dans un article devenu historique, Bruno Latour nous invitait dans les colonnes d’AOC à répondre à un questionnaire en vue « d’imaginer les gestes-barrières contre le retour de la production d’avant crise ». Pessimiste, Jean-François Collin s’était prêté au jeu. Où en sommes-nous cinq ans après ?
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Réunis autour de Lucie Castets, le Parti socialiste, les Ecologistes, Génération.s, Debout et L’Après s’engagent à présenter un candidat commun pour la présidentielle et à travailler sur un programme partagé. Ils assurent que la porte reste ouverte aux absents du jour - LFI, PCF et Place Publique - pour les rejoindre. Nos journalistes Cyprien Caddeo et Pierre-Antoine Valade font le point.
Convaincu·es qu’un projet de transformation de la société ne peut se construire qu’en impliquant les forces vives du pays, nous lançons une série d’auditions participatives Maintenant, le projet ! au cours desquelles nous échangerons avec des expert·es, des associations et organisations engagées dans la vie citoyenne.
Partir en vacances, souvent et loin, c’est d’abord une question de revenus. Mais aussi une question de milieu social. Entretien avec Sandra Hoibian, directrice générale du Crédoc
Que peut-on dire aujourd’hui des inégalités face aux vacances ?
Le taux de départ a retrouvé cette année son niveau d’avant la pandémie de Covid-19 (64 %). Ceci dit, au fond, le taux de départ en vacances varie peu depuis une quarantaine d’années, autour de 60 %. De même les écarts entre les groupes socio-démographiques ne diminuent pas : les riches sont deux fois plus nombreux à partir en vacances que les plus pauvres, et cela depuis le début des années 1980.
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En désignant les organisations internationales comme boucs émissaires, les attaques trumpistes sapent le multilatéralisme et l’ordre libéral issu de 1945. Ce désengagement américain relance le débat sur un possible leadership alternatif porté par l’UE.
Tim Heinkelmann-Wild est chercheur post-doctoral et maître de conférences en à l’Université Ludwig Maximilians de Munich et Visiting Scholar à l’Université de Cambridge. Sa thèse de doctorat intitulée After Exit : Alternative Leadership and Institutional Resilience after Hegemonic Withdrawal a reçu la mention « summa cum laude » à la LMU de Munich et le John McCain Dissertation Award de la Conférence sur la sécurité de Munich en 2025. Il est également coauteur de l’ouvrage European Blame Games : Where does the Buck stop ?, publié chez Oxford University Press en 2024, avec Berthold Rittberger, Bernhard Zangl et Lisa Kriegmair. Il est membre du German Council on Foreign Relations (DGAP).
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Début 1985, une « petite main » déferle dans les collèges et les lycées, s'imposant comme le signe de ralliement d'une jeunesse révoltée par les crimes racistes, les violences policières et la percée de l'extrême droite. Un an après la « Marche des beurs », des centaines de milliers de manifestants se joignent aux enfants d'immigrés pour dénoncer les discriminations et les inégalités... Un concert géant est organisé à Paris, place de la Concorde, tandis que des intellectuels, des journalistes, des vedettes du show-biz s'engagent aux côtés de SOS Racisme, l'association présidée par Harlem Désir. Touche pas à mon pote devient le slogan phare du mouvement antiraciste et le symbole de toute une génération. Mais derrière ces mobilisations de masse, se dessine une autre histoire dans les coulisses du pouvoir, sur fond de montée inexorable du Front National. Une histoire méconnue, racontée ici pour la première fois par ses principaux acteurs.
Ce jeudi 26 juin sur Radio France, c’est la musique qui domine les antennes. Raison : une grève illimitée pour protester contre la réforme de l’audiovisuel voulue par la ministre de la culture Rachida Dati. À France Télévisions, les syndicats appellent à une grève à partir de lundi prochain, le 30 juin : le jour où cette proposition de loi déjà adoptée au Sénat doit être débattue par les député·es.
Après douze jours de combats, point culminant d’un conflit qui oppose Jérusalem et Téhéran depuis plusieurs décennies, comment Israël doit-il se préparer pour la suite ? Raz Zimmt, directeur du programme de recherche sur l’Iran et l’axe chiite à l’Institute for National Security Studies (INSS)1, explique dans cette note que si Israël peut être satisfait des résultats obtenus par ses frappes, celles-ci ne suffisent pas à contrer toutes les menaces posées par l’Iran.
Le cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, déclaré le 24 juin 2024, marque la fin de la phase la plus intense et la plus grave à ce jour dans le conflit qui oppose la République islamique et Israël. Israël peut considérer cette campagne militaire comme un succès significatif. Même si l’Iran conserve un stock d’uranium enrichi à 60% – qu’il détenait avant le conflit et qu’il a peut-être transféré vers des sites secrets –, son programme nucléaire a subi un revers important qui l’a renvoyé des années en arrière.
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Gary Gerstle — Donald Trump, que le secrétaire général de l’OTAN Mark Rutte appelle déjà « papa », cherche à transformer la société et la politique américaines dans un projet radical : d'abord la monarchie — puis l'empire.
Mais la trajectoire qu’il veut imposer à l'Amérique et à l’Europe n’est pas irrésistible.
Pour l’historien Gary Gerstle, en l’absence de politique économique claire, le projet révolutionnaire trumpiste pourrait s’effondrer sous le poids de ses contradictions profondes.
Dans votre dernier livre, The Rise and Fall of the Neoliberal Order (2022), et dans une discussion avec Felicia Wong et Thomas Piketty que nous avions publiée en 2023, vous expliquiez que l’ordre économique et politique néolibéral était en train de s’effondrer aux États-Unis. Si certains signes pointent dans cette direction, d’autres éléments — notamment la récente proposition budgétaire du Parti républicain et les politiques du DOGE — s’inscrivent davantage dans la tradition classique du conservatisme fiscal. N’est-il pas encore possible de trouver des défenseurs du néolibéralisme au sein du Parti républicain ?
Il existe encore des courants néolibéraux puissants au sein du Parti républicain.
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