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  • Fondation Jean Jaurès - Dans un monde de crises, la voie de l’économie sociale et solidaire

    Face aux défis toujours plus nombreux auxquels nos sociétés sont confrontées, les organisations de l’économie sociale et solidaire sont l’une des réponses universelles possibles, parce qu’elles mettent la personne et le collectif au cœur de leur action. Yves Pellicier, président de la MAIF, plaide pour leur développement en France comme à l’échelle mondiale.

    La loi relative à l’économie sociale et solidaire (ESS) adoptée en juillet 20141 fête cette année ses dix ans. Pour la première fois, en France, un texte législatif a fixé un cadre juridique précis à ce vaste secteur protéiforme en lui définissant un périmètre clair et des outils d’aide et de financement. Il aura donc fallu près d’un siècle et demi pour que la loi hisse les principes de l’ESS et ses acteurs à ce niveau de reconnaissance. Un siècle et demi au cours duquel associations, coopératives, fondations et mutuelles n’ont cessé de grandir dans l’espace économique et social et de tenir le cap d’une économie résolument humaine, solidaire et ancrée dans son territoire.

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  • Observatoire des inégalités - Emploi : la longue marche de l’égalité femmes-hommes

    En un demi-siècle, le taux d’activité des femmes s’est rapproché de celui des hommes. Mais depuis quinze ans, l’écart entre femmes et hommes ne diminue plus. Extrait du Centre d’observation de la société.

    Le rapprochement entre femmes et hommes est très net en matière d’activité professionnelle si on regarde sur le long terme. Entre 1975 et 2022, le taux d’activité des femmes âgées de 25 à 49 ans a augmenté de 61 % à 84 % alors que celui des hommes du même âge a diminué de 97 % à 93 %. L’écart entre les sexes en faveur des hommes est ainsi passé de 36 à 9 points. Les femmes ont toujours travaillé, mais, au fil du temps, elles ont exercé des activités reconnues officiellement et rémunérées. Un phénomène qui résulte notamment de l’allongement des scolarités des jeunes filles à partir des années 1950, qui constitue l’une des principales transformations sociales de la seconde partie du XXe siècle.

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  • LVSL - Nouvelle Calédonie : comment sortir de l’impasse ?

    Trente-cinq ans se sont écoulés depuis les accords de Matignon-Oudinot, en 1988, à la suite des tragiques événements de la grotte d’Ouvéa. Dix ans plus tard, les accords de Nouméa venaient encadrer un processus de long terme où les habitants du Caillou seraient appelés à trois référendums d’autodétermination. Le premier, en 2018, a vu la victoire du Non à l’indépendance à 56,7 % des voix contre 43,3 % pour le Oui. Le deuxième, en octobre 2020, s’est encore soldé par une victoire, plus courte cette fois-ci, du Non à l’indépendance à 53,26 % des voix contre 46,74 % pour le Oui. Le troisième et dernier référendum s’est déroulé le 12 décembre 2021 avec une abstention massive, du camp indépendantiste, et a vu le Non l’emporter une nouvelle fois. Aussi, l’impasse institutionnelle est intacte sur le Caillou : l’archipel reste divisé en deux camps irréconciliables. Si le processus dit de décolonisation est arrivé à son terme, la Nouvelle-Calédonie demeure dans une situation géopolitique et socio-économique très précaire.

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  • West Side Story : une chorégraphie de la lutte économique et sociale new-yorkaise des années 50

    19 mai 2024 #newyork #comédiemusicale #economie West Side Story, œuvre incontournable du théâtre musical, s'érige comme un témoignage de l'âge d'or de la comédie musicale, tout en capturant les réalités socio-économiques de New York dans les années 1950.

  • Le Grand Continent - Bâtir l’Europe de 2030 : la doctrine Glucksmann

    Souveraineté. Écologie. Démocratie. Solidarité — pour lancer un nouveau siècle européen, l’Union doit trouver de nouveaux piliers. Une pièce de doctrine signée Raphaël Glucksmann, candidat du Parti socialiste et de Place publique aux élections européennes.
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    Il est des moments dans l’Histoire où bascule le destin des peuples, des moments qui élèvent les civilisations ou les précipitent dans l’abîme. Nous vivons l’un de ces moments décisifs en Europe en 2024. 

    Tout, autour de nous et en nous, apparaît fragile, branlant, et à certains égards déjà condamné. La guerre sur notre continent, l’effondrement climatique, la crise sociale, le rejet des institutions, la colère qui gronde et la violence qui se diffuse, la vague d’extrême droite qui s’abat sur nos nations : nous sommes plongés dans ce chaos que les anciens Grecs plaçaient à l’origine et à la fin du monde.

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  • Comment expliquer le déclassement de la France ? Avec Jérôme Fourquet

    15 mai 2024

    Jérôme Fourquet, directeur du département Opinion et Stratégies d'entreprise à l'IFOP, était l’invité de Vincent Roux dans «Points de Vue».

  • Le Grand Continent - La doctrine Lighthizer, au cœur de la géopolitique de Donald Trump

    Aux États-Unis, le président Biden est sur le point d’imposer des tarifs à 100 % sur les voitures électriques chinoises. À l’ère de la sécurité économique, une nouvelle présidence Trump changerait-elle vraiment la donne ? Selon Renaud Lassus, cela ne fait pas de doute. Après avoir étudié pendant plusieurs mois Robert Lighthizer, son principal conseiller sur le commerce et la mondialisation — qu’on appelle à Washington « the consigliere » et « the enforcer » — il dresse le portrait géopolitique d’une figure clef, encore trop méconnue en Europe. 

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  • Fondation Jean Jaurès, Joseph Daniel, Pierre-Emmanuel Guigo - Dans les coulisses de la communication du PS : un itinéraire militant (1967-1981)

    Dans son récit autobiographique autour de son itinéraire professionnel et politique intitulé Janus en campagne. Entre politique et communication (1967-1981) (Fondation Jean-Jaurès/Bord de l’eau, mai 2024), Joseph Daniel livre son regard de professionnel de la communication et de militant politique sur les années préparant l’arrivée de la gauche au pouvoir. Il en dialogue avec Pierre-Emmanuel Guigo, maître de conférences en à l’université de Créteil, spécialiste de l’histoire politique et de la communication.

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  • Telos - Réflexions sur l’aveuglement diplomatique, François Gave 15 mai 2024

    Un diplomate ne peut lire sans un serrement de cœur les derniers essais de Sylvie Kaufmann, Les Aveuglés, excellement analysé par Bernard Chapdelaine, et d’Elsa Vidal, La Fascination russe. La kyrielle des fautes, erreurs, maladresses, préjugés relevés dans ces deux ouvrages est consternante : complaisance, naïveté, arrogance, préjugés, inertie mémorielle, sentiment de culpabilité allemand, déclinisme français, intérêts, convoitises, voire corruption, et, bien sûr, mensonges, duperies, propagande du côté russe.

    Ces méprises, cette myopie sont-elles rares ? Sont-elles accidentelles ? Nullement. L’histoire de la diplomatie en donne maints exemples. Et loin de ne toucher que les élites politiques ou diplomatiques, elles n’épargnent guère les experts, y compris les plus réputés.

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  • En aparté avec Wajdi Mouawad : « ce qui est radical aujourd’hui, c’est la nuance »

    Mi-avril, une polémique secoue « les petits milieux du théâtre libanais ». La pièce « Journée de noces chez les Cromagnons », programmée au théâtre Monnot, est annulée. L’auteur, Wajdi Mouawad, rentre bredouille en France. Ses détracteurs lui reprochent d’avoir collaboré avec Israël. Lui garde le silence. Reprend l’avion sans déclaration. Nous l’avons rencontré à Paris. Depuis son bureau du théâtre national de la Colline, qu’il dirige depuis 2016, le dramaturge libano-canadien se confie au micro d’Anthony Samrani. Entre deux répétitions, il affirme n’avoir « aucun ressentiment », admet une certaine tristesse, prend ses distances avec une affaire qui « concerne les Libanais ». L’enfant de la guerre, né à Deir el-Qamar en 1968, fait partie des success-story à la libanaise dont le pays aime se gargariser. Il incarne un lien torturé à la diaspora : adulée pour ses dollars, célébrée pour sa lumière, malmenée dès lors qu’elle s’autorise à penser en dehors du cadre. Un moment de pause, loin du fracas des bombes et de l’agitation extérieure, à l’occasion des cent ans de L’Orient-Le Jour.