Actualités socialistes - Page 14
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L'Humanité - Les Mulliez : 52 milliards d'euros et des licenciements massifs
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Fondation Jean Jaurès - Albert Thomas (1878-1932). Une histoire du réformisme social
2 déc. 2024Redécouvrir le parcours et le travail accompli par Albert Thomas dans ses différentes fonctions, telle est l’ambition de la biographie qu’Adeline Blaszkiewicz-Maison, maîtresse de conférences en histoire contemporaine (université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), lui consacre dans un ouvrage publié aux PUF en septembre 2024. Dans cet entretien avec Emmanuel Jousse, maître de conférences en histoire contemporaine (Sciences Po Lyon), l’engagement socialiste, la trajectoire intellectuelle et l’internationalisme d’Albert Thomas sont interrogés, pour finalement dresser le portrait de celui considéré très souvent comme le premier social-démocrate français.
Homme politique majeur de la IIIe République, Albert Thomas (1878 1932) est resté dans l’ombre de personnalités comme Jean Jaurès ou Léon Blum. Il faut dire que l’homme a des positions qui le placent en marge du mouvement socialiste, dont il se revendique pourtant jusqu’à son dernier souffle. Ouvertement réformiste quand le marxisme révolutionnaire s’impose dans la gauche française, ministre de l’Armement pendant la Première Guerre mondiale au moment où la gauche européenne renoue avec le pacifisme, il devient aux yeux des socialistes et des communistes le « ministre des Obus » et le fossoyeur de l’idéal de paix. Opposé à la Révolution russe de 1917, il défend un socialisme républicain, convaincu de l’importance de la voie législative et du dialogue social pour changer le monde. Premier directeur du Bureau international du travail, il est un ardent défenseur de la régulation du capitalisme par l’instauration d’un code du travail mondial. Appuyé sur des archives inédites et variées, l'ouvrage d'Adeline Blaszkiewicz-Maison retrace le parcours de ce précurseur de la social-démocratie à la française, et offre une plongée passionnante dans l’histoire de la IIIe République et dans celle des internationalismes du début du XXe siècle.
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Johan Faerber« Une certaine littérature de gauche joue le jeu du combat contre le militantisme »
28 nov. 2024 #LaMidinaleJohan Faerber, auteur de "Militer : verbe sale de l'époque" aux éditions Autrement, est l'invité de #LaMidinale.
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Le Vent se lève - Trump 2.0 : le Parti démocrate se relèvera-t-il ?
Pour de nombreux électeurs, le Parti démocrate est devenu le parti des classes aisées, de la guerre, des banques, du FBI et du décorum politique. Alors que son soutien populaire s’étiole, son influence diminue dans les médias et les instances juridiques. Donald Trump dispose à présent des mains libres pour déployer son agenda, sans les garde-fous qui l’avaient limité lors de sa première présidence. Sauf changement de stratégie à 180°, le Parti démocrate risque de demeurer longtemps écarté du pouvoir.
Au cours de son premier mandat, Donald Trump avait rencontré une résistance importante de la part de nombreux secteurs de la société américaine. Les médias « progressistes » s’étaient rapidement vécus comme une force d’opposition. Le Parti démocrate avait livré un combat acharné au Congrès. De nombreux cadres et élus républicains avaient tenté de « contrôler » les ardeurs de Trump. Le pouvoir judiciaire avait fait sauter ou temporairement bloqué un certain nombre de ses décrets
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MÉLENCHON/RUFFIN : L'HISTOIRE QUI A FAILLI FAIRE EXPLOSER LA GAUCHE
Soutenez Blast, nouveau média indépendant : https://www.blast-info.fr/soutenir C’est l’histoire deux hommes politiques aux ambitions présidentielles. Au commencement, Jean-Luc Mélenchon et François Ruffin semblaient faits pour s’entendre, mais aujourd’hui, ils apparaissent irréconciliables. Face à la déferlante médiatique qu’a connue cette histoire, les proches des deux protagonistes ont accepté de revenir sur ces événements qui ont marqué un tournant à gauche. Trahisons, réunions secrètes et ambition personnelle, l’histoire que nous allons vous raconter a failli faire exploser la gauche.
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IDDRI - COP régionales de la planification écologique : quelles leçons en tirer ?
Ce Document de propositions, centré sur le cas français des COP régionales de la planification écologique initiées à l’automne 2023, examine leur contribution à la mise en oeuvre de la Stratégie nationale pour la biodiversité et propose des recommandations pour la poursuite des travaux des Régions. Il pourra notamment informer la manière dont les COP se mobiliseront en 2025 autour des enjeux liés à l’adaptation à la suite de la présentation du troisième Plan national d’adaptation au changement climatique.
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Frédéric Sawicki « Si Bayrou échoue, il ne peut y avoir de troisième tentative »
18 déc. 2024 #LaMidinaleFrédéric Sawicki, professeur de science politique à l'université Paris-I, est l'invité de #LaMidinale.
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Vieilles branches À propos de : Nicolas Renahy, Jusqu’au bout. Vieillir et résister dans le monde ouvrier, La Découverte
Une longue enquête de cinq années nous apprend comment vieillissent et résistent encore les plus militants des ouvriers de Sochaux, une fois retraités.
Tout commence par un film, Avec le sang des autres, sorti en 1975 et tourné dans l’immédiat après-68 par Bruno Muel et commenté par son épouse, la sociologue Francine Muel-Dreyfus. La vie quotidienne et les conditions de travail très dures des ouvriers à la chaîne de l’usine Peugeot de Sochaux y sont décrites et dénoncées sans concession. Des ouvriers témoignent. Parmi eux, un syndicaliste CGT, Christian Corouge, parle des violences que le travail à la chaîne exerce sur le corps et les esprits des OS. Entre 1970 et 1973, il a participé activement au groupe Medvedkine de Sochaux organisé par des cinéastes militants, dont Chris Marker et Bruno Muel, pour apprendre aux ouvriers à se servir d’une caméra et à réaliser des films. Cinq films ont ainsi été réalisés par ce groupe d’ouvriers.
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Avec le NFP : revue de presse (mise à jour du 18 décembre)
A LA UNE
Nombreux sont les responsables politiques à plaider pour l’instauration d’une dose de proportionnelle pour l’élection des députés, quand les enquêtes d’opinion montrent le soutien constant des Français à une telle mesure. Pourquoi n’en restons-nous pourtant qu’au stade des intentions ? Pourquoi ne pas même discuter véritablement de ses implications ? C’est le défi que s’est lancée la Fondation à travers cette étude : susciter le débat public en offrant différents éclairages et, surtout, faire en sorte que ce débat soit bien posé.
18 décembre
Paris Match - Ruffin, Jadot, Cazeneuve, Hollande… Le front anti-Mélenchon de plus en plus populaire
Dans le baromètre Ifop-Fiducial pour Paris Match et Sud Radio, la gauche anti-NFP progresse et distance le leader des Insoumis. Suffisant pour renverser la donne en vue de 2027 ?
La chute de Michel Barnier a-t-elle ouvert la voie à une recomposition à gauche ? Si la dissolution les avait rassemblés à vitesse grand V (au grand dam d’Emmanuel Macron), Insoumis, socialistes, écologistes et communistes se divisent aujourd’hui sur la position à prendre face au nouveau Premier ministre, François Bayrou. Une chose est certaine, Jean-Luc Mélenchon et son rôle central dans l’alliance sont de plus en plus contestés.
17 décembre
Reçu à Matignon ce lundi, Olivier Faure a expliqué être resté « sur sa faim » et ne voit pas, pour le moment en tout cas, un éventuel accord de non-censure se dessiner.
France Info - François Bayrou nommé Premier ministre : le Parti socialiste s'affranchit de LFI
François Bayrou recevra, à compter de lundi, les forces politiques, en quête d'une solution viable pour former un gouvernement à même de faire passer, sans majorité, un projet de budget. Les socialistes ont l'intention d'honorer le rendez-vous.
16 décembre
François Bayrou condamné à l’immobilisme ? - L’édito de Patrick Cohen - C à vous
Pour la deuxième fois en moins de six mois, la France a, à sa tête, des ministres démissionnaires chargés de la gestion des affaires courantes, sans que le Parlement puisse suivre la légitimité des actes pris. La députée écologiste Léa Balage El Mariky vient de rendre un rapport sur la question.
15 décembre
Gouvernement Bayrou : il n’y a pas d’acquis à la non-censure - L'interview d'O. Faure au 20h de TF1.
Fondation Jean Jaurès - L’exode informationnel
Les Français sont des millions à fuir un écosystème médiatique saturé d’informations répétitives, anxiogènes et conflictuelles. Ce rejet du système informationnel dans son ensemble ressort très nettement de la deuxième vague de l’enquête sur la fatigue informationnelle : on y observe cet exode progressif, momentané ou plus pérenne, et qui pose un problème démocratique, dans la mesure où l’information est censée contribuer à l’émancipation de chacun. Plus que jamais, il devient donc nécessaire d’explorer des pistes pour réengager les citoyens dans un rapport plus sain, plus constructif avec l’information.
14 décembre
Le PS, clé de la survie politique de Bayrou à Matignon ? - C à Vous
BFM - Futur gouvernement, alliances... Comment le Nouveau Front populaire se divise face à Macron
La gauche affiche ses divisions face aux discussions avec le chef de l'État pour intégrer ou non le futur gouvernement. Volonté de se montrer capable d'exercer le pouvoir, crédibilité politique, risque de compromission... Les députés NFP ne jouent pas tous la même carte, au risque de l'implosion.
13 décembre
Les deux principales composantes du Nouveau Front populaire, qui s'affrontent sur les négociations autour du Premier ministre, s'accusent mutuellement de saper l'alliance. Au sein du mouvement, l'attitude des insoumis irrite de plus en plus.12 décembre
Les 4 vérités - Marine Tondelier
Pacte de non-censure : solution pour sortir de la crise ? - L’édito de Patrick Cohen - C à vous
Public Sénat - Face aux tensions entre PS et LFI, le Nouveau Front Populaire en pleine turbulence
Alors que le PS fait un pas vers le socle commun, en proposant un pacte de non-censure pour sortir du blocage à l’Assemblée, LFI dénonce une trahison. Reçus par Emmanuel Macron ce lundi, les écologistes saluent la proposition du Président d’une réunion commune à plusieurs partis. Les communistes assument la main tendue.
11 décembre
Le premier secrétaire du PS a dit ce mercredi ne pas vouloir la nomination du président du Modem à Matignon. Il n'annonce cependant pas de censure immédiate d'un éventuel gouvernement Bayrou.
HuffPost - Nouveau Premier ministre : Olivier Faure précise ses critères (et écarte François Bayrou)
Le numéro 1 du PS plaide toujours pour un Premier ministre de gauche. Mais s’il venait à en être autrement, il exige des garanties pour ne pas censurer à nouveau.
RFI - France: le PS prêt à larguer les amarres avec le Nouveau Front populaire?
Les lignes commencent à bouger après la censure du gouvernement de Michel Barnier. Le parti socialiste, jusque-là lié au Nouveau Front populaire, n’écarte pas la possibilité d’entrer dans « l’arc de gouvernement » voulu par Emmanuel Macron pour sortir de la crise de régime qui couve. Un changement de ton notable après la séquence post-législatives mais qui, pour le moment, ne débouche sur rien de concret.
10 décembre
Le fondateur de La France insoumise appelle ses partenaires de gauche "à ne pas détruire" le Nouveau Front populaire. À quelques heures d'une réunion entre Emmanuel Macron avec notamment les socialistes, le PCF et les écologistes, Jean-Luc Mélenchon prophétise que les négociations "n'aboutiront pas".
8 décembre
Le Figaro - Gouvernement : Mélenchon menace les socialistes de «continuer le NFP sans eux»
Alors que les socialistes souhaitent engager des discussions avec la macronie sur la base de «concessions réciproques», le leader insoumis affirme qu’il ne soutiendra «aucun autre gouvernement que celui du Nouveau Front Populaire».
« Marianne » publie en avant-première cet appel pour défendre la filiale Fret de la SNCF menacée de démantèlement au moment où l’urgence écologique commande plutôt de développer ce mode de transport. Des parlementaires communistes, socialistes, écologistes mais aussi centristes et de la droite républicaine figurent parmi les premiers signataires de ce texte auxquels se sont déjà joints 600 autres élus du pays.
6 décembre
Le premier secrétaire du PS a rencontré le chef de l’Etat ce vendredi, déplorant que les autres membres du NFP ne soient pas consultés. Il a assuré que ses troupes socialistes ne participeraient « en aucun cas à un gouvernement dirigé par un Premier ministre de droite ».
Le Premier secrétaire du Parti socialiste appelle Emmanuel Macron à désigner un « préfigurateur » pour organiser les négociations en vue de former un gouvernement.
5 décembre
Le NFP, qui a voté en bloc la censure du gouvernement Barnier, est plus divisé sur la stratégie à suivre pour la suite. Socialistes, écologistes et communistes avancent la possibilité d’un accord avec des forces du « front républicain », laissant les Insoumis seuls sur une ligne beaucoup plus fermée.
Dans un message partagé sur X, le chef de La France insoumise a pesté contre la rencontre entre les dirigeants socialistes, dont Olivier Faure, et Emmanuel Macron. Un échange à huis clos alors que le président de la République cherche son nouveau Premier ministre.
Boris Vallaud avait lui même pris la parole à la tribune de l'Assemblée nationale lors des débats précédents le vote de la motion de censure, mercredi. Il avait fustigé "l'échec de la méthode Barnier" et la "trahison du front républicain". Il appelle désormais aux compromis à gauche.
Au lendemain de la censure du gouvernement de Michel Barnier, Mathilde Panot a prévenu que La France insoumise censurerait tout futur Premier ministre qui ne serait pas issu du Nouveau Front populaire.
4 décembre
Fondation Jean Jaurès - Calendrier public et politique de décembre 2024
Quels sont les événements à venir au mois de décembre 2024 ? Antoine Pavamani propose un calendrier des actualités politiques, diplomatiques, juridiques, sportives et culturelles en France et à l’étranger jusqu’au 31 décembre 2024, un trimestre qui s’achèvera avec les vœux du président de la République.
Partisans de la censure du gouvernement de Michel Barnier, les 66 députés socialistes veulent imposer un « Premier ministre de gauche » en échange de compromis avec le bloc macroniste.
Devant sa tarte aux poires, Olivier Faure concède volontiers qu’il n’a pas réponse à tout. Mais il sait une chose : la probable censure à venir du gouvernement de Michel Barnier va faire basculer le pays dans une grande incertitude politique voire, qui sait, une crise financière. « Vous imaginez si Macron nomme un nouveau Premier ministre de droite et qu’il présente le même budget le 19 décembre, on repart sur une nouvelle motion de censure à Noël ? Et après ? On est un peu en terre inconnue », interroge-t-il, l’air inquiet.
3 décembre
Le patron du PS juge que l’ancien Premier ministre n’a pas la légitimité requise pour représenter l’ensemble du NFP.
Alors que le bail de Michel Barnier est sur le point de se terminer, les spéculations concernant son remplaçant commencent déjà. De leur côté, les socialistes réclament « un Premier ministre partageant les valeurs de la gauche sur les chantiers prioritaires du Nouveau Front populaire » et jugent, à l’instar du chef des députés PS Boris Vallaud, que « la question des conditions d’une non-censure » avec les autres groupes doit être posée.
Plusieurs élus du Nouveau Front populaire n’ont pas signé la motion de censure. L’une d’entre eux explique l’avoir fait par esprit de «responsabilité».
Sept députés manquent à l’appel. La motion de censure déposée par le Nouveau Front populaire (NFP) lundi précise dans son en-tête qu’elle est «présentée» par les quatre présidents de groupe de gauche «et 181 de leurs collègues». Soit 185 élus de l’Hémicycle au total. Or les quatre groupes du NFP cumulent 192 élus.
Dans une tribune publiée chez nos confrères de Ouest-France, les deux femmes politiques ont souligné l’urgence de « construire un projet commun » à gauche en vue des présidentielles de 2027, malgré les tensions actuelles au sein du Nouveau Front Populaire.
1er décembre
Fondation Jean Jaurès - Petit manuel de partage du pouvoir dans l’entreprise
Au lendemain du 7 juillet 2024, alors que les citoyens français ont fait barrage à l’extrême droite, il apparaît nécessaire de pérenniser ce « réveil démocratique ». Pour Laurence Ruffin, présidente de la Scop Alma et vice-présidente de la Confédération des Scop et des Scic (CG Scop), l’exercice démocratique doit être encouragé dans un espace de décision et de pouvoir souvent négligé : l’entreprise elle-même.
Au soir du 7 juillet 2024, 66,7% des électeurs s’étaient déplacés aux urnes, atteignant un taux de participation jamais vu depuis 1997 pour conjurer la menace imminente d’une prise de pouvoir de l’extrême droite1. Cet élan de participation tranche nettement avec un comportement électoral documenté depuis plusieurs décennies par les travaux des sociologues et politistes : au fil des scrutins électoraux, l’abstention se renforce et la confiance citoyenne envers les institutions s’érode. Ce constat s’enracine dans la crise de la démocratie représentative et l’affaiblissement de la démocratie sociale, rendue sensible par une maigre participation syndicale et peu d’adhésion aux partis politiques.
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BACKSEAT - S04E09 - On attend le premier ministre, avec Marine Tondelier
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Observatoire des inégalités - DOM : une grande pauvreté, cinq à dix fois plus élevée qu’en métropole
14 % de la population vit dans la grande pauvreté à La Réunion. Ce taux monte à 29 % en Guyane. Des taux beaucoup plus élevés que pour la France métropolitaine.
La grande pauvreté touche cinq à dix fois plus les départements d’outre-mer (DOM) que la métropole, selon les données de l’Insee pour l’année 2018 [1]. Elle frappe plus de 10 % de la population guadeloupéenne, martiniquaise et réunionnaise et près de 30 % des Guyanais, contre 2 % des habitants de l’Hexagone. L’institut estime que trois quarts de la population mahoraise vit dans la grande pauvreté.
Le seuil de pauvreté est un niveau de vie maximum, beaucoup vivent avec bien moins. Selon l’Insee, un quart des personnes vivant dans une grande pauvreté ont moins de 340 euros par mois en Guyane, 500 euros ou un peu plus en Guadeloupe, Martinique et à La Réunion. Concrètement, parmi les plus pauvres, plus des trois quarts des Guyanais, par exemple, disent ne pas avoir les moyens de s’acheter des vêtements neufs, ou encore 55 % des Réunionnais ont des impayés d’emprunt, de facture d’électricité ou de gaz.
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