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La concentration excessive coupable de l'inflation ? [Olivier Passet]

On ne compte plus en France le nombre de grandes entreprises qui affichent un résultat record ou en forte progression en 2022. En proue de cette performance, TotalEnergies qui affiche 19,5 milliards d’euros de résultat (en dépit de 16 milliards de dépréciations sur la Russie), le constructeur automobile Stellantis 16,8 milliards, le numéro un mondial du luxe LVMH 14,1 milliards, BNP Paribas 10,2 milliards, ou le géant pharmaceutique Sanofi 6,72 milliards.

Et sur le point chaud que constitue aujourd’hui l’inflation alimentaire, lorsque l’on observe la vitesse de reconstitution de la profitabilité des entreprises de ce secteur — dont le taux de marge a retrouvé son plus haut niveau depuis près de 20 ans, avec notamment les très bonnes performances financières de Nestlé, Coca-Cola, Danone, Pernod-Ricard ou Mondelez international —, il est clair là encore que les grandes entreprises sont devenues des vecteurs de transmission et d’amplification de la hausse des prix au détriment des consommateurs. Idem pour des produits de grande consommation comme Procter & Gamble ou Unilever.  [...]

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