A la une
L'Obs - Macron veut retrouver "l'esprit industriel du capitalisme" ? Ce n'est pas le rôle du PS
Christian Paul a été choisi par l'aile gauche du Parti socialiste pour la représenter au congrès de Poitiers, prévu en juin. Dans une tribune à "L'Obs", le chef de file des frondeurs regrette que Jean-Christophe Cambadélis refuse de débattre avec lui et critique "l'esprit industriel du capitalisme" cher au ministre de l'Économie Emmanuel Macron.
26 avril
Libé - Hollande appelle «au partage du destin» des Arméniens
Le président français, qui s’est rendu aux cérémonies du centenaire du génocide commis par l’Empire ottoman, a également évoqué, depuis Erevan, le sort des chrétiens d’Orient.
France 3 - Pierre Moscovici signe une motion pour le congrès du PS et s’attire les foudres de la droite européenne
Le commissaire européen Pierre Moscovici, ancien député du Doubs, est contraint de répondre à ses détracteurs, qui lui reprochent d’avoir signé une motion appelant à la « réorientation de l’Europe » pour le congrès du Parti socialiste français, tout en reconnaissant qu’il « aurait sans aucun doute formulé certains passages différemment ». Depuis qu’il a signé la motion « Le Renouveau socialiste » présentée par le premier secrétaire Jean-Christophe Cambadélis pour le congrès de Poitiers, le commissaire européen aux affaires économiques s’est attiré les foudres de la droite européenne.
Le Monde - Emmanuel Macron veut « retrouver l’esprit industriel du capitalisme »
Le ministre de l'économie défend, dans une tribune au Monde, sa vision de la transformation de l'industrie française grâce à une nouvelle démocratie actionnariale. Le ministre de l'économie justifie ainsi l'attitude de l'Etat face à Renault, après sa décision de monter au capital du constructeur qui lui permettra d'imposer la mise en œuvre de la loi Florange.
Huffington Post, François Kalfon - Île-de-France : pourquoi la gauche peut gagner
Samedi 11 avril. Une date "historique" selon les organisateurs d'un rassemblement autour de Valérie Pécresse qui n'avait de populaire que le nom. Autour de midi, c'est le moment que choisit l'ancienne ministre pour entrer en scène. Une communication hyper préparée, des militants surchauffés, usant et abusant de l'art du tweet et du retweet. La promesse d'une marche sans anicroche vers la victoire pour mieux dissimuler des faits pourtant têtus ?
«Ce qui est important, c’est que les militants socialistes peuvent, par leur vote, reprendre en main leur parti. Jean-Christophe Cambadélis a mené le Parti socialiste là où il est, c’est pour cela qu’il veut fermer les portes et les fenêtres, qu’il ne souhaite pas ce débat», a insisté le député.
Le Figaro - Congrès du PS : Martine Aubry et Claude Bartolone en tandem
Deux semaines avant le vote des motions dans le cadre du Congrès de Poitiers (5 au 7 juin), la maire de Lille et le président de l'Assemblée animeront une réunion le 6 mai au Pré-Saint-Gervais, en Seine-Saint-Denis
Le Monde - Christian Paul à Cambadélis : « Je ne suis pas disposé à entendre en permanence des leçons »
La réponse du berger à la bergère. Voilà à quoi a ressemblé l’intervention du chef de file des socialistes « frondeurs », vendredi 24 avril sur i-Télé, après que Jean-Chrisophe Cambadélis, le premier secrétaire du PS, a refusé de débattre avec lui avant le congrès du parti prévu à Poitiers du 5 au 7 juin. « Ce n’est pas auprès de lui que je prendrais des leçons de socialisme, a attaqué le député de la Nièvre Christian Paul. Je ne suis pas disposé à entendre en permanence des leçons qui s’adressent à des parlementaires qui veulent faire réussir le quinquennat de François Hollande. »
25 avril
Mediapart - Faisons de Lampedusa l’Ellis Island de l’Union européenne
« Assumer l'immigration, et changer de regard » : c'est l'appel que lancent plusieurs élus socialistes, dont Christian Paul, Aurélie Filippetti, Benoît Hamon, Pouria Amirshahi, Laurence Dumont, Isabelle Thomas, Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann, après les récents naufrages de bateaux de migrants en Méditerranée. « Qui fera croire que les 507 millions d’Européens ne sont pas capables d’accueillir 100 000 à 200 000 migrants ? », écrivent-ils alors que se tient ce jeudi à Bruxelles un conseil européen extraordinaire consacré au sujet.
Le Point - Contrôles au faciès : la gauche de la gauche rappelle Hollande à ses promesses
L'idée des récépissés avait été écartée à l'été 2012 par le gouvernement, quelques semaines après l'élection de François Hollande.
23 et 24 avril
L’attaque insidieuse de Pascal Cherki contre les tentations de magouilles au congrès du PS
REMEMBER REIMS - Il y a, au Parti socialiste, une jurisprudence en matière de congrès contestés (Ségolène Royal en sait quelque chose). Mais le PS n’a pas l’apanage de ces arrangements avec la sincérité du scrutin, rappelez-vous le duel Copé-Fillon pour la présidence de l’UMP. Et Pascal Cherki, fort de son expérience de 30 ans, au parti de la rue de Solférino, ne l’oublie pas.
Le Lab - François Hollande veut "réparer les erreurs" libyennes de Nicolas Sarkozy
Intervenir en Libye, en 2011, le Parti socialiste et François Hollande n’étaient pas contre. En revanche, la gestion de l’après-intervention militaire les rend plus dubitatifs. Ce jeudi 23 avril, après la multiplication de naufrages dramatiques de migrants en mer Méditerranée, François Hollande a estimé que pour mettre fin à ces tragédies, il fallait notamment "réparer les erreurs du passé" en Libye, visant implicitement son prédécesseur Nicolas Sarkozy.
Le Figaro - Hamon: burn-out, maladie professionnelle
L'ancien ministre PS Benoît Hamon s'est déclaré déterminé, aujourd'hui sur I-TELE, à obtenir "la reconnaissance comme maladie professionnelle" du burn-out.
Le Figaro - L'agenda secret de François Hollande
Lors d'une réunion de stratégie, qui s'est tenue mardi soir à l'Élysée, le chef de l'État a décidé de multiplier les déplacements de terrain dans les prochaines semaines. Le président, qui pense à 2017, veut tenter de retisser le lien avec les Français.
Ouest-France - Christian Paul, le révolté tranquille du PS
Un frondeur, on penserait que ça vitupère. Christian Paul, le rival de Jean-Christophe Cambadélis au congrès de Poitiers, fronde sans emphase. On peut avoir fait Sciences Po et l’Ena sans se cogner les chevilles.
Ses vacheries semblent douces à côté des confuses flamboyances d’Arnaud Montebourg, des injonctions dirigistes de Benoît Hamon ou des boudeuses certitudes de Martine Aubry, dont il coordonna l’ouvrage Pour changer de civilisation. « Je ne dis pas frondeur. Je préfère rassembleur. Ou éclaireur. » Plus judoka que boxeur ? « Ca me va bien. »
Le Monde - « La Fabrique » veut créer la surprise au congrès du PS
C’est la petite motion qui entend « créer la surprise ». « La Fabrique socialiste », portée par la députée des Hautes-Alpes Karine Berger, présentait mardi 21 avril son dispositif de campagne en vue du congrès du PS organisé à Poitiers du 5 au 7 juin. Avec pour objectif affiché de terminer dans les deux premiers à l’issue du vote sur les motions, prévu le 21 mai, et donc de pouvoir concourir au poste de premier secrétaire, le 28 mai.
En juin les socialistes organisent leur congrès à Poitiers. Tous les fidèles de Montebourg, passés par Frangy se sont rangés derrière la motion du Nivernais Christian Paul.
Jean-Christophe Cambadélis a refusé aujourd’hui la demande de Christian Paul, premier signataire de la motion de l’aile gauche et des « frondeurs » du PS, d’un débat public dans le cadre de la campagne pour le congrès de Poitiers en juin.
Karine Berger a lancé mardi la campagne de sa motion pour le congrès de Poitiers. « La Fabrique » compte bien exister face aux frondeurs et surtout face à Jean-Christophe Cambadélis qui réunit autour de lui le gouvernement.
Après sa défaite aux départementales, le PS doit adapter ses structures à la nouvelle donne, car qui dit moins d’élus dit moins de fonds.
En Seine-Maritime, la perte de deux sièges aux départementales et la désaffection d’adhérents ont joué sur le train de vie de la fédération.
SI J’AVAIS SU… - Devenu commissaire européen, Pierre Moscovici ne sera pas, pour la première fois, un acteur du prochain congrès du Parti socialiste. Un PS qu’il aurait rêvé, fut un temps, de diriger. A l’instar de Vincent Peillon, également en retrait, l’ancien ministre de l’Economie a finalement signé la motion du Premier secrétaire de Solférino, Jean-Christophe Cambadélis.
Mediapart - François Hollande parle comme un courant socialiste des années 1980 Par Stéphane Alliès
En comparant le programme du FN à celui d’un « tract du PCF des années 1970 », le discours anti-immigré en moins, François Hollande commet une faute historique, mais sait très bien où il va politiquement, renouant avec les « transcourants » des années 1980.
22 avril
Mediapart - Ayrault et Montebourg constatent le désastre politique de Florange
Comment le FN a-t-il pris pied dans l'un des plus anciens bastions du syndicalisme ouvrier, le pays de l'acier lorrain ? Diffusé lundi 20 avril à 21 heures sur Canal Plus, le documentaire Danse avec le FN donne la parole à ces syndicalistes et ouvriers d'ArcelorMittal qui ont basculé lorsque le projet de nationalisation de Florange a été abandonné. Extrait et entretiens avec Jean-Marc Ayrault et Arnaud Montebourg.
Le Monde - Qui pourra bénéficier de la « prime d’activité » ?
L’élargissement de la « prime d’activité », annoncé dimanche 19 avril par François Hollande, a encore des contours bien imprécis. Le projet de loi sur le dialogue social, qui doit être présenté mercredi en conseil des ministres et détaillé dans la foulée par le ministre du travail François Rebsamen, prévoit d’instaurer cette nouvelle prime destinée à plus de 5 millions de personnes actives, dont environ 1 million de jeunes âgés de 18 à 25 ans, payées entre 0,8 et 1,2 smic, soit moins de 1 400 euros net mensuels.
Le chef de l’Etat a annoncé la saisine du Conseil constitutionnel sur le projet de loi sur le renseignement décrié, se voulant ainsi au-dessus de la mêlée.
Le Monde - Régionales en Ile-de-France : le PS se penche sur la candidature de Bartolone
Depuis la vague bleue des départementales, les socialistes écartent de moins en moins la perspective de perdre la région Ile-de-France, sauf à trouver un candidat providentiel. Et si c’était lui, Claude Bartolone, se dit-on au siège du Parti socialiste. Le PS a testé grâce à un sondage la candidature du président de l’Assemblée nationale aux régionales de décembre. Censé rester confidentiel, l’enquête commandée par la rue de Solférino a été révélée par Le Journal du dimanche, samedi 18 avril.
Dans le cadre du congrès du Parti socialiste prévu pour juin prochain, le chef de file de la motion des frondeurs voulait débattre avec le premier secrétaire du parti.
21 avril
Rue 89 - Bernard Cazeneuve répond à Rue89 : « Un double mauvais procès »
Le débat sur la loi renseignement est un débat légitime. C’est un débat que le gouvernement s’honore d’avoir suscité, en faisant le choix de lancer un long travail d’élaboration qui l’a conduit avec ce projet de loi devant la représentation nationale.
Libé - Analogie FN-PCF : une sortie du tac au tract
Les propos tenus par Hollande dimanche ont provoqué l’indignation de l’extrême gauche.
On imagine Pierre Laurent, dimanche, à l’heure du déjeuner. Le secrétaire national du PCF est chez lui, installé sur son canapé, un verre de rouge à la main. Tranquille. Il regarde François Hollande sur Canal + et échange des textos avec ses camarades pour commenter l’émission.
Le Monde - Le projet de loi Rebsamen prévoit le maintien des CHSCT
Le but du projet de loi « relatif au dialogue social et au soutien à l’activité des salariés » est de transformer l’échec de la négociation entre les syndicats et le patronat sur le dialogue social, le 22 janvier, en « progrès social majeur », selon la formule du ministre du travail. Le Monde s’est procuré le texte que M. Rebsamen présentera au conseil des ministres, mercredi 22 avril. Il comporte 26 articles dont voici les points essentiels.
20 avril
Marianne - Hollande, l’incompréhension face au FN
Le reportage était cruel mais tellement révélateur pour François Hollande et l'ensemble de la gauche. Les équipes du Supplément se sont rendues à Grenay, un bastion historique de la gauche dans le Nord-Pas-De Calais, qui a voté Hollande à 60% en 2012. Aux départementales, ils ont choisi de soutenir les candidats FN. Face aux questionnements de ces déçus de la gauche, François Hollande a montré, laborieusement en peine, que le chemin de la reconquête de cette France là serait long. S'il est seulement possible.
Rue 89 - Hollande ne sait pas parler aux électeurs de gauche passés au FN
Ce fut le moment de vérité de l’émission, et François Hollande n’a pas réellement eu de réponse. Des mots, mais pas les mots justes.
Au cours de ses deux heures d’émission sur Canal+, ce dimanche, le Président a été confronté à plusieurs reportages, dont l’un auprès des électeurs d’une commune populaire du Pas-de-Calais, Grenay, qui avaient voté pour lui en 2012, mais sont aujourd’hui passés au Front national.
C'était l'événement politico-médiatique de ce 19 avril. En s'invitant sur le plateau dominical branché du "Supplément" de Canal+, François Hollande a brièvement fendu l'armure du costume présidentiel en descendant quelques marches de sa tour d'ivoire élyséenne. L'objectif était limpide: prendre les devants d'un bilan de trois ans peu reluisant en donnant au passage un coup de jeune à un quinquennat qui a justement beaucoup promis à la jeunesse.
Engagé dans une stratégie de communication tous azimuts pour marquer ses trois ans à l’Élysée, le chef de l’État s’est exprimé dimanche 19 avril durant deux heures à l’émission « Le supplément », sur Canal+.
La prime d’activité est élargie à tous les moins de 25 ans qui travaillent. Le président saisit lui-même les Sages sur le projet de loi renseignement.
Le JDD - Valls : le troublant autoportrait
LA POLITIQUE EN COULISSES - Dominique de Montvalon, rédacteur en chef au Journal du Dimanche, décrypte l'actualité politique. Cette semaine, il revient sur l'opération com' de Manuel Valls.
L'Express - 79% des Français désapprouvent l'action de François Hollande
Après trois années à la tête de l'Etat, le Président n'a pas du tout la cote. Selon un sondage OpinionWay, plus des trois-quarts des Français se disent "mécontents" de son action.