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gadrey - Page 9

  • Observatoire des inégalités - L’égalité peut aussi être justifiée par d’autres arguments que la seule égalité

    8 mars 2016 - Si, en plus d’être une fin en soi, l’égalité est « bonne pour » atteindre certains objectifs associés à des biens communs, cela nous donne des arguments au service de l’égalité et convaincre de nouveaux alliés. Jean Gadrey, économiste, répond au point de vue de Réjane Sénac publié sur notre site.


    Avertissement : Ce texte est une réponse à celui de Réjane Sénac publié récemment sur ce site sous le titre « L’égalité n’a pas à être « performante » ». Une réponse nuancée car en réalité, sur le plan des principes, cette réponse exprime un accord total. On discute ici surtout du cas de l’égalité entre les femmes et les hommes, qui n’est pas la seule à laquelle s’intéresse Réjane Sénac dans son article et dans son livre [1].

    C’est juste : l’égalité entre les femmes et les hommes dans tous les domaines devrait s’imposer comme objectif en soi. Ce n’est pas parce que la parité politique apporterait « un plus » aux formations politiques (un « plus » en influence, un « plus » électoral, etc.) qu’il faudrait l’imposer. Ce n’est pas parce que l’égalité professionnelle serait (peut-être) bonne pour les performances économiques des entreprises qu’il faudrait la défendre. Ce n’est pas parce que l’égalité des taux d’activité des femmes et des hommes serait bonne pour l’économie nationale ou pour le financement de la Sécu qu’il faudrait la promouvoir, etc.

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  • L'Humanité - Que faut-il mettre en place pour inverser enfin la courbe du chômage ?

    Par Jean Gadrey, économiste, Sophie Binet, secrétaire générale adjointe de l’Ugict-CGT et Mathieu Grégoire, maître de conférences 
en sociologie, chercheur 
à l’Idhes

    On peut réduire le chômage de moitié en dix ans par Jean Gadrey, économiste

    Contre le chômage, « ils » essaient tout sauf… ce qui le réduirait vraiment. La raison est simple : « Ils » restent dans la logique de la mondialisation néolibérale, de la course effrénée à la compétitivité par les bas coûts salariaux et les bas coûts de l’État, de l’austérité pour le plus grand nombre. Cette course est un mauvais jeu à somme négative pour l’emploi, et même les pays où le chômage semble faible voient croître la pauvreté salariale et la pauvreté tout court, parce qu’on y encourage les petits et les mauvais boulots en détruisant des protections sociales.

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  • Réflexions, analyses, témoignages pour l'été : des sites pour penser plus loin

    ALTERNATIVES ECONOMIQUES

    Alterecoplus - Zone euro : Ambiguïtés allemandes par André Gauron

    Que cherche le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, en prônant la sortie de la Grèce de l’euro ? Obtenir davantage de réformes, faire tomber le gouvernement de la gauche radicale ou, comme l’a affirmé le Premier ministre grec, Alexis Tsipras, « mettre en œuvre son plan pour sortir la Grèce de l’euro » ? Dans l’interview qu’il a donnée à la télévision grecque au lendemain de l’accord, Alexis Tsipras dit l’avoir compris « dès mars », sans visiblement avoir trouvé la parade.

    Le gouvernement grec, mais aussi les autres chefs d’Etat et de gouvernement, se sont trouvés acculés à subir une surenchère permanente du ministre allemand non pour mettre en place un plan viable de réformes mais pour relancer, à l’occasion de la crise grecque, le projet initial allemand d’un euro construit autour d’un noyau dur de pays, dont la Grèce, mais aussi l’Italie et quelques autres seraient exclus.

    Alyernatives Economiques dans Wikipedia

    La page Facebook

    OBSERVATOIRE DES INEGALITES

    Fracture sociale : ce déni qui va vous coûter très cher

    17 mars 2015 - En refusant de voir l’ampleur des difficultés des classes populaires et moyennes, notre société prend des risques. La fracture sociale s’ouvre et le ressentiment augmente. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.

    Les catégories populaires et moyennes vont se rappeler au bon souvenir du pouvoir lors des élections départementales des 22 et 29 mars. Le Front national va conquérir un grand nombre de cantons. Le Parti socialiste est progressivement balayé de la scène politique. L’une des explications est à chercher dans la violence de la crise subie par une partie de la population. Les catégories aisées, gourmandes, continuent à s’enrichir quand les couches populaires voient leur niveau de vie baisser. Entre les deux, les classes moyennes constatent avec amertume le décalage entre leurs aspirations et la réalité sociale. Une fracture sociale s’ouvre et le ressentiment augmente.

    Les classes populaires - en particulier les jeunes qui en sont issus - sont aux premières loges du mal emploi. Les trois quarts des chômeurs supplémentaires depuis 2008 sont ouvriers ou employés. Le taux de chômage des bac +3, lui, n’a pas bougé alors que le nombre de chômeurs total a grimpé en flèche.

    « L’Etat social produit des effets positifs ». Entretien avec Patrick Savidan, professeur de philosophie politique, président de l’Observatoire des inégalités

    12 juin 2015 - Les politiques fiscale et sociale jouent un rôle non négligeable pour limiter les écarts de niveaux de vie. Mais l’heure n’est malheureusement pas au renforcement de la protection sociale. Entretien avec Patrick Savidan, professeur de philosophie politique, président de l’Observatoire des inégalités. Extrait du magazine Alternatives Économiques.

    Le site de l'Observatoire des inégalités

    L'Observatoire sur Wikipedia

    FINANCE WATCH

    Vanity Fair - Défi d'initiés

    Finance Watch, des super-héros en costume-cravate contre les excès des marchés financiers

    Ils ont été traders ou banquiers d’affaires, gagné des fortunes et connu l’adrénaline des salles de marché. Aujourd’hui, ils mettent à profit leurs connaissances du système pour combattre les excès de la finance dans une petite ONG basée à Bruxelles, Finance Watch. Dans le numéro de juin 2015 de « Vanity Fair », Sophie des Déserts a confessé ces activistes en costume-cravate qui veulent donner du sens à l’argent.

    Libé, le 24 juin - Christophe Nijdam «Si les taux remontent, il va y avoir du ketchup sur les murs des salles de marché !»

    Sept ans après la crise des subprimes, l’Europe n’est toujours pas à l’abri d’un krach financier. La régulation du secteur bancaire qu’avait appelée de ses vœux le candidat François Hollande au Bourget est en panne, selon Christophe Nijdam de Finance Watch, groupe d’experts indépendants. Et les petits déposants pas vraiment plus protégés

    Les Echos - Christophe Nijdam, le croisé  de Finance Watch

    Ex-trader, il a connu les excès de Wall Street, avant de devenir le pourfendeur de la banque universelle à la française. Cet ancien analyste financier dirige depuis janvier l'ONG Finance Watch, désormais incontournable à Bruxelles.

    Je ne fais pas de révolution, et elle n'est pas souhaitable.  » Ceux qui pariaient que le nouveau secrétaire général de Finance Watch ferait de l'ONG, aujourd'hui reconnue à Bruxelles pour son expertise, un Greenpeace européen de la finance davantage porté sur les actions coups de poing, en seront pour leurs frais.

    Le site de Finance Watch

    Finance Watch sur Wikipedia

    LES ECONOMISTES ATTERRES

    Marianne, le 17 juillet - Une autre politique n'est possible qu'à condition d'ouvrir une crise en Europe

    Henri Sterdyniak, sur le blog des Economistes atterrés, tirent longuement les enseignements de la crise grecque. Pour lui, "le texte imposé à la Grèce, comme la conduite des négociations, posent la question de la nature de la zone euro". "L’Allemagne, écrit-il, ses chevau-légers (la Finlande, la Slovaquie, les pays baltes, etc.), la Commission, la BCE ont imposé leurs vues… avec la bénédiction des dirigeants de l’ensemble des Etats membres. Pour eux, l’euro est indissociable de politiques d’austérité et de réformes structurelles libérales. Les votes qui peuvent avoir lieu au niveau des nations n’ont aucune importance." Et d'en conclure : "A l’avenir, les partis politiques, les mouvements sociaux, les peuples qui voudront mettre en œuvre une autre politique sauront qu’ils devront ouvrir une crise en Europe."

    Les Economistes Atterrés - La leçon grecque

    Une rupture nécessaire…

    En janvier 2015, la Grèce avait voté pour un parti, Syriza, qui proposait un tournant radical par rapport aux politiques suivies par les gouvernements précédents. Alternant de longues années au pouvoir, le Pasok et la Nouvelle démocratie avaient maintenu la domination de quelques familles d’oligarques, la corruption généralisée et l’inefficacité de l’administration. Après l’entrée dans la zone euro, les dépenses publiques ont nettement augmenté, ce qui pouvait se justifier dans une perspective de rattrapage, mais les impôts ont fortement baissé, induisant un fort déficit public : le solde primaire (hors charges d’intérêts) est passé d’un excédent de 3% en 2000 à un déficit de 2,4% en 2007. Les classes dirigeantes n’ont pas profité des bas taux d’intérêt permis par l’appartenance à la zone euro pour développer l’industrie et le secteur productif en Grèce. La croissance a été forte (4,1% de 1998 à 2007), mais insoutenable : le déficit extérieur dépassait 10% du PIB en 2007.  Cette dérive participait au creusement des disparités dans la zone euro entre les pays du Nord, en particulier l’Allemagne, qui avaient choisi une stratégie de recherche de compétitivité et d’accumulation d’excédents extérieurs, nuisible à leurs partenaires, et les pays du Sud, dont la croissance soutenue s’accompagnait de forts déficits extérieurs, financés sans peine jusqu’à la crise grâce à la confiance des marchés financiers en la solidité de l’euro.

    Le site des Economistes Atterrés

    Les Economistes Atterrés dans Wikipedia

    OFCE

    OFCE - Un nouveau monde économique. Mesurer le bien-être et la soutenabilité au 21e siècle, 7 mai 2015

    Éloi Laurent et Jacques Le Cacheux, Un nouveau monde économique, Mesurer le bien-être et la soutenabilité au 21e siècle, Odile Jacob, 2015.

    Introduction : La mesure des possibles

    « Que nul n’entre ici s’il n’est géomètre ! »

    Devise inscrite au fronton de l’Académie fondée par Platon à Athènes.

     Nous vivons sous le règne du produit intérieur brut (PIB), dont l’année 2014 a marqué le soixante-dixième anniversaire. Créé par l’économiste américain Simon Kuznets à l’orée des années  1930, le PIB fut adopté comme norme internationale de la comptabilité souveraine lors de la conférence qui se tint entre puissances alliées dans la petite bourgade de Bretton Woods, au beau milieu de nulle part, en juillet 1944. Mesure des activités marchandes monétisables, indicateur de référence de la croissance économique  et du niveau de vie, le PIB est devenu au fil des décennies l’étalon suprême de la réussite des nations, précis, robuste et comparable.

    Le site de l'OFCE

    L'OFCE sur Wikipedia

    JEAN GADREY

    Jean Gadrey - Quelques liens vers des textes récents qui parlent de crise(s), de solutions et de mobilisations

    1. Lettre à une croissance que nous n’attendons plus, Le Monde du 3 juillet, par Manon Dervin, étudiante à Science Po Rennes. Ce texte a beaucoup circulé en réseau. En voici le début :

    « Ô très chère Croissance. Ma bien-aimée. Ton retour s’est fait attendre. Ton dogme fondé sur la valeur centrale du « travail » conditionne encore aujourd’hui toute la vitalité du système économique. Tu fabriques l’Emploi et en tires ta force. Les médias, les politiques et tous les travailleurs retiennent leur souffle… Mais aujourd’hui je ne t’attends plus, Croissance… Je te prie de m’excuser pour les mots qui vont suivre. Il me fallait te conter mes désillusions… Suite via ce lien.

    Ajout : je me permets de mentionner, bien qu’elle soit moins brillante que la lettre de Manon, ma vieille « ode à la croissance et à la productivité », qui date de 2011. Et aussi une chanson sympa sur ce thème, « prière à la croissance », par la Parisienne libérée, en 2013.

    Le blog de Jean Gadrey

    Jean Gadrey sur Wikipedia

    GILLES RAVEAUD

    Gilles Raveaud - Accords commerciaux régionaux : des machines infernales, selon Dani Rodrik

    Pour Dani Rodrik, professeur à Princeton et l’un des meilleurs analystes de la mondialisation, tant l’Accord de Partenariat transpacifique (TPP) que le TTIP sont des traités aux gains douteux en termes d’emplois, et qui permettent un véritable “putsch des entreprises multinationales” à l’encontre des États.

    Au final, avec ces accords, “les intérêts des investisseurs et exportateurs porteront plus que jamais préjudice aux objectifs sociaux et environnementaux”.

    Bref, ce ne sont même pas des traités libéraux.
     
    Le blog de Gilles Raveaud

    FREDERIC LORDON

    La pompe à phynance - La gauche et l’euro : liquider, reconstruire

    1. L’euro interdit radicalement toute politique progressiste possible.

    2. S’il en était encore besoin, le traitement criminel infligé à la Grèce en six mois de brutalisation (rebaptisée « négociation ») prouve que l’entreprise de « transformer l’euro », ou l’hypothèse d’un « autre euro possible », sont des chimères qui, par désillusions successives, ne mènent qu’à l’impasse et à la désespérance politiques.

    3. Abandonner aux extrêmes droites (qui au demeurant n’en feront rien [1]…) toute perspective politique d’en finir avec l’euro et ses institutions est une faute politique qui condamne les gauches européennes à l’impuissance indéfinie.

    Le journal du Mauss - La puissance des institutions, Frédéric Lordon

    A partir d’un commentaire sur le retour opéré par Luc Boltanski à une forme de sociologie critique, Frédéric Lordon reprend la question de savoir ce qui confère leur pouvoir aux institutions, leur capacité à dire le vrai, et, dans le sillage de Spinoza, le trouve dans le pouvoir de la multitude.

    Le site de Frédéric Lordon

    Frédéric Lordon sur Wikipedia

     


  • Jean Gadrey - Que pourrait-on faire, en théorie, en instaurant un revenu maximum après impôts de 4.680 euros pour un couple ?

    Cette question m’a été posée, sous une forme voisine, par un ami qui aime pousser les raisonnements assez loin. Le moins qu’on puisse dire est qu’elle est parfaitement utopique dans le contexte actuel. Parmi les avocats d’un RMA (revenu maximum admissible) presque personne n’envisage un maximum « aussi bas » (bien qu’en son temps Platon ait recommandé un écart de revenu maximum de un à quatre…). Mais l’exercice intellectuel n’est pas dénué d’intérêt pour prendre conscience de l’énormité des enjeux de la répartition des revenus et de ce qu’on pourrait faire, au moins sur le papier, sans avoir besoin d’évoquer la croissance.

    J’ai fait le choix de raisonner en « niveaux de vie », c’est-à-dire sur la base non pas des revenus par individu mais en tenant compte de la composition des « ménages ». Techniquement, l’Insee considère qu’une personne seule vivant avec 1000 euros par mois a le même niveau de vie que deux personnes vivant en couple avec 1.500 euros, ou qu’une famille de deux adultes et deux enfants de moins de 14 ans vivant avec 2.100 euros. Cette convention des « unités de compte » (UC) se discute, mais les autres aussi. Elle me semble acceptable pour cet exercice, et d’ailleurs je n’ai pas vraiment le choix vu les données disponibles.

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  • Jean Gadrey - Le groupe d’experts de la commission européenne chargé de l’évasion fiscale est trusté par… HSBC, Barclays et KPMG, champions de l’évasion !

    Ils sont trop forts à la Commission. Imaginez un groupe d’experts chargé de lutter contre l’argent sale qui serait trusté par la maffia. On doit à l’excellent « Corporate Europe Observatory » (visitez leur site, mais c’est en anglais) une analyse de la composition du groupe d’experts récemment mis en place par la Commission afin de la conseiller en matière de « politique fiscale », y compris, au moins dans l’affichage, pour freiner l’évasion fiscale, notamment par la transmission automatique de données. Affichage louable, mais la suite prouve que c’est juste du « tax washing ».

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  • Jean Gadrey - Vous avez aimé la crise financière de 2008, vous allez adorer la prochaine

    C’est quand même plus sérieux quand c’est dans le Nouvel Economiste que lorsque c’est moi qui l’écris. Le titre de ce billet est celui d’un article du 8 avril
    de Philippe Plassart, journaliste économique. Très courts extraits pour vous donner envie de tout lire :

    … “Les marchés d’actions surperforment et voient la vie en rose, alors que l’économie réelle continue de donner des signes de souffrance. Ce n’est pas cohérent, une partie se trompe” analyse Véronique Riches-Flores, économiste indépendante. Les marchés n’ont pas de mémoire…

    Un déversement de liquidités sans précédent

    … La réserve fédérale américaine a ainsi injecté près de 3 500 milliards de dollars, et la Banque centrale européenne veut racheter 1 100 milliards d’euros d’actifs d’ici septembre 2016. Quant aux autres banques centrales (Angleterre, Japon), elles ne sont pas non plus en reste. Au total, le bilan des banques centrales a doublé, passant d’un peu moins de 3,5 % à quasiment 6,5 % du PIB mondial. Problème : cet argent censé soutenir l’économie n’est pas arrivé, jusqu’à présent, à ses destinataires, les ménages et les entreprises, via une relance du crédit… Où est passé alors cet argent ? (réponse dans l’article).

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  • Jean Gadrey - On peut créer des millions d’emplois utiles dans une perspective durable (2)

    Les trois pistes suivantes visent, à court et moyen terme, à freiner fortement les pertes d’emploi liées aux fermetures d’entreprises et aux licenciements « de crise », et à créer des emplois aidés, dont des emplois jeunes. Aujourd’hui, le mode de gestion des difficultés des entreprises en cas de freinage de l’activité ou de récession fait presque tout peser sur le travail afin de « sécuriser » le capital.

     

    DROIT DE PREEMPTION ET REPRISE EN COOPERATIVE

     

    A court terme et en particulier contre les fermetures d’entreprises, il faudrait reconnaître dans la loi un VRAI droit de préemption des salariés comme le propose l’association Ap2E dont je vous invite à visiter le site et en particulier à télécharger le diaporama que l’on y trouve. Le projet, remarquablement ficelé, concerne des entreprises SAINES qui cessent leur activité, ce qui fait beaucoup d’emplois à préserver chaque année, entre 100.000 et 200.000. Il a été soutenu publiquement au cours de la campagne présidentielle par presque tous les partis et candidats, y compris au centre et à droite. La reprise par les salariés se ferait en Société Coopérative et Participative ou Société Coopérative d’Intérêt Collectif avec un soutien aux salariés concernés.

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  • Jean Gadrey : Les alliances et mouvements sociaux de la transition écologique (2)

    La première difficulté qui survient pour réfléchir aux mouvements sociaux de la transition en partant des rapports sociaux autour des biens communs est que les biens communs écologiques et sociaux sont de nature très diverse et ont des périmètres d’intéressement qui varient de l’échelle locale à l’échelle globale. Les acteurs dominants sont certes toujours à peu près les mêmes, mais les collectifs des dominés, des victimes et des personnes mobilisées sont à géométrie sociale variable. On semble donc se trouver dans une impasse pour monter en généralité dans l’analyse des mobilisations et des alliances.

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  • Jean Gadrey : Les alliances et mouvements sociaux de la transition écologique (1)

    Tous les scénarios de transition existants (j’en ai présenté plusieurs dans divers billets, dont ceux-ci) sont des scénarios sur le papier. Certes, on peut trouver en assez grand nombre des expériences réussies, souvent à petite ou moyenne échelle, qui confortent la crédibilité intellectuelle de ces scénarios, mais que penser de leur crédibilité politique ? La transition n’est pas un scénario, c’est une orientation sociale et politique globale qui a besoin de scénarios mais aussi de soutiens, de mobilisations, d’actions collectives. Sur quelles forces sociales compter ?

    Le rapport entre les humains et la nature qui domine aujourd’hui est un rapport néolibéral d’exploitation productiviste et de marchandisation de la nature, semblable à certains égards au rapport d’exploitation du travail, mais n’ayant pas encore trouvé son droit protecteur et ses institutions, ni les forces sociales pour les imposer.

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  • Jean Gadrey - Coupe Davis : et à la fin, c’est forcément la Suisse qui gagne !

    Oui, forcément : tous les joueurs français sont résidents suisses, et la BNPP, qui sponsorise le tout, est elle aussi quasiment résidente dans ce pays « paradisiaque » pour exilés et évadés du fisc. Vous voulez en rire ? Alors ne loupez sous aucun prétexte cette vidéo hilarante de 5 minutes de l’excellent groupe d’intervention pacifique « action discrète ».

    Un peu plus sérieux, mais très bon quand même, ce communiqué d’Attac :

    Coupe Davis : l’évasion fiscale gagne 6-0

    Communiqué, 20 novembre 2014

    Avant même le début du match, la Suisse a déjà gagné. Jo-Wilfried Tsonga, Gael Monfils, Richard Gasquet, Julien Benneteau et Gilles Simon sont en effet tous les cinq des heureux résidents de ce pays. Quant à BNP Paribas, qui sponsorise tapageusement l’événement, elle détient le record absolu de la présence dans les paradis fiscaux, avec 170 filiales.

    Comme le révèle l’Équipe du 17 novembre, « pour la première fois dans l’histoire de la Coupe Davis, une finale opposera des joueurs qui résident tous dans le même pays », qui se trouve être l’un des principaux paradis fiscaux de la planète.

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