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Un quart des ouvriers travaillent dans la logistique et le transport. Par rapport aux ouvriers de l’industrie, ces métiers sont moins syndiqués, moins bien payés et soumis à un contrôle permanent. Entretien avec le sociologue David Gaborieau, extrait du magazine Alternatives Économiques.
Combien de travailleurs représente l’économie de la livraison ?
Il y a deux grands types de travailleurs dans cette économie : ceux de la logistique et ceux du transport. La logistique, c’est la manipulation des colis, leur tri, leur étiquetage, leur expédition, dans des entrepôts plus ou moins grands. Cela représente plus de 800 000 ouvriers. Les travailleurs du transport, eux, font aussi un métier d’ouvrier mais pas un métier d’usine. Ils travaillent souvent seuls, mais avec beaucoup de contrôle, notamment par GPS. Parmi eux, on compte les transporteurs classiques (les chauffeurs routiers) et, depuis ces dernières années les métiers de la livraison, en véhicule motorisé ou à vélo. Si on cumule la logistique et le transport, cela représente 1,5 million d’ouvriers, soit un quart du monde ouvrier en France, et leur nombre augmente depuis les années 1980.
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À l'occasion d'un conseil national du Parti socialiste, Olivier Faure a reçu le mandat de discuter avec l'ensemble de la gauche et des écologistes, insoumis compris, pour trouver un accord aux législatives. Jérôme Guedj, secrétaire national du PS, conseiller régional d'Ile-de-France, est l'invité de #LaMidinale.
Si vous aviez quatre-vingt années à dépenser sur Instagram, vous n’auriez que le temps de voir l’ensemble des post déposés sur ce réseau depuis sept minutes. Cet exemple pour dire à quel point l’effervescence continuelle de la création d’images mises à notre disposition atteint des proportions inimaginables. [...]
La réserve dans les armées est un enjeu important. Depuis la fin de la conscription et de la Guerre froide, nous sommes passés à un modèle d'armées professionnalisées et réduites. Les attentats terroristes en 2015 ou encore la situation dans le Sahel ont montré que les armées pouvaient être mobilisées aussi bien dans des missions de sécurité intérieure et extérieure. Ce modèle en tension pose la question d'autres modèles alternatifs, comme celui de la garde nationale aux États-Unis que Thibault Delamare, chercheur résident à l'Université d'Aix-Marseille et à l'IRSEM en relations civilo-militaires, nous présente. Il est interrogé par Renaud Bellais, co-directeur de l'Observatoire de la défense – Orion de la Fondation Jean-Jaurès.
Comment analyser la France à l’aune de l’élection du Président(e) de la République ? La France est-elle en conflit contre elle-même ? Pour tenter de répondre à ces questions, nos invités : - Richard Werly, correspondant permanent à Paris du quotidien suisse Le Temps, auteur de "La France contre elle-même. De la démarcation de 1940 aux fractures d’aujourd’hui", aux éditions Grasset. - Laetitia Strauch-Bonart, éditorialiste et rédactrice en chef au magazine Le Point, auteure de "La France. Ce pays que l’on croyait connaître", aux Editions Perrin-Presses de la Cité. - Julien Bisson, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Le 1 qui publie mercredi 20 avril 2022, un numéro baigné dans l'élection présidentielle : "Le choc de deux France".
La candidate d’extrême-droite, chantre d’une écologie « enracinée », tente de verdir son programme nationaliste. Mais les prises de positions des élus du parti et les mesures productivistes qu’elle défend trahissent son opportunisme teinté de déni sur les enjeux environnementaux.
Écolo, Marine Le Pen ? La candidate d’extrême droite aimerait le faire croire. Sur son site, entre les dizaines de pages consacrées à la sécurité et à l’immigration, son équipe de campagne a glissé un livret sur l’environnement. La candidate y vante une écologie « positive », placée « au cœur du projet de renouveau national » et permettant à chacun de profiter d’une nature « belle, vivante et protégée ». De la poudre aux yeux, selon chercheurs et associatifs. Derrière son apologie d’une écologie « enracinée », la candidate défend un programme destructeur pour le vivant.
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Après le résultat de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de l’élection présidentielle, faut-il encore désespérer de la gauche ? La possibilité d’un accord de toute la gauche et la main tendue de l’union populaire peut-elle redonner l’espoir ? Rémi Lefebvre, politiste et auteur de Faut-il désespérer de la gauche aux Éditions Textuel, est l’invité de #LaMidinale.
A la Maison de la Chimie à Paris, où il réunissait les siens jeudi soir, le leader insoumis est apparu requinqué et prêt à jeter ses forces dans «la nouvelle campagne qui commence». Celle des législatives, qu’il compte mener main dans la main avec les autres formations de gauche.
Gare à ceux qui l’avaient enterré trop vite. Jean-Luc Mélenchon, plus «combatif» que jamais, a encore des choses à dire et à faire. Loin d’être abattu après son échec au premier tour de la présidentielle, il est déjà remonté sur le ring jeudi soir. A la Maison de la Chimie à Paris, la soirée n’était «pas un meeting» mais bien «une conférence» devant plusieurs centaines de personnes.
Le conseil national du Parti socialiste a entériné mardi 19 avril l'ouverture des discussions avec LFI en vue des législatives. Une position qui fait débat et pourrait bien achever le parti.
“Je n’ai jamais été sur la ligne de la direction et d’Olivier Faure. Ça ne va pas changer, a fortiori avec cette ligne qui consiste à dire qu’on va chercher un accord avec LFI”. Interrogé par LeHuffPost, Stéphane Le Foll, ancien ministre socialiste, est plus que critique sur éventuel accord stratégique entre le PS et LFI aux élections législatives de juin 2022.
Entretien - Le Parti socialiste s’est prononcé en majorité ce mardi 19 avril pour un rassemblement de la gauche aux législatives, y compris avec La France insoumise. Une erreur pour le sénateur du Val-d’Oise Rachid Temal qui « ne croit pas que Jean-Luc Mélenchon ait la capacité de gouverner ».
Le candidat communiste dans le 3e circonscription de Lyon, Boris Miachon Debard, a annoncé mardi suspendre sa campagne des législatives et propose une rencontre aux autres candidats de gauche. Qu'en pensent les autres candidats ? Une grande alliance à gauche est-elle possible ou pas ?
Vers une grande alliance à gauche ? Avec près de 22% des voix au 1er tour de la présidentielle, Jean-Luc Mélenchon, le candidat de l'Union Populaire, est passé tout près du 2e tour. Mais il est éliminé. Eliminée au 1er tour, la gauche a déjà les yeux tournés vers les législatives. Mais pour peser, elle devra probablement s'unir avant le 1er tour.
Dans un discours aux cadres de son parti mardi soir, le premier secrétaire a appelé toute la gauche, Insoumis compris, à «plus de hauteur de vue».
«La réalité, c'est quand on se cogne...» Ce mot de Jérôme Guedj, citant jacques Lacan, a pu illustrer mardi 19 avril au soir l'ambiance du Conseil national du PS. Durant plus de quatre heures, les cadres socialistes ont vidé leur sac après le score cataclysmique de leur candidate Anne Hidalgo le 10 avril (1,74%).
En vue des législatives, le conseil national du PS a adopté une résolution pour discuter avec toutes les formations de gauche, dont La France insoumise, arrivée en tête au premier tour de la présidentielle.
Le conseil national du Parti socialiste, sorte de parlement du parti, a adopté mardi soir une résolution proposant de discuter avec l’ensemble des forces de gauche, dont La France insoumise, pour trouver un accord aux législatives, a-t-on appris de sources concordantes. Il s’agit pour le PS d’un tournant majeur dans sa stratégie que d’envisager un accord avec le parti de Jean-Luc Mélenchon, a précisé un participant, même si pour l’instant LFI a indiqué ne pas vouloir discuter avec le PS, trop critique vis-à-vis de leur candidat pendant la campagne.
Les socialistes vont tenter de se mettre d'accord sur la stratégie à adopter à deux mois des élections législatives alors que la France insoumise refuse tout accord. Rares sont les cadres à croire que plus de 15 députés seront élus.
La soupe à la grimace depuis Ivry. Après le score désastreux d'Anne Hidalgo (1,74%) au premier tour, le Parti socialiste tente de sortir la tête de l'eau pour se projeter vers les législatives lors d'un conseil national ce mardi soir. Mais si Olivier Faure et ses proches continuent de croire à un accord avec La France insoumise, d'autres leur reprochent leur stratégie.
Le candidat de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a répondu aux questions de Bruce Toussaintsur BFMTV ce mardi soir pour la première fois depuis les résultats du premier tour de l’élection présidentielle
Le candidat de la France insoumise, arrivé troisième au premier tour de l'élection présidentielle, était l'invité exceptionnel de Bruce Toussaint sur BFMTV ce mardi soir.
Une défaite qu'il a facilement reconnue, mais qui le marque. Jean-Luc Mélenchon, invité exceptionnel de BFMTV ce mardi soir, est revenu sur les résultats du premier tour de l'élection présidentielle. Arrivé en troisième position derrière Emmanuel Macron et Marine Le Pen, le candidat de la France insoumise a livré son sentiment sur ce scrutin. "Je ne sais pas si un événement comme celui-là peut se digérer", a commencé le député des Bouches-du-Rhône.
L'absence de choix est un choix, et comme tout choix il aura des effets. Les «insoumis» sont-ils en train de commettre une coûteuse erreur stratégique ?
«Pas une voix pour Madame Le Pen», scandé par Jean-Luc Mélenchon plusieurs fois et clairement: le mot d'ordre initial des «insoumis» répond-il totalement aux enjeux présents? Il valide seulement ce soir-là le rapide passage à une autre bataille, celle des législatives, et un «enjambement» bien curieux du second de l'élection présidentielle.
Il s'agit même, tout simplement, de trouver quelques raisons d’exister encore. Une opération survie qui est aussi une opération de la dernière chance. Songez qu’avec 1,75 % des voix, Anne Hidalgo est arrivée loin, très loin de… Jean Lassalle, par exemple ! Une humiliation inimaginable pour un parti qui a géré le pays la moitié du temps depuis 1981.
L’aile gauche du parti écologiste tire un lourd bilan de la présidentielle et espère une alliance avec LFI en vue des législatives, indique « Le Figaro ».
L'après-présidentielle tourne aux règlements de comptes chez Europe Écologie-Les Verts (EELV). Comme le rapporte Le Figaro, l'aile gauche du parti écologiste a vivement réprimandé Yannick Jadot et la direction du parti après la débâcle du candidat lors du premier tour, lors duquel il a été crédité de 4,63 % des voix. Dans un long texte adressé aux forces vives d'EELV, le courant « Le Souffle » ne mâche pas ses mots et appelle à des concertations en vue des élections législatives, au mois de juin prochain.
Ayant rassemblé à peine 1,75 % des votes au premier tour du 10 avril, Anne Hidalgo n’a pas franchi le seuil des 5 %, synonyme de remboursement des frais de sa campagne présidentielle. Après ce score jugé calamiteux au sein même du parti, le PS réunit ce mardi 19 avril son conseil national pour en tirer le bilan avant les législatives de juin.
Ce mardi, le Parti socialiste réunit son conseil national à Ivry-sur-Seine pour tirer le bilan de l’élection présidentielle, lors de laquelle Anne Hidalgo est arrivée en dixième position (1,7 %). Entretien avec Olivier Bianchi, le maire socialiste de Clermont-Ferrand, à la veille de cette échéance.
Cinq ans après avoir laissé le pouvoir avec le départ de François Hollande de l’Élysée, le PS n’est plus que l’ombre du parti qu’il a été. Pour Olivier Bianchi, qui a porté le projet culturel de la candidate socialiste durant la campagne, son parti doit engager un profond travail intellectuel de refondation.
La France insoumise a rejeté la proposition d'accord avancée par le premier secrétaire du Parti socialiste en vue des élections législatives.
La proposition en agacé plus d'un au parti à la rose. Plusieurs membres du Parti socialiste ne cachent pas leur agacement après la main tendue par Olivier Faure pour des négociations avec la France insoumise en vue des législatives de juin. Fin de non recevoir. La présidente du groupe LFI à l'Assemblée Mathilde Panot a expliqué dans le Journal du Dimanche qu'"il n'y aura pas de discussion, et ce refus est définitif".
Les Insoumis restent ouverts à un accord incluant communistes et écologistes, si ceux-ci "rendent des comptes" sur leurs attaques envers Jean-Luc Mélenchon durant la campagne présidentielle.
Irréconciliables. La cheffe des députés La France insoumise, Mathilde Panot, a refusé, dimanche 17 avril, la proposition de dialogue du Premier secrétaire du PS, Olivier Faure, en vue des élections législatives.
Alors que les Insoumis avaient proposé vendredi aux écologistes et aux communistes de former une coalition pour les législatives des 12 et 19 juin, mais en excluant le Parti socialiste, Olivier Faure assure que "[sa] main est tendue", dans un entretien au journal Libération.
Une semaine après l'élimination du candidat de La France insoumise au premier tour de l'élection présidentielle, ces dix citoyens ont raconté à franceinfo comment ils allaient voter le 24 avril.
Ils ont tous fait le même choix au premier tour, mais partent en ordre dispersé pour le second. Les électeurs de Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise arrivé en troisième position le 10 avril, doivent désormais se positionner en vue du duel final, dimanche 24 avril, entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Si certains entendent déjà "faire barrage" et voter pour le président sortant, beaucoup prévoient de s'abstenir ou de voter blanc. D'autres encore se disent indécis ou penchent pour la candidate du Rassemblement national.
Le premier secrétaire du PS tend la main aux insoumis pour un «rassemblement» de la gauche en vue des législatives. Il critique aussi l’attitude récente de François Hollande, dont le rôle, selon lui, doit être celui d’un «passeur» et non d’un «empêcheur»
Olivier Faure interroge souvent : «Vous avez l’impression que je m’amuse depuis quatre ans ?» Façon de dire qu’il ne veut pas rester à la tête du Parti socialiste (PS) par plaisir mais par devoir. En mars, sentant venir le pire score de l’histoire du PS, il nous disait : «Pour reconstruire, il faut une victoire ou un échec suffisamment fort pour se remettre en question. Après la présidentielle, quand on aura touché le fond, ce sera le moment de le faire. Je ferai tout pour, j’espère qu’on me laissera faire.»
Après la lettre des insoumis envoyée ce vendredi matin à plusieurs formations de gauche en vue du prochain scrutin, le secrétaire national du parti écologiste, Julien Bayou, a ouvert la porte à un rapprochement entre leurs deux formations.
Les discussions se poursuivent entre les mouvements de gauche. Après la lettre envoyée par LFI ce vendredi matin au PCF, au NPA et à EE-LV pour leur proposer de former une coalition pour les législatives (12 et 19 juin), le secrétaire national du parti écolo, Julien Bayou, annonce souhaiter pouvoir trouver un accord avec LFI «a minima sur un pacte de non-concurrence, de non-agression».
Les Insoumis veulent parler "programme commun partagé” avec EELV et le Parti communiste... Mais sans les socialistes à "ce stade".
La gauche se parle. Défaits au premier tour de l’élection présidentielle, les différents représentants LFI, communistes, écolos et même socialistes tentent d’ouvrir les négociations en vue des élections législatives des 12 et 19 juin. Un “troisième tour”, selon les mots de certains, que la France insoumise aborde en position de force après les 22% récoltés le soir du 10 avril.
La formation de Jean-Luc Mélenchon compte bien prolonger sa dynamique pour devenir la première force d’opposition à l’Assemblée nationale. Certains s’estiment même en capacité d’imposer une cohabitation au futur chef de l’État. Dans ce contexte, les Insoumis ouvrent la porte aux discussions... Mais sous conditions et sans le Parti socialiste.
La France insoumise est favorable à des discussions avec les autres partis de gauche pour les législatives, mais à condition que le "regroupement se fasse autour du programme porté par Jean-Luc Mélenchon" et à la proportionnelle des résultats du premier tour de la présidentielle, a indiqué mercredi Manuel Bompard.
"On est favorable à faire en sorte qu'il puisse y avoir éventuellement un regroupement autour du programme qui a été porté par Jean-Luc Mélenchon à l'élection présidentielle et autour des résultats tels qu'ils ont été choisis par les électeurs au premier tour", a expliqué sur franceinfo l'ancien directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon.
Fabien Roussel a proposé une rencontre à Jean-Luc Mélenchon afin de joindre leurs forces pour les élections législatives de juin. Une proposition formulée ce jeudi 14 avril, lors d’une conférence de presse.
Jean-Christophe Cambadélis, ancien premier secrétaire, plaide pour une "autodissolution du PS" cet automne, pour une "refondation".
POLITIQUE - Après la Bérézina, place aux règlements de comptes. Une grande voix de ce qu’il reste du Parti socialiste dit tout haut comment il voit l’avenir de son parti qui vient de vivre la pire déroute de son histoire: 1,75%, pour Anne Hidalgo, la dixième place sur douze, derrière Jean Lassalle et Fabien Roussel.
La présidente de la région Occitanie, Carole Delga, qui fut la mieux réélue des présidents de régions socialistes en 2021, prendra une part active à la reconstruction du parti. « Au boulot », dit-elle, consciente cependant des obstacles à franchir, parmi lesquels « la bataille des ego ». La reconstruction peut se faire « à partir des territoires » où le PS reste implanté, veut croire l’élue
Le premier secrétaire du Parti socialiste, Olivier Faure, et des élus du parti ont appelé à l’union des forces de gauche et des écologistes, dans la foulée d’une débâcle historique à l’élection présidentielle. Présidente de la région Occitanie, Carole Delga veut croire que l’ancrage territorial du parti aidera à sa reconstruction. Entretien.
Comme il l’avait promis, le candidat LFI à l’élection présidentielle a lancé ce mercredi 13 avril 2022 une consultation de ses soutiens pour le second tour. Ils peuvent voter pour Emmanuel Macron, voter blanc ou s’abstenir.
Abstention, vote blanc ou vote Emmanuel Macron ? Jean-Luc Mélenchon a lancé mercredi 13 avril 2022 la consultation de ses quelque 310 000 soutiens en vue du second tour, trois jours après que le troisième homme (21,95 %) ait appelé à ne pas « donner une seule voix à Le Pen ». Cette option de vote Marine Le Pen ne figure donc pas parmi les propositions données en consultation sur la plate-forme militante de Jean-Luc Mélenchon, « Action populaire ».
Au pied du mur, le Parti Socialiste (PS) se projette déjà dans la perspective d’une union de la gauche pour les législatives… mais pas nécessairement avec Jean-Luc Mélenchon. Dès ce dimanche soir, certains lieutenants socialistes n’ont pas manqué d’envoyer quelques piques au leader insoumis qu’ils accusent d'avoir nui au rassemblement pendant cinq ans.
Une poignée de militants s’étaient donné rendez-vous ce dimanche soir, sans grands espoirs, pour la soirée électorale d’Anne Hidalgo au Poinçon, restaurant branché du quatorzième arrondissement parisien. À peine le score désastreux de leur candidate dévoilé, chacun avait envie de passer à autre chose. Une fois les appels, clairs et nets, au barrage contre Marine Le Pen, certains cadres se projetaient dans le rassemblement pour les législatives… sans Jean-Luc Mélenchon.
Le score de 1,72 % de suffrages exprimés en faveur d’Anne Hidalgo, candidate du Parti socialiste, lors du premier tour de l’élection présidentielle 2022, marque sans ambiguïté l’effondrement de l’une des plus vieilles organisations partisanes de France, héritière de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO) fondée en 1905 sous l’impulsion de Jean Jaurès et de Jules Guesde. [Refondé en 1969], le Parti socialiste a pris son essor à la suite du congrès d’Épinay de 1971 qui installe François Mitterrand à sa tête.
Si son histoire a connu de nombreux rebondissements, la fin du quinquennat de François Hollande (2012-2017) ouvre des failles profondes qui ne sont toujours pas refermées.
Avec un score de moins de 2% au premier tour de l'élection présidentielle, l'avenir du mouvement fondé en 1969 pourrait s'écrire en pointillé.
Dix ans après l'accession de François Hollande à l'Élysée, le PS a réussi le tour de force d'être sous la barre des 2% et de se positionner loin derrière Jean Lassalle. Si le score de Benoit Hamon avait pu surprendre quelques-uns, la déroute d'Anne Hidalgo en 2022 n'a plus grand-chose d'une surprise.
Un an auparavant, les élections régionales avaient pourtant nourri l'espoir des socialistes que leur parti était encore vivant. Avec cinq régions remportées à dix mois de la présidentielle, le PS bombait le torse. «Les élections locales ont donné l'illusion que c'était un parti de premier plan, expliqueRémi Lefebvre, politologue auteur de Faut-il désespérer de la gauche. Mais il y a eu une prime au sortant et une abstention élevée, donc c'était un trompe-l'œil.»
Au terme du premier tour de l’élection présidentielle, la Licra s’alarme d’une configuration électorale qui rend possible une victoire de l’extrême droite au second tour, le 24 avril 2022.
Le score du Rassemblement national, renforcé par l’appel d’Éric Zemmour à ses électeurs à reporter leurs voix sur la candidature de Marine Le Pen, annonce d’ores et déjà une situation où, quelle que soit l’issue du scrutin, l’extrême droite pèsera d’un poids inédit dans le paysage politique français. La Licra prend acte de cette réalité et appelle expressément à en limiter la portée délétère.
Avec 1,75% des voix, la maire de Paris réalise le pire score de l'histoire de son parti à l'élection présidentielle, plus de quatre points en dessous de la cinglante défaite de 2017. Un échec logique après une campagne qui n'a jamais décollé.
La défaite était attendue. Anne Hidalgo, qui ne recueille que 1,75% des voix, selon les résultats définitifs fournis à la mi-journée lundi par le ministère de l'Intérieur, échoue au premier tour de l'élection présidentielle 2022. Avec ce score, le Parti socialiste (PS) tombe encore plus bas que lors de la défaite – déjà retentissante – de 2017, où Benoît Hamon avait rassemblé 6,36% des suffrages. Pour la maire de Paris, c'est la fin d'une longue et douloureuse campagne qui n'a jamais pris.
Le score de Jean-Luc Mélenchon le plaçant à la troisième place au premier tour du scrutin présidentiel d’avril 2022 constitue l’aboutissement d’une troisième campagne efficace du leader de la gauche radicale française, bien plus qu’une dynamique de fond datant du lancement de la France Insoumise.
Comprendre l’état actuel de cette structure politique implique une évaluation de ses atouts dans la recomposition du paysage politique national, comme des limites rencontrées au cours des six années passées depuis sa fondation.
INFO LE PARISIEN. Arrivé troisième du premier tour de l’élection présidentielle dimanche, le leader de la France insoumise doit prendre « dès cet automne » la direction de la fondation La Boétie.
« Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux ». Cette citation d’Étienne de La Boétie est l’une des préférées de Jean-Luc Mélenchon. Et cela tombe bien, puisque la figure de proue de La France insoumise - arrivée troisième du premier tour de la présidentielle dimanche avec 21,95 % des voix - doit, selon nos informations, prendre le pilotage dès « cet automne » de l’Institut La Boétie, qui va devenir une fondation politique.
Après sa déroute à la présidentielle, les opposants parisiens prédisent une fin de mandat agitée à Anne Hidalgo. La maire de Paris n'a récolté que 1,75% des suffrages au premier tour, et seulement 2,17% des voix dans la capital
"Un vote sanction", "un désaveu sévère"… Le retour aux affaires sera difficile pour la maire de la capitale, Anne Hidalgo, après sa lourde défaite à la présidentielle, selon ses opposants au conseil de Paris, interrogés par France Bleu Paris. Dans sa ville, la socialiste a en effet récolté 2,17% des voix, au premier tour, dimanche 10 avril. À peine mieux qu'au niveau national, ou elle a obtenu 1,75% des suffrages, soit le plus bas score jamais enregistré par le Parti socialiste pour une présidentielle.
Avec moins de 5 % des suffrages au premier tour de la présidentielle, la candidature écologiste portée par Yannick Jadot (EELV) pour les élections présidentielles fait un score plus faible que celui promis par les derniers sondages. La faute, glisse-t-on dans les rangs des militants, à l’appel au vote utile lancé par le candidat de La France Insoumise (LFI) Jean-Luc Mélenchon.
Jean-Luc Mélenchon perd pour la troisième fois une élection présidentielle. Jamais le candidat insoumis n’a été aussi proche du second tour, malheureux troisième de cette course présidentielle. À 71 ans Jean-Luc Mélenchon n’a pas encore officiellement mis fin à sa carrière politique, mais sa succession se prépare.
Au pied du mur, le Parti Socialiste (PS) se projette déjà dans la perspective d’une union de la gauche pour les législatives… mais pas nécessairement avec Jean-Luc Mélenchon. Dès ce dimanche soir, certains lieutenants socialistes n’ont pas manqué d’envoyer quelques piques au leader insoumis qu’ils accusent d'avoir nui au rassemblement pendant cinq ans.
Estimations Ipsos Steria pour France Télévisions, Radio France, France24/RFI/MCD, Public Sénat/LCP Assemblée Nationale et Le Parisien-Aujourd'hui en France
C’est un constat d’échec. De nombreux élus socialistes, dont le premier secrétaire Olivier Faure et plusieurs maires membres de l’équipe de campagne d’Anne Hidalgo, ont appelé dimanche soir à une « union des forces de gauche » aux législatives, après la défaite historique d’Anne Hidalgo à la présidentielle, avec environ 2 % des voix.
« Je lance ce soir un appel solennel aux forces de gauche et écologiques, aux forces sociales, aux citoyennes et citoyens prêts à s’engager afin de construire ensemble pour les élections législatives un pacte pour la justice sociale et écologique », a notamment déclaré Olivier Faure sur les réseaux sociaux.
La maire de Paris, candidate du Parti socialiste pour l'élection présidentielle 2022 enregistre un score historiquement bas.
La rose est fanée, le poing baissé. Le Parti socialiste enregistre, avec Anne Hidalgo comme candidate, son pire score à une élection présidentielle. La maire de Paris, dont la campagne a viré au chemin de croix, récolte environ 2% des voix ce dimanche 10 avril, selon l’estimation Ifop pour TF1 et LCI.
La candidate du Parti socialiste réalise sans surprise un score au plus bas. Elle n'atteint même pas la barre des 5%, contrairement à Benoît Hamon en 2017, dont la faible performance amorçait déjà l'enlisement du parti historique
Pour sa première élection présidentielle, le candidat PCF Fabien Roussel a récolté 2,4% des voix et termine à la 8e place, loin derrière son rival Jean-Luc Mélenchon. Mais avec un score plus élevé que la dernière candidature communiste en solo, celle de Marie-George Buffet en 2007.
Le résultat est décevant pour le candidat écologiste Yannick Jadot. Distancé par Jean-Luc Mélenchon, il obtient au premier tour un score proche de celui qu'avait réalisé le socialiste Benoît Hamon qu'il avait choisi de rejoindre lors de la présidentielle de 2017.
Gilles Finchelstein, directeur général de la Fondation Jean-Jaurès, revient sur les deux piliers de la stratégie de Marine Le Pen, grâce aux données de l’Enquête électorale française réalisée par Ipsos pour la Fondation Jean-Jaurès, le Cevipof et Le Monde dont la dixième vague vient de sortir.
Crédibilisation et banalisation sont les deux piliers de la stratégie de Marine Le Pen. Cette stratégie, entamée dès avant 2017 mais fortement amplifiée depuis lors, nécessitait de neutraliser les questions politiques en faisant évoluer les propositions les plus clivantes pour mieux s’appuyer sur une image personnelle retravaillée.
Le premier tour de l’élection présidentielle a constitué à l’évidence un succès électoral pour Marine Le Pen. Elle a résisté à l’irruption d’Éric Zemmour. Elle a progressé tout au long de la campagne – à la différence de 2012 et 2017. Elle a obtenu un score historique et bénéficie pour la première fois de réserves électorales.
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