28 mai 2025 #France #parti #Olivier Les adhérents socialistes vont élire leur Premier secrétaire. Trois candidats sont en lice : Olivier Faure, Nicolas Mayer-Rossignol et Boris Vallaud. Une élection déterminante pour les prochaines élections et pour une éventuelle union de la gauche. L’autre sujet se trouve à l’Assemblée nationale avec le vote solennel sur le texte sur la fin de vie adopté par les députés. Alexandre Ouizille, sénateur PS de l’Oise, qui soutient ce texte "d'équilibre" est l’invité de Mardi politique. #France #parti socialiste #Olivier Faure
Actualités socialistes - Page 16
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Alexandre Ouizille (PS) : "Les socialistes doivent s'unir dans une coalition de Glucksmann à Ruffin"
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Aide à mourir, un demi-siècle de combat - L'édito politique de Patrick Cohen
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Observatoire des inégalités - Les femmes devancent les hommes dans l’enseignement supérieur, mais pas dans les filières les plus valorisées
56 % des étudiants sont des étudiantes. Les femmes forment 84 % des effectifs des formations paramédicales et sociales, mais représentent seulement 30 % des élèves ingénieurs.
La féminisation de l’enseignement supérieur n’est pas récente. Déjà en 1960 – donnée la plus ancienne disponible (il s’agit de générations nées vers 1940-1942) –, les filles représentaient 43 % des effectifs des facultés. Aujourd’hui, 60 % des étudiants à l’université sont des étudiantes, selon le ministère de l’Enseignement supérieur [1]. La parité a été atteinte dans les années 1980 et continue de progresser très lentement depuis 20 ans. Dans l’ensemble de l’enseignement supérieur, les femmes représentent 56 % des étudiants, une proportion stable ces deux dernières décennies.
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Fondation Jean Jaurès - Démocratie illibérale : l’extrême droite à l’assaut des institutions et des imaginaires
pour le 27 mai 2025L'accession au pouvoir de l'extrême droite en France est un sujet récurrent. Pierre-Yves Bocquet, auteur de La « Révolution nationale » en 100 jours, et comment l’éviter (Tracts, Gallimard, 2025), décryptera les leviers idéologiques et institutionnels que l'extrême droite pourrait activer dès son arrivée au pouvoir, et Raphaël LLorca, codirecteur de l'Observatoire Marques, imaginaires de la consommation et politique de la Fondation, évoquera les ressorts de la bataille culturelle menée en ce moment par l'extrême droite. —— Reconnue d'utilité publique dès sa création en 1992, la Fondation Jean-Jaurès est la première des fondations politiques françaises. Lieu de réflexion, de dialogue et d'anticipation, elle agit depuis vingt-cinq ans pour construire un monde plus démocratique, comprendre l'histoire du mouvement social et ouvrier et inventer les idées de demain.
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Le Grand Continent - « En Europe, le temps est venu de briser les vieux dogmes », une conversation avec le ministre espagnol de l’Économie Carlos Cuerpo
« Nous sommes en train de dépasser un vieux clivage entre le Nord et le Sud, les frugaux et les dépensiers. »
Dans une Europe tournée vers l'investissement, Madrid veut sa place au centre du jeu — et l’Espagne entend bien devenir un moteur de la croissance continentale.
Après le choc de la méga-coupure électrique et au cœur des négociations commerciales avec la Maison-Blanche de Donald Trump, nous rencontrons le ministre espagnol de l'Économie, du Tourisme et du Commerce.
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Aux machines, citoyens ! À propos de : Adeline Barbin, La démocratie des techniques, préface d’Andrew Feenberg, Hermann
Contre la tendance des experts à vouloir garder le contrôle exclusif du développement technologique – au nom de l’incompétence du grand public –, Adeline Barbin suggère de confier davantage de pouvoir aux citoyens, afin que les techniques et les sciences soient conformes aux valeurs démocratiques.
Déjà autrice d’André Gorz. Travail, économie et liberté (Canopé-CRDP, 2013), Adeline Barbin offre avec La démocratie des techniques un ouvrage important, premier titre de la collection « Technologia » nouvellement créée aux éditions Hermann. Issu d’un travail de doctorat sous la direction de Catherine Larrère, le livre se distingue par la clarté de son propos et l’intelligence de son argumentation. Ainsi que le résume Andrew Feenberg dans la préface, la philosophe défend la double thèse selon laquelle une démocratie des techniques est souhaitable et possible, contre l’idéologie technocratique des élites politiques et scientifiques. Son point de départ est que les innovations et inventions sont orientées par la culture et les intérêts sociaux et ont un impact sur ceux-ci. Puisque la technique nous concerne tous, elle est une affaire de démocratie. Ce constat impose de développer des dispositifs favorisant la discussion et la prise de décision au bénéfice de toute la société. Ce que Barbin entreprend de démontrer avec une grande rigueur.
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Au nom du maintien de l'ordre (1/2) | Reculez | ARTE
Documentaire disponible en rediffusion jusqu'au 25/07/2025 Partout dans le monde, des foules en colère affrontent des forces de l’ordre surarmées. Le journaliste Paul Moreira s’immerge dans des manifestations et interroge des spécialistes pour éclairer les causes de ce glissement répressif. Paris, 8 décembre 2018, acte IV des "gilets jaunes". Pour la première fois à Paris, des véhicules blindés sont utilisés pour contenir un mouvement social. Des manifestants sont blessés, certains vont garder des séquelles. En 2020, aux États-Unis, lors des manifestations contre le racisme et les violences policières organisées après la mort de George Floyd, des images similaires circulent. Le tournant a été pris une vingtaine d'années plus tôt : les mouvements sociaux, jadis disciplinés, ont laissé place à des explosions de colères collectives à laquelle les autorités répondent par une militarisation croissante. Norm Stamper, l'ancien chef de la police de Seattle qui a participé à ce changement de doctrine du maintien de l'ordre, plaide désormais pour une réforme de la police : "Je me suis raconté des mensonges pendant des années.
Pourquoi gazons-nous des citoyens non-violents ?" Comment a-t-on évolué du maintien de l'ordre à un contrôle des foules qui ressemble à une guerre de basse intensité ? Réalisé par le journaliste et reporter Paul Moreira, qui a couvert notamment les manifestations des "gilets jaunes", ce documentaire se penche sur les nouvelles doctrines de maintien de l'ordre en donnant la parole à de nombreux témoins et spécialistes, dont des responsables policiers et des vendeurs d'"armes à létalité réduite".
Mêlant leurs propos d'une désarmante franchise et des immersions, parfois rudes, au sein de cortèges en France, en Allemagne ou aux États-Unis, ces deux épisodes livrent une démonstration : cette évolution du contrôle des manifestants, symbolisée par l'usage massif et non contrôlé des armes à balles en caoutchouc, résulte de schémas pensés et assumés par les hiérarchies policières. La peur se répand dans les cortèges et le constat apparaît aussi évident qu'inquiétant : ce glissement répressif menace les libertés publiques.
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LVSL - Le numérique, arme de marchandisation de l’humanité
D’abord cantonnée à la sphère professionnelle, la numérisation a fini par s’étendre à toutes les facettes de l’existence humaine, y compris les plus intimes. Un processus qui ouvre sans cesse de nouveaux marchés pour une poignée d’entreprises, tend à uniformiser nos comportements et à transformer l’être humain en support publicitaire, à l’image des influenceurs. Derrière l’illusion de gratuité et de liberté, le numérique exploite notre attention et nous transforme en simples produits sur un marché global, niant notre intériorité. C’est du moins ce que défend Baptiste Detombe, dans sa critique anticapitaliste du numérique L’homme démantelé. Comment le numérique consume nos existences. Extraits.
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BUHLER & FRASIAK / Gaza, été 2014
14 mai 2025"Gaza, été 2014" : cette chanson de Michel Bühler est sortie en 2017 sur l'album "La Vague" suite au massacre de l'été 2014 mais malheureusement 11 ans plus tard, elle est toujours terriblement d'actualité. Alors que des milliers de camions de l'aide humanitaire attendent aux portes de Gaza, des femmes, des enfants, des civils palestiniens meurent de faim, de soif... Les enfants n'ont même plus de larmes pour pleurer. Plus de nourriture, plus d'eau, plus de carburant, plus de médicaments, plus rien... tout est fait pour annihiler toute vie. L'infamie du gouvernement de Netanyahu a atteint des sommets. Bien sûr que rien ne fera oublier l'horreur du 7 octobre, mais ce génocide restera une nouvelle blessure absolue dans l'histoire du monde. Bubu et moi avons enregistré cette version inédite fin 2021, pour le générique de fin du film documentaire Yallah Gaza, de Roland Nurier. Michel Bühler est décédé le 7 novembre 2022 ❤️ Toujours dans nos cœurs...
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«Il n’est pas possible d’éduquer aux écrans ; ils sont structurellement conçus pour aliéner l’homme»
ENTRETIEN - Dans L’homme démantelé, un essai alarmiste et étayé, préfacé par Rémi Brague, le jeune Baptiste Detombe décrit la façon dont l’ogre numérique sabote la vie intérieure des individus en détruisant méthodiquement l’émerveillement, l’ennui, le désintéressement et l’esprit d’aventure.
Baptiste Detombe est secrétaire général du think-tank Souverains Demain ! et fondateur du média Gavroche. Il publie L’homme démantelé, préfacé par Rémi Brague (Éditions Artège, 2025).
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Observatoire des inégalités - Comment nos vêtements reflètent nos appartenances sociales
Pourquoi aimons-nous tel vêtement, plutôt que tel autre ? Entre conformisme et stratégies de distinction, nos goûts reflètent nos appartenances sociales, souvent sans que nous en ayons conscience. Lucie Bargel et Muriel Darmon, sociologues, en décryptent les évolutions.
Êtes-vous plutôt pull col rond ou hoodie ? Jupe longue, pantalon fitté ou crop top ? Ou plutôt du genre à ne pas accorder d’importance à votre tenue et à vous habiller avec « ce qui vous tombe sous la main », ou toujours de la même façon ? Bref, quelles sont vos pratiques vestimentaires ?
« Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas ». Quand on s’habille le matin, le choix de nos vêtements semble relever de notre libre arbitre. On porte ce qu’on aime, ce que l’on trouve « tendance », on y voit une manière d’exprimer notre personnalité. Ou alors, on pense que ce choix ne s’explique que par des raisons économiques qui feraient que les riches s’habillent « bien » et « avec des marques », « mieux » que les pauvres en tout cas.
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