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  • Fondation Jean Jaurès - Pierre Bérégovoy (1925-1993) : du militant à l'homme d'État

    Pierre Bérégovoy fut Premier ministre de François Mitterrand, plusieurs fois ministre, député et maire de Nevers. Son suicide, voilà trente ans, le 1er mai 1993, demeure un événement politique marquant de notre histoire contemporaine. Olivier Rousselle, son ancien conseiller, et Pierre-Emmanuel Guigo, historien, reviennent dans cet entretien pour la Fondation Jean-Jaurès sur le parcours de celui qui fut grand homme d’État.

    Né en Normandie le 23 décembre 1925, Pierre Bérégovoy s’est donné la mort le 1er mai 1993 dans la Nièvre. C’est un itinéraire singulier pour sa génération que l’on découvre tout au long de cet entretien. Fils d’immigrés ukrainiens, d’origine modeste, Pierre Bérégovoy connaît très bien le monde du travail dans lequel il gravit tous les échelons, d’ouvrier à cadre dirigeant chez Gaz de France. Militant politique à la SFIO, adhérent à la CGT puis à FO, il conserve toute sa vie la passion intellectuelle du débat d’idées. Conseiller de Pierre Mendès France, ils se retrouvent dans la rigueur et la vérité qui accompagnent leur conception de la vie politique et de l’action gouvernementale. Adhérent du PSA puis du PSU, il choisit en 1969 de revenir à la SFIO pour reconstruire le mouvement socialiste avec Alain Savary. Dans la minorité au congrès d’Épinay en 1971, il rejoint François Mitterrand en 1973, entamant une forte relation avec lui. En 1981, il devient secrétaire général de la présidence de la République alors qu’il n’est pas issu de la haute fonction publique. En 1982, il rejoint le gouvernement de Pierre Mauroy au ministère des Affaires sociales et de la Solidarité nationale jusqu’en juillet 1984. Il est nommé ministre de l’Économie et des Finances dans le gouvernement de Laurent Fabius, poste qu’il convoitait. Il le sera à nouveau de 1988 à 1992 dans les gouvernements de Michel Rocard et d’Édith Cresson. Il est l’homme du franc fort, indispensable à ses yeux pour sauver l’épargne populaire et garantir le pouvoir d’achat des plus modestes. En 1983, il s’implante dans la Nièvre en devenant maire de Nevers, il y est élu député en 1986 et est constamment réélu par la suite. Le 2 avril 1992, dans un contexte politique difficile, il est nommé Premier ministre. Olivier Rousselle et Pierre-Emmanuel Guigo reviennent sur les onze mois passés à Matignon et les mesures adoptées : réforme de la PAC, première loi sur l'élimination des déchets portée par Ségolène Royal, loi de moralisation de la vie politique de Michel Sapin, moratoire des essais nucléaires dans le Pacifique, adoption du traité de Maastricht... Meurtri par la mise en cause de son honnêteté et de son honneur, affecté par la lourde défaite électorale du Parti socialiste aux élections législatives, il met fin à ses jours le soir du Premier mai 1993.

  • L'Obs - L’affaire Pierre Bérégovoy : un podcast de notre série « Au cœur du crime »

    AU CŒUR DU CRIME. Qu’aurait-il pu faire de plus, de mieux, de différent pour aider son client ? La question n’a jamais cessé de hanter l’avocat pénaliste Patrick Maisonneuve après le suicide de l’ancien Premier ministre de François Mitterrand, le 1er mai 1993.

    Le coup de téléphone l’a choqué, mais il ne l’a pas surpris. « C’est mon père. Mon père… » Lise Bérégovoy, l’une des trois enfants de l’ancien Premier ministre, ne peut pas en dire plus. Patrick Maisonneuve, jeune avocat de 38 ans qui se frotte depuis peu aux premiers scandales politico-financiers de l’ère Mitterrand, connaît la fin de la phrase. Nous sommes le 1er mai 1993. Pierre Bérégovoy vient de se suicider sous les platanes d’un chemin de halage, le long du canal de la Jonction, près de Nevers.

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  • INA, 1993 : Jean Kaspar, ancien secrétaire de la CFDT, est invité sur le plateau de l'heure de Vérité à parler de Pierre Bérégovoy

  • INA, 1985 : Yann de l'Ecotais, rédacteur en chef de "l'Express" interroge Pierre Bérégovoy