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Après l’élection présidentielle, le sociologue Jean Viard pose vingt thèses pour analyser ce que ses résultats disent de la société française, tout en formulant des propositions audacieuses pour des politiques radicalement renouvelées et un projet à portée universelle.
Introduction
Que nous apprennent les résultats du 24 avril 2022 sur la société française ?
La leçon majeure est celle de la modification du rôle du politique. Auparavant, les partis avaient pour ambition de changer la société pour la faire coller à leurs projets. Aujourd’hui, avec le changement climatique et les révolutions numériques successives, le monde évolue seul et très rapidement. Le changement est impulsé par le réel et non plus par le politique. Le rôle de ce dernier est alors de faire en sorte que la société s’adapte à ces changements, d’en faire le récit et de satisfaire les immenses désirs de protection de populations de plus en plus individuels face à ces bouleversements rapides et angoissants
Sadok Bouzaïene faisait partie de la majorité municipale grenobloise avant de quitter ses fonctions en 2020, officiellement pour des « raisons personnelles ». Il explique à « Marianne » aujourd'hui que la position fluctuante du maire Éric Piolle sur le port du burkini dans les piscines a été l'une des raisons de son départ. Pour l'ancien adjoint aux Sports, l'édile a cédé aux revendications d'un islam politique.
Les trois premiers alinéas du texte qui suit ont été publiés par Politis, le 21 avril 2022. Le dernier alinéa est postérieur au second tour de la présidentielle.
Pourquoi ce hiatus entre la prise de conscience (trop lente mais réelle tout de même) de la nécessité d’une transformation écologique du modèle productif et consumériste et la perte de vitesse de l’écologie politique façon EELV ? Peut-on s’en tenir à un effet « vote utile » au dernier moment ? Le premier tour de la présidentielle a illustré un point essentiel. L’écologie politique qui prétend avoir le monopole de l’écologie sombre parce qu’elle n’associe pas véritablement à égalité l’écologie et le social, c’est-à-dire la remise en cause du productivisme et celle du rapport capital/travail fondant le mode de production capitaliste.
Emmanuel Macron a nommé à Matignon l’actuelle ministre du Travail, anciennement en charge des Transports et de la Transition écologique. L’écologie sera une de ses priorités, mais son bilan dans le domaine n’est pas convaincant.
Après trois semaines d’attente, Emmanuel Macron a nommé, lundi 16 mai, l’actuelle ministre du Travail, Élisabeth Borne, au poste de Première ministre. Elle est la seconde femme à accéder à cette fonction – avant elle, la socialiste Édith Cresson avait occupé Matignon de 1991 à 1992, sous la présidence de François Mitterrand. En 2017, après son élection, Emmanuel Macron avait déjà avancé l’idée de nommer une autre femme à ce poste… avant de donner le job à Édouard Philippe, puis à Jean Castex (Les Républicains).
Après une longue attente, vingt-deux jours depuis sa réélection, Emmanuel Macron a choisi Élisabeth Borne pour devenir sa Première ministre. La ministre du Travail succède à Jean Castex qui a présenté la démission de son gouvernement plus tôt dans l'après-midi.
Fin du suspense. Élisabeth Borne vient d'être nommée Première ministre, ce lundi 16 mai, vingt-deux jours après la réélection d'Emmanuel Macron. Une éternité pour les soutiens du président. Si leur attente a été si longue, c'est que le profil de la successeure de Jean Castex semblait difficile à trouver.
L’organisation patronale a présenté le 16 mai les résultats d’une étude sur la transition écologique. Misant tout sur la technologie, elle prône la croissance « sobre ». Et assure que le capitalisme « a toujours trouvé des solutions ».
Le président du Mouvement des entreprises de France (Medef), Geoffroy Roux de Bézieux, l’assure : au sein de l’organisation patronale, on prend la transition écologique « au sérieux ». Et pour cause : « C’est un sujet trop sérieux pour être laissé aux seuls écologistes. » Lundi 16 mai, le dirigeant d’entreprise a présenté les résultats d’une étude réalisée par l’institut d’études économiques Rexecode pour le Medef. Le titre de la présentation : « Décarboner l’économie, combien ça coûte ? ». Cher, ont conclu les analystes. Leur recommandation : alléger la fiscalité des entreprises, sans remettre en cause notre modèle économique et nos modes de vie.
En permettant aux individus et aux entreprises de se soustraire à leurs obligations fiscales, les paradis fiscaux sapent le contrat social des démocraties en même temps qu’ils appauvrissent les États. Cependant, alors que la guerre en Ukraine secoue l’Europe, le manque de transparence financière n’est plus seulement un problème démocratique : il remet également en cause le pouvoir de sanction des pays occidentaux, en offrant la possibilité aux oligarques russes d’échapper aux sanctions dont ils sont la cible grâce à des montages financiers complexes. Dans ce contexte, l’intérêt géopolitique converge avec l’intérêt démocratique, et commande d’agir avec détermination pour rendre le système financier plus transparent.
Un peu plus d’un million de travailleurs vivent avec moins de 918 euros par mois. Avoir un emploi ne protège pas de la pauvreté, notamment pour ceux qui travaillent à temps partiel ou alternent des périodes de travail précaire et de chômage.
1,2 million de personnes exercent un emploi mais disposent d’un niveau de vie inférieur au seuil de pauvreté fixé à la moitié du niveau de vie médian (918 euros par mois pour une personne seule), selon les données 2019 de l’Insee. Si on fixe le seuil de pauvreté à 60 % du niveau de vie médian (1 102 euros par mois), on en compte 2,1 millions.
La gauche bouge encore, elle vient de signer un compromis pour les législatives en adoptant la méthode Macron : celle du « et en même temps ». Car lorsqu'on fait la liste de tout ce qui sépare ces partis - Europe, écologie, nucléaire, islamisme, laïcité, Russie, Chine - on se demande bien sur quoi ils se sont mis d'accord. Avant même les élections législatives vient de commencer la première cohabitation : celle où la gauche va devoir cohabiter avec elle-même.
Le programme définitif de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale n’est pas encore détaillé, mais LFI revendique une stratégie de « désobéissance » à certaines dispositions des traités européens pour rester dans l’UE sans en subir les blocages.
La Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes), née des accords entre les quatre grandes formations de la gauche française (La France insoumise, LFI ; Europe Ecologie-Les Verts, EELV ; le Parti communiste français, PCF ; le Parti socialiste, PS) pour les législatives, entend rompre avec les politiques économiques libérales menées par Emmanuel Macron, même en sachant que le cadre légal européen ne l’y autorisera pas entièrement. Le programme de LFI, sur lequel se sont appuyées les négociations, prévoit de passer outre certaines dispositions des traités de l’Union européenne (UE) s’ils sont « moins bien-disants » que le droit national, afin de mener des politiques sociales et écologiques plus ambitieuses.
CHRONIQUE DE LA BATAILLE CULTURELLE. La Nupes a l’opportunité de pouvoir enfin imposer des thèmes (de la transition écologique à la lutte contre les inégalités) et une approche progressiste, constitutifs d’un projet de société alternatif et concurrent aux blocs libéral et d’extrême droite.
Emmanuel Macron se veut un « président nouveau » avec un « mandat nouveau », à croire ses déclarations de samedi lors de son investiture. Ce qui est certain, c’est qu’il aura face à lui une gauche nouvelle.
L'historien spécialiste des gauches françaises Gilles Candar décrit un courant pris en étau entre ses idéaux et ses ambitions de conquête du pouvoir.
"Il y a quelque chose que je comprends pas Papa. Tu dis toujours que les hommes de gauche qui sont au gouvernement font une politique de droite..." - "Oui ! Mais ils en souffrent !" En creux de ce sketch intitulé "L'homme de gauche", l'humoriste des années 80 Alex Metayer posait la grande question qui déchire la gauche depuis ses origines, et s'impose à nouveau au sein de la "Nouvelle union populaire écologique et sociale" (Nupes) : la gauche peut-elle concilier ses grands idéaux, ses luttes intestines, et ses divergences profondes avec ses ambitions d'exercice du pouvoir sans se renier ? Nous avons interrogé l'historien spécialiste de la gauche Gilles Candar, auteur de "Pourquoi la gauche ?" (Ed. PUF). Entretien.
Fin avril, l’annonce soudaine d’une baisse des subventions accordées par la Région Auvergne-Rhône-Alpes à certaines institutions culturelles avait eu l’effet d’une douche froide du côté de la Villa Gillet, l’Opéra de Lyon et les Biennales. Une coupe isolée ? Rien n’est moins sûr alors que pas moins de cinq autres institutions lyonnaises pourraient bientôt faire les frais de cette "redistribution", dont l’impact global pourrait au final être de l’ordre de 2 millions d’euros à Lyon.
Le cercueil de la reporter a été transporté vers la Vieille Ville de Jérusalem, où a été célébrée une messe dans une église, avant l’inhumation dans un cimetière. Dans le même temps, c’est unanime que le conseil de sécurité de l’ONU « condamne fermement le meurtre » de l’américano-palestinienne.
Des milliers de Palestiniens ont dit adieu, vendredi 13 mai, à Jérusalem, à une de leurs journalistes vedettes, Shireen Abu Akleh, tuée d’une balle dans la tête en Cisjordanie occupée, alors qu’elle couvrait un raid militaire israélien, sur fond de violences persistantes.
Fatima Oussoufa, une Comorienne, vit en France depuis plus de 20 ans. Concierge dans l'immeuble où habite le réalisateur, elle mène une double vie. Car Fatima est la figure de proue d'un mouvement pour la démocratie aux Comores, pays dirigé́ d'une main de fer par le colonel Azali Assoumani. Balai à la main le jour, poing levé le soir, Fatima est tiraillée entre ses efforts d'intégration et la pulsion du retour sur la terre natale. La concierge parviendra-t-elle à renverser le dictateur ?
Le programme partagé de gouvernement ici présenté est le fruit d’un travail collectif associant plusieurs organisations politiques, sur la base de programmes eux-mêmes élaborés en associant des milliers de citoyennes et citoyens, acteurs associatifs, syndicaux, environnementaux, politiques.
Autour de Jean-Luc Mélenchon, les nouveaux alliés insoumis, socialistes, écologistes et communistes ont présenté ce jeudi matin 650 mesures qu’ils disent vouloir appliquer en cas de cohabitation après le 19 juin.
On est encore étonnés de les voir arriver en file indienne : Jean-Luc Mélenchon, suivi de Julien Bayou puis Olivier Faure et Ian Brossat. Les dirigeants de toute la gauche sont réunis ce jeudi matin pour présenter le programme commun de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) : 650 mesures et 8 chapitres qui racontent ce que serait un quinquennat de gauche avec Mélenchon à Matignon en cas de cohabitation.
Parmi les mesures phares détaillées par les responsables politiques de la Nupes : l'augmentation du smic à 1 500 euros et la réduction de 65% des émissions de gaz à effet de serre d'ici 2030.
A moins d'un mois des élections législatives, c'était une conférence de presse très attendue. Les "insoumis", les écologistes, les socialistes et les communistes rassemblés au sein de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) ont détaillé, jeudi 19 mai, chacune des 650 mesures de leur programme commun en vue du scrutin des 12 et 19 juin prochains.
Nucléaire, OTAN, Union européenne... Plusieurs sujets, ou "nuances", sont encore en discussion au sein de la Nouvelle union populaire écologique et sociale.
L’accord signé avec LFI provoque chez les socialistes de curieux comportements, qui approuvent la Nupes tout en violant ses règles.
Olivia Polski a envoyé un long message pour dire tout le bien qu'elle pense de l'accord signé avec les Insoumis à Paris ; Martine Rosset a fait de même. Les deux candidates socialistes aux législatives dans la capitale ont séché la petite réunion organisée mardi matin dans le parc André-Citroën, tout près de la préfecture d'Île-de-France, où l'ensemble des candidats de la Nupes devaient ensuite déposer leur candidature. Il n'y aura donc, sur la photo de famille baignée de soleil, que les Insoumis, dont Danielle Simonnet et Sophia Chikirou, et quelques écologistes, au premier rang desquels le patron, Julien Bayou, et Sandrine Rousseau. Mais point de socialiste ni de communiste. La famille n'est pas au complet.
...... Selon le sondage Opinion 2022 réalisé par Elabe pour BFMTV, L'Express et SFR et publié ce mercredi, l'alliance conclue à gauche entre La France insoumise (LFI), le Parti socialiste, EELV, et le PCF pourrait récolter 27,5% des voix au niveau national. La Nouvelle alliance populaire écologiste et sociale (Nupes) devancerait ainsi d'une très courte tête Ensemble, qui récolterait 27% des voix.
Le Conseil municipal de Grenoble a donné son feu vert lundi au port du burkini dans les piscines municipales. Une décision qui ne passe pas pour la sénatrice PS Laurence Rossignol
La sénatrice socialiste Laurence Rossignol a accusé frontalement ce mercredi le maire de Grenoble (EELV) Éric Piolle de « polluer la campagne » des élections législatives, après avoir relancé la controverse sur le burkini, y voyant « une victoire des intégristes »
L’alliance de gauche n’ayant pas décidé de constituer une association de financement commun, le ministère de l’intérieur compte relier chaque candidat à son parti d’origine.
Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a menacé de déposer un recours au Conseil d’Etat en référé, mardi 17 mai, pour que la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), issue de l’accord entre plusieurs formations de gauche, puisse être attribuée comme nuance politique aux candidats aux élections législatives.
Deux anciens députés LREM sont investis par la coalition de gauche Nupes pour les législatives, Cédric Villani et Aurélien Taché. Sur la retraite à 60 ans ou l'ISF, leurs votes d'hier, au sein de la majorité présidentielle, sont en totale contradiction avec ce qu'ils seront amenés à défendre à l'avenir.
En allant galvaniser ses troupes à Aubervilliers avant la bataille des législatives, Emmanuel Macron a lancé l'offensive de communication contre la Nupes. Objectif : décrédibiliser la tentative de jean-Luc Mélenchon qui se pose en premier ministrable.
Il a la position avantageuse du député sortant, dans cette 2e circonscription du Rhône (nord de Lyon), où il a été élu en 2017 avec l’étiquette LREM. Hubert Julien-Laferrière s’y représente, cette fois sous la bannière de la Nupes. Des oscillations politiques qui ont agacé jusque dans son camp et fini par provoquer des dissidences ainsi que la candidature surprenante d’un activiste antifa.
Mélenchon, Bayou, Autain, Roussel, Faure... nombreux sont les dirigeants des partis de gauche à dresser le bilan de l'ancienne ministre du Travail. Spoiler: ils ne sont pas tendres.
L'historien spécialiste des gauches françaises Gilles Candar décrit un courant pris en étau entre ses idéaux et ses ambitions de conquête du pouvoir.
"Il y a quelque chose que je comprends pas Papa. Tu dis toujours que les hommes de gauche qui sont au gouvernement font une politique de droite..." - "Oui ! Mais ils en souffrent !" En creux de ce sketch intitulé "L'homme de gauche", l'humoriste des années 80 Alex Metayer posait la grande question qui déchire la gauche depuis ses origines, et s'impose à nouveau au sein de la "Nouvelle union populaire écologique et sociale" (Nupes) : la gauche peut-elle concilier ses grands idéaux, ses luttes intestines, et ses divergences profondes avec ses ambitions d'exercice du pouvoir sans se renier ? Nous avons interrogé l'historien spécialiste de la gauche Gilles Candar, auteur de "Pourquoi la gauche ?" (Ed. PUF). Entretien.
Quelques heures après la ratification par le Conseil national du PS de l'accord avec LFI, EELV et le PCF, la présidente de la région Occitanie prend acte de sa position minoritaire dans les instances du parti. Réaffirmant son opposition à ce qu'elle considère comme "une liquidation du PS", Carole Delga annonce son intention de réunir les militants qui partagent sa vision, puis d'organiser des états généraux de la gauche républicaine cet été.
Pourquoi l’écart entre la NUPES et la majorité présidentielle se resserre ?
Dans notre baromètre cette semaine, la « Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale » (NUPES) rassemblant PS-PCF-EELV-LFI perd trois points à 31% tandis que « Renaissance » et ses alliés gagnent 2,5 points et se trouvent en deuxième position à 27%.
ELECTIONSDes candidats PS se présenteront dans les quatre circonscriptions de la Dordogne, face aux prétendants investis dans le cadre de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes)
En cause, les comparaisons entre Mélenchon et Le Pen et le traitement médiatique de l'affaire Taha Bouhafs.
Les Insoumis ont comme l’impression de subir un tir de barrage ces derniers jours, après avoir conclu un accord avec les principales forces de gauche pour les élections législatives. C’est en tout cas ce qui ressort des différentes interviews données ce dimanche 15 mai par plusieurs figures de la formation de gauche.
La maire de Vaulx-en-Velin, Hélène Goeffroy n’a jamais fait mystère de son hostilité à l’égard de l’accord signé entre le Parti socialiste et La France insoumise, tant sur le fond que sur la répartition des investitures. Elle l’a même vertement condamné, dénonçant un acte de « soumission ». Dans la circonscription qui couvre sa ville, son premier adjoint Stéphane Gomez (PS) est d’ailleurs toujours officiellement en lice face à Kader Lahmar, l’insoumis investi au titre de la Nupes.
Déjà très active lors de la campagne de l'élection présidentielle, la rédaction de LyonMag remet ça pour les législatives et adapte son format hebdomadaire Lyon Politiques.
Adrien Drioli, conseiller municipal de Lyon, membre de la majorité du maire Grégory Doucet (EELV) et élu sur la liste de Nathalie Perrin-Gilbert, qui appela à voter Jean-Luc Mélenchon en 2017 mais pas en 2022, a fait une annonce retentissante ce samedi.
Il a en effet décidé de se présenter aux élections législatives dans la 2e circonscription du Rhône face au député sortant Hubert Julien-Laferrière, investi par la NUPES. Celui qui pourtant "salue" la démarche de la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale fera donc cavalier seul dans cette campagne.
Le candidat investi, dans la douleur pour certains, par la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Social était entouré de représentants de plusieurs formations politiques de gauche pour répondre aux questions des journalistes.
Mais avant toute chose, Gabriel Amard a souhaité rappeler les enjeux du scrutin de juin. "Nous sommes prêts à gouverner la France", a-t-il déclaré au nom de la NUPES dont le but est de faire de Jean-Luc Mélenchon le prochain Premier ministre.
L’investiture du conseiller régional et gendre de Jean-Luc Mélenchon dans la 6e circonscription du Rhône crée des remous auprès des élus locaux. L’adjointe au maire socialiste de Villeurbanne, un temps candidate dissidente avant d’abandonner, a pointé une candidature parachutée, teintée de machisme.
Après le retrait forcé de Cristina Martineau (PS) dans la course aux législatives, la loi de l'alliance voudrait que tous les sympathisants de gauche soutiennent pleinement le candidat Gabriel Amard investi par la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale.
Mais au grand dam de Jean-Luc Mélenchon, les socialistes locaux conservent un goût très amer dans la bouche et le gendre du dirigeant de La France Insoumise voit ses chances de victoire fragilisées par ce manque d'union.
L'Insoumis Gabriel Amard, gendre de Jean-Luc Mélenchon, sera le candidat de l'union de la gauche aux législatives à Villeurbanne. La candidate PS, Cristina Martineau, a fini par se retirer. L'ex-maire PS, Jean-Paul Bret, dénonce des "pressions". Décryptage.
Il y a le feu au sein du PS villeurbannais. Villeurbanne, 19e commune la plus peuplée de France, 150 000 habitants, terre socialiste depuis un siècle.
Bien que le PS, LFI, EELV et le PC aient conclu un accord et se retrouve au sein d’une mouvement commun, la Nupes, chacun gardera la maîtrise de ses financements.
La mise en place du mode de financement de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) devrait être beaucoup plus fluide que son équivalent politique. Jeudi 12 mai, la coordination des trésoriers des quatre formations (La France insoumise, Europe Ecologie-Les Verts, Parti socialiste et Parti communiste) devait entériner, dans la sérénité et la célérité, le cadre financier de la campagne des élections législatives
Emmanuel Macron se veut un « président nouveau » avec un « mandat nouveau », à croire ses déclarations de samedi lors de son investiture. Ce qui est certain, c’est qu’il aura face à lui une gauche nouvelle.
La gauche bouge encore, elle vient de signer un compromis pour les législatives en adoptant la méthode Macron : celle du « et en même temps ». Car lorsqu'on fait la liste de tout ce qui sépare ces partis - Europe, écologie, nucléaire, islamisme, laïcité, Russie, Chine - on se demande bien sur quoi ils se sont mis d'accord. Avant même les élections législatives vient de commencer la première cohabitation : celle où la gauche va devoir cohabiter avec elle-même.
Le programme définitif de la Nouvelle Union populaire, écologique et sociale n’est pas encore détaillé, mais LFI revendique une stratégie de « désobéissance » à certaines dispositions des traités européens pour rester dans l’UE sans en subir les blocages.
La Nouvelle Union populaire, écologique et sociale (Nupes), née des accords entre les quatre grandes formations de la gauche française (La France insoumise, LFI ; Europe Ecologie-Les Verts, EELV ; le Parti communiste français, PCF ; le Parti socialiste, PS) pour les législatives, entend rompre avec les politiques économiques libérales menées par Emmanuel Macron, même en sachant que le cadre légal européen ne l’y autorisera pas entièrement. Le programme de LFI, sur lequel se sont appuyées les négociations, prévoit de passer outre certaines dispositions des traités de l’Union européenne (UE) s’ils sont « moins bien-disants » que le droit national, afin de mener des politiques sociales et écologiques plus ambitieuses.
CHRONIQUE DE LA BATAILLE CULTURELLE. La Nupes a l’opportunité de pouvoir enfin imposer des thèmes (de la transition écologique à la lutte contre les inégalités) et une approche progressiste, constitutifs d’un projet de société alternatif et concurrent aux blocs libéral et d’extrême droite.
Député depuis 1997, l'élu aux positions sociétales fermes était rejeté par une partie de la gauche. S'il n'aura plus l'étiquette de la «NUPES», il entend bien maintenir sa candidature.
SONDAGE EXCLUSIF – Grâce aux accords trouvés dans le cadre de la nouvelle union populaire écologique et sociale (NUPES), la gauche s’impose comme la principale force d’opposition à Emmanuel Macron à l’Assemblée. Les insoumis pourraient constituer le premier groupe parlementaire, s’ouvrant l’accès à de nombreux postes prestigieux.
A Lyon et dans sa région, les législatives se préparent à gauche dans un esprit collectif, avec la volonté de s’installer durablement dans le paysage et de bâtir des majorités plurielles, en prenant exemple sur les succès de 2020, en dépit des rivalités partisanes et des candidatures sulfureuses ou dissidentes.
On nous reproche souvent : « Mais pourquoi, à Charlie, êtes-vous si critiques à l’égard de La France insoumise et de son leader ? Car c’est aujourd’hui le seul parti en mesure d’obtenir des résultats électoraux qui permettent aux idées de gauche de reprendre la route du pouvoir. »
Effectivement, on peut comprendre que la prudence de Charlie à l’égard de cette organisation politique agace ses partisans, qui comptent dans leurs rangs des gens tout à fait respectables et aux convictions sincère
En ne laissant que six circonscriptions aux socialistes dans la région, l'accord de la Nupes provoque la grogne, du Tarn aux Hautes-Pyrénées en passant par le Lot. Des candidats socialistes souhaitent se maintenir malgré l'accord entre leur parti et LFI. De son côté, le PRG présentera des candidats dans plusieurs circonscriptions.
D'autres candidats attirent l'attention, et provoquent une avalanche de critiques. Pour l'heure, ils continuent de bénéficier du soutien du parti mélenchoniste.
Alors que la France insoumise semble avoir réussi le plus dur, embarquer une union de la gauche derrière Jean-Luc Mélenchon pour les élections législatives et, dans le même mouvement, créer une dynamique médiatique reléguant Marine Le Pen au deuxième plan, la formation mélenchoniste traverse ces jours-ci une zone de turbulence.
Au total, dans le cadre de la nouvelle alliance à gauche regroupant LFI, EELV, PS et PCF pour les législatives de juin, le PS aura 70 candidats investis et LFI environ 330.
Coup d'envoi. Le Parti socialiste et La France insoumise ont publié, mardi 10 mai, dans la soirée, la liste des premiers candidats aux législatives investis dans le cadre de la Nouvelle union populaire écologique et sociales (Nupes). Le PS a dévoilé les noms de 56 candidats sur les 70 socialistes qui seront investis par l'alliance à gauche avec LFI, EELV et le PCF.
STRATEGIELe leader de La France insoumise a indiqué qu'il se préparait «plutôt à l'idée d'être Premier ministre que de nouveau député»
On connaît 90 % des candidats LFI. La France insoumise a publié mardi soir une liste de 324 premiers candidats investis pour les législatives au sein de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes), laissant le suspens sur la 4e circonscription des Bouches-du-Rhône, celle de Jean-Luc Mélenchon, qui doit prochainement dire s’il se représente. Ce dernier, qui a souligné dimanche qu’il se préparait « plutôt à l’idée d’être Premier ministre qu’à l’idée d’être de nouveau député », sera présent jeudi soir à un « apéro » de l’Union populaire à Marseille
Elle est tombée à la renverse Sibylle Jannekeyn, vendredi dernier à la lecture de notre article. Elle qui pourtant annonçait depuis plusieurs jours qu’elle tenait la corde pour représenter EELV sur la 6e circonscription. Pour s’assurer la victoire, elle avait même enrôlé Nicolas Pellegrini, porte-parole de La France Insoumise à Nîmes, afin d’organiser une campagne éclair et efficace. En vain. Les rumeurs dans son camp depuis plusieurs semaines se sont confirmées. Son parti au niveau national avait une autre stratégie et avait positionné Nicolas Cadène comme le candidat d’Europe Écologie Les Verts sur la 6e circonscription.
La socialiste Lamia El Aaraje maintient sa candidature aux législatives dans la 15e circonscriptionde Paris, même s'il est n'a pas été investie par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale
Le journaliste Taha Bouhafs a renoncé mardi à se présenter aux élections législatives. Victime de harcèlement raciste des semaines durant, Mediapart a néanmoins révélé aujourd’hui que le jeune journaliste était sous le coup d’un signalement envoyé à la cellule de suivi contre les violences sexistes et sexuelles de La France insoumise. La députée insoumise Clémentine Autain réagit dans « À l’air libre ».
Dans un premier temps investi dans la XIe circonscription de Paris, l’ancien frondeur concourra finalement dans l’Essonne, son fief électoral. Il est remplacé par l’adjointe au commerce d’Anne Hidalgo Olivia Polski.
Candidat aux législatives de juin prochain pour la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes) à dans la 14e circonscription du Rhône, Taha Bouhafs vient de se retirer. Le jeune journaliste faisait l’objet de plusieurs demandes de retrait, notamment de la part des communistes. Michèle Picard, maire PCF de Vénissieux, avait notamment annoncé maintenir une candidature face au candidat La France insoumise (LFI) investi par la Nupes.
Après le retrait de Taha Bouhafs, qui sera finalement candidat de la Nupes dans la 14e circonscription du Rhône ? La France insoumise et le Parti communiste ne sont pas d’accord et affichent au grand jour leur contentieux.
Dans leur accord pour les législatives, les partis de gauche paraissent s’entendre sur leur future stratégie européenne. Mais les partenaires sont en réalité loin du consensus, les écologistes continuant de rejeter la désobéissance frontale prônée par les insoumis.
C’était un point dur des négociations. Dans leurs communiqués actant une alliance pour les élections législatives, les partis de gauche semblent s’entendre sur l’attitude à adopter au sein de l’Union européenne (UE). Mais derrière les formulations pesées au trébuchet, de profondes divergences demeurent
Ce week-end a été marqué en France par la naissance de la « Nouvelle union populaire écologique et sociale » (Nupes) menée par la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon. Une alliance issue de l’accord conclu, quelques jours plus tôt, avec plusieurs forces de gauche, et notamment le Parti socialiste. Les commentaires (et les critiques) vont bon train quant à une telle alliance : le PS en sortira-t-il gagnant ? Qu’est-ce que cet accord dit de l’idéologie socialiste aujourd’hui ? Et quel avenir après les élections législatives ?
Trois membres fondateurs d'EELV, Daniel Cohn-Bendit, José Bové et Jean-Paul Besset, s'opposent à l'alliance avec les insoumis, notamment sur la question européenne.
Durant le week-end des 7 et 8 mai dernier, une rumeur a couru autour de Gérard Collomb, qui a tenté en dernière minute d’obtenir une circonscription aux prochaines législatives dans le Rhône. En vain.
L’ancien ministre de l’Intérieur et ses proches attendaient un geste d’union. Le dialogue a tourné un temps autour de la 3e circonscription, celle du sortant Jean-Louis Touraine, qui ne repart pas, et dont le flambeau est repris par Sarah Peillon.
Le député LFI des Bouches-du-Rhône était l’invité de France Inter, de France Télévisions et du « Monde » ce dimanche, de midi à 13 heures.....
Pas de « cacophonie de la France à propos d’une guerre »
Quelle serait la voix de la France dans le conflit en Ukraine en cas de cohabitation entre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon ? A ce propos, l’élu des Bouches-du-Rhône a refusé de se prononcer sur les décisions déjà prises par le président de la République au nom de « l’intérêt de la France ».
CRI DU COEUR« Le problème du Parti socialiste, c’est qu’il a décidé depuis 2017 de s’effacer et de ce point de vue-là, il a réussi au-delà de tout entendement », a estimé l’ancien président
..... François Hollande n’a « pas pris de décision » concernant une candidature aux législatives. « J’ai jusqu’au 20 mai », a-t-il dit, « soucieux de ne pas ajouter de la confusion à la confusion ». Mais il a regretté que son ancienne circonscription en Corrèze ait été réservée à un candidat de La France insoumise dans le cadre du récent accord entre LFI et le PS.
Selon nos informations, Mélanie Thomin, élue à Hanvec et membre du Parti socialiste, serait candidate sous la bannière de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) pour le Centre-Finistère. L’officialisation est attendue demain, mercredi 11 mai.
Dimanche 8 mai, Olivier Faure était l'invité de l'émission « Le Grand Jury » sur RTL en partenariat avec Le Figaro et LCI. Retrouvez l'intégralité de cet entretien !
Le député LFI Alexis Corbière, invité ce 9 mai d'Audition Publique, a mis en cause la sincérité des engagements d'Emmanuel Macron sur le pouvoir d'achat.
Jean-Luc Mélenchon a pris la tête de la nouvelle Union populaire écologique et sociale, #Nupes. L’ensemble des partis de gauche ont signé un accord et partent sous la même bannière aux législatives. Retour sur cette semaine de négociations.
Jean-Luc Mélenchon, député LFI des Bouches du Rhône, est l'invité de « Questions Politiques » ce dimanche. Une émission présentée par Thomas Snegaroff avec Carine Bécard (France Inter), Jeff Wittenberg (France TV), Claire Gatinois (Le Monde).
"Reddition", "naufrage", "infamie sans nom": chez plusieurs élus socialistes mais aussi écologistes, l'accord électoral noué avec la France insoumise ne passe toujours pas. "Un Tout sauf Mélenchon est en train de se construire", a assuré dimanche l'ex-Premier secrétaire du PS, Jean-Christophe Cambadélis.
Le député LFI des Bouches-du-Rhône était l’invité de France Inter, de France Télévisions et du « Monde » ce dimanche, de midi à 13 heures.
Chaque dimanche, de midi à 13 heures, Le Monde s’associe à France Inter pour animer et diffuser l’émission « Questions politiques », présentée par Thomas Snégaroff, avec Carine Bécard (France Inter), Jeff Wittenberg (France TV), Claire Gatinois (Le Monde). L’invité de ce dimanche 8 mai était Jean-Luc Mélenchon, député de La France Insoumise (LFI) des Bouches-du-Rhône.
Le patron du PS Olivier Faure a assuré dimanche son opposition à « toutes les formes de communautarisme » et il a durement taclé les critiques formulées en interne après l’accord avec LFI
« Nous sommes républicains, des laïcs et nous allons nous battre contre toutes les formes d’intégrisme et de communautarisme », a affirmé Olivier Faure, ce dimanche, au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.
« Il y a parfois des soupçons, dans telle ou telle commune, de maires qui vont flatter le communautarisme, et il faut le réprouver », a-t-il affirmé, récusant le terme d’islamo-gauchisme « qui vient plutôt de la droite et de l'extrême droite pour disqualifier une partie de la gauche ».
.... «Nous avons été longtemps les frères ennemis. Nous allons essayer maintenant d'être celles et ceux qui servent ensemble le peuple français.» Ce dimanche, sur le plateau du Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure défend bec et ongles l'accord passé entre son parti et La France Insoumise, dans le cadre d'une alliance aux élections législatives sous le nom de la «Nouvelle union populaire écologique et sociale» (Nupes).
[6 mai 2022] Scénario 3 (cf. méthode en bas de page) redressé sur la base du sondage Cluster 17 du 5 mai 2022, hypothèse d'une union des gauches uniquement
Pourquoi les elections legislatives a venir sont-elles les plus indecises depuis 1997 ?
En ce tout début de campagne, la Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES) arrive assez largement en tête des intentions de votes : 34%. Ce résultat créé une situation pour le moins inédite. En effet, depuis 2002, l’élection des députés s’était transformée en un scrutin de ratification de la présidentielle. Pour la majorité présidentielle, les législatives s’apparentaient à une quasi-formalité administrative. Cette année, le scrutin semble bien plus indécis et ouvert.
À Aubervilliers ce samedi, la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale (NUPES) a lancé le départ de sa campagne électorale pour les législatives. Même s’il ne se représentera pas, Jean-Luc Mélenchon reste le métronome de l’union.
C’est aux Docks de Paris que toute la gauche française s’est réunie ce samedi pour évoquer les combats à venir. Après avoir pris la parole chacun leur tour, tous les acteurs de l’union se sont réunis sous les applaudissements des militants.
Pour le politologue Pascal Perrineau, le scénario d'une cohabitation est "improbable" mais la Nupes a toutes ses chances de s'imposer comme la principale force d'opposition à Emmanuel Macron.
"Décrocher la majorité aux élections législatives, quelques semaines après l’élection présidentielle, relèverait du prodige" pour la Nouvelle union populaire, écologique et sociale (Nupes), a estimé ce samedi sur franceinfo le politologue Pascal Perrineau, alors que la Nupes a organisé sa convention d’investiture à Aubervilliers ce samedi.
"Nous ne serons pas dangereux", a promis celui qui entend remporter les législatives des 12 et 19 juin et devenir Premier ministre.
L’image est rare. Le socialiste Olivier Faure, l’écologiste Julien Bayou et l’insoumise Mathilde Panot sur une même estrade, dans une même convention. Les tweets, encore plus. Jean-Luc Mélenchon, en coulisses pendant que la nouvelle gauche unie, dite Nupes pour Nouvelle union populaire écologiste et sociale, se passe la parole et les compliments sur la scène des Docks d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis) relaie sur son compte Twitter les interventions du communiste Fabien Roussel et d’Olivier Faure. Du jamais vu.
A un mois des élections législatives, les partis de gauche se sont retrouvés samedi à Aubervilliers pour célébrer cette alliance programmatique et électorale.
Les différents partis de gauche, d'Europe Ecologie-Les Verts au Parti socialiste, se sont alliés en vue des élections législatives, les 12 et 19 juin. Ils cherchent à remporter la majorité pour imposer une cohabitation à Emmanuel Macron.
C'est un sigle nouveau dans la vie politique française : la Nupes, pour Nouvelle Union populaire écologique et sociale, a vu le jour début mai, pour incarner l'union de la gauche désirée par plusieurs partis après l'élection présidentielle. Cette alliance, composée de quatre principales formations, a un but clair : remporter un maximum de circonscriptions aux élections législatives des 12 et 19 juin, et ainsi imposer la nomination de Jean-Luc Mélenchon au poste de Premier ministre.
La présidente de la région Occitanie s’oppose en tout point à l’accord entre son parti et celui de Jean-Luc Mélenchon. Elle a annoncé jeudi qu’elle voterait contre lors du conseil national du PS et soutient plusieurs candidats socialistes non investis dans sa région.
Pourfendeuse de l’accord entre les « insoumis » et son parti, la socialiste Carole Delga, présidente de la région Occitanie, refuse de déroger à ses principes. Elle appelle ainsi à voter contre la possible alliance jeudi soir, lors du conseil national du Parti socialiste (PS), dans une « Lettre à la gauche » rendue publique le 5 mai en fin d’après-midi.
La France insoumise a conclu des accords politiques avec les trois autres principaux partis de gauche que sont Europe Ecologie-Les Verts, le Parti socialiste et le Parti communiste français. Les tractations ont accouché, dans la douleur, d'une Nouvelle Union populaire écologique et sociale.
Et soudain, les images du confidentiel passage Dubail, dans le 10e arrondissement de Paris, inondèrent les écrans des chaînes d'information en continu. C'est là, au siège de La France insoumise (LFI), que les discussions entre les partis de gauche se sont en partie tenues, pendant une dizaine de jours et presque autant de nuits. Elles ont débouché, mercredi, sur une Nouvelle Union populaire écologique et sociale. Le feu vert du Conseil national du Parti socialiste (PS), dans la soirée du jeudi 5 mai, a posé le dernier étage de cette fusée arc-en-ciel pour les élections législatives des 12 et 19 juin prochains.
Michaël Delafosse, Kléber Mesquida et Carole Delga se sont retrouvés jeudi soir pour apporter leur soutien à leur candidate aux élections législatives : Fatima Bellaredj (2e circonscription), sous l'étiquette "majorité municipale, départementale et régionale".
"Je suis le maire de Montpellier...je suis un maire libre !" Jeudi soir, la présentation de la candidate "majorité municipale, départementale et régionale" dans la deuxième circonscription de l'Hérault a tourné à l'entrée en résistance du maire socialiste Michaël Delafosse. À ses côtés, deux autres figures locales du PS : Carole Delga, la présidente de la région Occitanie, et Kléber Mesquida, le président du département de l'Héraut. Trois voix à l'unisson pour marquer leur opposition à l'alliance entre le Parti socialiste et la France insoumise en vue des élections législatives.
TRACTATIONSLe Conseil national du parti socialiste a ratifié, jeudi soir, la création d'une union de la gauche en vue des élections législatives
Emmanuel Macron va bien faire face à une grande coalition de gauche. Jeudi soir, le Conseil national du parti socialiste a ratifié l’accord créant la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) avec LFI, EELV et le PCF en vue des législatives de juin prochain. Le « pour » l’a emporté avec 62 % des voix. L’accord a été adopté par 167 voix pour, 101 contre, et 24 absentions.
Le conseil national du parti d’Olivier Faure a voté ce jeudi soir, après plusieurs heures de débats parfois âpres, pour l’accord avec Jean-Luc Mélenchon pour les élections législatives.
La partie s’annonçait serrée et très chahutée mais les jeux sont faits. Ceux qui s’attendaient à une foire d’empoigne ont été déçus. C’est après plus de cinq heures d’interventions successives, calmes et respectueuses, au siège du PS, à Ivry-sur Seine (Val-de-Marne), que le conseil national du PS – le parlement du Parti socialiste composé de 303 membres- a fini par valider l’accord en vue des législatives proposé par Les Insoumis et porté, contre vents et marées, par Olivier Faure, le Premier secrétaire du PS. 167 membres ont voté pour (soit 62,31%) l’accord et 101 contre. Vingt-quatre membres se sont abstenus.
Plusieurs figures locales du PS envisagent une candidature dissidente en juin, malgré l'accord national passé avec La France insoumise, EELV et le PCF. "Ils seront exclus du parti", prévient la direction.
L'alliance entre le Parti socialiste et la France insoumise a été validée dans la nuit de jeudi à vendredi par 62% des socialistes réunis en conseil national. Un changement d'orientation historique a abouti après plus de quatre heures de discussions. Mais pour les dissidents du PS, ce renouveau a un goût amer.
De son côté, Patrick Mennuci, opposé à l'accord avec LFI, estime qu'avec ce dernier, "le PS n'est plus un parti de gouvernement mais un parti à la remorque de toutes les radicalités".
« Sommes-nous capables de repenser un monde dans lequel les économies privilégient la santé et le bien-être ? ». C’est avec ces mots que l’OMS a choisi d’interpeller les gouvernements et les citoyen(ne)s du monde entier à l’occasion de la journée mondiale de la santé, le 7 avril 2022, qui marque le 74e anniversaire de sa fondation et de l’entrée en vigueur de sa Constitution.
Cet anniversaire dont le thème est « notre planète, notre santé », intervient quelques semaines après la publication de trois articles importants qui permettent d’en saisir toute la pertinence et la portée.
La vague de chaleur qui frappe le pays depuis mars dévaste les récoltes et paralyse les grandes villes. Conséquence directe du changement climatique, de telles canicules vont devenir la norme en Inde, alertent les experts.
Encore plusieurs jours à tenir. Le département météorologique indien (IMD) a prédit que la vague de chaleur qui frappe actuellement le nord de l’Inde est partie pour durer. Les températures pourraient même « augmenter d’environ 2 °C dans la plupart des régions du nord-ouest de l’Inde, avant de chuter ».
Prétendre que les enfants de milieux populaires ont les mêmes chances dans leurs études que les élèves de milieux favorisés est une hypocrisie. Le point de vue de Fabienne Federini, sociologue spécialiste des politiques éducatives, extrait du journal Libération.
À échéance régulière (évaluations Pisa [1], campagne présidentielle), la sempiternelle question de la lutte contre les inégalités scolaires revient dans le débat public. À chaque fois, c’est la même consternation : « Classement Pisa : la France, championne des inégalités scolaires. » [2] À partir de là, chacun – responsable politique, commentateur – fait son tartuffe [3], s’offusquant qu’une telle réalité puisse encore exister après tant de politiques publiques dont les objectifs étaient pourtant d’y mettre fin. Les raisons d’un tel manque d’efficacité devraient pour le moins les interroger, mais là n’est pas notre propos.
Une caméra thermique fabriquée par Thales a été retrouvée sur un tank russe capturé près de la ville de Boutcha. De l’armement qui a probablement été utilisé pour commettre des crimes de guerre en Ukraine.
Le 1er avril 2022, le monde entier découvre les images de corps gisant sur les routes de Boutcha, une ville ukrainienne située à 30 kilomètres au nord-ouest de Kiev. Sur place, l’ONU a documenté au moins 50 meurtres et exécutions sommaires commises par les forces armées russes. De potentiels crimes de guerre qui ont fait réagir Emmanuel Macron. « Les autorités russes devront répondre de ces crimes », a-t-il affirmé sur son compte Twitter, le 3 avril.
Mi-mars, Disclose a révélé que la France a exporté pour 152 millions d’euros d’armement à la Russie entre 2015 et 2020, malgré l’embargo européen décrété après l’annexion de la Crimée, en 2014. Du matériel, écrivait-on, qui « pourrait être utilisé en Ukraine ». C’est ce qu’affirme aujourd’hui le gouvernement ukrainien.
Depuis vingt ans, les inégalités de revenus reculent entre habitants de la planète. Un mouvement paradoxal alors que les inégalités tendent à s’accentuer au sein de nombreux pays. Une analyse d’Anne Brunner.
Les inégalités de revenus au niveau mondial tendent à diminuer depuis les années 2000, selon les données du Word Inequality Database (WID) concernant la part du revenu global qui va au dixième le plus riche. En 2000, les 10 % les plus riches du monde recevaient à eux seuls une masse dix fois plus grande de revenus que l’ensemble des 50 % les plus pauvres. Ce rapport est descendu progressivement jusqu’à 7,7 en 2020. Cette baisse ramène l’inégalité des revenus à son niveau de 1960.
Emmanuel Macron s’est présenté comme le candidat de la souveraineté industrielle retrouvée, évitant pourtant soigneusement de tirer un bilan de son mandat précédent. Les débâcles qui l’ont scandé établissent la fragilité des capacités nationales en matière d’intelligence économique. L’État et ses services ne parviennent plus à détecter les signaux faibles des offensive provenant de puissances étrangères. Le rachat d’Alsid et Sqreen, spécialistes en cybersécurité, par des entreprises américaines – avec la bénédiction de Bercy – a questionné la capacité à garder sous pavillon français des entreprises stratégiques. Si l’interventionnisme semble désormais acceptable pour stimuler un secteur ciblé, il apparaît bien incomplet au regard des enjeux que présentent tant la désindustrialisation continue du système productif national, que la concurrence internationale et parfois déloyale de nos « alliés ». Aux prises avec des logiques néolibérales de l’action publique, l’Etat est incapable d’orienter le développement économique et industriel conformément aux objectifs qu’il se donne.
.... Lorsqu’on tient compte des dispositifs mis en place par le gouvernement au cours de la période, quasiment la moitié des ménages ayant vu le prix de leur panier des biens se renchérir auraient été compensées à hauteur du choc subi. Dans ce contexte, sur l’ensemble de la population 23 % des ménages auraient subi des pertes de pouvoir d’achat en lien avec les évolutions exceptionnelles des prix à la consommation. Cette grandeur est de 11 % parmi les 10 % des ménages à plus faible niveau de vie, pourtant mieux ciblés par le chèque énergie. Bien évidemment ceci reflète le fait qu’un nombre significatif de ménages ont une forte exposition à certaines dépenses dont le prix a évolué de façon conséquente.
Si Elon Musk a dépensé 44 milliards de dollars pour acheter le réseau social Twitter, c’est pour influer sur la façon dont le monde se pense. Or son attachement à la « liberté » la plus totale menace la concorde.
Il est fou, jeune, et la personne la plus riche de la planète. Elon Musk, le PDG d’entreprises de technologie, dont les voitures électriques Tesla et les fusées SpaceX, vient d’acheter le réseau social Twitter, et cela fait les titres de la presse économique partout dans le monde. Pourquoi ?
Le premier tour de l’élection présidentielle a vu Marine le Pen et Emmanuel Macron se qualifier pour le second tour. Un scénario qui n’a surpris personne, encore moins les sondeurs qui ont placé ces deux candidats en tête pendant une bonne partie de la campagne. Mais les résultats du 1er tour de l’élection sont aussi l’occasion de comparer la performance des sondeurs. Quels sont ceux qui ont été les plus clairvoyants tout au long de la campagne ?
Jean-Luc Mélenchon en tête d’un pôle de gauche radicale
Jean-Luc Mélenchon arrive 4e de notre baromètre, derrière Edouard Philippe. Le troisième homme de la présidentielle est le leader incontesté du troisième « pôle », celui de la gauche radicale et écologiste, qu’on retrouve principalement dans trois clusters qui le placent largement en tête : les Multiculturalistes, les Révoltés et les Solidaires.
À gauche, l’enthousiasme pour le « troisième tour » est là, mais a-t-on vraiment une chance de voir survenir une cohabitation ? Une projection décline quatre scénarios des législatives en fonction d’une union des gauches et de la mobilisation des jeunes et des classes populaires.
MélenchonPremierMinistre ? À gauche, l’enthousiasme pour le « troisième tour » est là, mais a-t-on vraiment une chance de voir survenir une cohabitation ? Après les stratégies incantatoires et la défaite de la présidentielle, il est temps de s’appuyer sur une réflexion rationnelle pour maximiser le pouvoir de la gauche dans l’Assemblée nationale qui sera élue en juin. Ce pouvoir dépendra bien entendu du nombre de sièges obtenus (une soixantaine de députés peuvent déposer une motion de censure ou saisir le Conseil constitutionnel d’un texte avant sa promulgation, 185 peuvent demander l’organisation d’un référendum et 289 permettent de gouverner).
Le dirigeant de La France insoumise déplore, dans un entretien avec le « Journal du dimanche », que ses partenaires politiques, avec qui il négocie une étiquette commune aux législatives, se « laissent absorber par leurs enjeux internes ».
FAKE OFFLa désobéissance aux traités européens est devenue un point de friction entre La France insoumise et l’ex-candidat à la présidentielle d’Europe-Ecologie Les-Verts
En ouvrant dans une position de force des négociations avec le Parti socialiste, « Jean-Luc Mélenchon tient sa revanche », « mais le PS n’est pas mort pour autant », relève le politologue Rémi Lefebvre
L’ancien chef de l’Etat a plaidé jeudi matin sur Franceinfo pour « que cet accord soit revu ou repoussé, de manière que le Parti socialiste puisse, avec ses partenaires écologistes et communistes, envisager une autre union. »
Tandis que Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise (LFI) sont arrivés en tête à gauche, deux lignes s’opposent au sein du PS : faut-il suivre LFI et s’y unir pour les législatives, quitte à abandonner certains points programmatiques du parti ou, au contraire, affirmer sa différence avec cette partie de la gauche et tenter de convaincre les électeurs sur le terrain ?
Dans sa contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille et auteur du blog La Constitution décodée, explique en quoi les élections législatives de juin prochain pourraient déboucher sur une Assemblée éclatée, non seulement sans aucune majorité absolue, mais aussi avec trois ou quatre camps entre lesquels une entente sera difficile.
L’analyse du second tour de la présidentielle indique que les classes populaires rurales ont majoritairement voté Marine Le Pen. Que cache ce phénomène ? Une perte du lien social, constatent deux sociologues de terrain.
.... « Comme tout vote, il s’y rassemble des catégories sociales très diversifiées », rappelle le sociologue Willy Pelletier, coordinateur général de la Fondation Copernic [2]. Employés et ouvriers sont nombreux à voter pour le RN, « mais on trouve aussi des agriculteurs, des artisans, des indépendants, des petits patrons », rappelle de son côté Violaine Girard, sociologue et maîtresse de conférences à l’université de Rouen [3]. Sans compter une certaine bourgeoisie, qui s’est sans doute cette fois-ci plutôt tournée vers Éric Zemmour au premier tour.
À l’occasion de la campagne électorale présidentielle, mais également dans le contexte d’après le scrutin, Slaviana Nze, membre du collectif Gabon Démocratie, met en avant l’opportunité et la nécessité de proposer aux Français une autre vision des relations entre la France, l’Europe et l’Afrique.
La non-campagne présidentielle qui s’étire depuis des semaines semble faire fi du rôle apparemment de moins en moins prépondérant de la France dans ses rapports de force internationaux. Les interrogations que soulèvent les possibles conséquences sur une éventuelle perte d’influence de l’Hexagone auraient dû amener les candidats à se prononcer clairement sur la direction qu’ils entendaient donner à la politique étrangère française, laquelle doit assurément être « dépoussiérée ». Les récents camouflets de notre diplomatie en sont une manifestation criante.
L’annonce de la baisse et de la suppression de subventions versées par la Région Auvergne-Rhône-Alpes, présidée par Laurent Wauquiez, à trois structures culturelles lyonnaises a abasourdi les acteurs concernés. Et notamment la Villa Gillet qui craint d’être condamnée.
C’est dans les colonnes du journal régional Le Progrès que Sophie Rotkopf, vice-présidente de Laurent Wauquiez déléguée à la culture en Auvergne-Rhône-Alpes, a annoncé un « rééquilibrage » sans appel du budget alloué à la culture, ce vendredi 22 avril. L’article se trouve à la page 15 du quotidien, partageant l’espace avec une publicité de pari sportif, et une autre pour des voyages organisés à Bali.
Le traité de Versailles est souvent considéré en France comme l’archétype d’une paix imposée par les vainqueurs sous la forme d’un diktat insupportable pour les vaincus, et justifiant dès lors la revanche de ces derniers. Dans cette histoire, les Français, et Georges Clemenceau le premier, tiennent le mauvais rôle : celui du gagnant, qui cherche à humilier son voisin et à l’asphyxier au prix de réparations inacceptables. Et si tout cela n’était qu’un mythe ? Cette lecture culpabilisatrice, initiée par le britannique John Maynard Keynes et instrumentalisée par Adolf Hitler pour susciter un sentiment revanchard au sein de la société allemande, est en tout cas remise en cause par un essai historique : Le président est-il devenu fou ? Le diplomate, le psychanalyste et le chef de l’État. Son auteur, Patrick Weil, est politologue et historien, directeur de recherche au CNRS et Visiting Professor à l’université de Yale, spécialiste de l’immigration, de la citoyenneté et de la laïcité.
Si l’on compare l’actuelle guerre en Ukraine à deux conflits précédents qui ont impliqué l’armée soviétique et russe – la guerre soviéto-finlandaise de 1939 et la première guerre de Tchétchénie en 1994-1996 –, on ne peut qu’être surpris par leurs similitudes. Pourtant, les contextes historiques et sociaux sont totalement différents. Quelle proximité peut-il y avoir entre l’URSS de 1939, marquée par les terribles purges staliniennes et dont le gouvernement vit dans la peur d’une future invasion allemande, la Russie de 1994, société en plein effondrement où les logiques mafieuses prévalent et où les militaires doivent recourir à toutes sortes d’arrangements douteux pour se rémunérer, et la Russie de 2022, qui se serait, d’après une formule chère à Vladimir Poutine, « relevée » au cours des deux dernières décennies ?
L’économiste Jean-Paul Fitoussi nous a quittés le 15 avril à Paris. Docteur d’État en sciences économiques et agrégé, il a commencé sa carrière comme professeur à l’Université de Strasbourg puis à l’Institut universitaire européen de Florence avant de rejoindre Sciences Po et de devenir président de l’Observatoire Français des Conjonctures Économiques (OFCE) de 1989 à 2010. Officier de la Légion d’honneur, docteur Honoris Causa de nombreuses universités, ses travaux ont été reconnus par de nombreux prix internationaux. Il a contribué à de nombreuses institutions en France et en Italie où il enseignait également et où sa renommée était aussi très importante.
Après plusieurs jours d’intenses discussions, les socialistes ont finalement signé un accord avec leurs homologues insoumis, qui doit encore être validé jeudi soir lors d’un Conseil national qui s’annonce électrique.
Accord historique pour les uns, suicide collectif pour les autres… Les socialistes ont signé leur accord avec les Insoumis après des jours de discussion. L’issue était loin d’être évidente, tant les deux camps partaient de loin, après des années de rancœur, de divergences et d’opposition frontale. Le texte signé par les deux parties prévoit que les socialistes pourront présenter leurs candidats dans 70 circonscriptions. C’est 30 de moins que ce qu’ils espéraient, mais 40 de plus que ce que leur proposaient initialement les Insoumis. Voici la liste fournie au Parisien par la direction du parti socialiste
La maire de Lille reconnaît toutefois que l'accord avec la France insoumise ne correspond pas en tout point à ses convictions, notamment sur l'Europe.
Martine Aubry propose une voix différente parmi les «éléphants» du Parti socialiste. Dans un communiqué publié ce jeudi sur Twitter, la maire de Lille appelle les socialistes à «valider la proposition d'accord» avec la France insoumise en vue des élections législatives, que le conseil national du PS doit voter ce soir à 19 heures.
Union européenne, Ukraine, retraites... le texte commun dit beaucoup des âpres négociations entre les roses et les troupes de Mélenchon....
Un événement historique à gauche, qui doit encore être entériné par le vote du Conseil national du parti à la rose et au poing, jeudi soir. En attendant, les deux camps ont publié le contenu de leur alliance sur les sujets de fond. Comme prévu, la direction du PS souscrit aux principaux marqueurs de la formation mélenchoniste, de l’augmentation du Smic à 1400 euros au blocage des prix, en passant par la retraite à 60 ans ou le détricotage de tout un pan de la politique menée par le dernier président socialiste François Hollande. Un événement historique à gauche, qui doit encore être entériné par le vote du Conseil national du parti à la rose et au poing, jeudi soir. En attendant, les deux camps ont publié le contenu de leur alliance sur les sujets de fond. Comme prévu, la direction du PS souscrit aux principaux marqueurs de la formation mélenchoniste, de l’augmentation du Smic à 1400 euros au blocage des prix, en passant par la retraite à 60 ans ou le détricotage de tout un pan de la politique menée par le dernier président socialiste François Hollande.
Alors qu’un accord a été conclu entre le PS et LFI, notre journaliste Julie Carriat répond entre 14 et 15 heures à vos interrogations sur les tractations et les compromis trouvés à gauche en vue des élections législatives.
La France insoumise et le Parti socialiste sont parvenus à un accord en vue des législatives, malgré la désapprobation d'une partie des ténors. Le deal doit être encore ratifié par le Conseil national du PS.
Un accord, dans l'attente de l'approbation interne des socialistes. Après de très longues heures de négociations entamées la semaine dernière, suspendues avant de finalement reprendre, le Parti socialiste et la France insoumise sont parvenus ce mercredi à un accord pour les législatives, qui doit encore être ratifié par le Conseil national du PS.
Les discussions entre les Insoumis et les socialistes pour un accord en vue du scrutin de juin ont abouti ce mercredi. Le texte sera soumis à l’approbation du Conseil national du PS, qui se réunit ce jeudi soir.
n accord est mardi sur les rails entre la France insoumise et le PCF pour les législatives, mais LFI a reconnu des "points de blocage" avec le PS, qui a dit dans la matinée être "à quelques pas d'un accord historique" pour rejoindre écologistes et communistes dans l'alliance.
Invité dans le 8h30 de franceinfo, Fabien Roussel a expliqué vouloir "mettre de côté les fâcheries" entre communistes et Insoumis, pour parvenir à un accord.
La question nucléaire"ne sera pas dans le contrat de législature", annonce lundi 2 mai sur franceinfo le secrétaire national du Parti communiste français, Fabien Roussel, très confiant dans la signature d'un accord avec La France insoumise dans la journée. "Je suis prêt à mettre de côté les fâcheries", ajoute-t-il en référence aux sujets sur lesquels communistes et Insoumis ne sont pas sur la même ligne, notamment le montant du Smic et des retraites.
Après de longues discussions, écologistes et insoumis sont tombés d'accord pour une candidature commune aux législatives. Invité de RMC et BFMTV, Julien Bayou est revenu sur cet accord.
La formation politique de centre gauche a acté ce dimanche qu’elle ne rejoindrait pas l’union de la gauche autour des insoumis pour les législatives. Le parti, qui pointe ses désaccords avec La France insoumise sur l’Europe et la laïcité, présentera indépendamment une centaine de candidats.
« À mon tour d’être un peu insoumis. » Guillaume Lacroix, le président du Parti radical de gauche (PRG) a annoncé ce 2 mai que son parti, qui a longtemps travaillé de près avec le Parti socialiste (PS), ne participerait pas cette fois à l’union de la gauche en vue des législatives. Le comité exécutif national du PRG s’est prononcé ce dimanche à plus de 90 % en faveur de candidatures indépendantes.
La France insoumise et Europe Ecologie - Les Verts ont conclu un accord historique dans la nuit de dimanche à lundi en amont des élections législatives (12-19 juin). Cette alliance n'a pu se faire qu'à l'issue de négociations où chaque camp a fait des compromis.
Fabien Roussel s’est dit prêt à temporiser sur le nucléaire pour favoriser un accord avec la formation mélenchoniste. Les Verts et LFI ont conclu leur alliance, au prix d’un certain flou sur l’Europe.
L’Europe, le nucléaire, les circonscriptions. Dans cet ordre ou dans un autre, trois sujets principaux ont occupé, le 1er et le 2 mai, les partis de gauche engagés dans des négociations avec La France insoumise afin de présenter un programme commun et un front uni aux élections législatives.
Des cadres du parti socialistes ne goûtent guère les négociations en cours avec la France insoumise. Des élus à la forte implantation locale veulent préparer l'après et craignent d'être absorbé par les insoumis.
Un accord qui ne passe pas. Alors que la France insoumise continue les discussions avec le Parti socialiste en vue des législatives avec Olivier Faure à la manœuvre, des ténors du parti à la rose ne goûtent guère cette probable alliance.
Ministre sous la présidence de François Hollande et toujours maire du Mans, le socialiste Stéphane Le Foll fustige une possible alliance entre le PS et la France insoumise
La France Insoumise et EELV ont signé un accord pour les prochaines élections législatives (prévues les 12 et les 19 juin prochains). A Lyon, les écologistes seront présents dans 3 circonscriptions sur 4.
Tard, dimanche soir, La France insoumise et EELV ont signé un accord pour les prochaines élections législatives, autour d’une bannière commune "Nouvelle union populaire écologique et sociale".
La France Insoumise et Europe-Ecologie-les Verts ont réussi à s’entendre pour les législatives. Le parti socialiste et le parti communiste poursuivent les négociations au niveau national pour faire partie de cette nouvelle union de la gauche. Comme on pouvait s’y attendre, sur les circonscriptions jugées « gagnables », ça crispe, autour de Villeurbanne et de Vénissieux.
Les négociations doivent reprendre, lundi 2 mai, entre le parti de Jean-Luc Mélenchon, le Parti socialiste et le Parti communiste
Après plusieurs jours de discussions, La France insoumise et Europe Ecologie-Les Verts ont abouti, dans la nuit de dimanche à lundi 2 mai, à un accord en vue des élections législatives, sous la bannière de "Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale". Une centaine de circonscriptions, sur 577 au total, sont ainsi réservées aux candidats écologistes, en attendant de possibles alliances supplémentaires avec le Parti socialiste et le Parti communiste.
UNIONLes deux formations souhaitent notamment que Jean-Luc Mélenchon devienne Premier ministre. LFI et EELV espèrent maintenant s’entendre rapidement avec le PS et le PCF
Sur le chemin de l’union des gauches pour les législatives, un premier grand pas a été fait dans la nuit de dimanche à lundi. La France insoumise et Europe Ecologie-Les Verts (EELV) ont en effet conclu un accord historique pour les scrutins des 12 et 19 juin, tandis que les négociations avancent avec le PS et le PCF.
Les négociations entre le PS et La France insoumise au sujet d’un éventuel accord en vue des législatives ont été suspendues vendredi. Le premier secrétaire du Parti socialiste s’est à nouveau dit favorable à un accord, dimanche, tout en temporisant.
Lors du défilé du 1er Mai, le leader de LFI a assuré qu’un accord avec les partis de gauche pourrait bientôt aboutir. Puis il s’est affiché avec Olivier Faure du PS.
Alors que les négociations patinent de tous les côtés, les sondeurs s'accordent à dire qu'une union des principaux partis de gauche les placerait largement en tête des intentions de vote au premier tour, même dans l'hypothèse d'une union similaire du côté de l'extrême droite.
Le chef de file des Insoumis, qui s'exprimait avant le départ du cortège du 1er-Mai, est confiant dans l'aboutissement d'une union de la gauche en vue des législatives.
Alors que les socialistes avaient interrompu vendredi les discussions avec les insoumis pour arriver à un accord dans le cadre des élections législatives, celles-ci reprendront dimanche, selon le Premier secrétaire du Parti socialist
Jean-Luc Mélenchon a pris la parole lors de la manifestation parisienne du 1er-Mai, place de la République, dans un contexte particulier de négociations difficiles pour la gauche afin de parvenir à un accord en vue des législatives.
Olivier Faure, premier secrétaire du PS et député de Seine-et-Marne, est l'invité de « Questions politiques » ce dimanche. Une émission présentée par Thomas Snegaroff avec Carine Bécard (France Inter), Nathalie Saint-Cricq (France TV) et Francoise Fressoz (Le Monde).
IFOP - Balises d’opinion #180 – Les attentes des Français à l’égard des élections législativesMoins d’une semaine après le second tour de l’élection présidentielle, l’Ifop a réalisé pour Sud radio une enquête sur les attentes des Français à l’égard des élections législatives.
Qualifiée symboliquement de « troisième tour » de la présidentielle, les Français se positionnent pour la prochaine législative majoritairement en faveur d’une majorité à l’Assemblée nationale divergente de celle d’Emmanuel Macron, en vue de lui imposer une cohabitation (67%), soit un résultat stable depuis le jour de son élection (-1 pt). Cette volonté d’entraver la liberté d’action du président fraîchement réélu est d’autant plus marquée du côté des électeurs ayant voté au premier tour pour Éric Zemmour (93%), Marine Le Pen (90%) et Jean-Luc Mélenchon (85%). En revanche, les électeurs d’Emmanuel Macron se positionnent en faveur de la majorité présidentielle (83%).
À gauche, l’enthousiasme pour le « troisième tour » est là, mais a-t-on vraiment une chance de voir survenir une cohabitation ? Une projection décline quatre scénarios des législatives en fonction d’une union des gauches et de la mobilisation des jeunes et des classes populaires.
MélenchonPremierMinistre ? À gauche, l’enthousiasme pour le « troisième tour » est là, mais a-t-on vraiment une chance de voir survenir une cohabitation ? Après les stratégies incantatoires et la défaite de la présidentielle, il est temps de s’appuyer sur une réflexion rationnelle pour maximiser le pouvoir de la gauche dans l’Assemblée nationale qui sera élue en juin. Ce pouvoir dépendra bien entendu du nombre de sièges obtenus (une soixantaine de députés peuvent déposer une motion de censure ou saisir le Conseil constitutionnel d’un texte avant sa promulgation, 185 peuvent demander l’organisation d’un référendum et 289 permettent de gouverner).
Sur la base des rapports de forces de la présidentielle, le « bloc de gauche » apparaît en capacité de briguer les sièges de députés dans près de 300 circonscriptions.
C’est l’un des grands enseignements de l’élection présidentielle : le « bloc » des voix de gauche a pesé presque autant au premier tour (31,95 %) que les deux autres « blocs » de droite (35,76 %) et d’extrême droite (32,29 %). Nous avons rapporté les scores obtenus par chacun de ces grands ensembles aux 577 circonscriptions du pays, de façon à dessiner la carte des rapports de forces politiques et idéologiques à la veille des législatives, en additionnant les résultats obtenus par les douze candidats à l’élection présidentielle : le « bloc de gauche », constitué du total des voix des six candidats de gauche (Mélenchon, Jadot, Roussel, Hidalgo, Poutou, Arthaud) ; le « bloc de droite » (Macron, Pécresse, Lassalle) ; et le « bloc d’extrême droite » (Le Pen, Zemmour, Dupont-Aignan).
(DES)UNIONLe PCF demande la tenue d'une réunion commune avec le PS, EELV et le NPA
Le PCF constate que « les propositions de La France insoumise n’ont pas permis à cette heure » de trouver un accord pour les législatives de juin, et propose des candidats en plus de leurs députés sortants, samedi dans une déclaration transmise à l’AFP.
« Après plusieurs jours d’échange avec nos partenaires, nous constatons que les propositions de La France insoumise qui a la responsabilité première de permettre ce rassemblement n’ont pas permis à cette heure » un accord, écrit le comité exécutif national du parti.
Les négociations pour une coalition électorale ont été suspendues côté PS après que plusieurs figures socialistes ont dénoncé un rapprochement "inacceptable", synonyme de "mort" pour leur parti.
Le dirigeant de La France insoumise déplore, dans un entretien avec le « Journal du dimanche », que ses partenaires politiques, avec qui il négocie une étiquette commune aux législatives, se « laissent absorber par leurs enjeux internes ».
Le troisième homme de la présidentielle se dit "optimiste" quant à un accord à gauche entre la France insoumise, EELV, le Parti socialiste et le PCF... malgré les obstacles.
À gauche, l’enthousiasme pour le « troisième tour » est là, mais a-t-on vraiment une chance de voir survenir une cohabitation ? Une projection décline quatre scénarios des législatives en fonction d’une union des gauches et de la mobilisation des jeunes et des classes populaires.
Le député La France insoumise de Seine-Saint-Denis insiste sur le fait que négocier avec "un 'nouveau Parti socialiste' ne peut pas se faire en deux réunions".
"On a bon espoir que ce week-end" les négociations finissent "par se conclure avec Europe Écologie-Les Verts, le Parti communiste, le Parti socialiste et pourquoi pas le NPA", affirme samedi 30 avril sur franceinfo Éric Coquerel, député La France insoumise de Seine-Saint-Denis. Il soutient que les discussions menées entre les partis de gauche en vue des élections législatives en juin "avancent bien".
Alors que les discussions entre la France Insoumise et le Parti socialiste ont été suspendues, vendredi 29 avril, huit maires socialistes de grandes villes, dont Nathalie Appéré à Rennes, ont fait part de leur soutien au rassemblement pour les législatives, mais en réaffirmant leur « attachement profond à l’idée et à la construction européennes ».
A l’issue d’une réunion qui s’est tenue vendredi matin, le PS a finalement suspendu les négociations avec LFI après avoir communiqué sur un rapprochement.
La gauche plurielle des années Jospin est-elle sur le point de ressusciter sous la bannière de La France insoumise (LFI) ? Dans une lettre de quatre pages communiquée vendredi 29 avril, le Parti socialiste (PS) a annoncé qu’il souscrivait aux propositions de LFI en vue d’un accord pour les élections législatives, avant finalement de suspendre les négociations à la mi-journée.
"Ce que demandent Jean-Luc Mélenchon et l'Union populaire, c'est en réalité qu'on se range derrière leur bannière", estime Hélène Geoffroy.
La maire PS de Vaulx-en-Velin, dans la banlieue de Lyon (Rhône), demande vendredi 29 avril sur franceinfo "un vote des militants socialistes avant toute ratification d'un accord" avec La France insoumise en vue des élections législatives. Après sa lettre écrite au premier secrétaire du PS, qu'elle accuse de "soumission", Hélène Geoffroy dénonce le "sauve-qui-peut général" et les "nombreux reniements" demandés par LFI.
La présidente de la Région Occitanie prend ses distances avec les instances nationales du Parti Socialiste après l'annonce d'un éventuel accord entre son parti et celui de Jean-Luc Mélenchon. Elle cite l'ex-Président du conseil Pierre Mendès-France et figure emblématique et historique de la gauche en France pour marquer sa différence.
Rien ne va plus au Parti socialiste. Alors qu’Olivier Faure, le Premier secrétaire tente d’obtenir un accord législatif avec les autres formations de gauche, il est menacé par plusieurs frondes. Carole Delga et Anne Hidalgo, elles, refusent tout accord avec Jean-Luc Mélenchon et souhaitent empêcher l'union aux législatives.
La déclaration de 7 maires socialistes - Nathalie Appéré (maire de Rennes), Benoît Arrivé (maire de Cherbourg-en-Cotentin), Olivier Bianchi (maire de Clermont-Ferrand), Mathieu Klein (maire de Nancy), Nicolas Mayer-Rossignol (maire de Rouen), Johanna Rolland (maire de Nantes) et Cédric Van Styvendael (maire de Villeurbanne)
Les discussions à gauche se poursuivent autour de l’Union populaire en vue d’un accord aux législatives. Quelle place pour les communistes, partenaires historiques de Jean-Luc Mélenchon ? Guillaume Roubaud-Quashie, porte-parole de Fabien Roussel et membre de l’exécutif national du PCF, est l’invité de #LaMidinale.
Bernard Poignant, ancien conseiller de François Hollande et ancien maire de Quimper, estime que le programme du chef de file de la France Insoumise est incompatible avec les positions pro-européennes et atlantistes des socialistes et que ceux-ci ne doivent pas se compromettre dans une alliance avec Jean-Luc Mélenchon aux élections législatives.
Le live du Monde - Le Parti socialiste suspend les négociations avec La France insoumise, des discussions en cours avec EELV et le NPA : retrouvez l’actualité politique du vendredi 29 avril
La délégation du Parti socialiste a « suspendu », vendredi à la mi-journée, les négociations avec les « insoumis » en vue d’un accord aux législatives, demandant la « garantie » que le mouvement de Jean-Luc Mélenchon « rompe avec toute logique hégémonique ».
La Gauche Républicaine et Socialiste, le MRC, les Radicaux de gauche, et des soutiens d’Arnaud Montebourg créent la Fédération de la Gauche Républicaine. L’Engagement, parti de l’éphémère candidat à la présidentielle, aurait retiré sa participation quelques minutes après l’annonce de la création de la fédération.
Les négociations pour les législatives entre les Insoumis et les socialistes avancent. Mais elles sont bloquées avec les Verts, qui craignent d’être « invisibilisés » au Parlement.
Un accord entre La France insoumise et ses partenaires PS et EELV en vue des législatives du mois de juin semblait se dessiner vendredi à l'approche de la date butoir. Mais la course d'obstacles n'est pas terminée, notamment avec les socialistes qui ont suspendu leurs échanges.
Le PS rejoint les conditions de LFI sur plusieurs points du programme de « l’avenir en commun ». De son côté, Julien Bayou a annoncé qu’un « accord est en vue » entre les écologistes et le parti de Jean-Luc Mélenchon pour les élections des 12 et 19 juin.
« La discussion ne fait que réellement commencer », prévient le Parti socialiste
Dans un communiqué diffusé vendredi matin annonçant sa position sur les propositions de La France insoumise, la direction du PS précise que « le texte n’est en aucun cas un accord ».
Le Parti socialiste, le Parti communiste, les écologistes et les Insoumis tentent de sceller un accord pour présenter des candidatures communes aux législatives.
C'est une première et importante étape de passée. Le Parti socialiste a indiqué vendredi 29 avril - dans un communiqué que Le Figaro a pu consulter - qu'il actait des points de convergence avec La France insoumise en vue des élections législatives des 12 et 19 juin prochains. «Faisons la démonstration de notre sens des responsabilités», a déclaré le parti. Une rencontre entre les deux formations politiques doit se tenir dans la matinée.
Dans un document rendu public ce vendredi matin, le PS ouvre la voie à un accord en vue des législatives avec LFI en validant les principaux points programmatiques du mouvement de Jean-Luc Mélenchon.
Augmentation du smic à 1 400 euros nets par mois, retraite à 60 ans, planification écologique, VIe République mais aussi non respect de «certaines règles» européennes : la direction du Parti socialiste annonce vendredi soutenir les principales propositions du programme de la France insoumise en vue d’un accord aux législatives. Les discussions doivent se poursuivre dès vendredi matin.
FAKE OFFLa désobéissance aux traités européens est devenue un point de friction entre La France insoumise et l’ex-candidat à la présidentielle d’Europe-Ecologie Les-Verts
Le secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts, Julien Bayou, était l'invité des "4 Vérités" de France 2, vendredi 29 avril au matin. Il est notamment revenu sur les discussions actuellement en cours avec LFI, en vue des Législiativ
Le secrétaire national d’EELV estime qu’un accord avec LFI « est en vue » pour les législatives de juin 2022. Il pourrait être officialisé ce vendredi 29 avril.
« J’ai bon espoir que ces négociations aboutissent dans les heures qui viennent et pourquoi pas un 1er-Mai commun en soutien aux syndicats, contre cette réforme (des retraites) à 65 ans. Pourquoi pas une bannière commune l’Union populaire écologiste », a-t-il avancé sur France 2, au moment même où la direction du Parti socialiste annonçait avoir souscrit aux propositions du programme de LFI en vue d’un accord aux législatives.
Dans un document de quatre pages, la direction du PS formule ses propositions pour trouver un accord à gauche pour les législatives. Propositions qui consistent en réalité à se ranger derrière le programme porté par le mouvement de Jean-Luc Mélenchon.
Dans un communiqué publié ce vendredi 29 avril, la direction du PS répond aux propositions de La France insoumise auxquelles elle souscrit, tout en ajoutant des propositions supplémentaires.
Alexis Corbière, député LFI de Seine-Saint-Denis, était l'invité de Dimitri Pavlenko vendredi sur Europe 1. Il a réagi à l'annonce ce même jour du Parti socialiste de souscrire aux propositions de la France insoumise en vue d'un accord aux législatives. "Le travail n'est pas fini", mais "c'est une discussion sérieuse".
Presque immédiatement après la publication des propositions du PS pour les législatives, très proches des positions de LFI, la présidente de la région Occitanie a réagi sur les réseaux sociaux en citant un grand nom de la gauche française.
Premier secrétaire fédéral du Parti socialiste de la Gironde, Thierry Trijoulet assume sa volonté de "travailler à une coalition avec La France insoumise". "Il faut accepter effectivement le côté leader de Jean-Luc Mélenchon sur la prochaine séquence des législatives".
Lors d’une conférence de presse pour lancer officiellement sa campagne pour les législatives, le Rassemblement national a annoncé la candidature de Marine Le Pen dans le Pas-de-Calais. De leur côté, les Insoumis et le mouvement de Benoît Hamon ont annoncé avoir conclu un accord. Revivez notre direct consacré à l’actualité politique de ce jeudi 28 avril 2022.
Invité de notre matinale, Fabien Roussel est revenu sur les difficultés rencontrées par les négociations actuelles entre les forces de gauche en vue de construire une coalition pour les élections législatives. Le secrétaire national du PCF propose une réunion « à quatre », mais veut que « chacun puisse se retrouver » dans le compromis trouvé.
En ouvrant dans une position de force des négociations avec le Parti socialiste, « Jean-Luc Mélenchon tient sa revanche », « mais le PS n’est pas mort pour autant », relève le politologue Rémi Lefebvre
Le candidat FI, qui a réuni 22 % des voix au premier tour de la présidentielle, appelle la gauche à bâtir une « fédération » pour remporter la majorité aux scrutins des 12 et 19 juin.
Dans l’entre-deux-tours, le candidat de l’Union populaire a lancé un appel à faire des élections législatives le « troisième tour » de la présidentielle et à l’« élire premier ministre ». Marine Le Pen désormais battue, Jean-Luc Mélenchon, qui fait « le pari qu’il n’y aura pas de prime au président si mal élu », estime nécessaire d’« unifier le maximum de forces » pour l’emporter. Alors qu’un accord est en cours de négociation à gauche (lire ici), il détaille les objectifs de la France insoumise.
Le secrétaire national d’Europe Ecologie - Les Verts, Julien Bayou, était l’invité de France Info mercredi 27 avril. Conscient de la défaite des écologistes après les élections présidentielles, le soutien de Yannick Jadot a tenu à fixer les exigences de son parti en cas d’union de la gauche pour les élections législatives.
L'ancien candidat communiste invite les différents partis à se rencontrer au plus vite.
Au tour de Fabien Roussel de faire entendre ses doutes. Alors que les négociations se poursuivent entre les différentes forces de gauche en vue des élections législatives, l'ancien candidat communiste a fait part de ses réserves sur le plateau de Public Sénat, jeudi 28 avril.
Socialistes, écologistes, Insoumis et communistes multiplient les tentatives afin de trouver un accord pour les législatives en juin. Jeudi 28 avril, le maire socialiste Cédric Van Styvendael de Villeurbanne, dans la Métropole de Lyon, s'inquiète dans Lyon Capitale du probable parachutage du conseiller régional LFI, Gabriel Amard, sur la 6e circonscription du Rhône.
Condamné pour avoir insulté « d’Arabe de service » une policière, le journaliste et militant devrait être candidat pour la France Insoumise aux législatives, a contrario de la ligne prônée par Jean-Luc Mélenchon. Le leader Insoumis avait déclaré souhaiter rendre inéligibles les citoyens sous le coup d'une condamnation de justice.
C’est peut-être le nouveau boulet du « bloc populaire ». Taha Bouhafs est pressenti pour être investi candidat aux élections législatives de juin prochain sous les couleurs de la France Insoumise à Vénissieux (Rhône). Un probable parachutage pour cet Isérois, qui fait déjà couler beaucoup d’encre.
L’ancien chef de l’Etat a plaidé jeudi matin sur Franceinfo pour « que cet accord soit revu ou repoussé, de manière que le Parti socialiste puisse, avec ses partenaires écologistes et communistes, envisager une autre union. »
Tandis que Jean-Luc Mélenchon et La France insoumise (LFI) sont arrivés en tête à gauche, deux lignes s’opposent au sein du PS : faut-il suivre LFI et s’y unir pour les législatives, quitte à abandonner certains points programmatiques du parti ou, au contraire, affirmer sa différence avec cette partie de la gauche et tenter de convaincre les électeurs sur le terrain ?
L’ancien président socialiste plaide pour un rassemblement circonscrit aux écologistes et aux communistes, excluant tout rapprochement avec les insoumis de Jean-Luc Mélenchon.
Les 21,95 % obtenus par Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle ont poussé beaucoup de dirigeants à gauche à revoir leur avis sur le leader insoumis. De «complaisant avec les dictateurs» et notamment Vladimir Poutine, le leader insoumis est devenu fréquentable pour les directions socialiste et écologiste qui planchent (avec plus ou moins de difficulté) sur un accord en vue des législatives. François Hollande, lui, ne semble pas avoir bougé d’un iota sur le député des Bouches-du-Rhône. Invité de France info ce jeudi, l’ancien président de la République a rappelé - sans trop le citer - qu’il n’était toujours pas fan de son ancien camarade.
Des délégations du PS et de LFI se sont rencontrées ce mercredi au siège des insoumis, pour discuter d'un éventuel accord en vue des législatives.
Les tractations sont entrées dans le vif à gauche pour négocier un éventuel accord en vue des législatives des 12 et 19 juin. Ce mercredi matin, socialistes et insoumis se sont rencontrés au siège de La France insoumise (LFI). Rencontre à l'issue de laquelle Manuel Bompard, négociateur en chef des insoumis, a déclaré qu'il n'y avait semble-t-il "pas de points insurmontables.
Pour l'ancien président socialiste, un accord du PS avec la France Insoumise "met en cause des principes qui sont les fondements de l'engagement socialiste".
L'ancien président de la République, ex-premier secrétaire du Parti socialiste, estime sur franceinfo qu'un accord avec La France insoumise "met en cause des principes mêmes qui sont les fondements de l'engagement socialiste
L'ancien ministre de gauche Jean-Pierre Chevènement a lancé mercredi un nouveau mouvement politique baptisé Refondation Républicaine, dans l’idée de soutenir Emmanuel Macron.
Dans un entretien au journal Le Figaro, le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure justifie sa volonté de rassemblement à gauche avec La France insoumise en vue des élections législatives, estimant que « les gauches ne sont pas irréconciliables ».
Les discussions entre EELV et LFI pour les législatives, d’abord bien parties, se tendent ces dernières heures. « Nous croyons qu’il est encore possible d’arriver à un accord », affirme cependant le numéro 1 d’EELV, Julien Bayou.
"Pas de points insurmontables": les tractations historiques entre La France insoumise et le Parti socialiste ont démarré mercredi par une rencontre "positive" selon les protagonistes, contrastant avec les tensions stratégiques et de fond qui continuent de perturber les discussions entre Insoumis et écologistes.
"On n'avait pas l'impression de discuter avec le même PS qu'il y a deux, trois ans", a rapporté à la presse le négociateur en chef de LFI Manuel Bompard, qui a par ailleurs entamé d'autres discussions bilatérales depuis plus d'une semaine avec EELV, le PCF et le NPA.
La France insoumise demande par ailleurs « de la clarté » à Europe Ecologie-Les Verts dans les négociations bilatérales, à l’approche des élections législatives.
L’accord n’est pas atteint, mais les discussions commencent sous de bons auspices. Les tractations entre La France insoumise (LFI) et le Parti socialiste (PS) ont débuté mercredi 27 avril par une rencontre « positive », selon les protagonistes, contrastant avec les tensions stratégiques et de fond qui continuent de perturber les discussions entre « insoumis » et écologistes.
Les partis d’opposition se concentrent sur la prochaine échéance électorale et s’activent pour dessiner leur stratégie. Quels sont les enjeux concrets des élections législatives ? Ce scrutin peut-il changer la donne politique ?
Après l’élection présidentielle, place à la bataille des législatives. Depuis l’annonce de la victoire d’Emmanuel Macron (58,54 %) au second tour face à Marine Le Pen (41,46 %), dimanche 24 avril, les tractations se multiplient. A gauche, le candidat de La France insoumise (LFI), Jean-Luc Mélenchon, arrivé en troisième position au premier tour, avec 21,95 % des voix, appelle au rassemblement autour de son programme pour le scrutin des élections législatives, les 12 et 19 juin.
Désaccord sur le nom du front commun, craintes écologistes sur le nombre de circonscriptions... Julien Bayou a joué la "transparence" sur les négociations en cours avec la France Insoumise.
- Tout reste à faire entre EELV et LFI, à commencer par trouver un nom qui fasse consensus. Écologistes et insoumis peinent à s’entendre sur un éventuel accord en vue des législatives, a-t-on compris à l’issue de la conférence de presse organisée ce mercredi 27 avril par Julien Bayou pour “faire transparence sur les négociations en cours”.
Les discussions auraient bien avancé concernant les éléments programmatiques, mais elles sont bloquées par le peu de circonscriptions que les Insoumis veulent laisser aux Verts.
Ce n’est pas un clash mais ça y ressemble. Pourtant engagées dès le 21 avril, les discussions entre la France insoumise et les écologistes sont au point mort. « Nous croyons possible d’arriver à un accord mais c’est à LFI de prendre l’initiative d’une reprise des discussions. Car être leader ne donne aucun droit mais que des devoirs », a lancé ce mercredi 27 avril Julien Bayou, qui dénonce la « volonté hégémonique » des Insoumis.
Le patron d'EELV estime que “l’international n’est pas vraiment du domaine de l’Assemblée", à l'heure où son parti discute d'un accord pour les élections législatives avec la France insoumise. Mais il fixe une ligne rouge sur l'Europe.
- “LFI continue de dire ça?” Julien Bayou n'est pas tout à fait au point sur le programme des Insoumis. Le secrétaire national d’Europe Écologie Les Verts explique, ce mercredi 27 avril, “prendre acte” des différences de vue avec la France insoumise sur les sujets internationaux. Quitte à en découvrir certaines en direct.
Manuel Bompard, représentant LFI et le porte-parole du PS Pierre Jouvet ont salué des discussions "positives".
Il n’existe “pas de points insurmontables” pour négocier un accord aux législatives de juin, ont salué, ce mercredi 27 avril, La France insoumise et le Parti socialiste à l’issue de leur première rencontre au siège du mouvement de Jean-Luc Mélenchon.
“On n’avait pas l’impression de discuter avec le même PS qu’il y a deux-trois ans”, a rapporté à la presse le négociateur en chef de LFI Manuel Bompard, qui a par ailleurs entamé d’autres discussions bilatérales depuis plus d’une semaine avec EELV, le PCF et le NPA.
La France insoumise a démarré des tractations avec le Parti socialiste, pour les législatives de juin. « On n’avait pas l’impression de discuter avec le même PS qu’il y a deux-trois ans », a jugé le négociateur en chef de LFI Manuel Bompard,
Alors que le PS et La France insoumise entament des discussions dans la matinée en vue des élections législatives, Jean-Christophe Cambadélis, ancien Premier secrétaire du Parti socialiste, estime sur franceinfo que les gauches ne sont pas "fongibles".
Si La France insoumise parvient à ses fins dans les négociations en vue des législatives, cela signerait la fin de la gauche europhile et libérale. Pas sûr que les électeurs qui ont voté pour le leader insoumis pour faire barrage à Le Pen s’y retrouvent.
Les tractations en vue des Législatives vont bon train. Le Rassemblement national se laissera-t-il convaincre par Reconquête! ? La France insoumise fera-t-elle une place aux écologistes, aux communistes ou aux socialistes. Découvrez ce qu'auraient représenté les différentes coalitions si elles s'étaient faites avant le premier tour de la Présidentielle.
Le premier secrétaire du PS Olivier Faure, critiqué mardi 26 avril au soir lors d'un bureau national par le courant minoritaire du parti, sur sa tentative d'union avec LFI pour les législatives, a invité ceux qui pensent «qu'il n'y a plus rien à faire» à partir, a-t-on appris de plusieurs sources. «Si vous pensez que le PS est mort, qu'il n'y a plus rien à faire, que vous n'appartenez plus à la gauche, alors partez. Rejoignez La République en marche. Sinon restez et battez-vous avec nous. Ça nous changera», a déclaré Olivier Faure, selon des propos rapportés confirmant une information du Figaro.
Elle n’a pas pu se faire avant le premier tour de la présidentielle. L’union de la gauche est-elle devenue envisageable pour les élections législatives ? Les Insoumis y sont ouverts mais posent leurs conditions. Les communistes sont partants. Chez le PS et les Verts, l’idée fait moins l’unanimité. Mais il n’y a plus trop le temps pour mégoter…
(DES)UNIONLes discussions entre LFI, EELV et le PCF patinent, alors que le PS entre dans la danse
.... Second problème : la répartition des circonscriptions. EELV souhaite un « vrai » 20 %, Julien Bayou avançant que LFI ne propose que « 14,4 % des circonscriptions gagnables », ce que dément Manuel Bompard, qui assure offrir « 20 % des 165 circonscriptions de qualité ».
S'il se dit favorable à une coalition de gauche en vue des élections de juin, l'ancien candidat écologiste à l'Elysée a affirmé ce mardi qu'une telle alliance ne « marcherait pas » si elle était dominée par le leader de La France insoumise. Des propos qui compliquent les négociations déjà tendues entre Les Verts et les Insoumis.
.... Outre les bisbilles programmatiques, le secrétaire général d'EELV, Julien Bayou, reproche aux Insoumis de ne leur céder que 14 % de circonscriptions considérées comme gagnables par la gauche, là où les écologistes en réclament 20 %.
Le candidat d’EELV a dit que les écologistes soutiendront le président réélu s’il « décide enfin d’agir pour le climat ». Ce relatif apaisement contraste avec les fermes garanties qu’il demande à LFI, en pleines négociations avant les élections législatives.
Désormais, il s’agit d’éviter la dilution. Fort de seulement 4,63 % des voix au premier tour de l’élection présidentielle, Yannick Jadot entend continuer à faire vivre les idées écologistes, un peu à l’étroit entre Emmanuel Macron, qu’il a critiqué vertement sur le sujet en janvier, et Jean-Luc Mélenchon, soucieux de fédérer les forces de gauche dans la perspective des élections législatives sans concéder grand-chose sur son programme.
À deux mois des législatives, les socialistes apparaissent une nouvelle fois divisés. Hélène Geoffroy, maire de Vaulx-en-Velin, a rédigé une lettre de reproches au premier secrétaire du parti Olivier Faure qui envisage un rassemblement avec La France Insoumise.
Alors que les négociations avancent entre les différentes formations de gauche pour sceller un accord en vue des législatives, des désaccords apparaissent. Notamment chez les ténors écolos.
Stéphane Le Foll estime que le parti socialiste "est mort, ce parti est fini". Il invite tous ceux qui veulent le reconstruire à se retrouver le 16 juillet prochain.
Julien Bayou s'est voulu apaisant lundi soir auprès de BFMTV, après ses critiques acerbes contre la campagne présidentielle de Yannick Jadot publiées dans la presse dans la journée.
Les dissensions nées au sein d'Europe Ecologie - Les Verts après une présidentielle décevante - et un faible 4,63% des suffrages exprimés pour Yannick Jadot - se sont étalées au grand jour ce lundi dans la presse, via une révélation de L'Express. Ce sont les critiques de Julien Bayou, secrétaire national du mouvement, à l'égard de la campagne et du candidat, qui ont fuité hors de la boucle de messagerie interne où elles avaient d'abord été formulées samedi.
Ce mardi matin, Adrien Quatennens était invité d'Apolline de Malherbe sur le plateau de BFM-TV. Le député LFI a été notamment interrogé sur Taha Bouhafs, qui pourrait obtenir l'investiture du parti de Jean-Luc Mélenchon pour les prochaines législatives dans la 14e circonscription du Rhône, celle de Vénissieux notamment.
"Je crois qu'il est prévu de l'investir, oui", dégaine Adrien Quatennens, avant d'être appelé à s'exprimer sur les déboires judiciaires du journaliste-militant originaire d'Echirolles en Isère.
Arrivé à la sixième place au premier tour de l'élection présidentielle, Yannick Jadot est sceptique sur le "troisième tour" proposé par Jean-Luc Mélenchon.
L’union, oui. Derrière celui qui a fini largement en tête, non. Voilà en substance le message passé par Yannick Jadot ce mardi 26 avril sur France Inter, au sujet des élections législatives, sur lesquelles misent les forces de gauche. Le candidat écolo à l’élection présidentielle a d’abord indiqué qu’il était pour une coalition “très ouverte” qui inclurait toutes les sensibilités “autour d’un projet” qui porte l’écologie et le social.
Au lendemain de l'élection présidentielle, lundi 25 avril, Jean-Luc Mélenchon pose ses pions en vue des législatives. Plusieurs échanges ont d'ores et déjà lieu entre les partis de gauche et d'extrême gauche. Décryptage, avec le journaliste Serge Cimino, en direct du siège de La France Insoumise.
Le candidat de La France insoumise et de l'Union populaire fait miroiter la possibilité d'une cohabitation avec Emmanuel Macron pour mobiliser avant les élections législatives de juin. Une échéance que le Rassemblement national voit comme un "troisième tour" de la présidentielle.
Jusqu’à ces derniers jours, les dures attaques d’Anne Hidalgo et de Carole Delga contre Jean-Luc Mélenchon semblaient devoir empêcher une collaboration des deux forces de gauche.
Mercredi 27 avril aura lieu un rendez-vous qu’à gauche plus personne n’attendait plus. La France insoumise et le Parti socialiste ont chacun confirmé auprès du Monde, lundi, qu’ils se retrouveraient ce jour-là pour discuter de leurs points d’accord et de désaccord quant au programme politique, mais aussi de la possibilité d’un rapprochement pour les législatives.
.... Valérie Rabault regarde à présent vers les législatives. "Un combat s’engage". Elle croit "aux dynamiques" et ne veut pas parler de troisième tour concernant les élections de juin, comme le disent Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon. "On reproche au régime présidentiel d'être trop vertical et d'être articulé autour d'une personnalité qui emporterait tout. Les législatives, c'est la capacité à faire en sorte que toutes les nuances, opinions et territoires puissent être représentées", estime-t-elle. "Je souhaite qu’il puisse y avoir une majorité de gauche, écologiste, socialiste, vous l’appelez comme vous voulez, la plus forte possible."
Manuel Bompard, député européen, directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, dit sur franceinfo ne "rien attendre" d'Emmanuel Macron, estimant que ses promesses n'engagent "que lui".
Au lendemain de la réélection d'Emmanuel Macron à l'Elysée, Manuel Bompard, eurodéputé La France insoumise assure lundi 25 avril sur franceinfo que "si Marine Le Pen n'a pas gagné", c'est d'abord "parce qu'une majorité des électeurs de Jean-Luc Mélenchon" au premier tour n'a pas voté pour elle au second tour.
Troisième du premier tour de l’élection présidentielle, le leader des « insoumis » Jean-Luc Mélenchon s’est rapidement exprimé après la réélection d’Emmanuel Macron.
« Le troisième tour commence ce soir », a réagi Jean-Luc Mélenchon ce dimanche 24 avril, dans une allocution après les résultats du second tour de l’élection présidentielle, qui a vu Emmanuel Macron être réélu avec 58,5 % des voix.
Les trois candidats de gauche perdants au premier tour Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Fabien Roussel ont affirmé que « le pire » avait été évité avec la défaite de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle. Les trois ex-candidats appellent à l’union à gauche pour les législatives.
Au soir du second tour de la présidentielle ayant vu Emmanuel Macron l’emporter, les anciens candidats de gauche Yannick Jadot, Anne Hidalgo et Fabien Roussel ont tous trois affirmé que le « pire » avait été évité avec la défaite de Marine Le Pen et ont appelé à une union à gauche pour les législatives.
Malgré un résultat catastrophique à la présidentielle pour Anne Hidalgo, le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure n’est pas véritablement remis en cause. Une paix qui semble aussi précaire que factice et qui ne devrait pas durer au-delà des législatives de juin.
Jusqu’à quand ? Depuis le soir du premier tour, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, bénéficie d’une sorte de microclimat. Alors que le PS et sa candidate, Anne Hidalgo , ont pris l’eau à la présidentielle, jusqu’à s’y noyer, lui ne semble pas être mouillé. Malgré une débâcle historique , au sein du parti, ceux qui demandent ouvertement sa tête restent très minoritaires. Certains rongent leurs freins. Car l’heure n’est pas aux règlements de compte mais au sauvetage de ce qui peut encore l’être.
La défaite à peine avalée, les écologistes doivent déjà penser à l’avenir et aux législatives. Pour Alain Coulombel, porte-parole d’EELV, cette reconstruction implique une refonte de l’équipe dirigeante, et un accord avec LFI, le PC, voire le PS.
Économiste et porte-parole d’Europe Écologie-Les Verts (EELV), Alain Coulombel mène la frange du parti la plus à gauche, appelée Le Souffle [1]. Favorable à un rassemblement en vue de la présidentielle, il avait été écarté de la campagne au mois de décembre.
A la Maison de la Chimie à Paris, où il réunissait les siens jeudi soir, le leader insoumis est apparu requinqué et prêt à jeter ses forces dans «la nouvelle campagne qui commence». Celle des législatives, qu’il compte mener main dans la main avec les autres formations de gauche.
Gare à ceux qui l’avaient enterré trop vite. Jean-Luc Mélenchon, plus «combatif» que jamais, a encore des choses à dire et à faire. Loin d’être abattu après son échec au premier tour de la présidentielle, il est déjà remonté sur le ring jeudi soir. A la Maison de la Chimie à Paris, la soirée n’était «pas un meeting» mais bien «une conférence» devant plusieurs centaines de personnes.
Le conseil national du Parti socialiste a entériné mardi 19 avril l'ouverture des discussions avec LFI en vue des législatives. Une position qui fait débat et pourrait bien achever le parti.
“Je n’ai jamais été sur la ligne de la direction et d’Olivier Faure. Ça ne va pas changer, a fortiori avec cette ligne qui consiste à dire qu’on va chercher un accord avec LFI”. Interrogé par LeHuffPost, Stéphane Le Foll, ancien ministre socialiste, est plus que critique sur éventuel accord stratégique entre le PS et LFI aux élections législatives de juin 2022.
Dans un discours aux cadres de son parti mardi soir, le premier secrétaire a appelé toute la gauche, Insoumis compris, à «plus de hauteur de vue».
«La réalité, c'est quand on se cogne...» Ce mot de Jérôme Guedj, citant jacques Lacan, a pu illustrer mardi 19 avril au soir l'ambiance du Conseil national du PS. Durant plus de quatre heures, les cadres socialistes ont vidé leur sac après le score cataclysmique de leur candidate Anne Hidalgo le 10 avril (1,74%).
En vue des législatives, le conseil national du PS a adopté une résolution pour discuter avec toutes les formations de gauche, dont La France insoumise, arrivée en tête au premier tour de la présidentielle.
Le conseil national du Parti socialiste, sorte de parlement du parti, a adopté mardi soir une résolution proposant de discuter avec l’ensemble des forces de gauche, dont La France insoumise, pour trouver un accord aux législatives, a-t-on appris de sources concordantes. Il s’agit pour le PS d’un tournant majeur dans sa stratégie que d’envisager un accord avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, a précisé un participant, même si pour l’instant LFI a indiqué ne pas vouloir discuter avec le PS, trop critique vis-à-vis de leur candidat pendant la campagne.
A la Maison de la Chimie à Paris, où il réunissait les siens jeudi soir, le leader insoumis est apparu requinqué et prêt à jeter ses forces dans «la nouvelle campagne qui commence». Celle des législatives, qu’il compte mener main dans la main avec les autres formations de gauche.
Gare à ceux qui l’avaient enterré trop vite. Jean-Luc Mélenchon, plus «combatif» que jamais, a encore des choses à dire et à faire. Loin d’être abattu après son échec au premier tour de la présidentielle, il est déjà remonté sur le ring jeudi soir. A la Maison de la Chimie à Paris, la soirée n’était «pas un meeting» mais bien «une conférence» devant plusieurs centaines de personnes.
Le conseil national du Parti socialiste a entériné mardi 19 avril l'ouverture des discussions avec LFI en vue des législatives. Une position qui fait débat et pourrait bien achever le parti.
“Je n’ai jamais été sur la ligne de la direction et d’Olivier Faure. Ça ne va pas changer, a fortiori avec cette ligne qui consiste à dire qu’on va chercher un accord avec LFI”. Interrogé par LeHuffPost, Stéphane Le Foll, ancien ministre socialiste, est plus que critique sur éventuel accord stratégique entre le PS et LFI aux élections législatives de juin 2022.
Entretien - Le Parti socialiste s’est prononcé en majorité ce mardi 19 avril pour un rassemblement de la gauche aux législatives, y compris avec La France insoumise. Une erreur pour le sénateur du Val-d’Oise Rachid Temal qui « ne croit pas que Jean-Luc Mélenchon ait la capacité de gouverner ».
Le candidat communiste dans le 3e circonscription de Lyon, Boris Miachon Debard, a annoncé mardi suspendre sa campagne des législatives et propose une rencontre aux autres candidats de gauche. Qu'en pensent les autres candidats ? Une grande alliance à gauche est-elle possible ou pas ?
Vers une grande alliance à gauche ? Avec près de 22% des voix au 1er tour de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, le candidat de l'Union Populaire, est passé tout près du 2e tour. Mais il est éliminé. Eliminée au 1er tour, la gauche a déjà les yeux tournés vers les législatives. Mais pour peser, elle devra probablement s'unir avant le 1er tour.
Dans un discours aux cadres de son parti mardi soir, le premier secrétaire a appelé toute la gauche, Insoumis compris, à «plus de hauteur de vue».
«La réalité, c'est quand on se cogne...» Ce mot de Jérôme Guedj, citant jacques Lacan, a pu illustrer mardi 19 avril au soir l'ambiance du Conseil national du PS. Durant plus de quatre heures, les cadres socialistes ont vidé leur sac après le score cataclysmique de leur candidate Anne Hidalgo le 10 avril (1,74%).
En vue des législatives, le conseil national du PS a adopté une résolution pour discuter avec toutes les formations de gauche, dont La France insoumise, arrivée en tête au premier tour de la présidentielle.
Le conseil national du Parti socialiste, sorte de parlement du parti, a adopté mardi soir une résolution proposant de discuter avec l’ensemble des forces de gauche, dont La France insoumise, pour trouver un accord aux législatives, a-t-on appris de sources concordantes. Il s’agit pour le PS d’un tournant majeur dans sa stratégie que d’envisager un accord avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, a précisé un participant, même si pour l’instant LFI a indiqué ne pas vouloir discuter avec le PS, trop critique vis-à-vis de leur candidat pendant la campagne.
Les socialistes vont tenter de se mettre d'accord sur la stratégie à adopter à deux mois des élections législatives alors que la France insoumise refuse tout accord. Rares sont les cadres à croire que plus de 15 députés seront élus.
La soupe à la grimace depuis Ivry. Après le score désastreux d'Anne Hidalgo (1,74%) au premier tour, le Parti socialiste tente de sortir la tête de l'eau pour se projeter vers les législatives lors d'un conseil national ce mardi soir. Mais si Olivier Faure et ses proches continuent de croire à un accord avec La France insoumise, d'autres leur reprochent leur stratégie.
Le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions de Bruce Toussaintsur BFMTV ce mardi soir pour la première fois depuis les résultats du premier tour de l’élection présidentielle
Le candidat de la France insoumise, arrivé troisième au premier tour de l'élection présidentielle, était l'invité exceptionnel de Bruce Toussaint sur BFMTV ce mardi soir.
Une défaite qu'il a facilement reconnue, mais qui le marque. Jean-Luc Mélenchon, invité exceptionnel de BFMTV ce mardi soir, est revenu sur les résultats du premier tour de l'élection présidentielle. Arrivé en troisième position derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen, le candidat de la France insoumise a livré son sentiment sur ce scrutin. "Je ne sais pas si un événement comme celui-là peut se digérer", a commencé le député des Bouches-du-Rhône.
L'absence de choix est un choix, et comme tout choix il aura des effets. Les «insoumis» sont-ils en train de commettre une coûteuse erreur stratégique ?
«Pas une voix pour Madame Le Pen», scandé par Jean-Luc Mélenchon plusieurs fois et clairement: le mot d'ordre initial des «insoumis» répond-il totalement aux enjeux présents? Il valide seulement ce soir-là le rapide passage à une autre bataille, celle des législatives, et un «enjambement» bien curieux du second de l'élection présidentielle.
Il s'agit même, tout simplement, de trouver quelques raisons d’exister encore. Une opération survie qui est aussi une opération de la dernière chance. Songez qu’avec 1,75 % des voix, Anne Hidalgo est arrivée loin, très loin de… Jean Lassalle, par exemple ! Une humiliation inimaginable pour un parti qui a géré le pays la moitié du temps depuis 1981.
L’aile gauche du parti écologiste tire un lourd bilan de la présidentielle et espère une alliance avec LFI en vue des législatives, indique « Le Figaro ».
L'après-présidentielle tourne aux règlements de comptes chez Europe Écologie-Les Verts (EELV). Comme le rapporte Le Figaro, l'aile gauche du parti écologiste a vivement réprimandé Yannick Jadot et la direction du parti après la débâcle du candidat lors du premier tour, lors duquel il a été crédité de 4,63 % des voix. Dans un long texte adressé aux forces vives d'EELV, le courant « Le Souffle » ne mâche pas ses mots et appelle à des concertations en vue des élections législatives, au mois de juin prochain.
Ayant rassemblé à peine 1,75 % des votes au premier tour du 10 avril, Anne Hidalgo n’a pas franchi le seuil des 5 %, synonyme de remboursement des frais de sa campagne présidentielle. Après ce score jugé calamiteux au sein même du parti, le PS réunit ce mardi 19 avril son conseil national pour en tirer le bilan avant les législatives de juin.
Ce mardi, le Parti socialiste réunit son conseil national à Ivry-sur-Seine pour tirer le bilan de l’élection présidentielle, lors de laquelle Anne Hidalgo est arrivée en dixième position (1,7 %). Entretien avec Olivier Bianchi, le maire socialiste de Clermont-Ferrand, à la veille de cette échéance.
Cinq ans après avoir laissé le pouvoir avec le départ de François Hollande de l’Élysée, le PS n’est plus que l’ombre du parti qu’il a été. Pour Olivier Bianchi, qui a porté le projet culturel de la candidate socialiste durant la campagne, son parti doit engager un profond travail intellectuel de refondation.
La France insoumise a rejeté la proposition d'accord avancée par le premier secrétaire du Parti socialiste en vue des élections législatives.
La proposition en agacé plus d'un au parti à la rose. Plusieurs membres du Parti socialiste ne cachent pas leur agacement après la main tendue par Olivier Faure pour des négociations avec la France insoumise en vue des législatives de juin. Fin de non recevoir. La présidente du groupe LFI à l'Assemblée Mathilde Panot a expliqué dans le Journal du Dimanche qu'"il n'y aura pas de discussion, et ce refus est définitif".
Les Insoumis restent ouverts à un accord incluant communistes et écologistes, si ceux-ci "rendent des comptes" sur leurs attaques envers Jean-Luc Mélenchon durant la campagne présidentielle.
Irréconciliables. La cheffe des députés La France insoumise, Mathilde Panot, a refusé, dimanche 17 avril, la proposition de dialogue du Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, en vue des élections législatives.
Alors que les Insoumis avaient proposé vendredi aux écologistes et aux communistes de former une coalition pour les législatives des 12 et 19 juin, mais en excluant le Parti socialiste, Olivier Faure assure que "[sa] main est tendue", dans un entretien au journal Libération.
Une semaine après l'élimination du candidat de La France insoumise au premier tour de l'élection présidentielle, ces dix citoyens ont raconté à franceinfo comment ils allaient voter le 24 avril.
Ils ont tous fait le même choix au premier tour, mais partent en ordre dispersé pour le second. Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise arrivé en troisième position le 10 avril, doivent désormais se positionner en vue du duel final, dimanche 24 avril, entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Si certains entendent déjà "faire barrage" et voter pour le président sortant, beaucoup prévoient de s'abstenir ou de voter blanc. D'autres encore se disent indécis ou penchent pour la candidate du Rassemblement national.
Le premier secrétaire du PS tend la main aux insoumis pour un «rassemblement» de la gauche en vue des législatives. Il critique aussi l’attitude récente de François Hollande, dont le rôle, selon lui, doit être celui d’un «passeur» et non d’un «empêcheur»
Olivier Faure interroge souvent : «Vous avez l’impression que je m’amuse depuis quatre ans ?» Façon de dire qu’il ne veut pas rester à la tête du Parti socialiste (PS) par plaisir mais par devoir. En mars, sentant venir le pire score de l’histoire du PS, il nous disait : «Pour reconstruire, il faut une victoire ou un échec suffisamment fort pour se remettre en question. Après la présidentielle, quand on aura touché le fond, ce sera le moment de le faire. Je ferai tout pour, j’espère qu’on me laissera faire.»
Après la lettre des insoumis envoyée ce vendredi matin à plusieurs formations de gauche en vue du prochain scrutin, le secrétaire national du parti écologiste, Julien Bayou, a ouvert la porte à un rapprochement entre leurs deux formations.
Les discussions se poursuivent entre les mouvements de gauche. Après la lettre envoyée par LFI ce vendredi matin au PCF, au NPA et à EE-LV pour leur proposer de former une coalition pour les législatives (12 et 19 juin), le secrétaire national du parti écolo, Julien Bayou, annonce souhaiter pouvoir trouver un accord avec LFI «a minima sur un pacte de non-concurrence, de non-agression».
Les Insoumis veulent parler "programme commun partagé” avec EELV et le Parti communiste... Mais sans les socialistes à "ce stade".
La gauche se parle. Défaits au premier tour de l’élection présidentielle, les différents représentants LFI, communistes, écolos et même socialistes tentent d’ouvrir les négociations en vue des élections législatives des 12 et 19 juin. Un “troisième tour”, selon les mots de certains, que la France insoumise aborde en position de force après les 22% récoltés le soir du 10 avril.
La formation de Jean-Luc Mélenchon compte bien prolonger sa dynamique pour devenir la première force d’opposition à l’Assemblée nationale. Certains s’estiment même en capacité d’imposer une cohabitation au futur chef de l’État. Dans ce contexte, les Insoumis ouvrent la porte aux discussions... Mais sous conditions et sans le Parti socialiste.
La France insoumise est favorable à des discussions avec les autres partis de gauche pour les législatives, mais à condition que le "regroupement se fasse autour du programme porté par Jean-Luc Mélenchon" et à la proportionnelle des résultats du premier tour de la présidentielle, a indiqué mercredi Manuel Bompard.
"On est favorable à faire en sorte qu'il puisse y avoir éventuellement un regroupement autour du programme qui a été porté par Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle et autour des résultats tels qu'ils ont été choisis par les électeurs au premier tour", a expliqué sur franceinfo l'ancien directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon.
Fabien Roussel a proposé une rencontre à Jean-Luc Mélenchon afin de joindre leurs forces pour les élections législatives de juin. Une proposition formulée ce jeudi 14 avril, lors d’une conférence de presse.
Jean-Christophe Cambadélis, ancien premier secrétaire, plaide pour une "autodissolution du PS" cet automne, pour une "refondation".
POLITIQUE - Après la Bérézina, place aux règlements de comptes. Une grande voix de ce qu’il reste du Parti socialiste dit tout haut comment il voit l’avenir de son parti qui vient de vivre la pire déroute de son histoire: 1,75%, pour Anne Hidalgo, la dixième place sur douze, derrière Jean Lassalle et Fabien Roussel.
La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, qui fut la mieux réélue des présidents de régions socialistes en 2021, prendra une part active à la reconstruction du parti. « Au boulot », dit-elle, consciente cependant des obstacles à franchir, parmi lesquels « la bataille des ego ». La reconstruction peut se faire « à partir des territoires » où le PS reste implanté, veut croire l’élue
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, et des élus du parti ont appelé à l’union des forces de gauche et des écologistes, dans la foulée d’une débâcle historique à l’élection présidentielle. Présidente de la région Occitanie, Carole Delga veut croire que l’ancrage territorial du parti aidera à sa reconstruction. Entretien.
Comme il l’avait promis, le candidat LFI à l’élection présidentielle a lancé ce mercredi 13 avril 2022 une consultation de ses soutiens pour le second tour. Ils peuvent voter pour Emmanuel Macron, voter blanc ou s’abstenir.
Abstention, vote blanc ou vote Emmanuel Macron ? Jean-Luc Mélenchon a lancé mercredi 13 avril 2022 la consultation de ses quelque 310 000 soutiens en vue du second tour, trois jours après que le troisième homme (21,95 %) ait appelé à ne pas « donner une seule voix à Le Pen ». Cette option de vote Marine Le Pen ne figure donc pas parmi les propositions données en consultation sur la plate-forme militante de Jean-Luc Mélenchon, « Action populaire ».
Au pied du mur, le Parti Socialiste (PS) se projette déjà dans la perspective d’une union de la gauche pour les législatives… mais pas nécessairement avec Jean-Luc Mélenchon. Dès ce dimanche soir, certains lieutenants socialistes n’ont pas manqué d’envoyer quelques piques au leader insoumis qu’ils accusent d'avoir nui au rassemblement pendant cinq ans.
Une poignée de militants s’étaient donné rendez-vous ce dimanche soir, sans grands espoirs, pour la soirée électorale d’Anne Hidalgo au Poinçon, restaurant branché du quatorzième arrondissement parisien. À peine le score désastreux de leur candidate dévoilé, chacun avait envie de passer à autre chose. Une fois les appels, clairs et nets, au barrage contre Marine Le Pen, certains cadres se projetaient dans le rassemblement pour les législatives… sans Jean-Luc Mélenchon.
Le score de 1,72 % de suffrages exprimés en faveur d’Anne Hidalgo, candidate du Parti socialiste, lors du premier tour de l’élection présidentielle 2022, marque sans ambiguïté l’effondrement de l’une des plus vieilles organisations partisanes de France, héritière de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) fondée en 1905 sous l’impulsion de Jean Jaurès et de Jules Guesde. [Refondé en 1969], le Parti socialiste a pris son essor à la suite du congrès d’Épinay de 1971 qui installe François Mitterrand à sa tête.
Si son histoire a connu de nombreux rebondissements, la fin du quinquennat de François Hollande (2012-2017) ouvre des failles profondes qui ne sont toujours pas refermées.
Avec un score de moins de 2% au premier tour de l'élection présidentielle, l'avenir du mouvement fondé en 1969 pourrait s'écrire en pointillé.
Dix ans après l'accession de François Hollande à l'Élysée, le PS a réussi le tour de force d'être sous la barre des 2% et de se positionner loin derrière Jean Lassalle. Si le score de Benoit Hamon avait pu surprendre quelques-uns, la déroute d'Anne Hidalgo en 2022 n'a plus grand-chose d'une surprise.
Un an auparavant, les élections régionales avaient pourtant nourri l'espoir des socialistes que leur parti était encore vivant. Avec cinq régions remportées à dix mois de la présidentielle, le PS bombait le torse. «Les élections locales ont donné l'illusion que c'était un parti de premier plan, expliqueRémi Lefebvre, politologue auteur de Faut-il désespérer de la gauche. Mais il y a eu une prime au sortant et une abstention élevée, donc c'était un trompe-l'œil.»
Au terme du premier tour de l’élection présidentielle, la Licra s’alarme d’une configuration électorale qui rend possible une victoire de l’extrême droite au second tour, le 24 avril 2022.
Le score du Rassemblement national, renforcé par l’appel d’Éric Zemmour à ses électeurs à reporter leurs voix sur la candidature de Marine Le Pen, annonce d’ores et déjà une situation où, quelle que soit l’issue du scrutin, l’extrême droite pèsera d’un poids inédit dans le paysage politique français. La Licra prend acte de cette réalité et appelle expressément à en limiter la portée délétère.
Avec 1,75% des voix, la maire de Paris réalise le pire score de l'histoire de son parti à l'élection présidentielle, plus de quatre points en dessous de la cinglante défaite de 2017. Un échec logique après une campagne qui n'a jamais décollé.
La défaite était attendue. Anne Hidalgo, qui ne recueille que 1,75% des voix, selon les résultats définitifs fournis à la mi-journée lundi par le ministère de l'Intérieur, échoue au premier tour de l'élection présidentielle 2022. Avec ce score, le Parti socialiste (PS) tombe encore plus bas que lors de la défaite – déjà retentissante – de 2017, où Benoît Hamon avait rassemblé 6,36% des suffrages. Pour la maire de Paris, c'est la fin d'une longue et douloureuse campagne qui n'a jamais pris.
Le score de Jean-Luc Mélenchon le plaçant à la troisième place au premier tour du scrutin présidentiel d’avril 2022 constitue l’aboutissement d’une troisième campagne efficace du leader de la gauche radicale française, bien plus qu’une dynamique de fond datant du lancement de la France Insoumise.
Comprendre l’état actuel de cette structure politique implique une évaluation de ses atouts dans la recomposition du paysage politique national, comme des limites rencontrées au cours des six années passées depuis sa fondation.
INFO LE PARISIEN. Arrivé troisième du premier tour de l’élection présidentielle dimanche, le leader de la France insoumise doit prendre « dès cet automne » la direction de la fondation La Boétie.
« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ». Cette citation d’Étienne de La Boétie est l’une des préférées de Jean-Luc Mélenchon. Et cela tombe bien, puisque la figure de proue de La France insoumise - arrivée troisième du premier tour de la présidentielle dimanche avec 21,95 % des voix - doit, selon nos informations, prendre le pilotage dès « cet automne » de l’Institut La Boétie, qui va devenir une fondation politique.
Après sa déroute à la présidentielle, les opposants parisiens prédisent une fin de mandat agitée à Anne Hidalgo. La maire de Paris n'a récolté que 1,75% des suffrages au premier tour, et seulement 2,17% des voix dans la capital
"Un vote sanction", "un désaveu sévère"… Le retour aux affaires sera difficile pour la maire de la capitale, Anne Hidalgo, après sa lourde défaite à la présidentielle, selon ses opposants au conseil de Paris, interrogés par France Bleu Paris. Dans sa ville, la socialiste a en effet récolté 2,17% des voix, au premier tour, dimanche 10 avril. À peine mieux qu'au niveau national, ou elle a obtenu 1,75% des suffrages, soit le plus bas score jamais enregistré par le Parti socialiste pour une présidentielle.
Avec moins de 5 % des suffrages au premier tour de la présidentielle, la candidature écologiste portée par Yannick Jadot (EELV) pour les élections présidentielles fait un score plus faible que celui promis par les derniers sondages. La faute, glisse-t-on dans les rangs des militants, à l’appel au vote utile lancé par le candidat de La France Insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon.
Jean-Luc Mélenchon perd pour la troisième fois une élection présidentielle. Jamais le candidat insoumis n’a été aussi proche du second tour, malheureux troisième de cette course présidentielle. À 71 ans Jean-Luc Mélenchon n’a pas encore officiellement mis fin à sa carrière politique, mais sa succession se prépare.
Au pied du mur, le Parti Socialiste (PS) se projette déjà dans la perspective d’une union de la gauche pour les législatives… mais pas nécessairement avec Jean-Luc Mélenchon. Dès ce dimanche soir, certains lieutenants socialistes n’ont pas manqué d’envoyer quelques piques au leader insoumis qu’ils accusent d'avoir nui au rassemblement pendant cinq ans.
Estimations Ipsos Steria pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI/MCD, Public Sénat/LCP Assemblée Nationale et Le Parisien-Aujourd'hui en France
C’est un constat d’échec. De nombreux élus socialistes, dont le premier secrétaire Olivier Faure et plusieurs maires membres de l’équipe de campagne d’Anne Hidalgo, ont appelé dimanche soir à une « union des forces de gauche » aux législatives, après la défaite historique d’Anne Hidalgo à la présidentielle, avec environ 2 % des voix.
« Je lance ce soir un appel solennel aux forces de gauche et écologiques, aux forces sociales, aux citoyennes et citoyens prêts à s’engager afin de construire ensemble pour les élections législatives un pacte pour la justice sociale et écologique », a notamment déclaré Olivier Faure sur les réseaux sociaux.
La maire de Paris, candidate du Parti socialiste pour l'élection présidentielle 2022 enregistre un score historiquement bas.
La rose est fanée, le poing baissé. Le Parti socialiste enregistre, avec Anne Hidalgo comme candidate, son pire score à une élection présidentielle. La maire de Paris, dont la campagne a viré au chemin de croix, récolte environ 2% des voix ce dimanche 10 avril, selon l’estimation Ifop pour TF1 et LCI.
La candidate du Parti socialiste réalise sans surprise un score au plus bas. Elle n'atteint même pas la barre des 5%, contrairement à Benoît Hamon en 2017, dont la faible performance amorçait déjà l'enlisement du parti historique
Pour sa première élection présidentielle, le candidat PCF Fabien Roussel a récolté 2,4% des voix et termine à la 8e place, loin derrière son rival Jean-Luc Mélenchon. Mais avec un score plus élevé que la dernière candidature communiste en solo, celle de Marie-George Buffet en 2007.
Le résultat est décevant pour le candidat écologiste Yannick Jadot. Distancé par Jean-Luc Mélenchon, il obtient au premier tour un score proche de celui qu'avait réalisé le socialiste Benoît Hamon qu'il avait choisi de rejoindre lors de la présidentielle de 2017.
Le 29 mars dernier après un débat sur le plateau de Mediapart, j’ai été interpellé pour être sorti de mon rôle de chercheur en expliquant pourquoi, à cause de ses positions sur la guerre en Ukraine, je ne pouvais voter Mélenchon. Je m'efforce ici de dépersonnaliser le débat en montrant que la gauche est aussi victime du système politique présidentialiste qui pousse à attiser les différences.
À gauche, la campagne présidentielle, après avoir débuté en décembre-janvier comme un vaudeville, avec le retrait de la candidature d’Arnaud Montebourg, la volte-face d’Anne Hidalgo vis-à-vis de sa participation à la primaire populaire et la candidature surprise de Christiane Taubira, a viré au psychodrame depuis le début de la guerre en Ukraine.
Suite à plusieurs rapports d’économistes et à des propositions politiques venues de la gauche, le débat sur la taxation de l’héritage a été propulsé sur le devant de la scène à l’occasion des présidentielles. Tous les principaux candidats ont pris position sur la question et un véritable clivage de classes apparaît nettement. D’un côté, les partis libéraux – LREM en tête – utilisent la méconnaissance des Français sur la question pour le présenter comme un impôt confiscatoire. De l’autre côté, leurs adversaires avancent des propositions pour diminuer les inégalités de patrimoine en taxant les plus grosses successions, tout en améliorant la situation de l’immense majorité des Français.
Cette campagne présidentielle s’est engagée dans les impasses propres aux démocraties contemporaines face aux crises multiples qui se succèdent : l’impossibilité d’un débat contradictoire, la promotion de figures d’autorité et la valorisation de l’efficacité au détriment de la vitalité démocratique, à savoir une manière d’habiter, ensemble, le monde.
L’absence de débats médiatiques n’est que l’arbre qui cache la forêt, et il serait vain de ne critiquer ici que les candidats – dont certains ne souhaitent pas entrer dans l’arène, comme Emmanuel Macron qui n’a pas souhaité participer à l’émission « Élysée 2022 » –, les médias – qui peinent à organiser des débats entre les candidats, à l’image d’« Élysée 2022 », toujours, qui les fait se succéder sur le plateau mais jamais dialoguer entre eux –, ou même les partis politiques – qui proposent des solutions parfois trop simplistes et, pourtant, peinent à dessiner des options idéologiques claires.
En février 2022 le taux d’inflation annuel (mesuré par les données mensuelles de l’IPCH) a été aux États-Unis de 7,9%, en Grande-Bretagne de 5,4%, en zone euro de 5,8%, en Allemagne de 5,5%, en Espagne de 7,5%, en France de 4,1%, en Italie de 6,2%, aux Pays-Bas de 7,2%. Ces tensions, qui ont pu être jugées temporaires, pourraient d’autant plus facilement perdurer que, en conséquence de la guerre en Ukraine, de fortes et nouvelles hausses de prix interviennent sur les marchés de matières premières et de produits agricoles qui devraient largement se propager aux autres secteurs de l’économie.
La gratuité des transports publics est une proposition politique récurrente. Elle est généralement présentée comme susceptible d’atteindre des objectifs à la fois écologiques et sociaux.
En 2018, Anne Hidalgo a envisagé de rendre les transports en commun gratuits à Paris pour lutter contre la pression automobile. Aux élections régionales de 2021, France Inter avait identifié une bonne douzaine de candidats de la gauche qui portaient des propositions similaires.
À profil comparable, femmes et hommes obtiennent le même taux de réponse de la part des recruteurs, selon un testing récent. Les candidates sont même plutôt favorisées quand il s’agit d’embaucher des cadres.
En moyenne, un tiers des femmes, mais aussi des hommes, font l’objet de l’intérêt d’un recruteur suite à une candidature en réponse à une offre d’emploi, selon un testing réalisé entre 2019 et 2021 par l’Institut des politiques publiques (IPP) et le bureau d’études ISM-Corum [1]. Selon l’étude, il n’existe pas, en moyenne, de discrimination particulière à l’encontre de l’un ou l’autre sexe lors de la première phase d’un recrutement. Le taux de réponse négative est également de même niveau (17 %) qu’il s’agisse de la candidature d’une femme ou d’un homme.
Le nombre de patients souffrant de maladies professionnelles reconnues est 17 fois plus élevé chez les ouvriers que chez les cadres. Les femmes des catégories populaires sont particulièrement touchées par les troubles musculosquelettiques.
Les maladies professionnelles [1] frappent avant tout les milieux populaires, les ouvriers et les employés. Sur 50 744 cas recensés par le ministère du Travail [2] en 2016 (dernière année disponible), plus des deux tiers affectent des ouvriers. 21 % touchent des employés, tandis que seulement 2 % concernent des professions intermédiaires et 4 % des cadres supérieurs et chefs d’entreprise.
Inès est cheffe de service d’un centre d’hébergement dédié à l’accueil des femmes sans domicile. Sa propre expérience de la pauvreté a fait naître en elle un sentiment de révolte sur lequel elle s’appuie pour motiver son engagement.
Inès a 43 ans. Elle est cheffe de service d’un centre d’hébergement, le Foyer des femmes, qui accueille une soixantaine de femmes sans domicile isolées et quelques couples en leur proposant un accompagnement social global. Le Foyer des femmes est un lieu un peu particulier dans le paysage de la prise en charge de la précarité et de l’exclusion. Tout d’abord parce qu’il accueille des femmes depuis le début des années 1990 et que ce type de structure, dédié aux femmes, est relativement rare dans le secteur de la lutte contre les exclusions . Ensuite parce que contrairement à beaucoup d’autres structures d’hébergement collectives, les personnes accueillies préparent à tour de rôle les repas pour l’ensemble des résidentes.
Splann !, média breton d’investigation, publie ce mardi 29 mars une enquête consacrée à Iberdrola, leader mondial de l’électricité éolienne. En 2012, cette multinationale espagnole a obtenu le marché public du parc éolien en baie de Saint-Brieuc, un projet vivement contesté.
« Iberdrola, quand l’énergie “propre” a les mains sales. » Tel est le titre de la longue enquête publiée ce mardi 29 mars par Splann !, ONG bretonne dédiée à l’investigation journalistique en Bretagne. L’équipe de journalistes, déjà autrice en juin 2021 de plusieurs articles sur la pollution à l’ammoniac dans la région, s’est penchée cette fois-ci sur les activités d’Iberdrola en Amérique latine. La multinationale espagnole est une des plus grandes productrices d’énergie solaire et hydraulique dans le monde. Mais ses agissements en Amérique latine ont des conséquences néfastes, tant sur les populations que sur l’environnement.
La confirmation que Jean-Luc Mélenchon ne se représenterait pas à la présidentielle en 2027 pose la question délicate et pour certains "prématurée" de sa succession, au sein d'une France insoumise confortée à gauche par son gros score du premier tour.
L'aura de Jean-Luc Mélenchon, déjà écrasante dans un mouvement qu'il a créé et fait grandir, a encore progressé en obtenant 21,95% des voix dimanche, frôlant la qualification au second tour.
La France insoumise est favorable à des discussions avec les autres partis de gauche pour les législatives, mais à condition que le "regroupement se fasse autour du programme porté par Jean-Luc Mélenchon" et à la proportionnelle des résultats du premier tour de la présidentielle, a indiqué mercredi Manuel Bompard.
"On est favorable à faire en sorte qu'il puisse y avoir éventuellement un regroupement autour du programme qui a été porté par Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle et autour des résultats tels qu'ils ont été choisis par les électeurs au premier tour", a expliqué sur franceinfo l'ancien directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon.
La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, qui fut la mieux réélue des présidents de régions socialistes en 2021, prendra une part active à la reconstruction du parti. « Au boulot », dit-elle, consciente cependant des obstacles à franchir, parmi lesquels « la bataille des ego ». La reconstruction peut se faire « à partir des territoires » où le PS reste implanté, veut croire l’élue
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, et des élus du parti ont appelé à l’union des forces de gauche et des écologistes, dans la foulée d’une débâcle historique à l’élection présidentielle. Présidente de la région Occitanie, Carole Delga veut croire que l’ancrage territorial du parti aidera à sa reconstruction. Entretien.
Le score de 1,72 % de suffrages exprimés en faveur d’Anne Hidalgo, candidate du Parti socialiste, lors du premier tour de l’élection présidentielle 2022, marque sans ambiguïté l’effondrement de l’une des plus vieilles organisations partisanes de France, héritière de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) fondée en 1905 sous l’impulsion de Jean Jaurès et de Jules Guesde. [Refondé en 1969], le Parti socialiste a pris son essor à la suite du congrès d’Épinay de 1971 qui installe François Mitterrand à sa tête.
Si son histoire a connu de nombreux rebondissements, la fin du quinquennat de François Hollande (2012-2017) ouvre des failles profondes qui ne sont toujours pas refermées.
Avec un score de moins de 2% au premier tour de l'élection présidentielle, l'avenir du mouvement fondé en 1969 pourrait s'écrire en pointillé.
Dix ans après l'accession de François Hollande à l'Élysée, le PS a réussi le tour de force d'être sous la barre des 2% et de se positionner loin derrière Jean Lassalle. Si le score de Benoit Hamon avait pu surprendre quelques-uns, la déroute d'Anne Hidalgo en 2022 n'a plus grand-chose d'une surprise.
Un an auparavant, les élections régionales avaient pourtant nourri l'espoir des socialistes que leur parti était encore vivant. Avec cinq régions remportées à dix mois de la présidentielle, le PS bombait le torse. «Les élections locales ont donné l'illusion que c'était un parti de premier plan, expliqueRémi Lefebvre, politologue auteur de Faut-il désespérer de la gauche. Mais il y a eu une prime au sortant et une abstention élevée, donc c'était un trompe-l'œil.»
Porté au second tour par les cadres et les retraités, Emmanuel Macron déroule un programme antisocial qui rend le résultat de l’élection très incertain.
Les résultats d’hier sont clairs : Emmanuel Macron a reçu les suffrages des cadres et des retraités. À l’inverse, Marine Le Pen est arrivée première chez les ouvriers et les employés. Elle est également deuxième, derrière Jean-Luc Mélenchon, chez les 18–24 ans, tandis que la moitié (!) des 25–34 ans se sont abstenus.
Au terme du premier tour de l’élection présidentielle, la Licra s’alarme d’une configuration électorale qui rend possible une victoire de l’extrême droite au second tour, le 24 avril 2022.
Le score du Rassemblement national, renforcé par l’appel d’Éric Zemmour à ses électeurs à reporter leurs voix sur la candidature de Marine Le Pen, annonce d’ores et déjà une situation où, quelle que soit l’issue du scrutin, l’extrême droite pèsera d’un poids inédit dans le paysage politique français. La Licra prend acte de cette réalité et appelle expressément à en limiter la portée délétère.
Avec 1,75% des voix, la maire de Paris réalise le pire score de l'histoire de son parti à l'élection présidentielle, plus de quatre points en dessous de la cinglante défaite de 2017. Un échec logique après une campagne qui n'a jamais décollé.
La défaite était attendue. Anne Hidalgo, qui ne recueille que 1,75% des voix, selon les résultats définitifs fournis à la mi-journée lundi par le ministère de l'Intérieur, échoue au premier tour de l'élection présidentielle 2022. Avec ce score, le Parti socialiste (PS) tombe encore plus bas que lors de la défaite – déjà retentissante – de 2017, où Benoît Hamon avait rassemblé 6,36% des suffrages. Pour la maire de Paris, c'est la fin d'une longue et douloureuse campagne qui n'a jamais pris.
Le score de Jean-Luc Mélenchon le plaçant à la troisième place au premier tour du scrutin présidentiel d’avril 2022 constitue l’aboutissement d’une troisième campagne efficace du leader de la gauche radicale française, bien plus qu’une dynamique de fond datant du lancement de la France Insoumise.
Comprendre l’état actuel de cette structure politique implique une évaluation de ses atouts dans la recomposition du paysage politique national, comme des limites rencontrées au cours des six années passées depuis sa fondation.
Si l’élection présidentielle participe d’une accélération du temps politique, ce n’est pas à l’image des diverses temporalités de l’action publique. Dans les démocraties représentatives, le temps est souvent un acteur invisible que les élus tentent, avec plus ou moins de succès, de maîtriser.
Je pense qu’on ne s’engage pas en politique si l’on n’a pas un certain rapport au temps. […] On a une fonction à la fois symbolique d’impulsion, de gardien du temps et donc des accélérations nécessaires.
C’est Emmanuel Macron qui s’exprime ainsi face aux horloges de l’Élysée et aux téléspectateurs de France 2, le 17 décembre 2017, révélant combien, à l’image du Président de la République française, les personnalités politiques sont littéralement « obsédées par le rapport au temps ». Renvoyant à la fois à une donnée physique, cosmique et objective, à des représentations cycliques, linéaires ou historiques et à des vécus éminemment subjectifs (dilatation, élasticité...), le « temps » est compris ici comme une construction sociale partagée et organisée dans des outils de synchronisation (calendriers, agendas…).
À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, un premier bilan peut être fait quant aux « lieux » où s’est déroulée la campagne. Les réseaux sociaux s’imposent logiquement comme l’un de ceux-là, mettant parfois en lumière le décalage entre préoccupations réelles et préoccupations virtuelles. Christelle Craplet, directrice du projet « Présidentielle 2022 – BVA », et Anthony Dos Santos Boccard, associé fondateur du cabinet Uptowns, analysent ce « grand écart ».
Il y a quelques mois, une enquête BVA s’intéressait à la manière dont les réseaux sociaux s’imposaient comme les nouveaux territoires de l’engagement1. Pour près d’un jeune de dix-huit à vingt-quatre ans sur deux (49%), mais aussi plus d’un Français sur trois (35%), les réseaux sociaux constituaient alors le lieu le plus efficace de l’engagement lorsqu’on veut partager une opinion, une conviction ou un sujet de préoccupation, ou encore s’engager pour une cause. Par comparaison, l’engagement dans un parti politique n’était jugé efficace que par 9% des Français.
Pour réduire les inégalités, commençons par faire respecter l’égalité des droits. Luttons pour plus de justice à l’école ou dans l’entreprise. Modernisons les services publics. Redistribuons mieux, en réformant la protection sociale et les impôts. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
Réduire les inégalités, c’est possible. Bientôt 20 années de travail de collecte et d’analyse de données par l’Observatoire des inégalités nous permettent de formuler quelques propositions, qui nous semblent à même de réunir une majorité assez large [1]. Le débat public est submergé par des radicaux qui hurlent le plus fort possible pour faire de l’audience via les réseaux sociaux, médiatisés par des journalistes ivres de notifications. Ces dérives nous empêchent de débattre des politiques publiques justes et adaptées aux besoins du plus grand nombre. Comment s’y prendre ?
Près de deux tiers des conseillers régionaux sont des cadres supérieurs, 1 % des ouvriers. Les catégories sociales les plus favorisées, pourtant les moins représentatives de la société française, accaparent les instances de la vie politique, notamment locale.
Les cadres supérieurs représentent 61 % des conseillers régionaux, plus de la moitié (55 %) des conseillers départementaux, 42 % des conseillers communautaires et 28 % des conseillers municipaux, alors que leur part dans la population est d’à peine 20 %, selon les données 2021 du ministère de l’Intérieur. Les artisans, commerçants et chefs d’entreprise, le plus souvent des non-salariés, sont également beaucoup plus représentés dans les instances politiques locales que leur part dans la population (6,5 %), en particulier au sein des conseils régionaux (12,4 %). Les agriculteurs exploitants forment 1 % de la population mais 10,7 % des conseillers municipaux, notamment en raison du nombre très important de communes rurales.
La moitié de l’humanité vit avec moins de 558 euros par adulte et par mois, souvent avec beaucoup moins. Les 10 % les plus riches gagnent plus de 3 100 euros, voire beaucoup plus. À eux seuls, ces derniers reçoivent plus de la moitié des revenus mondiaux.
La moitié la plus pauvre de l’humanité reçoit seulement 8 % de l’ensemble des revenus mondiaux, tandis que les 10 % les plus riches en perçoivent plus de la moitié, selon le World Inequality Database (WID) pour 2021 [1]. Le 1 % du sommet capte à lui seul 19 % de l’ensemble des revenus mondiaux. À l’échelle de la planète, les inégalités de revenus sont immenses.
En collaboration avec Les Shifters, une association de bénévoles liée au groupe de réflexion The Shift Project, franceinfo publie une analyse des programmes des candidats au regard des objectifs climatiques de la France. Trois Shifters et le consultant et ingénieur Jean-Marc Jancovici font le bilan de ce travail.
Les programmes des candidats à la présidentielle 2022 sont-ils compatibles avec l'accord de Paris ? Alors que le réchauffement climatique s'intensifie, c'est la question à laquelle franceinfo a voulu répondre, en collaboration avec Les Shifters, une association de bénévoles liée au groupe de réflexion The Shift Project, fondé par le membre du Haut Conseil pour le climat Jean-Marc Jancovici. Chacun des douze programmes a été analysé en détails. Comment ont-ils travaillé ? Quels sont les principaux enseignements de cette analyse ? Trois Shifters et Jean-Marc Jancovici détaillent leur démarche et dressent un premier bilan sur franceinfo.
Initiée en 2018, cette somme signée par 278 scientifiques du monde entier dresse l’état des connaissances scientifiques sur les options de réduction des émissions (« l’atténuation » du titre) de gaz à effet de serre.
L’ouvrage s’ouvre sur le bilan des émissions passées et présentes et les perspectives d’émissions futures. Il balaie ensuite les options de réduction des émissions par grands secteurs ou systèmes, avec une attention particulière portée à la demande et à la capture du carbone.
Les experts climat de l'ONU publient lundi leur éventail de scénarios pour limiter le réchauffement et ses impacts déjà dévastateurs.
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec) rend public, lundi 4 avril, le troisième volet de son sixième rapport. Après un premier document sur l'évolution du climat et un deuxième sur les conséquences sur les sociétés et la biodiversité, celui-ci est consacré aux moyens de limiter le réchauffement climatique et ses impacts déjà dévastateurs. Posez vos questions à franceinfo dans ce direct et suivez les réactions après sa publication.
Les blocages ont porté sur la sortie des énergies fossiles, la finance, le rôle des technologies ou les questions d’équité.... Cet opus constitue le troisième et dernier volet de son sixième rapport d’évaluation, détaillant l’état des connaissances scientifiques sur le changement climatique. Le premier, publié en août 2021, a mis en lumière l’accélération sans précédent du réchauffement. Le deuxième, fin février, a décrit ses effets toujours plus ravageurs, généralisés et désormais souvent irréversibles sur la population et les écosystèmes. Le troisième rapport détaille l’éventail des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Résumé exécutif du rapport 2 % pour 2°C : Les investissements publics et privés nécessaires pour atteindre la neutralité carbone de la France en 2050. La conférence de présentation du rapport peut-être visionnée entièrement sur notre chaîne YouTube. Le rapport complet est disponible en téléchargement.
Au cours des dernières années, nous avons fixé des objectifs ambitieux pour le climat. Nous avons multiplié les accords internationaux, les lois et les stratégies nationales. Mais les résultats ne suivent pas : nos émissions baissent trop lentement. Une des causes principales de cet échec est que la reconstruction écologique de nos sociétés se heurte au mur de l’argent. Or, atteindre la neutralité carbone suppose, certains y verront un paradoxe au regard de l’impératif de sobriété, de nombreux investissements.
Comment lutter efficacement contre le changement climatique ? Des chercheurs du monde entier, après avoir exploré la littérature scientifique, proposent une palette de réponses qui sera publiée lundi 4 avril.
Comment réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre ? Durant cinq ans, le groupe de travail n° 3 du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) a exploré une palette de solutions pour y parvenir. Les scientifiques dévoileront leurs résultats dans un rapport qui sera publié ce lundi 4 avril.
Si le chômage a récemment diminué, cela s’est fait en contrepartie d’une précarisation croissante de l’emploi. L’intérim, l’auto-entrepreneuriat uberisé et l’apprentissage sont en effet les domaines qui recrutent le plus. Pour les partisans d’Emmanuel Macron, les politiques de libéralisation du monde du travail doivent être poursuivies durant un nouveau quinquennat, comme en témoignent les annonces sur l’assurance chômage et le conditionnement du RSA. Le développement de l’apprentissage, qui a joué un rôle essentiel dans la réduction du chômage risque par ailleurs de prendre fin dès l’année prochaine. Au « quoi qu’il en coûte » succédera l’austérité, qui mettra en danger les fragiles avancées obtenues en la matière. Concilier plein-emploi et protection des salariés est pourtant possible, à condition de lancer des politiques keynésiennes et d’instaurer une garantie d’emploi.
Ce Document de propositions propose une lecture des enjeux à court et long termes des mesures permettant de limiter la dépendance aux importations russes de gaz naturel. Le principal défi reste la mise en oeuvre accélérée des politiques climatiques, qui ne doivent pas être éclipsées par des mesures prises dans l’urgence et à l’effet transitoire. En réponse à l’impact social de la crise actuelle, il s’agit également d’accompagner les ménages et les entreprises pour lesquels le coût de l’énergie devient de plus en plus difficile à supporter.
Le scandale McKinsey est-il une simple affaire de conflits d’intérêts, ou l’aboutissement logique d’un quinquennat passé à démanteler l’État au profit du secteur privé ? Fraude fiscale, soupçons de corruption, coûts faramineux… Un rapport sénatorial au vitriol dénonce l’influence des cabinets de conseil au sein de l’État, qu’il décrit comme un « phénomène tentaculaire ». Riche d’enseignements, ce document laisse craindre le remplacement progressif du fonctionnariat par des pratiques de consulting.
Au sein des ministères, les cabinets nourrissent de nombreux fantasmes, entre opacité de leur rôle et toute-puissance des énarques. Institution pluriséculaire au cœur du pouvoir politico-administratif, leur composition s’est pourtant diversifiée et féminisée au cours du temps.
Les cabinets ministériels sont une institution coutumière et pluriséculaire. Ils apparaissent sous la Restauration et composent le secrétariat particulier du ministre. À ce titre, leurs membres sont chargés de préparer ses dossiers, ses discours, de faire des études, mais aussi des propositions. Sous la Ve République, ils ont vu leur rôle augmenter proportionnellement au renforcement considérable qu’a connu le pouvoir exécutif (Eymeri-Douzans, Bioy, Mouton, 2015). C’est dans ces lieux du pouvoir que se préparent désormais les lois et décrets, et cela dans le plus grand des secrets. L’opacité qui les entoure, de leur composition à la discrétion du ministre jusqu’à leur « influence », leur vaut une réputation sulfureuse : œuvrant dans l’ombre des ministres, ces entourages de conseiller.es seraient un bastion de « l’énarchie », une chasse gardée très masculine des grands corps de l’État (Conseil d’État, Cour des Comptes, Inspection générale des Finances, Mines et Ponts et Chaussées). Ces derniers, qui étaient à l’origine chargés de contrôler les services de l’État, sont en effet devenus des corps de direction. Étant donné la sélection sociale qui s’opère à l’entrée de ces grands corps, les cabinets seraient ainsi en grande partie responsables de la dérive technocratique de la Ve République et de la fracture croissante entre gouvernants et gouvernés, dont le mouvement des Gilets jaunes n’est qu’une manifestation parmi d’autres.
Le monde d’après le monde d’après : encore plus que le covid, la guerre en Ukraine semble marquer une nouvelle ère, en partie parce qu’elle confirme certaines intuitions post-Covid.
On perçoit notamment un ré-encastrement de l’économie dans le politique.
Déjà, pour ceux qui en doutaient, le monde n’est pas plat. Les frontières politiques comptent : aujourd’hui, vos chaînes de production vont fonctionner ou non selon que votre fournisseur est en Ukraine ou en Pologne. Les industriels vont devoir tenir compte des risques-pays, ce qui ne sera pas en faveur des pays de l’Est hors-UE. Quid de l’Afrique ?
Comment la Russie en est-elle arrivée à attaquer un pays frère ? Si l’impérialisme ou la folie revancharde de Poutine sont souvent évoqués, les dynamiques de l’économie russe depuis la chute de l’URSS le sont beaucoup moins. Or, ces évolutions permettent de comprendre l’impasse dans laquelle se trouve le régime de Vladimir Poutine depuis environ une décennie. Si celui-ci a su rebâtir une économie forte, mais très inégalitaire, durant les années 2000, faisant oublier le désastre des années 1990, l’économie russe stagne depuis la crise de 2008. Dans un contexte d’insatisfaction croissante de la population, la fuite en avant nationaliste s’est avéré le seul moyen de maintenir le régime oligarchique en place. Texte de l’économiste Cédric Durand, auteur de Technoféodalisme. Critique de l’économie numérique (Zones, 2020), originellement publié par la New Left Review, traduit par Contretemps et édité par William Bouchardon.
Au cours d’un dîner « secret » mercredi soir entre Anne Hidalgo, Martine Aubry, François Hollande et d’autres figures du Parti socialiste aurait abordé la recomposition de la gauche et du PS, sans convier son premier secrétaire, Olivier Faure. Révélé par Le Monde, ce dîner ne semble être que le dernier épisode d’une crise au sein des cadres du parti.
Avec Martine Aubry, François Hollande et des plus jeunes comme Carole Delga ou Johanna Rolland, la candidate du PS tente de préparer l'après présidentielle. Le patron du PS, Olivier Faure, n'était pas invité et pas même au courant.
Ils étaient moins d'une dizaine autour de la table ce mercredi soir à la questure du Sénat. À l'invitation d'Anne Hidalgo, avec le sénateur Patrick Kanner en organisateur, Martine Aubry, François Hollande, la présidente de la région Occitanie Carole Delga ou encore la maire de Nantes, Johanna Rolland, tous se sont retrouvés à un dîner confidentiel afin de décider des grandes lignes à lancer au PS et dans un mouvement plus large dans l'après-présidentielle.
Le porte-parole de la campagne présidentielle d'Anne Hidalgo, Patrick Mennucci, a estimé samedi au micro de Jean-Pierre Elkabbach que cette élection était "le moment de refonder le Parti socialiste" face aux nombreuses divisions. Avec Jean-Luc Mélenchon, "il y a eu un désaccord profond", a-t-il souligné.
Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, tire un bilan de la campagne du premier tour en termes de mobilité électorale, grâce aux données de l’Enquête électorale française réalisée par Ipsos pour la Fondation Jean-Jaurès, le Cevipof et Le Monde dont la neuvième vague vient de sortir.
L’élection présidentielle n’a pas encore livré tous ses secrets. Mais un premier bilan de cette campagne du premier tour peut déjà être dressé. Grâce au panel électoral, parce qu’il interroge les mêmes électeurs depuis le mois d’avril 2021, nous pouvons en effet mesurer et analyser la mobilité électorale – et sa face symétrique, la stabilité électorale. À l’heure de la déstructuration des clivages, de la montée de la société des individus, de la succession de crises majeures, la mobilité électorale est un phénomène majeur, en France comme dans beaucoup d’autres démocraties européennes. Il pourrait même s’agir d’un phénomène déterminant dans cette étrange campagne qui a cumulé offre électorale éclatée – accroissant encore les potentialités de changement d’intention de vote – et intérêt citoyen limité – suscitant des allers-retours entre volonté d’aller voter et tentation de l’abstention.
À trois jours du premier tour de la présidentielle, le premier secrétaire national du Parti socialiste, Olivier Faure, est venu tracter sur le marché de Bellevue, à Brest, ce jeudi matin. S’il sait la présidentielle perdue, le PS n’est pas encore mort, assure-t-il.
Dans sa contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille et auteur du blog La Constitution décodée, propose d’interdire les sondages à l’approche des élections, afin de ne pas nuire au fonctionnement de la démocratie.
Seule la perspective de l’élection devrait faire les résultats des sondages et, pourtant, ce sont les sondages qui peuvent déterminer les résultats de l’élection en perspective.
Avant le premier tour de la présidentielle, le podcast Libélysée revient sur les moments forts de la campagne de chaque candidat. Ce mercredi, au tour de la socialiste Anne Hidalgo.
Libélysée revient sur les coulisses d’une candidature qui n’a jamais pris, sur l’attitude de celle qui a tenu bon et n’a jamais rien laissé transparaître, comme insensible aux pires sondages, à l’engouement de certains pour le retour de Christiane Taubira, comme aux rumeurs incessantes sur son «débranchage» par le PS. Depuis son 20 heures de TF1 le 8 décembre, la première campagne présidentielle de la maire de Paris est allée de mal en pis. Pourtant, à un moment, elle y a cru, comme vous pouvez l’entendre dans cet épisode spécial.
À quelques jours du premier tour de l’élection présidentielle, Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation, et Laura Chazel, docteure en science politique, analysent la dynamique actuelle de la campagnede Jean-Luc Mélenchon.
Le 21 mars dernier, le journal Libération consacrait sa une au « Printemps Mélenchon » en affichant une large photographie du leader de l’Union populaire lors de son meeting, qui suivait la « marche pour la VIe République » à laquelle plus de 100 000 personnes ont participé. Il est vrai qu’à moins de deux semaines du premier tour de l’élection présidentielle, la dynamique de Jean-Luc Mélenchon dans les intentions de vote est indéniable. Mesuré à 7,6% des intentions de vote en janvier dans notre enquête électorale menée par l’institut Ipsos, il est désormais donné à 13,6%, soit une augmentation impressionnante de 6 points en l’espace de quelques semaines.
Samedi, lors de son unique grand meeting, Emmanuel Macron a essayé de s’adresser aux électeurs de gauche. Mais il méprise tellement les citoyens ordinaires qu’il n’a pas été capable de proposer une seule mesure en faveur des profs, des jeunes, des retraités, des smicards ou des banlieues.
« Présidentielle : Emmanuel Macron met le cap à gauche » (Europe 1) ; « À une semaine du premier tour, Macron se rappelle au bon souvenir de la gauche » (Public Sénat) ; « À La Défense, Macron a fait du pied à la gauche » (L’Obs)… La presse est unanime : hier, Macron, c’était le Che.
Une vaste plaisanterie due à une seule phrase à propos des Ehpads, selon laquelle « nos vies, leurs vies (celles de nos parents) valent plus que tous les profits ». Un copier-coller presque exact du slogan du NPA, qui a valu à Philippe Poutou de faire remarquer que Macron pourrait au moins respecter le droit d’auteur. C’est vrai que voir LREM verser des royalties au Nouveau Parti Anticapitaliste, ça aurait de la gueule.
La candidate du Parti socialiste, invitée des matins présidentiels de franceinfo, a plusieurs fois attaqué ses concurrents, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.
"Emmanuel Macron n'est plus une option pour les gens de gauche (…) et Jean-Luc Mélenchon, c'est une impasse", a attaqué Anne Hidalgo, ce mardi sur franceinfo. La candidate socialiste à l'élection présidentielle a ainsi réaffirmé sa volonté de "convaincre les Françaises et les Français qu'il y a une gauche républicaine, laïque, écologique, sociale, européenne", qu'elle incarne, et qu'elle appelle à "se relever avec fierté".
Mais pas pour Marc Beaugé. Le 26 mars, en terre favorable, la candidate socialiste et ses troupes ont jeté leurs dernières forces dans la bataille pour la présidentielle.
En regardant cette photo, les optimistes se diront qu’Anne Hidalgo bénéficie de quelques supporteurs. Les pessimistes objecteront que s’ils sont tous là, sur scène, leur soutien ne pèsera pas lourd dans les urnes… Samedi, la candidate PS à la présidentielle était en meeting à Toulouse. Elle en a profité pour appeler à rebâtir l’école publique, reconstruire les hôpitaux, rétablir l’impôt sur la fortune, avant de demander à ses camarades de venir chanter la Marseillaise avec elle. Autour de la maire de Paris, ils étaient donc dix-sept. C’est déjà ça.
Six candidats à la présidentielle ont participé le 30 mars au grand oral de l’agriculture, en répondant aux questions du Conseil de l’agriculture française. Tous ont présenté leur vision, sans remettre en cause la logique productiviste du secteur.
Que ferez-vous pour l’agriculture ces cinq prochaines années ? Voici la question à laquelle ont répondu six candidats à l’élection présidentielle mercredi 30 mars au matin. Fabien Roussel (Parti communiste), Marine Le Pen (Rassemblement national), Valérie Pécresse (Les Républicains), Éric Zemmour (Reconquête !), Jean Lassalle (Résistons !) avaient fait le déplacement à Besançon (Doubs) devant les agriculteurs de la FNSEA [1] réunis en congrès. Emmanuel Macron (La République en marche) avait enregistré la veille son intervention. Anne Hidalgo (Parti socialiste), Yannick Jadot (Europe Écologie-Les Verts) et Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) avaient décliné l’invitation. Enfin, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste) et Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) n’avaient pas été invités, car annoncés en dessous de 2 % dans les sondages.
Avant le premier tour de la présidentielle, le podcast Libélysée revient sur les moments forts de la campagne de chaque candidat. Ce mercredi, au tour de la socialiste Anne Hidalgo.
Avant le premier tour de la présidentielle, le podcast «Libélysée» revient sur les moments forts de la campagne de chaque candidat. Au tour de Yannick Jadot.
Avant le premier tour de la présidentielle, le podcast «Libélysée» revient sur les moments forts de la campagne de chaque candidat. Ce jeudi, au tour de Fabien Roussel.
Pour la dernière semaine avant le premier tour, le podcast Libélysée revient sur les moments forts de la campagne présidentielle. Ce lundi, c’est au tour du candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon.
À trois jours du premier tour de la présidentielle, le premier secrétaire national du Parti socialiste, Olivier Faure, est venu tracter sur le marché de Bellevue, à Brest, ce jeudi matin. S’il sait la présidentielle perdue, le PS n’est pas encore mort, assure-t-il.
Le clan écologiste espère que les marches pour le climat, prévues samedi dans toute la France, vont mobiliser leur électorat et notamment les jeunes, que Yannick Jadot peine à convaincre.
À quel mix sera-t-on mangé ? Si l’énergie se fraye pour la première fois une place dans la campagne présidentielle, les options des candidats font apparaître un fort clivage gauche/droite. Analyse.
Voilà au moins un domaine sur lequel l’union des gauches écologistes est faite : qu’il s’agisse du Réseau Action Climat ou de Greenpeace, les associations et spécialistes sont tous d’accord pour classer les programmes de Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) et de Yannick Jadot (Europe Écologie-Les Verts) comme les plus complets sur la question climatique et les plus à même de s’approcher — sans l’atteindre pleinement — de la trajectoire pour limiter à 2 °C maximum le réchauffement global. Des deux, le groupe de réflexion le Shift Project considère même le programme LFI comme celui « qui coche le plus de cases », selon son directeur — pourtant fervent pronucléaire — Jean-Marc Jancovici.
Issus d'EELV ou de Génération.s, plusieurs dizaines d'élus appellent à un vote Mélenchon dimanche pour éviter de devoir faire barrage à Marine Le Pen au second tour.
Mardi soir, lors de son multi-meeting hologramme piloté depuis Lille, Jean-Luc Mélenchon s’est adressé à une frange des électeurs de Marine Le Pen qu’il juge « fâchés mais pas fachos ». « Où ça vous mène d’essayer de porter cette femme au pouvoir ? », a lancé l’Insoumis en direction des électeurs de la candidate du Rassemblement national, la jugeant « éloignée des préoccupations élémentaires de votre vie ». Une déclaration ciblée censée convaincre les électeurs lepénistes de glisser un bulletin Mélenchon dans l’urne dimanche pour le premier tour de l’élection. Deuxième à plus de 20% dans les sondages, Marine Le Pen a une place enviée par les Insoumis qui souhaiterait également représenter le vote « efficace » pour les électeurs de gauche, celui qui permettrait de ne pas avoir à choisir ensuite entre Emmanuel Macron et la fille de Jean-Marie Le Pen.
Potentiel troisième homme de la présidentielle selon les sondages, le député des Bouches-du-Rhône est vivement critiqué depuis plusieurs semaines par Anne Hidalgo et Yannick Jadot.
2022 n'aura pas été l'année de l'union de la gauche. "Chacun veut être calife à la place du calife, soupire Sandra Regol. On ne change pas 100 ans de culture politique comme ça", regrette la secrétaire nationale adjointe d'EELV auprès de BFMTV.com.
Au-delà de leurs divergences notoires sur la politique extérieure, les deux forces de gauche Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot affichent l’ambition commune d’une diplomatie plus vertueuse pour l’environnement.
Et voilà la guerre revenue. Depuis l’invasion de l’Ukraine, la diplomatie redevient une causerie glaçante, mêlant missiles, morts et menace nucléaire. On y parle aussi d’Otan, de finlandisation, de sanctions économiques… L’occasion pour les candidats de gauche à la présidentielle de se déchirer bruyamment. Derrière les accusations de compromission ou de bellicisme, d’atlantisme ou de russophilie, se cache pourtant une convergence pudique : La France insoumise (LFI) et Europe Écologie-Les Verts (EELV) partagent l’ambition d’opérer un virage vers une politique étrangère plus ambitieuse pour la planète.
Avec Martine Aubry, François Hollande et des plus jeunes comme Carole Delga ou Johanna Rolland, la candidate du PS tente de préparer l'après présidentielle. Le patron du PS, Olivier Faure, n'était pas invité et pas même au courant.
Ils étaient moins d'une dizaine autour de la table ce mercredi soir à la questure du Sénat. À l'invitation d'Anne Hidalgo, avec le sénateur Patrick Kanner en organisateur, Martine Aubry, François Hollande, la présidente de la région Occitanie Carole Delga ou encore la maire de Nantes, Johanna Rolland, tous se sont retrouvés à un dîner confidentiel afin de décider des grandes lignes à lancer au PS et dans un mouvement plus large dans l'après-présidentielle.
"Ce qui se joue dimanche est un vote de civilisation" clame Yannick Jadot, le candidat écologiste à l’élection présidentielle. "Je l’ai dit pour le climat, le plus grand défi de l’Humanité. L’idée même que l’on peut avoir des libertés, de nos conditions d’existence sont aujourd’hui percutées par le dérèglement climatique" poursuit l’eurodéputé. "Voter écologiste dimanche, c’est voter pour enfin engager les grandes transformations."
Avant le premier tour de la présidentielle, le podcast Libélysée revient sur les moments forts de la campagne de chaque candidat. Ce mercredi, au tour de la socialiste Anne Hidalgo.
Libélysée revient sur les coulisses d’une candidature qui n’a jamais pris, sur l’attitude de celle qui a tenu bon et n’a jamais rien laissé transparaître, comme insensible aux pires sondages, à l’engouement de certains pour le retour de Christiane Taubira, comme aux rumeurs incessantes sur son «débranchage» par le PS. Depuis son 20 heures de TF1 le 8 décembre, la première campagne présidentielle de la maire de Paris est allée de mal en pis. Pourtant, à un moment, elle y a cru, comme vous pouvez l’entendre dans cet épisode spécial.
La candidate du Parti socialiste, invitée des matins présidentiels de franceinfo, a plusieurs fois attaqué ses concurrents, Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon.
"Emmanuel Macron n'est plus une option pour les gens de gauche (…) et Jean-Luc Mélenchon, c'est une impasse", a attaqué Anne Hidalgo, ce mardi sur franceinfo. La candidate socialiste à l'élection présidentielle a ainsi réaffirmé sa volonté de "convaincre les Françaises et les Français qu'il y a une gauche républicaine, laïque, écologique, sociale, européenne", qu'elle incarne, et qu'elle appelle à "se relever avec fierté".
A trois jours de la fin de la campagne, le candidat « insoumis » à l’élection présidentielle 2022 a tenu un grand meeting à Lille, retransmis, grâce à des hologrammes, dans onze autres villes du pays.
Jean-Luc Mélenchon et ses hologrammes – son meeting de Lille, mardi 5 avril était diffusé grâce à ce procédé dans onze autres villes – ont appelé à « la plus incroyable bifurcation politique » dans le cas de son accession au second tour dimanche.
PRÉSIDENTIELLE 2022. Dans une interview à Batiactu, Yannick Jadot détaille les mesures de son programme relatives aux secteurs de la construction, du cadre de vie et de l'énergie. Le candidat d'Europe Écologie - Les Verts revient notamment sur ses propositions en faveur des entreprises ainsi que sur ses ambitions en matière de logement et d'artificialisation des sols. Il livre également sa vision de la cohésion des territoires, notamment des grands projets comme le Lyon-Turin, ainsi que ses préférences pour le bouquet énergétique de la France. Entretien.
Jean-Luc Mélenchon a déclaré en meeting qu'Emmanuel Macron voulait "envoyer un gosse de 12 ans en apprentissage". "Fake news", lui répond le président-candidat
À deux semaines de la présidentielle, l’échec d’Anne Hidalgo est déjà acté au PS. Dans le parti, l’heure est aux règlements de compte. « Marianne » a enquêté sur les coulisses d’une campagne qui n’a jamais décollé, marquée par de multiples revirements de la candidate. Découvrez un extrait de notre enquête en accès libre.
Au Cirque d’Hiver, à Paris, pour son dernier grand meeting de campagne, la candidate socialiste s’est mise en mode kamikaze. Bagarreuse, pugnace, dure à cuire, parfois brillante, elle annonce la couleur à ses rivaux rêvant de ses funérailles. On ne va pas l’enterrer facilement.
Si le président de la Métropole de Lyon semble enfin avoir des collaborateurs fidèles et efficaces, le maire de Lyon tâtonne encore.
Selon Tribune de Lyon, il a décidé de s’administrer les services de Joakim Le Menestrel. Le bien nommé aura la tâche de distiller la petite musique de l’Hôtel de Ville sur les réseaux sociaux. Il devra également se pencher sur les relations avec les journalistes et la communication de Grégory Doucet.
Mais pas pour Marc Beaugé. Le 26 mars, en terre favorable, la candidate socialiste et ses troupes ont jeté leurs dernières forces dans la bataille pour la présidentielle.
En regardant cette photo, les optimistes se diront qu’Anne Hidalgo bénéficie de quelques supporteurs. Les pessimistes objecteront que s’ils sont tous là, sur scène, leur soutien ne pèsera pas lourd dans les urnes… Samedi, la candidate PS à la présidentielle était en meeting à Toulouse. Elle en a profité pour appeler à rebâtir l’école publique, reconstruire les hôpitaux, rétablir l’impôt sur la fortune, avant de demander à ses camarades de venir chanter la Marseillaise avec elle. Autour de la maire de Paris, ils étaient donc dix-sept. C’est déjà ça.
Ce dimanche 3 avril, le Journal du dimanche révèle dans ses colonnes que plusieurs célèbres écrivains soutiennent Jean-Luc Mélenchon dans sa course à l’Élysée. Certains s’impliqueraient même dans sa campagne.
La gauche, c'est nous": pour son dernier meeting de campagne au cirque d'Hiver à Paris Anne Hidalgo a invité les électeurs à faire mentir "les sondages", exhortant ceux qui ont quitté le PS à revenir vers leur "famille d'origine".
"Il n'est pas trop tard", assure la candidate, qui plafonne autour de 2 % dans les intentions de vote, et n'a jamais réussi à faire décoller sa campagne, dans un paysage politique très morcelé à gauche, où seul l'Insoumis Jean-Luc Mélenchon a réussi à tirer son épingle du jeu et s'est hissé à la troisième place, autour de 15 %
À une semaine du premier tour de l'élection présidentielle, les clips de campagne se multiplient sur les chaînes télévisées en raison des règles du temps de parole. Vendredi 31 mars dernier, la vidéo de Yannick Jadot n'a pas manqué de faire réagir jusque dans les rangs d'Europe Écologie les Verts.
Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a estimé dimanche que le quinquennat d’Emmanuel Macron était celui du « déni climatique » et de la « régression sociale »
Yannick Jadot, crédité de 5 à 6 % dans les sondages, a souligné sur LCI ce dimanche que la France est « le seul pays européen qui n’a pas atteint ses objectifs en matière d’énergies renouvelables ». Une réponse à l’appel « à la social-démocratie, aux gaullistes, en passant par les écologistes » à le rejoindre, lancé la veille par Emmanuel Macron.
Le candidat des Insoumis s'est rendu samedi matin au Collège des Bernardins pour une exposition sur les métiers liés à la restauration de la cathédrale
Au sous-sol du Collège des Bernardins, dans le Ve arrondissement de Paris, Jean-Luc Mélenchon écoute un artisan lui décrire les milliers d'opérations nécessaires à son métier de restaurateur de statues, un autre lui parler des vitraux, d'autres de la taille de pierre.
ELECTIONA bientôt une semaine du premier tour de l’élection présidentielle, Anne Hidalgo, candidate PS à la peine dans les sondages, a reçu le soutien de Jean-Marc Ayrault, ex-Premier ministre
Le candidat communiste à la présidentielle a mené une action coup de poing devant l’Autorité des marchés financiers à Paris, visant nommément le cabinet de conseils McKinsey.
L'ancienne présidente du conseil politique de Yannick Jadot a dénoncé vendredi les propos tenus par Eva Joly sur le consentement dans un clip de campagne pour la présidentielle.
L’appel est signé notamment par la philosophe Sandra Laugier, le sociologue Bernard Lahire, le politiste Rémi Lefebvre ou encore l’historienne Aurélia Michel.
Le candidat du Nouveau parti anticapitaliste a qualifié samedi 2 avril de « petit plaisir » l’idée de terminer devant la candidate du Parti socialiste lors du premier tour de l’élection présidentielle. Il s’est aussi exprimé sur l’éventualité d’un second tour opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen.
Le candidat écologiste a plaidé pour une « protection transitoire » qui s’appliquerait à « des groupes entiers » et non à des individus isolés.
Le candidat écologiste à la présidentielle Yannick Jadot a proposé vendredi la création d'un statut de « déplacé climatique » pour les personnes qui doivent quitter leur pays pour des raisons environnementales, lors d'une audition par plusieurs associations. Interrogé à une semaine du premier tour (10 avril) de l'élection présidentielle sur la notion de « réfugié climatique », qui n'existe pas en droit actuellement, Yannick Jadot a balayé cette option qui nécessiterait de modifier la convention de Genève encadrant le statut de réfugié.
En grande difficulté dans les sondages, la candidate du PS à l’élection présidentielle a invoqué l’histoire du Parti socialiste et ses élus pour tenter de mobiliser « la France des travailleurs ».
A dix jours du premier tour de l’élection présidentielle, la candidate socialiste Anne Hidalgo a appelé jeudi les électeurs et militants socialistes à « ne pas raser les murs » lors du scrutin et à « être fiers » des grandes conquêtes sociales de leur parti, lors d’un déplacement à Liévin (Pas-de-Calais).
Invité jeudi soir de l'émission politique "Elysée 2022" sur France 2, le candidat de La France insoumise a estimé que la polémique autour de ces sociétés était "un scandale" et que s'il était élu en avril, il serait "interdit de se substituer à l'Etat".
"Ceci est un scandale, l'Etat paye pour se démembrer". Invité de l'émission politique "Elysée 2022" sur France 2, jeudi 31 mars, le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, s'est exprimé sur la polémique autour du cabinet de conseil McKinsey, ainsi que l'optimisation fiscale pratiquée par l'entreprise américaine. "Vous président, il n'y aura plus jamais de contrat des cabinets privés de conseil, que ce soit pour l'Etat, pour les communes, pour toutes les collectivités locales, c'est fini ?", lui a demandé la présentatrice, Léa Salamé. "Oui", a-t-il simplement répondu.
Il n'est qu'à 3,5 % dans les sondages mais le candidat communiste Fabien Roussel aura réussi à marquer la campagne, avec sa joie de vivre et ses mots simples
Inconnu jusqu'alors du grand public, Fabien Roussel crève l'écran depuis quelques mois et insuffle sa joie de vivre dans ses meetings. Les militants retrouvent la fierté d'être communistes, un mot qu'on croyait enterré. Et parmi ses soutiens, figurent d'anciens socialistes et des électeurs de gauche jusqu'alors désabusés.
Six candidats à la présidentielle ont participé le 30 mars au grand oral de l’agriculture, en répondant aux questions du Conseil de l’agriculture française. Tous ont présenté leur vision, sans remettre en cause la logique productiviste du secteur.
Que ferez-vous pour l’agriculture ces cinq prochaines années ? Voici la question à laquelle ont répondu six candidats à l’élection présidentielle mercredi 30 mars au matin. Fabien Roussel (Parti communiste), Marine Le Pen (Rassemblement national), Valérie Pécresse (Les Républicains), Éric Zemmour (Reconquête !), Jean Lassalle (Résistons !) avaient fait le déplacement à Besançon (Doubs) devant les agriculteurs de la FNSEA [1] réunis en congrès. Emmanuel Macron (La République en marche) avait enregistré la veille son intervention. Anne Hidalgo (Parti socialiste), Yannick Jadot (Europe Écologie-Les Verts) et Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) avaient décliné l’invitation. Enfin, Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste) et Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière) n’avaient pas été invités, car annoncés en dessous de 2 % dans les sondages.
La candidate socialiste à la présidentielle a toutefois admis que la gauche devra "s'ouvrir" pour se reconstruire.
Le Parti socialiste "se relèvera" de l'élection présidentielle, a assuré la candidate PS Anne Hidalgo ce vendredi, tout en reconnaissant qu'il faudra "s'ouvrir" et engager un "travail" pour la reconstruction.
La moitié de l’humanité vit avec moins de 558 euros par adulte et par mois, souvent avec beaucoup moins. Les 10 % les plus riches gagnent plus de 3 100 euros, voire beaucoup plus. À eux seuls, ces derniers reçoivent plus de la moitié des revenus mondiaux.
La moitié la plus pauvre de l’humanité reçoit seulement 8 % de l’ensemble des revenus mondiaux, tandis que les 10 % les plus riches en perçoivent plus de la moitié, selon le World Inequality Database (WID) pour 2021 [1]. Le 1 % du sommet capte à lui seul 19 % de l’ensemble des revenus mondiaux. À l’échelle de la planète, les inégalités de revenus sont immenses.
Les contraintes réglementaires, gestionnaires et informatiques qui pèsent sur les EHPAD conduisent à faire primer le budgétaire sur le sanitaire. Les établissements privés comme publics sont enfermés dans des logiques de rationalisation menant à la maltraitance structurelle des résidents.
La lecture du livre de Victor Castanet, Les Fossoyeurs, paru en janvier 2022, et le documentaire Cash Investigation de France 2 du 1er mars 2022 « EHPAD : l’heure des comptes ? », ont révélé au public la voracité des EHPAD (Établissement d’Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes) privés à but lucratif comme une cause de maltraitance des vieux les plus fragiles. Or, ce que déplorent en permanence les familles de résidents, c’est un accompagnement bâclé à cause d’un cadre institutionnel qui ne peut générer que de la maltraitance passive, faute d’un accompagnement suffisant. Certes, les dérapages des personnels peuvent exister, mais ils sont rares à leurs dires. En effet, pour les familles et les personnels, le problème est structurel : la maltraitance frappe tous les EHPAD, qu’ils soient public, associatif à but non lucratif ou privé commercial et les vieux en sont les premières victimes. J’utilise le terme « vieux » pour aller contre les représentations négatives liées au vieillissement et contre la tendance institutionnelle à réduire à l’acronyme « PA » les personnes âgées, selon l’expression officielle.
Pourquoi aucun candidat à la présidentielle n’a-t-il jamais encore évoqué les arts et la culture ? Importent-ils si peu à notre vie publique comme à nos existences privées, à notre démocratie comme à nos rêves intimes ? Une fois encore la culture reste la grande absente de la campagne présidentielle, alors que dans les périodes terribles que nous traversons, elle pourrait ouvrir, élargir nos horizons, nous grandir.
Séquestration du carbone, batteries sans minerais critiques, carburants verts... John Kerry est l’envoyé spécial pour le climat du président Joe Biden. Face au réchauffement climatique, les Etats-Unis misent sur les technologies plutôt que sur un changement de l’« american way of life ». Entretien.
Dans la bibliothèque feutrée de l’ambassade des États-Unis à Paris, John Kerry, l’envoyé spécial pour le climat du président étasunien Joe Biden, a répondu le 24 mars aux questions de Reporterre sur la politique des Etats-Unis contre le changement climatique.
Guillaume Pitron consacre son dernier livre L’enfer numérique : voyage au bout d’un like (édition Les liens qui libèrent, 2021) à déconstruire le mythe de la pseudo-immatérialité du numérique. Data centers polluants, câblessous-marins tentaculaires, métaux rares extraits au mépris des normes environnementales… les fondements matériels de l’industrie digitale sont peu apparents mais cruciaux pour comprendre son fonctionnement. Le coût écologique des GAFAM commence ainsi tout juste à être pris en compte. Face aux critiques émises les géants du numérique, ceux-ci se livrent à une savante opération de greenwashing. Entretien réalisé par Pierre-Louis Poyau.
L’idée diffusée depuis 70 ans qu’il existe un nucléaire civil et pacifique s’écroule avec l’invasion de l’Ukraine. Historiquement liées au militaire, les installations nucléaires sont de fait des cibles militaires très dangereuses.
Ce serait drôle si ce n’était pas effroyable. Au début du mois de février, au nom de la lutte contre le réchauffement climatique, la Commission européenne a consacré l’électricité nucléaire comme « énergie verte ». Et depuis début mars, toute l’Europe retient son souffle en pensant aux quinze réacteurs ukrainiens aujourd’hui situés en pleine zone de guerre. Il ne s’est pas écoulé un mois depuis la labellisation, obtenue sous la pression française, pour que cette « énergie verte » ne fasse redouter une catastrophe écologique à l’échelle du continent. Décidément, les labels ne sont pas fiables.
À propos de : Étienne Ollion, Les candidats. Novices et professionnels de la politique, Puf
L’élection législative de 2017 qui a vu une victoire écrasante de La République en Marche pose la question du changement dans la profession politique. Étienne Ollion montre que « l’Assemblée Macron » n’a pas tant renouvelé les pratiques politiques, en reléguant souvent les nouveaux élus au second plan.
En science politique, l’actualité vient parfois bouleverser les résultats de la recherche et amène à remettre l’enquête sur le métier. Le politiste Etienne Ollion contribue depuis des années à renouveler la sociologie du personnel politique et de la professionnalisation politique. Quelques mois avant l’élection présidentielle de 2017, il publie avec ses collègues Julien Boelaert et Sébastien Michon une étude marquante qui actualise les connaissances sur les parlementaires (Métier : député, aux Éditions Raisons d’Agir). L’enquête porte sur cinq législatures (depuis 1978 jusque 2017) et 2400 carrières individuelles complètes reconstituées. Un de ses apports saillants est de montrer que la file d’attente avant d’accéder à l’Assemblée nationale s’est allongée. Le temps passé par un élu, un collaborateur ou un permanent est passé de 5,7 années à 11,6 pour les primo-députés. Pour intégrer l’hémicycle, il faut désormais passer par un long sas probatoire, attendre et apprendre la patience sans renoncer à la ténacité car la lutte pour la professionnalisation est de plus en plus âpre. Cet allongement est facilité par l’augmentation du marché des positions rémunérées en politique, notamment d’assistants ou de collaborateurs d’élus
Concurrencés par les réseaux sociaux, critiqués pour la supposée influence éditoriale de leurs propriétaires, les médias traditionnels ont-ils encore un rôle à jouer aujourd’hui ? Comment les transformations contemporaines ont-elles affecté leur fonctionnement, leur contenu, leur écho ?
La Vie des idées : La campagne présidentielle en vue de l’élection 2022 est en train de démarrer. Son déroulement et son résultat vont bien entendu dépendre de la manière dont l’actualité ainsi que des thématiques plus structurelles vont être abordées, diffusées et abordées dans la société. Les médias sont donc de fait des acteurs centraux du pouvoir. Cependant, les mécanismes par lesquels ils pèsent sur le jeu politique et électoral sont bien souvent invisibilisés par la prétention des médias à la neutralité et à l’objectivité journalistique. Pouvez-vous nous expliquer si et comment les médias sont en mesure d’influer le résultat d’élections, et s’ils peuvent le faire de manière intentionnelle ?
Il y a quelques semaines, le président Macron a présenté le plan de relance France 2030 et mis en avant un nouveau type de réacteur nucléaire, les « SMR ».
Ces « small modular reactors » sont des petits réacteurs modulaires, dont la puissance est comprise entre 50 et 300 mégawatts électriques. Certains projets de SMR reprennent des filières de réacteurs nucléaires existantes et miniaturisées, tandis que d’autres explorent de nouveaux concepts de réacteurs pour un déploiement sur le plus long terme.
Dans son film, Hélier Cisterne raconte l'histoire de Fernand Iveton, militant pour la guerre d'Algérie, dont le destin est intimement lié à celui de François Mitterrand.
Le 18 mars 1962, l’État français et le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA) signaient les Accords d’Évian, mettant ainsi fin 132 années de colonisation par la France. Pendant les six années de guerre qui ont précédé cette décision, de nombreux militants se sont battus pour l’indépendance de l’Algérie. Parmi eux, Fernand Iveton. De nos frères blessés, le deuxième film d’Hélier Cisterne, en salles ce mercredi 23 mars, raconte son histoire et relève aussi la part sombre de François Mitterrand, à l’époque Garde des Sceaux.
Qui se souvient de Fernand Iveton, ouvrier, communiste, rallié au FLN, guillotiné à Alger, en 1957. Et qui se souvient du nom de celui qui était alors ministre de la Justice?
Une vieille dame est morte, le dimanche 10 mai 1998, à Arcueil. Selon ses volontés, elle a emporté avec elle, dans la tombe, le portrait de l'homme qui fut l'amour de sa vie. Elle s'appelait Hélène Iveton.
Son mari, Fernand Iveton, fut guillotiné à Alger, dans la cour de la prison Barberousse, le 11 février 1957. Qui se souvient de Fernand Iveton? Le ministre de la Justice s'appelait alors François Mitterrand.
L’implantation d’une gare de marchandises à la porte de Clichy permettrait de débarrasser la capitale de milliers de camions. Mais Anne Hidalgo fait tout pour l’empêcher.
Jeudi 28 octobre 2021, 10 heures du matin. Dans une salle de réunion de l’espace WeWork situé sur les Champs-Elysées à Paris, deux notaires du cabinet Gagnier, Martin, Glover-Bondeau, Vigroux accueillent plusieurs personnes : d’un côté de la table, Romain Guilbert, gérant de la société Bluf, de l’autre, les patrons de la filiale française du groupe américain de logistique Prologis.
Alors que le parti socialiste se dirige, selon les sondages, vers son pire score lors d'une élection présidentielle, Olivier Faure travaille déjà sur la suite. Le premier secrétaire a expliqué ne pas être contre la candidature de François Hollande pour les législatives, mais ne souhaite, pour autant, pas "recommencer le PS avec les éléphants d'hier".
L’association Survie publie des notes inédites des services secrets français confirmant que l’État était pleinement informé de l’activité des mercenaires Bob Denard, Paul Barril et de leurs hommes. Ces informations, que la commission présidée par Vincent Duclert a délaissées, confirment les accusations portées par l’association et renforcent les soupçons vis-à-vis des « réseaux Pasqua », que la justice française se refuse pourtant à explorer.
Nous avons reçu un droit de réponse de Vincent Duclert le 24/03 auquel nous avons répondu. Vous trouverez ces deux textes en dessous de l’article.
En partenariat avec le magazine LeMap, Actu Grenoble vous partage l’interview d’Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste en mauvaise passe dans cette présidentielle.
A moins de deux semaines de l’élection présidentielle, Olivier Faure, patron du Parti socialiste revient sur le poids de la gauche alors qu’Anne Hidalgo est en très mauvaise posture dans les sondages, en moyenne à 2,5% d’intentions de vote dans les sondages.
Celui ou celle qui remportera l'élection devra prendre rapidement des décisions importantes pour limiter le réchauffement climatique. En colaboration avec l'association Les Shifters, franceinfo vous propose une analyse détaillée des programmes des candidats à l'Elysée
Face à la polémique sur le recours par l’Etat aux cabinets de conseil – et notamment McKinsey – la défense du chef de l’Etat et du gouvernement semble avoir du mal à convaincre. « Le Président de la République traite le sujet avec une forme de dédain et dit que l’on doit venir le chercher au pénal. Mais la question n’est pas celle de la légalité. Il n’a même pas l’air de comprendre ce qui lui est reproché », déplore Olivier Faure. Sur le fond, le premier secrétaire du Parti Socialiste dénonce « une privatisation d’une partie de la décision de l’Etat » dans la mesure où « ce sont des entreprises privées selon des logiques propres au secteur privé, qui viennent définir en lieu et place de la fonction publique ce qu’est l’intérêt général. »
Celui ou celle qui remportera l'élection devra prendre rapidement des décisions importantes pour limiter le réchauffement climatique. En colaboration avec l'association Les Shifters, franceinfo vous propose une analyse détaillée des programmes des candidats à l'Elysée
Celui ou celle qui remportera l'élection présidentielle devra prendre des décisions importantes pour limiter le réchauffement climatique. En collaboration avec l'association Les Shifters, franceinfo vous propose une analyse détaillée des mesures proposées par les prétendants à l'Elysée.
«On a gagné ensemble quelque chose qui nous paraissait inimaginable », lance Anne Hidalgo devant les 300 personnes réunies ce 17 mars à la Maison du sport français à Paris pour un «grand oral» consacré à ce sujet. La maire de la capitale fait évidemment référence à l’obtention des Jeux olympiques, mais impossible de ne pas filer la métaphore avec la présidentielle en cours. Surtout quand elle ajoute, dans une allusion à l’échec de la candidature de Paris en 2012: «Je sais que quand on perd, ça fait très mal.» Les sondages la donnent à 2,5% d’intentions de vote (selon la dernière enquête Ifop-Fiducial/Paris Match ). «Moi, j’entends les gens, balaie-t-elle. Et ce qui m’intéresse, c’est le vote des Français.»
Une nouvelle journée mondiale d’action des jeunes pour le climat est organisée ce vendredi 25 mars. A un mois de la présidentielle, un collectif de chercheurs en sciences sociales a enquêté lors de la dernière manifestation parisienne sur les intentions de vote du mouvement climat. Ils livrent à « l’Obs » leurs résultats.
Après deux ans de crise sanitaire, et dans un contexte où la guerre en Ukraine structure l’actualité, faire exister l’écologie comme enjeu politique majeur apparaît comme un défi de taille. Dans les sondages nationaux, l’environnement semble de moins en moins constituer une thématique déterminante du vote (- 8 points depuis mi-novembre d’après OpinionWay).
À deux semaines du premier tour, la candidate socialiste, qui plafonne autour de 2% dans les intentions de vote, n'a pas retenu ses piques contre Emmanuel Macron et Jean-Luc Mélenchon
«Le temps est venu de vous rendre justice»: Anne Hidalgo a défendu samedi lors d'un meeting à Toulouse son programme autour de l'éducation, de la santé, du pouvoir d'achat et des retraites, affirmant que «la gauche avait changé la vie des Français» et qu'elle «pouvait le refaire».
Chaque semaine, Lyon Capitale vous propose un récap’ des intentions de vote à la présidentielle en s’appuyant sur les sondages quotidiens Ifop-Fiducial pour Paris Match, LCI et Sud Radio. Renaud Payre, vice-président de la métropole de Lyon et ancien directeur de Sciences-Po, en donne ce vendredi sa lecture.