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Actualités socialistes - Page 241

  • Alternatives Economiques - Réformer les retraites, arme de destruction du travail, Jean-Marie Harribey le 10/04/2022

    Juste quelques heures avant de connaître les résultats du premier tour de l'élection présidentielle, remettons une couche dans la critique du projet d'Emmanuel Macron de porter l'âge de la retraite à 65 ans. Avec mes amis Pierre Khalfa et Christiane Marty, nous avions publié dans Le Monde du 5 mars 2022 la tribune « Retraites : La réforme prévue tourne à nouveau le dos au progrès ». Nous avions présenté les éléments principaux qui permettent de comprendre l’acharnement du gouvernement et du patronat à vouloir réformer une fois de plus le système de retraites, cette fois-ci en reculant l’âge de la retraite à 65 ans avec une annulation de la décote à 67 ans. Je les rappelle rapidement avant de voir comment on pourrait faire autrement [1].

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  • Retraites et pouvoir d'achat : les enjeux décryptés #cadire 13.04.2022

    La campagne pour le 2nd tour de l’élection présidentielle est partie sur les chapeaux de roues avec un thème majeur qui s’impose à tous les déplacements des deux finalistes : l’économie. Comment augmenter le pouvoir d’achat des Français ? En baissant la TVA ? En augmentant les primes ? Et les retraites : la réforme est-elle essentielle ? A toutes ces questions répondra Eric Heyer, directeur du département Analyse et Prévision à l’OFCE.

  • La Vie des Idées - Faire chanter les lendemains

    À propos de : Haud Guéguen et Laurent Jeanpierre, La perspective du possible. Comment penser ce qui peut nous arriver, et ce que nous pouvons faire, La Découverte

    Un autre monde est-il possible ? Répondre à la question suppose au préalable qu’on se demande ce que « possible » peut signifier. Un retour aux classiques s’impose : d’Aristote à Bourdieu, nombreux sont les auteurs qui nous aident à comprendre ce que peut être une alternative.

    « There Is No Alternative », avait coutume de dire Margaret Thatcher, clôturant ainsi d’un acronyme (TINA) l’horizon des possibles. La fin du socialisme réel et son corollaire apparent, la fin de la guerre froide, ont entretenu l’idée selon laquelle la notion d’émancipation ou, plus simplement, de changement volontaire suscité par l’action collective et orienté par un projet politique était devenue obsolète. La perspective d’un « capitalisme sans rival » selon la formule de Branko Milanovic a tendu à rendre difficilement concevable la notion même de transformation sociale. Le credo néolibéral a transformé les agents sociaux en entrepreneurs de soi-même, inattentifs au cours du monde et à la misère des autres.

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  • Reporterre - Enquête — Nucléaire Un accident nucléaire peut-il se produire en France ? (3)

    Guerres, cyberattaques, dérèglement climatique... Les causes possibles d’accidents graves sont nombreuses. Et en France, les réacteurs vieillissants gérés par EDF, en difficulté financière, soulèvent cette crainte. Enquête [3/5]

    [3/5 — Le nucléaire n’est pas bon pour le climat] Face aux lobbies qui présentent le nucléaire comme LA solution au défi climatique, Reporterre a mené l’enquête. Comment l’atome s’est-il imposé dans le débat public ? Un accident grave est-il possible en France ? La sobriété n’est-elle pas la meilleure solution à l’urgence climatique ?

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  • Fondation Jean Jaurès - L'’Amérique latine et l’OCDE

    Sebastian Nieto Parra, chef de l’Unité Amérique latine et Caraïbes du Centre de développement de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), analyse les données livrées par le dernier rapport Perspectives économiques de l’Amérique latine et les conséquences de la guerre russo-ukrainienne sur les économies latino-américaines. Il est interrogé par Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation Jean-Jaurès.

  • La Vie des Ides - Les primaires : entre désillusion et expérimentation  par Rémi Lefebvre , le 12 avril

    Les primaires ont suscité une vague d’enthousiasme citoyen en renouvelant les processus de désignation des candidats à l’élection présidentielle et en régénérant les partis et la démocratie représentative. Elles s’imposent au croisement de l’efficacité électorale (régler l’épineuse question du leadership dans les partis) et de nouvelles exigences démocratiques (donner plus de pouvoir aux électeurs dans la définition de l’offre électorale). Ce processus de sélection apparaît dans les années 1990 en France, d’abord dans un format « fermé » (réservé aux adhérents) puis ouvert, aux sympathisants, dans un premier temps par les écologistes et les socialistes (2011-2012). La double victoire de François Hollande aux primaires puis à l’élection présidentielle constitue leur mythe fondateur. Sur la base de ce succès, la droite s’y rallie en 2016. Mais l’engouement fait rapidement place au désenchantement

    Les deux « partis à primaires » (le Parti Socialiste -PS- et les Républicains -LR) n’ont pas réussi à se qualifier pour le second tour de l’élection présidentielle. La représentation dominante de la procédure se retourne par là même : de martingale de la victoire, les primaires deviennent une machine à perdre et « à radicaliser » aux effets jugés incontrôlables. Conçu comme un outil de régulation de la conflictualité partisane, le dispositif conduit à l’exacerber. Mais comment se passer des primaires, dans le cadre d’un scrutin uninominal comme l’élection présidentielle, quand aucune candidature ne s’impose naturellement ou quand une famille politique est divisée ?
     
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  • Reporterre - Enquête — Nucléaire Nucléaire : l’accident qui ne doit pas arriver(2)

    Les accidents nucléaires ont des conséquences dramatiques, malgré les dénégations des pronucléaires. En termes de décès et de maladies, mais aussi sur le plan économique et en laissant des zones contaminées pour des décennies. Enquête [2/5]

    [2/5 — Le nucléaire n’est pas bon pour le climat] Face aux lobbies qui présentent le nucléaire comme LA solution au défi climatique, Reporterre a mené l’enquête. Comment l’atome s’est-il imposé dans le débat public ? Un accident grave est-il possible en France ? La sobriété n’est-elle pas la meilleure solution à l’urgence climatique ?

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  • Fondation Jean Jaurès - L’Espagne confrontée à des tensions politiques et sociales

    Dans le contexte de la guerre en Ukraine menée par la Russie, la gauche au pouvoir en Espagne connaît des tensions concernant sa politique étrangère mais doit aussi faire face à un climat social dégradé. Pour éclairer la situation, Antoine de Laporte, expert associé à la Fondation et observateur de la vie politique espagnole, livre son analyse. Il revient également sur la crise interne à Podemos et sur l’évolution des rapports de force à droite (Parti populaire et Vox). Il est interrogé par Alexandre Minet, coordinateur du secteur International de la Fondation Jean-Jaurès.

  • La Tribune,  Mathieu Fulla- Un effondrement socialiste qui vient de loin

    ANALYSE. Le premier tour de l’élection présidentielle 2022 marque l’effondrement de l’une des plus vieilles organisations partisanes de France. Par Mathieu Fulla, Sciences Po.

    Le score de 1,72 % de suffrages exprimés en faveur d'Anne Hidalgo, candidate du Parti socialiste, lors du premier tour de l'élection présidentielle 2022, marque sans ambiguïté l'effondrement de l'une des plus vieilles organisations partisanes de France, héritière de la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) fondée en 1905 sous l'impulsion de Jean Jaurès et de Jules Guesde. [Refondé en 1969], le Parti socialiste a pris son essor à la suite du congrès d'Épinay de 1971 qui installe François Mitterrand à sa tête.

    Si son histoire a connu de nombreux rebondissements, la fin du quinquennat de François Hollande (2012-2017) ouvre des failles profondes qui ne sont toujours pas refermées.

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