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Alain Duhamel : "L'Europe doit exister pour faire face aux drames en Méditerranée"
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François Lamy: pour les migrants «la réponse est d’abord et avant tout européenne»
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Libé - Propositions pour sortir la Grèce du piège de la dette par Gabriel Colletis, Jean-Philippe Robé et Robert Salais, économistes, invités des Économistes Atterrés
L'idée consiste à transformer des créances détenues sur la Grèce par chaque État européen en certificats d’investissement.
La Grèce semble prise dans un piège dont la pièce maîtresse est la dette et les intérêts que cette dette génère. Piège dont elle ne parvient pas à sortir : chaque euro durement arraché par le gouvernement Tsipras à ses créanciers est payé au prix fort sur le plan politique (supervision de ses comptes et des réformes) alors que la quasi-totalité des financements obtenus repart aussitôt, employés… à servir les mêmes créanciers.
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Ça Vous Regarde - L’Info : Invité : Christian Paul (PS) le 20 avril
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Telos, Louka T. Katseli - Pourquoi un résultat « gagnant-gagnant » est possible pour la Grèce et l’UE
8 avril
Lors des élections grecques de janvier dernier, Syriza a recueilli 36,3% des votes et a formé un gouvernement de coalition dirigé par Alexis Tsipras, soutenu par le Parti des Grecs Indépendants, parti de centre-droit. Jusqu’à il y a encore cinq ans, Syriza n’avait jamais obtenu plus de 5% des voix à l’échelle nationale.
Cette spectaculaire « révolution » politique n’aurait pas eu lieu si elle n’était la conséquence de désastreuses de politiques d’austérité. Elles ont été imposées pendant cinq ans, entre 2010 et 2015, par deux accords-cadres successifs d'assistance financière (ou « Master financial assistance facility agreements ») signés par le gouvernement grec et ce qui est communément désigné sous le nom de Troïka (Commission européenne, Banque Centrale Européenne et FMI) en contrepartie de prêts de 226,7 milliards d’euros ayant pour objectif de renflouer financièrement le pays. Ces fonds ont presque exclusivement été captés par le système bancaire européen afin d’éviter la réduction de valeur de prêts toxiques contractés précédemment par le gouvernement et les banques grecques, ainsi que pour assurer le remboursement d’intérêts et des opérations en capital.
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La chronique économique de Paul Krugman : La Grèce est sur le fil
"Vous ne pensez pas qu’ils souhaitent que l’on échoue ?" Voilà la question que je n’ai cessé d’entendre pendant mon bref, mais intense, séjour à Athènes. Ma réponse c’est qu’il n’y a pas de "ils" – que la Grèce n’est, en fait, pas confrontée à un bloc solide de créditeurs implacables qui préféreraient voir un défaut de paiement et une sortie de l’euro plutôt que de voir un gouvernement de gauche réussir, qu’il y a davantage de bonne volonté de l’autre côté de la table que ce que suppose une grande partie des grecs.
Mais l’on peut comprendre pourquoi les grecs pensent cela. Et je reviens de cette visite avec la crainte que la Grèce et l’Europe pourraient bien vivre un terrible accident, une rupture inutile qui assombrirait l’avenir pendant longtemps.
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Libé - Faire cause commune avec la Grèce Cédric DURAND Economiste à Paris-XIII , Stathis KOUVÉLAKIS Philosophe au King’s College de Londres et Razmig KEUCHEYAN Sociologue à Paris-IV
Avec l’arrivée au pouvoir, fin janvier, de Syriza en Grèce, une hypothèse aura été définitivement invalidée : il serait possible de mettre en œuvre des politiques alternatives au néolibéralisme dans le cadre de l’Union européenne (UE). L’ADN des traités européens est néolibéral. Depuis l’Acte unique européen (AUE) de 1986 au moins, cet ADN n’a cessé de se confirmer, et même de se renforcer. Jusqu’à présent, l’hégémonie sans partage du néolibéralisme pouvait éventuellement être mise sur le dos de tel ou tel gouvernement nouvellement élu. Si les politiques d’austérité règnent en Europe, c’est parce que François Hollande, Matteo Renzi ou tel autre social-libéral manque de courage, ou parce qu’il a trahi l’engagement électoral de réorienter les politiques européennes.
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Migrants : Sapin reprend les arguments de Rocard
Migrants : Sapin reprend les arguments de Rocard par FranceInfo -
Hollande compare Le Pen au PCF : Pierre Laurent voit rouge
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Christian Eckert (Budget): «le but, c’est réduire la dépense publique»