Web Analytics

compteur

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 9

  • BFM - Européennes: le PS se prépare et dénonce "l’imposture macroniste"

    Avant les européennes, le PS se prépare et doit approuver ce mardi soir les textes sur lesquels les militants seront appelés à voter le 11 octobre. 

  • L'actualité des socialistes du 21 au 27 septembre

    LES INEGALITES

    Observatoire des inégalités - 600 000 pauvres de plus en dix ans

    Données 11 septembre 2018

    La France compte entre 5 et 8,8 millions de pauvres selon la définition adoptée. Entre 2006 et 2016, le nombre de personnes concernées a augmenté de 630 000 personnes au seuil à 50 % et de 820 000 au seuil à 60 %. Principalement sous l’effet de la progression du chômage.

    La France compte cinq millions de pauvres si l’on fixe le seuil de pauvreté à 50 % du niveau de vie médian [1] et 8,8 millions si l’on utilise le seuil à 60 %, selon les données 2016 (dernière année disponible) de l’Insee. Dans le premier cas, le taux de pauvreté est de 8,0 % et dans le second de 14,0 %. Au cours des dix dernières années (2006-2016), le nombre de pauvres a augmenté [2] de 630 000 au seuil à 50 % et de 820 000 au seuil à 60 %. Le taux de pauvreté s’est élevé de 0,7 point au seuil à 50 % et à 60 %.

    PSYCHIATRISATION

    Le Figaro - «La psychiatrisation de l'adversaire ouvre les portes au totalitarisme»

    FIGAROVOX/ENTRETIEN - Sur Twitter, la présidente du Rassemblement national s'est plainte d'une décision de justice la soumettant à un examen psychiatrique, pour avoir publié la photo d'une exécution commise par Daech. Jean-Yves Camus regrette que le débat politique en soit réduit à des accusations de démence.


    Jean-Yves Camus est chercheur associé à l'IRIS et Directeur de l'Observatoire des radicalités politiques (ORAP) à la Fondation Jean Jaurès.


    FIGAROVOX.- Marine Le Pen s'est énervée sur Twitter à la suite d'une décision de justice la soumettant à un examen psychiatrique, pour avoir publié la photo d'une décapitation de Daech sur Twitter. Quoi qu'on pense des idées qu'elle défend, n'est-ce pas décevant de déplacer la politique sur le champ psychiatrique?

    EN MARCHE

    Non Fiction - " Entretien avec Luc Rouban à propos du « Paradoxe du macronisme »

    Luc Rouban est politologue, directeur de recherches au CNRS et rattaché au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof). Il vient de publier Le paradoxe du marcronisme dans lequel il s'attache à décrypter ce qu'est réellement ce mouvement. Il a accepté de répondre à quelques questions pour présenter son livre.

    Nonfiction : Vous venez de publier un ouvrage où vous expliquez, en mobilisant les outils de l’analyse électorale, ce qu’est le macronisme ou, tout au moins, ce qu’il n’est pas. Ainsi, ce serait une erreur, expliquez-vous, d’y voir un mouvement qui aurait réussi à rassembler les socio-libéraux en dépassant le clivage gauche-droite. Pourriez-vous expliciter ce point pour nos lecteurs ?

    Fondation Jean Jaurès - Portrait-robot des sympathisants de La République en marche

    En s’appuyant sur les données du panel que le Cevipof et Ipsos ont lancé depuis novembre 2015, Gilles Finchelstein dresse un véritable portrait-robot des sympathisants de LREM, à partir d’un échantillon de près de 1700 personnes. Une étude inédite qui permet de comprendre qui ils sont, ce à quoi ils croient et leurs positions sur les principaux enjeux politiques.

    LES EMERGENTS

    Chine, Inde, Brésil... Les « pays émergents » prennent une place toujours croissante sur la scène mondiale. Analysant leurs trajectoires, J. Ruet précise ce qui distingue et caractérise aujourd’hui ces puissances et la position cruciale qu’elles occupent dans l’économie mondialisée.

    Recensé : Joël Ruet, Des capitalismes non alignés ; les pays émergents, ou la nouvelle relation industrielle du monde, Raisons d’Agir, 2016, collection « Cours et travaux ». 218 p., 20 €.

    Cet ouvrage a été conçu par un économiste spécialiste des réalités et des politiques environnementales, énergétiques et industrielles des pays que l’on nomme communément « pays émergents », soit les nouvelles grandes puissances économiques du Sud, sur la définition desquels le livre revient plusieurs fois de manière critique.

    LA CONSIDERATION

    La transformation du monde passe par la transformation de soi. L’éthique de la considération, selon C. Pelluchon, doit nous permettre de relever les défis écologiques et sociaux auxquels nous sommes confrontés, afin qu’à nouveau nous puissions vivre avec les autres êtres, quels qu’ils soient.

     
    Recensé : Corine Pelluchon, Éthique de la considération, Seuil, « L’ordre philosophique », 2018, 288 p., 23 €.
     
    Dans un monde menacé d’effondrement, sourd aux enjeux écologiques et tourné vers un économisme sacrifiant les aspirations humanistes des individus et assombrissant les processus démocratiques, l’enjeu de l’ouvrage de Corine Pelluchon est de rendre possibles « de nouvelles Lumières » (p. 262) en proposant une éthique propre à réduire l’écart entre ce que nous savons et ce que nous faisons. Tout au long de ce livre dense, ardu et stimulant, la philosophe décrit un processus de subjectivation puisant dans les morales antiques mais dégagé de tout rapport à Dieu, ayant pour but d’ouvrir à une considération reconnaissant la valeur propre de chaque être humain et de chaque vivant.
     
    UNE HISTOIRE POPULAIRE
     

    Il y a deux ans, l’historienne Michelle Zancarini-Fournel publiait Les luttes et les rêves. Une histoire populaire de la France de 1685 à nos jours . Cette année, c’est au tour de Gérard Noiriel de se livrer au même exercice. Son Histoire populaire de la France couronne et synthétise une carrière consacrée à l’histoire des ouvriers, de l’immigration, du racisme, de la nation et à la défense et à l’illustration des méthodes de la socio-histoire. Ce parcours de chercheur colore les propos et les angles retenus par G. Noiriel dans cette somme.

    En gestation depuis une dizaine d’années, ce livre a pour modèle l’Histoire populaire des États-Unis de l’américain Howard Zinn, également publiée en France par l’éditeur marseillais Agone en 2002, la version américaine datant de 1980. H. Zinn ambitionnait alors d’écrire l’« histoire par le bas » afin de donner la parole aux vaincus de l’histoire. Depuis, de nombreux travaux historiques ont creusé un tel sillon appliqué à différentes périodes et espaces. G. Noiriel relativise l’originalité d’une telle démarche en 2018 et souligne également la différence de contexte d’écriture : si l’Américain conçoit son projet dans la foulée du triomphe du progressisme après Mai 68, le Français écrit alors que celui-ci recule et que la « crise du mouvement ouvrier a considérablement affaibli les luttes sociales au profit des conflits identitaires. »

     
  • Collomb : le clan Macron implose de l’Intérieur !

    02 octobre 2018

    Le Bureau national du Parti socialiste constate avec consternation la crise qui s’installe au sommet de l’État. Après l’affaire Benalla en juillet, la démission du numéro 2 du gouvernement en septembre, le départ de la ministre des Sports, c’est maintenant un autre pilier du gouvernement, ministre d’État, ministre de l’Intérieur, qui décide de déserter. Nous assistons à une véritable débandade.

    Là où le président de la République vantait le retour à une certaine verticalité du pouvoir, les Français assistent médusés à une crise de l’autorité au sommet de l’État mettant en péril son efficacité.

    Alors que ce matin encore, les forces de police et de sécurité intervenaient pour faire face à la menace terroriste, le ministre de l’Intérieur a présenté pour la seconde fois sa démission au président de la République. La sécurité intérieure n’est pas une option. Elle est un impératif qui ne suppose aucune improvisation ni faille.

    Ce soir, les Français sont en droit de s’interroger. La maison France n’est plus tenue.

  • L'Express - Européennes: au PS, l'attente avant la scission?

    Entre menaces de départs, mécontentements et affrontements de lignes, Olivier Faure peine à tenir ses troupes.

    Le bureau national du Parti socialiste fixera ce mardi la dernière mouture de son texte d'orientation pour les prochaines élections européennes, et un épais brouillard entoure encore les intentions socialistes, à la fois sur le fond et sur le nom de ceux qui vont incarner ses choix. "Le programme d'abord" : voici le message qu'Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, s'efforce de faire passer depuis des semaines. Le 18 septembre dernier, le même bureau a voté une première version du texte, à l'unanimité des votes exprimés.  

    Lire la suite

    ______________________
    ______________________

  • L'Aurore - Le bloc-notes Laurent BOUVET - 28 Sep 2018

    Un obscur rappeur a publié, sur Youtube, son dernier clip où il est question de « pendre les blancs » et de « tuer les bébés blancs ». Tout dans cette séquence suinte le racisme, sans aucune ambiguité. L’excuse artistique, systématiquement avancée lorsqu’il s’agit du rap, n’est même pas de mise ici puisque l’auteur de la chanson, Nick Conrad, a immédiatement reconnu qu’il voulait choquer – il n’a pas dit s’il voulait son quart d’heure de célébrité mais on peut imaginer que c’est le cas. On attend évidemment maintenant que la justice fasse son travail et que cet « artiste » soit lourdement condamné.

    Ainsi décrite, l’affaire peut sembler banale. Le racisme s’exprime assez librement sur les réseaux sociaux, grâce notamment à l’anonymat qu’ils autorisent, et tel ou tel propos défraie à intervalle régulier la chronique, comme ce fut récemment le cas pour Eric Zemmour. Les faits sont graves mais c’est le débat qui est né autour depuis deux jours qui en dit le plus long sur l’état de notre société.

    En effet, une partie des médias qui ont traité l’affaire, au premier rang desquels le journal Le Monde dans un article de la rubrique « Les Décodeurs », se sont employés à nous expliquer que la chanson de Conrad n’était finalement pas si grave puisqu’il s’agit avant tout d’une « provocation artistique » – c’est le joker ultime comme on l’a dit – et surtout que cet rappeur est totalement inconnu, qu’il n’avait donc pas vocation à faire la « une ».

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • Contre-Temps - Quand le nationalisme US saborde la mondialisation

    Alors que chaque jour nous apporte son lot de nouvelles déconcertantes sur la politique étrangère de Donald Trump, qu’en est-il de la réalité de mesures commerciales qui ont fait du protectionnisme états-unien l’alpha et l’oméga de l’orientation de la Maison-Blanche ? Dans une situation économique mondiale instable, où la Chine apparait désormais comme un concurrent direct de la puissance états-unienne et que se négocient de nouveaux accords transnationaux de libéralisation des marchés, la politique de Trump met-elle un frein à la mondialisation ? Cédric Durand éclaire dans cet entretien la réalité des guerres commerciales actuelles et l’étape présente de la globalisation

    Lire la suite
    _________________
    _________________

  • Marianne - Les Économistes Atterrés La France respectera-t-elle ses engagements européens en 2019 ?

    La France pourra-t-elle respecter ses engagements européens en 2019 ? Voilà la question que m’ont posée plusieurs journalistes angoissé(e)s. Certes, ne pas respecter ses engagements, ce n’est pas bien. Mais, ces engagements sont-ils respectables ? Nous montrons ici que non.

    La situation des finances publiques

    En 2017, la France a eu un déficit public de 2,7 points de PIB. Selon le discours ambiant, là aussi, un déficit est un péché. Les finances publiques devraient être en équilibre ou même en excédent. Mais en 2017, l’économie française n’était pas en surchauffe, loin de là. Le taux d’inflation sous-jacent a été de l’ordre de 1 % ; la hausse du pouvoir d’achat des salaires a été de 0,5 %, inférieure aux gains tendanciels de productivité.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • Contre-Temps - Le communisme de Weimar comme mouvement de masse. Entretien avec Ralf Hoffrogge

    Dans cet entretien, l’historien allemand Ralf Hoffrogge propose une synthèse des débats historiographiques autour du mouvement communiste sous la République de Weimar – à partir d’un ouvrage co-dirigé avec Norman LaPorte. Des débats autour de la stratégie du Front Unique aux positions de l’opposition de gauche du KPD, Hoffrogge – dont l’ouvrage sur Richard Müller vient d’être traduit en français, aux éditions Les Nuits rouges – propose un tour d’horizon des grandes tendances historiographiques dans l’approche de l’un des mouvements ouvriers les plus importants de l’Europe de l’entre-deux guerres.

    Ralf  Hoffrogge est chercheur associé à l’Institut des mouvements sociaux (Université de la Ruhr à Bochum). Son principal champ de recherche est l’histoire du mouvement ouvrier allemand et en particulier les biographies de militants ouvriers. En 2008, il a publié une biographie de Richard Müller (1880-1943), figure de proue de la Révolution allemande de 1918, récemment traduite sous le titre Richard Müller. L’Homme de la révolution de novembre 1918 (éditions Les Nuits Rouges, 2018).

    Lire la suite
    __________________
    __________________

  • Fondation Jean Jaurès - Individualisme, communautarisme ou républicanisme : quelle politique à l'âge identitaire ?

    La politique, et notamment les progressistes, ont-ils déserté le bien commun au profit des questions identitaires et morales ? Est-ce la raison de la défaite de la gauche aux États-Unis ? De la faiblesse des partis progressistes en Europe ? On en débat à la Fondation Jean-Jaurès à l’occasion de la venue en France de Mark Lilla, historien des idées, professeur à l’université Columbia, qui présente son nouvel essai "La Gauche identitaire. L’Amérique en miettes" (Stock, 3 octobre 2018). La rencontre, en partenariat avec le think tank L'Aurore, est animée par Laurent Bouvet, professeur de science politique à l’Université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines.

  • Contre Temps - À lire un extrait de Pourquoi ont-ils tué Lip ?, de G. Gourgues et C. Neuschwander

    Guillaume Gourgues et Claude Neuschwander, Pourquoi ont-ils tué Lip ? De la victoire ouvrière au tournant néolibéral, Paris, Éditions Raisons d’Agir, 2018, 20€.

    Le nom de Lip reste, dans la mémoire collective, le nom d’un conflit social inoubliable, marqué par l’imagination et l’audace des ouvriers et des ouvrières de l’usine horlogère de Palente, à Besançon, au cœur de l’été 1973. Pour s’opposer au démantèlement de leur entreprise et contester les licenciements qu’on leur promet, ils occupent leur usine, confisquent un important stock de montres, redémarrent partiellement la production et organisent des « payes ouvrières ». Leur slogan « on fabrique, on vend, on se paie » fait rapidement le tour du monde et la popularité de leur lutte est immense. La victoire est même au rendez-vous : en mars 1974, l’entreprise est redémarrée, conformément aux plans établis par la section syndicale CFDT de l’usine, par un pool d’actionnaires franco-suisse emmené par Antoine Riboud, alors patron de BSN et figure de l’aille « sociale » du patronat. Un an plus tard, les ouvriers restants sont tous réembauchés. Pourtant, après seulement 24 mois de fonctionnement, Lip est de nouveau liquidé en avril 1976. La lutte reprend mais aucune solution n’est trouvée, et les « Lips » choisissent la voie coopérative en 1978. Dans « Pourquoi ont-ils tué Lip ? », Guillaume Gourgues, politiste, et Claude Neuschwander, patron de l’éphémère relance de Lip, tentent de décrypter, 40 ans après les faits, les raisons à la fois politiques et économiques de cette seconde liquidation.

    Lire la suite
    ____________________
    ____________________

  • L'Obs - Sondage : et François Hollande redevint "Monsieur 3%"

    Quelles sont, parmi les présidents et les Premiers ministres, les personnalités les plus marquantes de la Ve République ? Telle fut également la question posée aux personnes interrogées à l'occasion de cette étude exclusive, menée par BVA et Sciences-Po pour "l'Obs" et France-Inter, du 7 août au 2 septembre, à l'occasion du 60e anniversaire de la Constitution. Arrive largement en tête le général de Gaulle, cité par 74% des sondés. "Il a mis la France au-dessus de tout ", pour un panéliste. " C'est le père de cette République ", selon un autre.

    Lire la suite
    _________________
    _________________