Web Analytics

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

En aparté avec Wajdi Mouawad : « ce qui est radical aujourd’hui, c’est la nuance »

Mi-avril, une polémique secoue « les petits milieux du théâtre libanais ». La pièce « Journée de noces chez les Cromagnons », programmée au théâtre Monnot, est annulée. L’auteur, Wajdi Mouawad, rentre bredouille en France. Ses détracteurs lui reprochent d’avoir collaboré avec Israël. Lui garde le silence. Reprend l’avion sans déclaration. Nous l’avons rencontré à Paris. Depuis son bureau du théâtre national de la Colline, qu’il dirige depuis 2016, le dramaturge libano-canadien se confie au micro d’Anthony Samrani. Entre deux répétitions, il affirme n’avoir « aucun ressentiment », admet une certaine tristesse, prend ses distances avec une affaire qui « concerne les Libanais ». L’enfant de la guerre, né à Deir el-Qamar en 1968, fait partie des success-story à la libanaise dont le pays aime se gargariser. Il incarne un lien torturé à la diaspora : adulée pour ses dollars, célébrée pour sa lumière, malmenée dès lors qu’elle s’autorise à penser en dehors du cadre. Un moment de pause, loin du fracas des bombes et de l’agitation extérieure, à l’occasion des cent ans de L’Orient-Le Jour.

Les commentaires sont fermés.