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  • Télos - Une intrigante contradiction dans le modèle économique des plateformes numériques

    On n’a guère parlé de la différence majeure entre le modèle économique des taxis traditionnels et celui des plateformes VTC à la Uber. Le contrat entre Uber et ses chauffeurs relève d’une commission définie en pourcentage de la recette brute du chauffeur (égale à 25% dans le cas d'Uber) tandis que celui du taxi traditionnel est une commission ou un loyer fixe. Ce dernier loue sa plaque en France, ou son Medallion aux États-Unis, ou encore – cas plus fréquent en France – il l’achète et l’amortissement de l’emprunt représente son coût fixe. Si sa recette dépasse ce coût fixe, il empoche 100% du gain additionnel. Dans le cas d’Uber, quoi qu’il fasse, le chauffeur ne touche que 75% de ce gain[1].

    Ce fait est à relier avec uneinformation passée sous silence : les apprentis chauffeurs ont tendance ces derniers temps en France, lors de l’examen d’homologation, à choisir d’être taxis traditionnels plutôt que de travailler en VTC. Un article publié récemment sur Vox-EU du 8 décembre 2017 par trois économistes (l’un d’entre eux étant le chef économiste d’Uber) fait la même observation pour les États-Unis : les chauffeurs très performants préfèrent quitter Uber et travailler sous le régime du Medallion (via des réseaux qui disposent désormais des mêmes logiciels de réservation et de cartographie qu’Uber – ce n’est donc plus un trait distinctif des nouveaux acteurs dits numériques).

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  • Le Point - Cambadélis sort un livre et en fait tout un roman !

    L'ancien premier secrétaire du PS publie un « guide » pour reconstruire la gauche, et laisse entendre que son influence est restée intacte.

    Quand ça veut pas, ça veut pas. Ce lundi, Jean-Christophe Cambadélis a convié la presse, dans les luxueux salons du Sénat, pour présenter son dernier livre, La gauche de demain sera girondine, publié à la Fondation Jean Jaurès. Mais, depuis la débâcle présidentielle, et la perte de son siège de député, la malchance poursuit l'ex-premier secrétaire du PS. La présentation devra se faire sans l'ouvrage : le livreur est coincé dans les embouteillages.

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  • Polémique. Olivier Faure, candidat à la tête du Parti Socialiste, réagit sur le départ de sa femme de l’Elysée

    La présence de la compagne d'Olivier Faure à l'Elysée fait polémique. Alors que Soria Blatmann démissionne pour d'autres fonctions, le député fait une mise au point.

    La polémique ne cesse de se répandre depuis le dimanche 4 février.

    Sur les réseaux sociaux, les soutiens comme les cancaniers commentent allègrement cette information rapportée par le journal Le Point. Soria Blatmann, l’épouse d’Olivier Faure, quitte son poste de conseillère des droits de l’homme à l’Elysée pour rejoindre Audrey Azoulay, la directrice de l’UNESCO. Une annonce qui serait sans doute passée inaperçue si le député socialiste de la circonscription Sénart-Le Mée n’avait pas été candidat au poste de premier secrétaire du PS.

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  • Info médias. Le réalisateur français Mike Horn se penche "sur le silence" de la répression de mai 67 en Guadeloupe

    L'invité d'Info médias, lundi 29 janvier, est Mike Horn, auteur d'un documentaire diffusé sur France Ô mercredi 31 janvier 2018 à 20h55, intitulé Mai 67, ne tirez pas sur les enfants de la République.

    Un an avant mai 68, la Guadeloupe a connu une grève ouvrière. Le mouvement a été réprimé dans le sang les 26 et 27 mai 1967 par les forces de l'ordre et l'armée. Une répression ignorée en métropole et qui fera officiellement 9 morts, mais sans doute beaucoup plus. 50 ans après, l'État ne reconnaît pas les événements, et même la population les a longtemps enfouis au fond de sa mémoire.

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  • Fondation Jean Jaurès - Laïcité, point !

    À l'occasion de la sortie le 4 janvier du livre "Laïcité, point !" (L'Aube, 2018), Marlène Schiappa, secrétaire d'État en charge de l'égalité entre les femmes et les hommes, et Jérémie Peltier, directeur des études de la Fondation Jean-Jaurès, le présentent aux côtés de Laurent Bouvet, politologue.  La rencontre est animée par Alexis Lacroix, directeur de la rédaction à "L'Express", auteur de "J'accuse. Permanences de l'antisémitisme" (Éditions de l'Observatoire, 2018).

  • OFCE - Sur la double nature de la dette

    Les crises financière et économique de 2008 ont été fortement liées à la dynamique de la dette. En fait, une étude de Ng et Wright (2013) rapporte qu’au cours des trente dernières années, toutes les récessions américaines avaient des origines financières.

    La figure 1 montre que les dettes des entreprises privées non financières (ligne verte) et les prêts immobiliers (ligne bleue) ont augmenté régulièrement aux Etats-Unis depuis les années 1960 et jusqu`à la fin du XXe siècle. De plus, dans les années 2000, la dette liée au prêts immobiliers est passée d’environ 60% à 100% du PIB en moins d’une décennie. Cette situation est devenue insoutenable en 2008 avec l’explosion de la bulle des crédits hypothécaires (les subprime). Ensuite les prêts immobiliers ont fortement diminué tandis que le ratio dette publique / PIB des États-Unis (ligne rouge) est passé de 60% à un niveau légèrement supérieur à 100% en moins de 5 ans, comme conséquence de la réponse de la politique budgétaire à la Grande Récession.

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  • France Info - Les nouveaux combats de l'émancipation : aider les étrangers

    Ils n’ont pas fait Mai 68. 50 ans plus tard, ils vont faire 2018. Chaque semaine franceinfo met en avant un combat, un visage, une voix. Mathilde, étudiante en stage au sein de l'association G.A.S, milite et aide les migrants au quotidien dans leurs démarches administratives.

    Libertés individuelles, droits des femmes, lutte contre les discriminations, rejet de toute forme d’exclusion, protection de l’enfance... Cinquante ans après Mai 68, le plus important mouvement de contestation politique, sociale et culturelle de l’histoire récente française, franceinfo donne la parole, chaque jeudi, à celles et ceux qui portent les nouveaux combats de l'émancipation et des libertés. Quatrième épisode de cette série, l’engagement de Mathilde, 23 ans, étudiante à Science Po et actuellement en stage dans une association qui vient en aide aux réfugiés.

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  • La Vie des idées - Sorties d’usine Entretien avec Henri Eckert

    Fragilisée par le chômage de masse, l’insertion professionnelle difficile de ses jeunes, précarisée et individualisée, la classe ouvrière doit cependant encore être nommée et demeure, pour le sociologue Henri Eckert, une force politique à interroger.

    Sociologue, Henri Eckert est professeur émérite à l’Université de Poitiers et chercheur associé au Groupe de Recherches Sociologiques sur les Sociétés Contemporaines (GRESCO). Il a publié notamment L’Orientation professionnelle en Allemagne et en France. Utopie et réalité (L’Harmattan, 1993), Avoir vingt ans à l’usine (La dispute, 2006), et, en collaboration avec Sophie Béroud, Paul Bouffartigue et Denis Merklen, En quête des classes populaires. Un essai politique (La dispute, 2016).

    L’entretien a été réalisé le 31 mars 2017 à Bourges suite à la projection-débat du film d’Olivier Babinet, Swagger, organisée dans le cadre d’un partenariat entre le cinéma de la Maison de la Culture de Bourges, l’IUT de Bourges et le Centre d’Études pour le Développement des Territoires et l’Environnement (CEDETE) de l’Université d’Orléans.

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  • France Culture - Les démocrates se sont fourvoyés du côté des politiques de l'identité

    A l'heure de la remise en cause des stratégies qui ont provoqué ses défaites de 2016, le Parti démocrate américain s'interroge. Une réponse de Mark Lilla.

    Le Parti démocrate, le grand perdant des élections de l’an dernier, a entamé une réflexion autocritique sur les causes de son échec. Hier, j'évoquai l’idéologie méritocratique qui lui a fait perdre la classe ouvrière. Aujourd’hui, je voudrais vous présenter un essai que vient de publier Mark Lilla, The Once and Future Liberal. After Identity Politics. Le Libéral d’autrefois et d’aujourd’hui, après la politique de l’identité. On rappellera qu’aux Etats-Unis, liberal veut dire de gauche. Ce livre constitue une charge contre le tournant « identitaire » pris par le Parti démocrate sous l’influence des idéologues de campus. Depuis la défaite de l’an dernier, la gauche américaine se demande ce qui l’a fait perdre, tant aux présidentielles qu’au Congrès et dans les élections aux postes de gouverneurs d’Etats : l’inquiétude économique ou l’inquiétude culturelle ? Mark Lilla répond : la seconde.

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