Actualités socialistes - Page 933
-
Bernard Ravet, ex proviseur dénonce le fanatisme dans les salles de classe - C à vous - 29/08/2017
-
Un tuyau à partager : c'est l'égalité qui porte la richesse - Le billet de Nicole Ferroni
Nicole est ravie de démarrer le "Demorand" avec un pdg, Antoine Frérot, avec lequel elle a beaucoup de points communs... Le billet d'humeur de Nicole Ferroni dans le 7/9(8h55 - 30 Août 2017)
-
Olivier Faure - "Ce qui est proposé aujourd'hui c'est précisément ce qu'avait refusé le PS l'an dernier"
-
Paris: un cadre du PS en "soins intensifs" après avoir été agressé par un député macroniste
Le premier secrétaire de la fédération PS des Français de l'étranger, Boris Faure, est en "soins intensifs" après l'agression commise mercredi par un député REM, M'jid El Guerrab, a indiqué ce jeudi sa famille dans un communiqué.
Lire la suite
___________________
___________________France 24 - Le PS et REM "condamnent" l'agression d'un cadre PS par un député REM
PARIS (AFP) - Le Parti socialiste et la République en Marche ont "condamné" jeudi dans des communiqués distincts les "actes de violence" commis à l'encontre du premier secrétaire de la fédération PS des Français de l'étranger, Boris Faure, par un député REM, M'jid El Guerrab.
-
PS - Des ordonnances insoutenables
31 août 2017
La présentation des ordonnances aujourd’hui par le Premier ministre et la ministre du Travail a confirmé de nombreuses craintes qui s’étaient fait jour au cours de la concertation avec les organisations syndicales et patronales. Les ordonnances reposent sur un déséquilibre dans la relation entre les employeurs et les salariés que le Parti socialiste ne peut soutenir.
Ainsi, la disparition des Comités d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail est confirmée avec la fusion des instances représentatives du personnel, à l’exception de quelques secteurs à risque. C’est oublier que tout travail peut comporter des dangers pour un salarié, notamment celui du harcèlement. Avec la fusion, les élus auront moins de temps à consacrer à ces questions et seront moins nombreux pour le faire. De même, la remise en cause d’une partie des critères de pénibilité est un coup supplémentaire porté à la santé des travailleurs.
L’abandon du mandatement syndical dans les entreprises de moins de 50 salariés et la possibilité de recourir à l’adoption d’un accord d’entreprise par un référendum d’initiative patronale constituent une profonde remise en cause de la place des syndicats dans l’entreprise. En ouvrant ces deux possibilités, le gouvernement ne tient pas compte de l’asymétrie du rapport de force entre salariés et employeurs, que les syndicats rééquilibraient jusque-là. Les salariés seront fragilisés face aux pressions d’une direction qui souhaiterait, par exemple, baisser les salaires ou augmenter le temps de travail. Quant à la création de la rupture conventionnelle collective, où va-t-on ?
La mise en place d’un barème obligatoire pour les indemnités en cas de licenciement abusif, avec un plancher bas et un plafond également très inférieur à la jurisprudence, constitue une ligne rouge invariable pour le Parti socialiste. Il s’agit d’une mesure qui n’a pour but que de permettre à des employeurs parfois mal intentionnés de provisionner le coût d’un licenciement injuste et injustifié. Plus encore, à partir du moment où un barème obligatoire est fixé, on peut même s’interroger sur l’utilité des prud’hommes !
Autant de raisons qui avaient conduit en 2016 le Parti socialiste à refuser la première loi travail. Il réitère aujourd’hui son désaccord sur le contenu des ordonnances prises par le gouvernement. Si la concertation a été saluée avec raison par les organisations syndicales, elle n’a pas permis d’arriver à l’équilibre revendiqué par le gouvernement. Les ordonnances permettront surtout de licencier plus facilement tout en protégeant moins efficacement.
-
BFMTV - Hamon prêt à créer son propre groupe politique au Conseil régional d’Ile-de-France
Benoît Hamon, ex-candidat à la présidentielle et toujours conseiller régional en Île-de-France, a quitté le Parti socialiste le 1er juillet dernier, date qui a donné son nom à son nouveau mouvement. Il est à présent sur le point de fonder son propre groupe au Conseil régional.
Lire la suite
___________________
___________________ -
Benoît Hamon menace de "balancer la vérité" sur les campagnes présidentielles de Royal et Hollande
L’ambiance est trèèèèèès loin d’être excellente au Parti socialiste. Mais Benoît Hamon, accusé par les proches de François Hollande d’avoir détourné de l’argent de sa campagne présidentielle, reste relativement serein, renvoyant ses détracteurs à leur jalousie face à son succès.
Cette sérénité pourrait s’expliquer par un moyen de pression dont dispose l’ex-prétendant à l’Élysée. Ainsi apprend-on dans Le Canard Enchaîné, à paraître le 29 août, que l’ex-ministre de l’Éducation nationale a fait appeler les hollandais pour faire passer ce message
Lire la suite
___________________
___________________ -
Le Parti socialiste condamne fermement l’agression de Boris Faure
31 août 2017
En fin de journée, une altercation a eu lieu à Paris entre Boris Faure, Premier secrétaire de la Fédération socialiste des Français de l’Etranger, et un député de La République En Marche, M’jid El Guerrab.
Si les circonstances restent encore à éclaircir, il semble établi que notre camarade a reçu des coups, notamment de casque de scooter, d’une violence telle que les pompiers ont été contraints de le transporter en urgence à l’hôpital où il a dû subir une opération chirurgicale.
Le Parti socialiste condamne avec la plus grande fermeté cette agression. Rien ne saurait justifier un tel déchainement de violence. Toutes les conséquences de cet acte devront être tirées.
Nous adressons notre fraternel soutien à notre camarade, à sa famille et à ses proches. Qu’ils sachent que la famille socialiste est unie derrière eux.
-
Marianne - Opposition à la réforme du code du travail : le PS aimerait faire oublier son soutien à la loi El Khomri
Pour retrouver des couleurs, le Parti socialiste veut se draper de rouge en jouant à fond la carte de l'opposition à la réforme du code du travail. Pour cela, il va déjà falloir faire oublier leur soutien majoritaire à la loi El Khomri...
On n'est jamais à une contradiction près. Depuis l'élection d'Emmanuel Macron, le Parti socialiste recherche un second souffle. Après avoir soutenu dans sa grande majorité une ligne résolument social-libérale durant cinq ans, notamment lors des débats sur la loi El Khomri, difficile de trouver le bon créneau face à la volonté libérale réformiste de l'ancien ministre de l'Economie de François Hollande. Au risque d'un sérieux claquage à force de contorsions.
Lire la suite
_____________________
_____________________ -
Non Fiction - Chronique Scolaire - le pragmatisme critique en pédagogie
L'histoire des pédagogies nouvelles est marquée par une orientation pragmatiste qui a souvent correspondu à une perspective émancipatrice en éducation. Mais les travaux en sociologie de l'éducation montrent que, paradoxalement, les pratiques pédagogiques qui favorisent l'autonomie des élèves semblent plus favorables aux élèves qui maîtrisent déjà des savoirs pré-requis
L’optimisme des pédagogies nouvelles
Au XIXe siècle, le socialiste Pierre-Joseph Proudhon, dans une étude qu'il consacre au travail, met en lumière l'importance de prévoir la constitution d'un plan d'éducation ouvrière. Cet auteur accorde une place centrale au travail, en considérant que toutes les idées, y compris métaphysiques, en sont sorties. Les idées naissent de l'action. Ceci constitue un renversement à la fois religieux et philosophique : au commencement n'est pas le verbe, mais l'action. Proudhon affirme par ailleurs que l'observation introduit la démocratie dans l'éducation : dans ce cas, les apprenants ne reçoivent plus dogmatiquement un discours, mais ils se fient à leurs observations pour juger. Corrélativement, il considère la démocratie comme une « démopédie », une éducation du peuple.
Lire la suite
__________________
__________________ -
PS, G.Bachelay - Pourquoi il faut une vision claire et forte pour l’industrie française
Il y a un mois, le gouvernement annonçait la nationalisation transitoire des chantiers navals de Saint-Nazaire. A cette occasion, l’industrie s’est trouvée au cœur du débat public après une période électorale dont elle fut hélas absente. Au-delà de cette décision nécessaire pour STX France, il faut une vision globale, claire et forte pour l’industrie française.
On ne dira jamais assez les dégâts causés par l’idéologie post-industrielle qui irrigua la pensée économique de la fin des années 1970 à la crise de 2008, aux Etats-Unis et en Europe, à l’exception constante de l’Allemagne.
Le quinquennat précédent, c’est l’un de ses apports, avait fait du défi productif une urgence. L’industrie représente dans notre pays 80% de la recherche privée et les trois-quarts des exportations. Sans elle, pas de création durable d’emploi ni de ressources pérennes pour la protection sociale, pas d’aménagement des territoires ni de réelle pesée dans le concert des nations. Sans oublier l’enjeu démocratique: là où l’industrie décroît, l’extrême droite et l’abstention progressent.
Sous l’effet du Pacte de responsabilité, du CICE, du crédit d’impôt recherche sanctuarisé, de la banque publique d’investissement (bpifrance), des plans de la Nouvelle France industrielle, des investissements d’avenir accrus, et d’une conjoncture plus favorable, aujourd’hui des résultats sont là: les marges des entreprises sont regonflées et l’investissement redémarre. Selon l’INSEE, les dépenses d’investissement des industriels pourraient croître de 7% cette année.
Diversifier l’investissement
La politique industrielle doit rester une priorité. La concurrence mondiale est féroce. L’économie de l’immatériel percute l’organisation de la production et du travail. Produire bas carbone est d’intérêt humain. Aux réalités globales s’ajoutent des données hexagonales: trop peu d’entreprises exportatrices et de brevets déposés.
L’investissement, clé de voûte de la réindustrialisation, doit être diversifié, notamment en direction des PME pour diffuser la culture numérique en leur sein, mais aussi déconcentré afin de ne pas se limiter à une partie des entreprises, des activités ou des territoires. Il doit être matériel – machines, logiciels, services – et humain – pour renforcer la formation professionnelle initiale et continue, anticiper et accompagner les transitions professionnelles grâce à des sécurités nouvelles pour les salariés. Leurs qualifications et leurs savoir-faire sont la première richesse d’une entreprise. Tel devrait être le sens d’une véritable réflexion sur le travail à l’heure de la mondialisation déloyale et de la révolution digitale. C’était la raison d’être du Compte personnel d’activité mis en place en janvier dernier.
En matière d’investissement, toute la chaine de valeur est à irriguer – le soutien aux sous-traitants est décisif –, comme toutes les infrastructures: réseau ferré, très haut débit, équipements portuaires. Côté financement, la priorité aux PME pour qu’elles investissent, innovent, exportent, embauchent, est à conforter. A cet égard, prolonger la mesure de suramortissement mise en place en 2015 et qui a fait ses preuves, serait plus utile aux PME et aux ETI industrielles pour se moderniser que le démantèlement programmé de l’impôt sur la fortune.
Dans la mondialisation, c’est la montée en gamme qui fera la différence, la performance et l’indépendance, qui évitera au « fabriqué en France » d’être exposé à la concurrence par les prix. La qualité de l’offre industrielle française passe par l’innovation pour consolider, par une stratégie où Etat, Régions et intercommunalités sont partenaires, les filières du futur –objets intelligents, ville durable, transports autonomes, efficacité énergétique, alimentation saine et sûre, santé, économie des données, etc. –, développer les services clients et faire primer l’excellence écologique.
Economie circulaire qui ancre l’activité dans les territoires, recyclage des matériaux, stockage de l’énergie: la compétitivité industrielle et la transition écologique sont indissociables. Le Plan Climat du gouvernement a confirmé les engagements pris par la précédente majorité et lors de la COP21. Pour se concrétiser, il exige que tous les acteurs – entreprises, filières, branches professionnelles, collectivités territoriales, réseau consulaire, partenaires sociaux, Etat – soient mobilisés autour d’une politique industrielle bas carbone avec un agenda partagé, des objectifs précis, des moyens identifiés, des résultats évalués et publics.
L’innovation doit aussi être sociale. Renforcer, comme la gauche l’a fait, la présence des salariés dans les conseils d’administration ou de surveillance est essentiel pour définir et mettre en œuvre la meilleure stratégie économique – et non court-termiste et financière – pour l’entreprise, ses savoir-faire, ses équipes.
Encore faut-il, pour une telle stratégie d’ensemble, que les politiques de l’Union européenne servent l’industrie durable. Le plan d’investissements dit Juncker, voulu par la France dès 2012, est une évolution positive. Il en faudra au moins deux autres. D’une part, réduire le rôle juridique de la Commission en matière de concurrence car elle empêche la constitution de champions européens – comme dans le domaine stratégique de l’intelligence artificielle. D’autre part, muscler la politique commerciale de l’Union pour qu’elle défende ses valeurs, ses intérêts, ses normes sociales et environnementales dans le libre-échange. Le réveil de l’Union européenne face au dumping chinois sur le marché de l’acier ou au protectionnisme de Trump est bienvenu, mais il est tardif et encore timide.
Décidément, beaucoup du futur du pays et du continent se joue dans l’ambition pour l’industrie.