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Actualités socialistes - Page 192

  • Fondation Jean Jaurès, Jean-Philippe Derosier - Le pari de la dissolution

    Dans sa contribution d’une série réalisée en partenariat avec L’Hétairie, le constitutionnaliste Jean-Philippe Derosier, professeur de droit public à l’université de Lille et auteur du blog La Constitution décodée, revient sur les ressorts d’une éventuelle dissolution de l’Assemblée nationale par le président de la République.

    La dissolution est telle une balle unique dans un revolver : bien plus utile tant qu’elle reste dans le chargeur que lorsqu’elle en sort.

    En effet, lorsqu’elle est déclenchée, que l’Assemblée nationale est dissoute, l’ensemble des députés doivent certes retourner devant les électeurs, mais ils n’ont plus à la craindre. En quelque sorte, le mal est fait : une séquence électorale se substitue à celle de l’action politique et il ne pourra plus y avoir de dissolution pendant au moins un an. À l’inverse, tant qu’elle n’est pas prononcée, elle permet de discipliner, éventuellement de menacer, contraignant alors les députés – surtout ceux de la majorité – à ne pas commettre trop d’écarts.

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  • Le manifeste Cazeneuve

    Le Monde - L’ancien premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve lance un manifeste pour « une autre gauche »

    Le « manifeste » publié samedi sur le site du « JDD » est signé par 400 personnalités de gauche, pour la quasi-totalité des opposants à la ligne pro-Nupes de l’actuel premier secrétaire du PS, Olivier Faure.

    L’ancien premier ministre Bernard Cazeneuve, opposé à l’accord entre le Parti socialiste (PS) et La France insoumise (LFI) au sein de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes), estime qu’« une autre gauche est possible, qui rompe avec l’outrance et le sectarisme », dans un manifeste publié samedi 3 septembre sur le site du Journal du Dimanche (JDD).

    France Info - Manifeste pour "une autre gauche" : le socialiste Olivier Faure fustige les "gens qui cherchent à créer de la tension"

    Olivier Faure affirme que le PS a gardé toute son indépendance par rapport à Jean-Luc Mélenchon et La France Insoumise, et réaffirme la pertinence de l'union de la gauche au sein de la Nupes.

    Le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure fustige les "gens qui cherchent à créer de la tension" et "des clivages" à gauche, dimanche 4 septembre dans l'émission Questions politiques de France Inter, franceinfo et Le Monde, après la publication d'un manifeste de Bernard Cazeneuve dans le Journal du Dimanche, dans lequel il estime qu'une "autre gauche est possible, qui rompe avec l'outrance et le sectarisme".

  • Questions politiques, Olivier Faure « Oui, je veux aller au bout de la démarche d'un référendum d'initiative partagée »

    Dimanche 4 septembre, Olivier Faure était l'invité de « Questions politiques » sur Franceinfo et France Inter. Retrouvez son interview en intégralité !

  • Fondation Jean Jaurès - La dette, une solution face à la crise planétaire ?

    Après la crise liée au Covid-19, on nous promettait que rien ne serait comme avant. Or sur la question de la dette et de la dépense publique, les débats sont rapidement revenus au même point, opposant les tenants de la rigueur budgétaire aux partisans de l’annulation d’une partie de la dette publique. C’est oublier que les créances des pays les plus développés sont des instruments non seulement très populaires, mais indispensables au fonctionnement des marchés.

    Ce sont ces rouages de la « plomberie » monétaire que cet essai percutant propose d’explorer, afin de dépasser le seul sujet de la soutenabilité de la dette pour mieux éclairer celle qui mériterait notre attention : la création d’un monde en phase avec le vivant et les limites planétaires.

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  • Le vent se lève - Trump bientôt en prison, ou de retour à la Maison-Blanche ?

    Pour la première fois de l’Histoire des États-Unis, la résidence d’un ancien président a été perquisitionnée par le FBI. Cet acte explosif a enflammé l’opinion publique et ravivé les spéculations portant sur les ennuis judiciaires de Donald Trump. Le Parti républicain a dénoncé une instrumentalisation de la Justice tandis que le procureur général Merrick Garland (équivalent du Garde des Sceaux en France, nommé par Joe Biden à la tête du Department of Justice dont dépend le FBI) a défendu cette décision historique en affirmant que nul n’est au-dessus des lois. Si les démocrates semblent se féliciter de cette démarche, elle présente de nombreux risques politiques pour des gains potentiels encore peu évidents. Elle intervient à moins de trois mois des élections de mi-mandat, alors que Donald Trump évoquait l’imminence de l’annonce de sa candidature à la présidentielle de 2024.

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  • Philippe Moati : "Malgré le coup de pouce sur les salaires, probablement le compte n'y sera pas"

    Inflation, conséquences sur le pouvoir d'achat des ménages, climat social...Philippe Moati, professeur d'économie à l'université Paris Cité et cofondateur de l’ObSoCo, l'observatoire société et consommation, revient sur la situation économique des Français à l'approche de la rentrée.

  • Fondation Jean Jaurès, Jean-Daniel Lévy - Et si la séquence électorale de 2022 trouvait son origine dès 2017 ?

    Un mois après les résultats des dernières élections législatives ayant privé l’exécutif d’une majorité absolue à l’Assemblée nationale, Jean-Daniel Lévy, directeur délégué d’Harris Interactive France, s’interroge sur ce qui a rendu possible cette situation inédite et pose l’hypothèse de la suite logique de la séquence ouverte en 2017.

    On méconnaît souvent les raisons de sa défaite électorale. On peut également ne pas toujours bien identifier celles de sa victoire. L’exemple de la présidentielle et des législatives passées est, à ce titre, éclairant.

    En 2017, au premier tour, des électeurs d’Emmanuel Macron évoquant moins l’adhésion que l’ensemble des votants

    En 2017, 17% des Français avaient voté « utile ». C’est l’électorat d’Emmanuel Macron qui générait le plus de vote qualifié de la sorte (27%) et bien plus que celui de François Fillon (21%), Marine Le Pen (18%) ou encore Jean-Luc Mélenchon (16%) quand bien même ce dernier avait phagocyté une nette partie de l’électorat socialiste. « L’utilité » était certes devancée par l’adhésion : 54% des Français avaient voté au premier tour en qualifiant leur vote de la sorte. L’électorat d’Emmanuel Macron se singularisait par un vote d’adhésion que l’on peut qualifier de mesuré dans l’absolu et en relatif. 52% mobilisaient cet argument soit moins que ses principaux compétiteurs : Marine Le Pen (56% d’adhésion), François Fillon (65%) ou encore Jean-Luc Mélenchon (66%).

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  • Simple, basique - Le Billet de Sophia Aram

    Quand les petits gestes du quotidien peuvent tout changer. Simple. Basique. Le billet d'humeur de Sophia Aram dans le 7/9.30 (8h55 - 29 Août 2022)

  • Fondation Jean Jaurès - La France à table (2/2) : Alimentation et fragmentations

    L’alimentation est un outil d’analyse de la société française qui pointe plusieurs tensions et contradictions majeures et urgentes à résoudre. Aujourd’hui instrumentalisé comme objet de clivages identitaires, le sujet de l’alimentation pourrait au contraire être rassembleur. C’est ce que proposent Simon Borel et Guénaëlle Gault qui, dans cette deuxième partie de leur analyse1, souhaitent que s’ouvre un débat sur les solutions à retenir pour mettre en œuvre un nouveau contrat social et une démocratie alimentaire.

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  • Fondation Jean Jaurès - Quel futur pour la Nupes ?

    La constitution de la Nupes lors des dernières élections législatives a assuré aux différentes forces de gauche 151 sièges à l’Assemblée nationale. Pourtant, avec des groupes parlementaires autonomes, la Nupes est-elle tenable dans la durée ? Quelles sont les convergences et les divergences dans les électorats et chez les sympathisants des différentes familles ? Antoine Bristielle, directeur de l’Observatoire de l’opinion de la Fondation, livre son analyse à partir des données de la vaste enquête quantitative YOUNGELECT.

    Depuis plusieurs campagnes électorales, l’idée d’une « Union de la gauche » était devenue un marronnier de la vie politique française. Face aux menaces successives pour la gauche de ne pas rallier le second tour de l’élection présidentielle, beaucoup appelaient en effet de leurs vœux la formation d’une candidature commune dès le premier tour de la présidentielle. En 2017 comme en 2022, ces appels demeurèrent lettre morte et la gauche fut effectivement absente du second tour de la présidentielle (Jean-Luc Mélenchon manqua la qualification de 600 000 voix en 2017 et de 400 000 voix en 2022).

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