À l'occasion de la récente publication de son essai "Israël : autopsie d'une gauche (1905-1995)", aux éditions Le Bord de l'eau, Steve Jourdin, docteur en histoire (EHESS), journaliste et membre de l’observatoire de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient de la Fondation, analyse l'histoire de la gauche israélienne et envisage ses perspectives pour l'avenir.
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France Culture - Fin du mois, fin du monde : les énergies du désespoir
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Le pari fou d'Hidalgo - Reportage #cdanslair 09.12.2021
Au terme d’une journée à rebondissements, la socialiste Anne Hidalgo a appelé hier soir à l'organisation d'une primaire pour désigner un candidat unique à gauche pour la présidentielle. "Cette gauche fracturée, qui aujourd’hui désespère nos concitoyens, doit se retrouver et se rassembler pour gouverner", a déclaré la maire de Paris sur le plateau du 20h de TF1. "Le temps est venu de ce rassemblement", a estimé la candidate du PS, à la peine dans les sondages depuis plusieurs semaines. Mais sa proposition à quatre mois de l’élection a déjà fait flop. Hormis le partisan de la Remontada Arnaud Montebourg qui avait fait un peu plus tôt dans la journée un appel similaire, en "offrant" sa candidature à "un projet commun", l’idée d’une primaire est loin de faire l’unanimité à gauche. "Anne Hidalgo ne peut pas nous proposer la machine à perdre que le PS a inaugurée en 2016", a déclaré sur franceinfo Eric Coquerel, député La France Insoumise de Seine-Saint-Denis. C'est la "proposition de la dernière chance pour elle", a également raillé la députée Insoumise Danièle Obono à l'AFP. "Participer à une primaire pour poser la question des personnes, ce n’est pas le choix que nous voulons faire", a réagi Fabien Roussel, le candidat du PCF. Même refus net aussi chez les écologistes. "Elle prend acte de l’impasse de sa candidature. Il y a une volonté de sortir de l’impasse par une proposition surprise, mais ce n’est pas le choix des écologistes", a déclaré le candidat écologiste sur Europe1. "Je ne participerai pas à une primaire de la gauche parce que l’élection c’est dans quatre mois et demi et il faut être sérieux", a-t-il ajouté. Difficile dans ces conditions d’imaginer un rassemblement. Pour autant, du côté des organisateurs de la Primaire populaire, on veut encore y croire. Lancée en juillet, cette primaire citoyenne vise à départager les différents candidats de gauche via un vote des citoyens et citoyennes initialement prévu du 13 au 16 janvier. Longtemps balayé, par les prétendants à l’Elysée et la candidate socialiste elle-même, malgré les appels du pied et la force fournie par les plus de 240 000 soutiens récoltés par l’initiative (dont 30 000 depuis le 1er décembre), ce projet, espèrent ses organisateurs, pourrait connaître un nouveau souffle après les déclarations de la candidate PS. Et ce alors que la gauche se retrouve aujourd’hui à un niveau très faible dans les sondages. L’addition des intentions de vote de tous les candidats situés à la gauche d’Emmanuel Macron atteindrait à peine 25 % dans les enquêtes d’opinion. Une réalité qui désole nombre de sympathisants de gauche, désabusés, mais que l’on entend bien exploiter du côté de la macronie. Pas encore officiellement candidat, le chef de l’Etat multiplie les déplacements ces dernières semaines pour répondre aux procès en déconnexion et en arrogance qui lui sont intentés depuis quatre ans et demi. Il s’est ainsi rendu mardi dans le Cher pour deux jours consacrés aux "problèmes du quotidien", notamment dans les villes petites et moyennes des départements ruraux. Une campagne dans les territoires avant de présenter ce jeudi les priorités de la présidence française du Conseil de l'Union européenne qui débutera le 1er janvier 2022, lors d’une conférence de presse. Sa deuxième, seulement, en quatre ans. Difficile, dans ce contexte, d’imaginer les journalistes ne pas saisir cette rare occasion pour interroger Emmanuel Macron sur des questions sanitaires et de politiques, notamment sur sa propre candidature. Invités : - Christophe Barbier, éditorialiste politique, directeur de la rédaction - Franc-Tireur - Carl Meeus, rédacteur en chef - Le Figaro Magazine - Soazig Quéméner, rédactrice en chef du service politique - Marianne - Frédéric Sawicki, politologue
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IDDRI - De la COP 26 au Sommet Afrique-Europe : accepter de regarder en face les asymétries critiques ou mettre en péril le partenariat naissant
La COP 26 et les réunions du G20 semblent avoir passé avec succès le test de la coopération globale, dans une période où les conflits et les tensions sont sévères en d’autres lieux. Il ne faudrait toutefois pas que les importants progrès réalisés au sein de ces deux dispositifs occultent l’ampleur de la défiance entre les pays les moins avancés et les pays industrialisés, défiance que Glasgow pourrait même avoir exacerbée. Le futur Sommet Union africaine (UA)-Union européenne (UE), qui se tiendra en février prochain, sera le premier test international concernant la capacité à résoudre, du moins en partie, les points les plus critiques à l’origine d’un tel niveau de méfiance. Les déséquilibres et asymétries critiques, qui compromettent toutes les conversations et négociations entre les deux continents, doivent être regardés en face et débattus, ce qui s’avère impossible dans les cadres politiques officiels. C’est dans cette optique que Ukama, la plateforme Afrique-Europe des penseurs de la durabilité, a été lancée le 25 novembre par l‘Iddri, afin d’identifier les questions les plus importantes qui pourraient faire échouer le partenariat UA-UE, et de proposer un espace sûr et indépendant afin de débattre de ces questions et de progresser sur la voie de leur résolution. Il s’agit d’une condition essentielle pour concrétiser le potentiel en matière de synergies et d’apprentissage mutuel entre les deux continents.
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Stéphane troussel : Hidalgo propose une primaire à gauche : "Il fallait faire mouvement, prendre acte de la situation"
Anne Hidalgo propose une primaire à gauche : "Il n’y a pas un candidat de gauche qui se qualifie pour le second tour. Et on va observer ça les bras ballants jusqu’à quand ? Il fallait faire mouvement, prendre acte de cette situation", explique Stéphane Troussel, le porte parole de la candidate.
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Huffington Post - Présidentielle 2022: tous les sondages dans notre compilateur à 5 mois du 1er tour
Macron, Le Pen, Zemmour, Bertrand, Mélenchon... on fait le point sur les dynamiques des principaux candidats (déclarés ou non) à l'élection présidentielle.
À cinq mois, jour pour jour, du premier tour, la campagne de l’élection présidentielle 2022 est encore longue. Et les nombreux rebondissements de l’édition 2017 ont prouvé que tout pouvait se jouer dans les dernières semaines. Pour autant, grâce au compilateur de sondages du HuffPost, on peut déjà observer quelques tendances qui en disent long sur le climat politique dans lequel démarre cette échéance électorale.
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Le Monde - Election présidentielle 2022 : la proposition de primaire formulée par Anne Hidalgo rejetée par la plupart de ses concurrents à gauche
Interrogée mercredi sur TF1, la candidate du PS dit avoir « pris acte » de la faiblesse et de l’éparpillement de l’offre à gauche. LFI, EELV et le PC lui ont aussitôt opposé un net refus.
Interrogée sur la suite qu’elle compte donner à sa campagne, Anne Hidalgo, la candidate du Parti socialiste (PS) à l’élection présidentielle, dit avoir « pris acte » de la faiblesse et de l’éparpillement des candidatures à gauche, déplorant « une gauche fracturée, qui désespère beaucoup de nos concitoyens ». « La conséquence que j’en tire est qu’il faut organiser une primaire de cette gauche », a-t-elle déclaré alors qu’elle était l’invitée du journal de 20 heures de TF1, mercredi 8 décembre.
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_________________________Après l’échec de son appel à l’union de la gauche la veille, la candidate du PS a franchi une nouvelle étape en affirmant sa volonté de participer à cette désignation citoyenne. Et à «en accepter le verdict».BFM - "Le train est parti. Montez dedans": Anne Hidalgo persiste et signe pour la primaire de gaucheAlors que les candidats de gauche ont tous refusé sa proposition de candidature commune de la gauche, Anne Hidalgo confirme qu'elle se présentera devant la primaire populaire.Pas question de renoncer. Après sa tentative de présenter une candidature unique à gauche ce mercredi soir sur TF1, soldée par un échec, Anne Hidalgo confirme sa volonté d'aller jusqu'au bout de l'union.
Huffington Post - Anne Hidalgo et la primaire à gauche, seulement un coup d'épée dans l'eau?
Refusée par tous ses concurrents de gauche, sa proposition a néanmoins mis un coup de projecteurs sur les enjeux qui travaillent la gauche.
Libé - Présidentielle: la gauche s’unit contre Anne Hidalgo
Tour à tour, les écologistes, les insoumis et les communistes ont fait savoir qu’ils ne comptaient pas participer à un système de désignation d’un candidat commun à gauche, comme l’a proposé la socialiste mercredi soir sur TF1.En tentant un coup de poker pour la tenue d’une primaire de la gauche, la maire de Paris aura tout tenté pour échapper à la malédiction d’une gauche en miettes. Elle paie, en partie, le délitement inexorable du PS.
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La Primaire Populaire
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La revue de presse du 26 novembre au 2 décembre
LES INEGALITES
Observatoire des inégalités - Cinq priorités pour réduire les inégalités
Propositions 25 novembre 2021
Pour réduire les inégalités, commençons par faire respecter l’égalité des droits. Luttons pour plus de justice à l’école ou dans l’entreprise. Modernisons les services publics. Redistribuons mieux, en réformant la protection sociale et les impôts. Le point de vue de Louis Maurin, directeur de l’Observatoire des inégalités.
Réduire les inégalités, c’est possible. Il existe pour cela un grand nombre de pistes, présentées par 30 experts dans l’ouvrage que nous venons de publier. Bientôt 20 années de travail de collecte et d’analyse de données par l’Observatoire des inégalités nous permettent de formuler quelques propositions à notre tour, qui nous semblent à même de réunir une majorité assez large [1]. Le débat public est submergé par des radicaux qui hurlent le plus fort possible pour faire de l’audience via les réseaux sociaux, médiatisés par des journalistes ivres de notifications. Ces dérives nous empêchent de débattre des politiques publiques justes et adaptées aux besoins du plus grand nombre. Comment s’y prendre ?
CALAIS
Libé, Tribune - Ces frontières qui rendent fous et qui tuent par Michel Agier, Anthropologue (EHESS et IRD), auteur (avec Yasmine Bouagga, Maël Galisson, Cyrille Hanappe, Mathilde Pette et Philippe Wannesson) de "la Jungle de Calais", PUF, 2018.
Le naufrage au large de Calais s’ajoute à la litanie des drames aux frontières de l’Union européenne. A la sidération ont succédé l’oubli, l’habitude et l’indifférence, estime l’anthropologue Michel Agier. Pourtant, des solutions existent, à commencer par la mise à l’abri des exilés.
Le naufrage d’une frêle embarcation et la mort d’au moins 27 personnes à son bord ce 24 novembre dans la Manche est un nouvel épisode dramatique dans une interminable litanie des morts aux frontières de l’Europe.
Sur le fond, il n’y a malheureusement rien de fondamentalement nouveau avec ce drame. Depuis 1993, les frontières extérieures de l’Union européenne (UE) ont vu la mort d’au moins 50 000 personnes qui tentaient de les traverser, principalement en Méditerranée
COP 26
IDDRI - Quel bilan tirer de la COP 26 de Glasgow ?
Bien que des progrès aient été accomplis depuis la signature de l'Accord de Paris sur le climat, les engagements des pays sont encore loin de limiter le réchauffement bien en dessous de 2°C/de viser 1,5°C, et leur mise en œuvre l'est encore plus. Mais la COP 26 a enregistré des avancées à la fois concrètes et symboliques pour concentrer le processus multilatéral sur l'objectif de 1,5°C spécifiquement et pour le garder « vivant » en appelant les pays à présenter des plans plus solides l'année prochaine, en augmentant la pression sur les transitions fossiles, en renforçant les règles multilatérales dans le cadre de la Convention Climat (CCNUCC) et en offrant une plateforme aux initiatives pilotes prometteuses de la coopération internationale. Cependant, la COP 26 n'a pas été à la hauteur de la solidarité internationale, en ne parvenant pas à compenser l'incapacité des pays développés à atteindre l'objectif symbolique et de longue date de 100 milliards de dollars pour les pays en développement, dans un contexte d'inégalités exacerbées dans le cadre de la Covid-19. Pour aller de l'avant, il faudra mettre davantage l'accent sur la coopération internationale en faveur du développement durable, s'attaquer de front aux questions posées par les pertes et les dommages, et renforcer la redevabilité des engagements pris par les pays et les entreprises.
PRESIDENTIELLE
Fondation Jean Jaurès - Abstention et potentiel électoral des candidats à la présidentielle
L’abstention ne touche pas les différents électorats de la même manière, les uns étant déjà surmobilisés quand les autres demeurent apathiques. Si cela s’en ressent dans les sondages actuellement, il n’en demeure pas moins que certains candidats possèdent des réserves de voix – des électeurs potentiels – plus importantes que les autres : des électeurs ayant affiché une préférence de vote, mais n’étant pas encore sûrs d’aller voter.
Le débat politique actuel, en vue de la présidentielle du printemps prochain, est focalisé sur la « course de petits chevaux » entre les différents candidats et ce encore plus depuis qu’Éric Zemmour est venu chambouler le paysage politique. Pour autant, journalistes et commentateurs politiques semblent oublier que le fait majeur des dernières élections en date, les régionales, concernait l’abstention. À l’occasion de ces élections, seul un Français sur trois s’était déplacé, et cela avait considérablement modifié la donne électorale en handicapant par exemple sérieusement le parti de Marine Le Pen.
France Inter - Ensemble Citoyen... Qui ?
Ensemble Citoyen, le nouveau mouvement macronnien s’organise sans faire de bruit… Ou plutôt la naissance, le week-end dernier, dans une indifférence quasi générale d’un parti qui est pourtant, à ce jour, celui qui a plus de chance de gouverner jusqu’en 2027 !
Ça devrait quand même intéresser ! Ben non.
On pourrait, si l’on est positif, considérer que c’est à cause d’un excès de vertu : les orateurs d’Ensemble Citoyen, pour exister dans l’ambiance actuelle, survoltée et polarisée, n’ont pas fait déclarations à scandales, n’ont pas proposé des réformes inconstitutionnelles, ni placé leur action dans le cadre dramatique d’une politique de civilisation !
Le Figaro - «Aller jusqu'à la vaccination obligatoire ? Pourquoi pas», dit Anne Hidalgo
À l'antenne de France Inter et Franceinfo ce dimanche, la candidate à la présidentielle Anne Hidalgo a évoqué le sujet de la vaccination dans le contexte de regain de l'épidémie et de l'émergence du variant Omicron. «Il faut pousser à la vaccination. Aller jusqu'à la vaccination obligatoire ? Pourquoi pas», a déclaré d'elle-même l'actuelle maire de Paris, sans prendre position plus clairement.
La maire de Paris peut donc officiellement se présenter au scrutin du printemps prochain. Son équipe de campagne vise les 700 promesses d'ici le mois de janvier avec "un maximum de signatures à gauche".
Sondage Elabe du 24 novembre - Au 1er tour, Marine Le Pen creuse l’écart avec Eric Zemmour
A ce jour, 56% (stable) des électeurs se disent tout à fait certains d’aller voter à l’élection présidentielle de 2022, et 23% (-1) l’envisagent sérieusement
A partir d’une échelle allant de 0 à 10 (où 0 signifie être tout à fait certain de ne pas aller voter et 10 être tout à fait certain d’aller voter, les notes intermédiaires permettant aux sondés de nuancer leur intention), 56% (stable par rapport au 11 novembre) des Français se disent tout à fait certain d’aller voter (note 10), et 23% (-1) l’envisagent sérieusement (notes 8 et 9).
DEMOCRATIE
Comment les Français perçoivent-ils leurs députés ? L’Assemblée nationale a missionné la Fondation Jean-Jaurès et la Fondapol pour réaliser une enquête sur la perception du mandat et du travail des députés. Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, livre son analyse des résultats de cette enquête......
Nous sommes entrés, depuis 2017, dans un nouvel âge : la démocratie à l’état gazeux et cet état gazeux a, au-delà de son instabilité, deux propriétés principales dont on voit les manifestations dans les résultats de l’enquête.
Première propriété : il est informe, c’est-à-dire qu’il n’y a plus un clivage qui permette à lui seul de donner une grille de lecture des débats qui traversent la société. Ce faisant, les débats nationaux devenant plus illisibles, on voit s’accentuer un double glissement : les députés sont davantage encore assignés par les citoyens à leur fonction locale au détriment de leur fonction nationale et ce sont leurs qualités personnelles qui sont privilégiées (honnêteté, écoute, proximité, disponibilité) par rapport à leurs qualités politiques (compétence, efficacité).
LE NEO-LIBERALISME
Allan Popelard, Grégory Rzepski et Antony Burlaud ont dirigé le livre-somme qui paraît cette rentrée aux Éditions Amsterdam : Le Nouveau Monde. Tableau de la France néolibérale. Ouvrage inédit dans son genre, il rassemble les contributions de près de quatre-vingt-dix auteurs, rendant sensible l’infiltration du néolibéralisme dans toutes les sphères de nos quotidiens. Loin d’être une seule doctrine économique, il est en effet un projet total de société, qui continue de formater nos existences collectives et individuelles, contraintes de s’adapter au nouveau monde de la concurrence généralisée. Les promesses de « Révolution » du candidat Macron en 2016, issues d’un essai diffusé au cours de la campagne présidentielle, n’étaient toutefois guère autre chose que des artifices rhétoriques. Un monde très ancien, à l’avantage d’une poignée d’élites ayant fait sécession, tel est l’authentique visage du néolibéralisme, que documente ce vaste tableau de la France d’aujourd’hui. On y trouvera aussi des armes pour défaire l’hégémonie néolibérale : délégitimer son ambition, désigner ses responsables, déconstruire sa langue, et lui substituer un « nôtre » monde. L’heure en est décisive tant le néolibéralisme vacille à mesure des crises politiques, sociales et écologiques qu’il engendre et que la répétition du « nouveau » pourrait bien avoir des conséquences catastrophiques. Entretien réalisé par Laëtitia Riss.
LA FRANCE SOUS NOS YEUX
15 marches - Il était une fois la France d'après
Du Houellebecquistan au Casselyverse, voyage dans la France sous nos yeux, le livre qui ouvrira les vôtres
Durant ces vacances j’ai terminé “la France sous nos yeux” de Jérome Fourquet (IFOP) et Jean-Laurent Cassely (journaliste).
Pour un consultant comme moi qui tente maladroitement de relier urbanisme, économie et modes de vie, cet ouvrage est une source inépuisable de réflexions et d’inspirations. Étant né 10 jours avant Stéphane Plaza, je ne peux que constater à quel point mon pays a changé sans que j’ai toujours eu le loisir - ou la volonté - de bien le comprendre.
Car la France “sous nos yeux” est en réalité souvent la France “vue à la télé” ou “croisée en bas de l’immeuble”. Une France d’invisibles auxquels on ne s’intéresse que quand ils bloquent des ronds-points ou sont appelés aux urnes. Nos compatriotes forment désormais un tableau complexe et composite que le livre réussit brillamment à brosser.
L'ARCHITECTURE
Reporterre - Sortir du tout-béton, le défi des architectes
Pour l’architecte Philippe Madec, le tout-béton néfaste et pollueur doit disparaître au profit des filières courtes et matériaux renouvelables dans un vaste programme de rénovation et de réhabilitation du bâti existant.
Les architectes et urbanistes sont des gens discrets. Hormis une poignée de starchitectes on ne les entend guère. La télévision les ignore. La presse écrite les boude. Et sauf exception l’édition les cantonne à des ouvrages savants au public étroit. C’est dommage car, de par leur profession, ils portent un regard original sur le monde moderne. Les tenir à l’écart c’est se priver d’une expertise bienvenue.
CHILI
Ce dimanche 21 novembre, les Chiliens ont voté au premier tour de leurs élections générales. En tête du scrutin, Jose Antonio Kast, candidat ultralibéral ouvertement nostalgique du régime de Pinochet. Il est talonné de près par Gabriel Boric, porteur d’un agenda de rupture avec le statu quo économique et social qui domine le Chili depuis des décennies. Nous avons interviewé Daniel Jadue, candidat communiste longtemps favori à gauche mais défait par Gabriel Boric lors des primaires. Il revient sur les enjeux de cette campagne pour Le Vent Se Lève. Entretien réalisé par Pierre Lebert et Keïsha Corantin.
LYON
Comme dans d’autres villes de France, les incivilités du quotidien présentent beaucoup de nuisances pour les habitants de Lyon.
Cependant, certaines infractions mineures n’entraînent pas toujours de poursuites devant la justice dite "classique". Alors la Ville de Lyon, en partenariat le parquet et la DDSP, a décidé d’expérimenter un nouveau dispositif pénal dans le 8e arrondissement.
Ce nouveau "mini tribunal" permettra de juger les petits délinquants du quartier plus rapidement, en 15 jours maximum, tout en aidant les acteurs locaux de la sécurité à mieux comprendre les divers évènements qui peuvent alimenter les tensions dans la zone.
Après en avoir pris la direction en 2011, Dominique Hervieu quitte la Maison de la danse en Mars 2022. Un coup de théâtre pour Lyon, la perspective d’un projet à dimension planétaire pour elle. Lyon Capitale a recueilli à chaud sa réaction et les lignes principales de son futur projet !
Dominique Hervieu vient d’être nommée Directrice de la Culture pour les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024. L’annonce a fait l’effet d’un coup de théâtre à Lyon d’autant qu’elle part en mars 2022.
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Olivier Faure | Le 7/9 sur France Inter
Suite à l'annonce d' Anne Hidalgo en faveur d'une primaire de la gauche, Olivier Faure était ce matin l'invité de Yaël Goosz dans la matinale de France Inter. Retrouvez cet entretien en intégralité !
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Les derniers sondages IFOP et ELABE
IFOP - Baromètre de l’élection présidentielle – Vague 7
Alors que le parti Les Républicains vient de désigner sa candidate pour la présidentielle de 2022, Ifop-Fiducial a réalisé une intention de vote au lendemain de cette investiture.
La candidate LR, Valérie Pécresse, voit son score passer de 10% dans notre dernière enquête à 17% aujourd’hui, soit une hausse de 7 points. Pour rappel, en 2016, François Fillon voyait son score augmenter de 9 points à la suite de sa victoire à la primaire du parti. Par ailleurs, 24% des électeurs voient la candidate remporter l’élection du 24 avril prochain.
Le président sortant Emmanuel Macron voit son score s’établir à 25%, largement devant Marine Le Pen à 17% et Éric Zemmour à 13%. Les forces de gauche n’arrivent pas à s’imposer : 9% des électeurs annoncent voter Jean-Luc Mélenchon, 5% pour Anne Hidalgo et 6% attribueraient leur bulletin à Yannick Jadot.A ce jour, 57% (+1) des électeurs se disent tout à fait certains d’aller voter à l’élection présidentielle de 2022, et 25% (+2) l’envisagent sérieusement
A partir d’une échelle allant de 0 à 10 (où 0 signifie être tout à fait certain de ne pas aller voter et 10 être tout à fait certain d’aller voter, les notes intermédiaires permettant aux sondés de nuancer leur intention), 57% (+1 par rapport au 24 novembre) des Français se disent tout à fait certain d’aller voter (note 10), et 25% (+2) l’envisagent sérieusement (notes 8 et 9).