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Actualités socialistes - Page 16

  • Alexandre Ouizille - L'inflation, phénomène antisocial

    21 janv. 2024

    L’inflation est la préoccupation principale des français. La hausse des prix à la consommation grignotte sérieusement leur pouvoir d’achat. Dans cette vidéo, je vous explique pourquoi les français ont évidemment raison d’en faire le sujet de préoccupation numéro un. L’inflation que nous connaissons est triplement anti-sociale. D’abord, l’inflation que nous connaissons, c’est l’inflation importée.

    C’est la hausse de l’énergie et des matières premières, qui augmente tous les prix mais les salaires ne sont pas indexés sur l’inflation. Ensuite, l’inflation est antisociale car elle est injuste : 10 % des français subissent 7 % d’inflation - les plus modestes - quant 10% des français - les plus riches - subissent seulement 3 % d’inflation de sa consommation effective. Troisiemement, l’inflation importée a donné lieu à une grande hausse de la dépense publique avec le bouclier tarifaire et au retour de la voracité des superprofits par les grands groupes.

    Or, le Gouvernement a refusé de taxer les superprofits pour payer la dette générée par ce dispositif de protection. C’est donc la hausse des prix dans le futur et la hausse des taxes - dont celle de 10% en 2024 sur les prix de l’électricité - qui vont servir à payer la dette publique générée par les superprofits et la boucle prix-profits. Face à ce choc, nous, socialistes, défendons une idée simple mise en place dans plusieurs pays européens dont l’Espagne : une taxe sur les superprofits.

  • LVSL - Victoire écrasante en Iowa : en 2024, le retour de Donald Trump ?

    Malgré les affaires et sa tentative de putsch en 2020, Trump a triomphé à la primaire de l’Iowa le 16 janvier dernier, devançant son plus proche adversaire de 30 points. Archi-favori pour représenter le camp républicain, l’ancien Président devrait vraisemblablement affronter de nouveau Joe Biden à la fin de l’année, candidat par défaut du camp démocrate. Compter sur les affaires de Trump, une mobilisation de dernière minute pour « défendre la démocratie » ou un bilan macro-économique positif, comme semble le faire l’actuel locataire de la Maison Blanche, paraît risqué. La ferveur de la base trumpiste tranche en effet avec le manque d’enthousiasme des électeurs démocrates.

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  • Fondation Jean Jaurès - Comment Olaf Scholz peut-il rebondir ?

    Pour Olaf Scholz, le début de l’année 2024 est marqué par une situation inédite. Agriculteurs en colère, citoyens exaspérés, troubles au sein du SPD : le chancelier et sa coalition perdent la faveur des électeurs. Ernst Stetter, conseiller spécial du président de la Fondation pour l’Europe, analyse ici les nombreux défis qui attendent le chancelier cette année.

    Les agriculteurs et les citoyens en colère

    La coalition gouvernementale doit répondre aux exigences de la Cour suprême et présenter un budget qui répond à la règle d’or, soit un déficit d’État fédéral limité à 0,35% du produit intérieur brut (PIB). Une des mesures envisagées pour y parvenir est d’abandonner certaines des subventions dont bénéficient les agriculteurs, notamment l’exonération de la taxe sur les véhicules agricoles et des avantages fiscaux accordés au diesel. Dès l’annonce de cette mesure, les agriculteurs se sont mobilisés en manifestant avec leurs tracteurs pour bloquer l’accès aux autoroutes et l’entrée dans les villes. 

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  • Fondation Jean Jaurès - Qu’est-ce qui ne va pas avec le travail ? le 23 janv. 2024 à 18h30

    Planifié pour le 23 janv. 2024 Les mobilisations contre la réforme des retraites de 2023 ont montré qu’une grande majorité de Français n’est pas satisfaite des conditions de leur travail : pénibilité, intensification, absence de reconnaissance, les problèmes semblent nombreux et multiples.

    Cette conférence vise à faire un point général sur les difficultés principales rencontrées au travail à partir de l’ouvrage "Que sait-on du travail ?" qui rassemble en 37 chapitres les contributions de 60 chercheuses et chercheurs de sciences sociales spécialistes des questions de travail en France. À partir de la présentation de différentes contributions à cet ouvrage, la conférence permettra d’aborder les questions suivantes :

    - Comment situer les performances françaises en matière de qualité d’emploi et du travail au regard des comparaisons internationales ? - Quelle est la situation des classes moyennes les moins aisées sur le marché du travail ? - Comment caractériser les formes de management et d’organisation du travail en France ?

    Les interventions présenteront les résultats des grandes enquêtes européennes sur les conditions de travail, les classes moyennes et leurs statuts d’emploi, les modalités d’organisation du travail dans l’industrie (automobile, aéronautique) ou les services (entrepôts, services aux autres).

    Avec les contributions de : - Juan Sebastian Carbonell, sociologue du travail et des relations professionnelles, post-doctorant au Gerpisa, à l’École Normale Supérieure Paris-Saclay, et chercheur associé à l’IDHES ; - Pierre Courtioux, professeur à Paris School of Business (PSB) et chercheur associé au Centre d’économie de la Sorbonne (CES) ; - Christine Erhel, professeure au Conservatoire National des Arts et Métiers (CNAM, Paris), titulaire de la chaire Économie du travail et de l’emploi, et directrice du Centre d’études de l’emploi et du travail (CEET) ; - Jérôme Gautié, professeur d’économie à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, chercheur au Centre d’économie de la Sorbonne (CES) et chercheur associé au Cepremap ; - Bruno Palier, directeur de recherche du CNRS au Centre d’études européennes de politique comparée de Sciences Po ; - Coralie Perez, économiste, ingénieure de recherche à l’Université de Paris 1, membre du Centre d'Économie de la Sorbonne (CES).

  • Telos - Trump II: une farce? Non, une tragédie. Mark Kesselman 2 janvier 2024

    Lorsque l’on considère l’histoire actuelle des États-Unis, on est tenté d’inverser la fameuse séquence identifiée par Marx dans Le 18e Brumaire de Louis Bonaparte. Certes, il est sans doute exagéré de voir dans le premier mandat présidentiel de Donald Trump une simple farce. Mais c’est bien à quoi il ressemblera en comparaison de la tragédie qui pourrait suivre si, comme c’est tout à fait possible, il est élu président en 2024.

    Aucun président américain, depuis l’investiture de George Washington en 1789, n’a été inculpé pour activité criminelle, jusqu’à ce que Donald Trump soit inculpé pour 91 crimes en 2023. Quatre procès sont prévus, pour des accusations comprenant la tentative de subversion de l’élection présidentielle de 2020, la fraude aux dépens de l’État, l’empêchement du collège électoral de certifier les résultats de l’élection de 2020, le refus du vote des citoyens, l’obstruction à la justice, la rétention de documents fédéraux classifiés et la corruption de témoin.

    Mark Kesselman Professeur émérite de science politique à l'Université Columbia de New York

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  • Reporterre - François Jarrige : « Tout choix technique est un choix politique »

    Omniprésente, la technique nous a été imposée par des choix politiques, explique l’historien François Jarrige. Pour lui, c’est à nous de construire une autre société. Car aucune technique n’est « miraculeuse ».

    François Jarrige est historien et enseigne à l’université de Bourgogne. Il vient de publier La ronde des bêtes (La Découverte). À travers l’histoire des techniques, il montre que celles-ci ne sont d’aucune fatalité, mais découlent de choix sociaux particuliers.

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  • Reporterre - Valérie Masson-Delmotte : « Les milliardaires veulent préserver des modes de vie ultra-émetteurs »

    Si des points de bascule du climat sont envisageables, le contrôle du réchauffement climatique reste possible, explique Valérie Masson-Delmotte. À condition d’un engagement politique dans le bon sens.

    Valérie Masson-Delmotte est paléoclimatologue, membre du Haut Conseil pour le climat et a été coprésidente jusqu’en juillet 2023 du groupe 1 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec).

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  • The Conversation - Nos villes doivent être plus perméables : comment le biochar peut être une solution durable face aux inondations

    Ce sont des images devenues de plus en plus fréquentes en Europe : celles de villes inondées, de maisons sinistrées par la montée des eaux, de populations désemparées par ces épisodes.

    Le changement climatique a de fait amplifié la fréquence comme l’intensité des précipitations. En milieu urbain, un facteur aggrave les ravages de ce phénomène climatique : l’utilisation répandue de matériaux imperméables dans les constructions routières. L’infiltration adéquate des eaux pluviales à la suite d’épisodes de fortes pluies est ainsi considérablement entravée, engendrant par là un ruissellement pollué et des risques d’inondations. Les réseaux d’évacuation des eaux de pluie en milieu urbain se trouvent de plus en plus dépassés, et posent un défi de taille aux autorités quant à la gestion de ces eaux.

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  • Blog Alternatives Economiques - Pour lutter contre la pauvreté et accélérer la transition écologique, les vieilles recettes de banquier du président Macron

    Stéphane Madaule est docteur en économie, spécialisé dans les questions d’économie politique et de développement.

    Dans une tribune publiée le 29 décembre 2023 dans le journal Le Monde, Emmanuel Macron détaille sa stratégie, sa méthode, sa doctrine, ses propositions à l’international. Accélérer conjointement la transition écologique et la lutte contre la pauvreté par un choc de financement en prêts constitue le cœur de ce qu’appelle de ces vœux le président français dans le cadre du le Pacte de Paris pour les peuples et la planète. Faire plus pour la sauvegarde de la planète et faire plus pour lutter contre la pauvreté, comment ne pas souscrire à ce double engagement ?

    Sauf que pour y parvenir, le président Macron en reste à de vieilles recettes que l’on pourrait résumer ainsi : toujours plus de financement en prêts pour accélérer la transition écologique ; toujours plus de financement en prêts pour accélérer la lutte contre la pauvreté. En banquier de formation, ce toujours plus de financement passe donc par l’octroi de prêts supplémentaires par tous les canaux disponibles actuellement : institutions de Bretton Woods comme la Banque mondiale et le FMI, banques bilatérales de développement comme l’Agence française de développement, secteur privé.

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  • The Conversation - Affaire Depardieu : « En France, il existe une immunité spécifique liée au culte du monstre sacré »

    Professeure en esthétique et politique des arts vivants, Bérénice Hamidi est enseignante-chercheuse à l’Université Lumière Lyon 2. Elle nous livre aujourd’hui son analyse sur les freins à la reconnaissance des violences sexistes et sexuelles dans le milieu artistique français.

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