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Fondation Jean Jaurès - Le Gers lance le premier budget participatif départemental
Le département du Gers est le premier en France à lancer un budget participatif départemental. Philippe Martin, son président, en détaille les objectifs et méthodes, restitue les premiers enseignements (niveau et type de participation, thématiques privilégiées, nature des projets...), et mesure l'impact positif qu'une telle démarche a sur les élus et les agents de l'institution qu'il dirige.
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CICE : des effets faibles sur l’activité économique, modérés sur l’emploi par Nicolas Yol et Bruno Ducoudré
Six années après sa mise en place par le gouvernement de Jean-Marc Ayrault, le Crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) sera transformé en baisses de cotisations sociales patronales dès janvier 2019. Les travaux d’évaluation de ce dispositif fiscal d’ampleur (1 point de PIB reversé aux entreprises sous forme d’un crédit d’impôt assis sur la masse salariale) se poursuivent néanmoins. Les premiers travaux d’évaluation se sont concentrés sur les effets microéconomiques du CICE. Ces travaux ne permettent toutefois pas de saisir l’ensemble des mécanismes en jeu et des effets induits par la mise en œuvre du CICE. Ils ne prennent pas en compte au moins trois mécanismes importants : les effets de bouclage macroéconomique du CICE ; les effets dus à la mise en place de mesures pour le financer (hausses de taxes et économies de dépenses publiques) ; les effets du CICE reçus par une entreprise sur les autres entreprises via les modifications de prix des consommations intermédiaires. À la demande de France Stratégie, l’OFCE a donc réalisé une évaluation des impacts macroéconomiques du CICE sur la période 2013-2015, en intégrant les résultats des évaluations sur données microéconomiques, et sera amené à poursuivre ses travaux sur cette question au cours des prochains trimestres. Nous présentons ici les principales hypothèses et résultats de ce premier rapport.
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Mediapart - Anatomie des «marcheurs»: « Certains n’avaient jamais eu d’engagement politique »
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OFCE - Désocialisation des heures supplémentaires: pouvoir d’achat pour les actifs, perte d’emplois pour l’économie par Bruno Ducoudré et Éric Heyer
Le gouvernement a annoncé le rétablissement des exonérations de cotisations sociales salariales sur les heures supplémentaires effectuées par l’ensemble des salariés, ce qui générerait un gain de pouvoir d’achat pour les ménages d’environ 2 milliards d’euros en année pleine.
Selon le Projet de loi de finances 2019, 8 millions de salariés du secteur privé seraient concernés. Ces derniers effectuent en moyenne 109 heures supplémentaires par an, pour un salaire horaire brut majoré moyen de 17,3 euros. L’exonération de 11,3 % des cotisations salariales générerait un gain de 1,7 milliard d’euros annuel, auquel il faut ajouter 1,2 million de salariés du secteur public, qui bénéficieraient chacun de 160 euros de gain de pouvoir d’achat à l’année, soit près de 200 millions d’euros.
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La Vie des idées - Pédagogie des bulles financières Il y a dix ans, Lehman Brothers par Christian Chavagneux
Dix ans après la faillite de la banque Lehman Brothers, qu’avons-nous réellement appris de la dernière crise financière en date ? Christian Chavagneux met en évidence trois enjeux portant sur la nature desdites crises et sur les régulations nécessaires pour y faire face à l’avenir.
Il y a dix ans, la faillite de la banque américaine Lehman Brothers emmenait le système bancaire mondial au bord de l’écroulement. Et suscitait le développement d’une crise économique et sociale dont les effets se font toujours sentir. Les réflexions qui ont suivi aident à mieux comprendre les multiples mécanismes qui amènent le développement d’une bulle. Elles permettent de proposer une pédagogie de la crise, ce que l’on se propose de faire autour de trois questions.
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Libé - Européennes et municipales : le PS joue à saute-scrutin
Si Olivier Faure martèle l'importance du scrutin européen du printemps prochain, ce sont bien les municipales, dans un an et demi, qui seront le juge de paix pour un Parti socialiste toujours pas remis des claques de 2017.
«Les municipales sont une échéance capitale.» Signé Olivier Faure. «Je lance un appel à préparer les municipales dès maintenant.» Signé Luc Carvounas. «Les européennes s’annoncent tellement mal. Autant préparer l’étape d’après». Signé un ancien député. Toute une partie du Parti socialiste, et non des moindres, a déjà le regard tourné vers 2020.
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Le Monde - Le bureau de Mitterrand déménage dans les cartons du PS
En quittant la rue de Solférino, en plein cœur de Paris, pour Ivry-sur-Seine, le Parti socialiste va emmener avec lui quelques rares objets, dont le bureau ayant servi à l’ancien président avant son accession à la présidence.
Avouons-le d’emblée : quand on a entendu parler du bureau de François Mitterrand à Solférino, on s’est représenté un meuble majestueux et raffiné, une sorte de métaphore en bois précieux de la figure imposante qu’est, pour le Parti socialiste (PS), l’ancien président. Erreur. C’est « une table », dit prosaïquement Jean-Christophe Cambadélis. « Un bureau en bois, pas ovale mais rectangulaire avec une petite courbe. Et pas de tiroirs », décrit plus minutieusement Alain Claeys. Dans les années 1990, quand il était trésorier du parti, le maire de Poitiers s’est longtemps assis derrière ce bureau aux pieds métalliques qu’il a trouvé dans la pièce qu’on lui avait assignée. « J’y étais très attaché. »
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Fondation Jean Jaurès - Portrait-robot des sympathisants de La République en marche
En s’appuyant sur les données du panel que le Cevipof et Ipsos ont lancé depuis novembre 2015, Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, présente une étude inédite qui dresse le portrait-robot des sympathisants de La République en marche. Cette étude, menée à partir d’un échantillon de près de 1700 personnes, permet de comprendre qui ils sont, ce à quoi ils croient et leurs positions sur les principaux enjeux politiques.
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Le Vent se lève - Les présidents français et les lettres : quand la littérature gouvernait
La révélation d’une possible nomination par Emmanuel Macron de l’écrivain Philippe Besson au consulat de France à Los Angeles n’a pas manqué de faire grincer des dents. Et pour cause : la publication d’Un personnage de roman, en 2017, très tendre envers Macron, donne à l’affaire des airs de faveur accordée par le monarque à son lettré courtisan. Si l’épisode a déjà été largement commenté, il est possible de l’analyser sous un autre angle en s’intéressant aux liens entre les écrivain-e-s (ou plus largement la littérature) et l’institution présidentielle en France. Car Macron n’est pas le premier à mobiliser la sphère littéraire dans son exercice du pouvoir, que ce soit du point de vue de sa relation aux écrivains ou de la mise en scène de sa culture littéraire. En fait, il ne fait que tenter de se placer dans le sillage d’une tradition française du leader lettré que d’autres ont façonnée avant lui.
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France Inter - Parti socialiste : les coulisses d'un naufrage
En baisse de 25 à 6,5 millions d'euros, la dotation de l'État allouée au Parti socialiste en 2018 oblige ce dernier à "dégraisser le mammouth". Vente de Solférino, licenciements : récit d'une débâcle.
Le 18 juin 2017, le Parti Socialiste est à terre. Les défaites électorales se sont accumulées, et au soir des législatives, avec seulement 30 députés alors que le groupe majoritaire en comptait plus de 270, le PS est exsangue. L’atmosphère est crépusculaire.
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