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Actualités socialistes - Page 192

  • LVSL - « Un livre est un lieu d’ancrage auquel il faut toujours revenir » – Entretien avec Yann Gomez

    Les éditions La Tempête empruntent leur nom à une pièce célèbre de Shakespeare et soufflent sur l’époque avec des vents résolument contraires. Lancées par un groupe d’amis, initialement bouquinistes sur les marchés et devenus éditeurs grâce au pari du possible, elles contribuent à exhumer des textes qui discréditent l’un des puissants motifs de la pensée réactionnaire : tout est fini, il n’y a plus rien à faire. Contre ce défaitisme historique, les alliés intellectuels sont en effet plus nombreux qu’il est d’usage de le croire. À la faveur d’une redécouverte de certains courants hétérodoxes du marxisme, ou encore d’un éventuel « moment » Lukács dont la republication de ses ouvrages constitue l’un des premiers signes, les éditions La Tempête se distinguent dans le paysage éditorial par une démarche privilégiant la rareté des titres publiés. Si les lectures sont parfois difficiles, l’objet-livre est quant à lui fabriqué pour durer – gage est donné qu’il n’est plus un « consommable » parmi d’autres, mais qu’il faudra l’éprouver en annotant patiemment ses marges. Entretien réalisé par Laëtitia Riss.

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  • La Vie des idées - La démocratie américaine au défi du pluralisme identitaire

    Entretien avec Hakeem Jefferson
     
    Les États-Unis connaissent un recul de la démocratie, affirme Hakeem Jefferson qui appelle à de profondes réformes institutionnelles comme l’augmentation du nombre de juges à la Cour suprême ou la répartition du Sénat américain en fonction de la population des États.

    La Vie des idées : Que nous apprend la recherche empirique sur l’état de la démocratie américaine aujourd’hui ? Y a-t-il de bonnes raisons de s’inquiéter de son avenir ?

    Hakeem Jefferson : Les politologues réfléchissent depuis longtemps à l’état de la démocratie dans les différentes régions du monde. Les spécialistes de la politique comparée, en particulier, se sont intéressés à l’état de la démocratie dans le monde. Il est peut-être, malheureusement, nouveau que ces mêmes chercheurs aient jugé nécessaire de réfléchir à l’état de la démocratie américaine.

    Hakeem Jefferson est professeur adjoint de sciences politiques à l’université de Stanford, où il est également affilié au Center for Comparative Studies in Race and Ethnicity et au Stanford Center for American Democracy. Hakeem Jefferson a été boursier du CASBS en 2021-2022.

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  • Brésil : Lula ou Bolsonaro ?

    Le second tour de l’élection présidentielle brésilienne, le 30 octobre prochain, opposera le président sortant d’extrême droite, Jair Bolosonaro, à l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva. Si ce dernier – arrivé en tête avec plus de 48% des voix – apparaît comme le favori, Bolsonaro a néanmoins obtenu plus de 43% des suffrages. Une incertitude et une inquiétude demeurent donc. Gesualdo Farias, ancien recteur de l’université fédérale de l’État de Ceará et ancien secrétaire d’État à l’Éducation supérieure sous la présidence de Dilma Rousseff, livre son analyse des résultats et des enjeux de ce scrutin. Il est interrogé par Jean-Jacques Kourliandsky, directeur de l’Observatoire de l’Amérique latine de la Fondation Jean-Jaurès.

  • Fondation Jean Jaurès - Les Français et le président : le temps de l’indifférence ?

    À partir des résultats de la dixième vague de l’enquête « Fractures françaises », que la Fondation Jean-Jaurès mène tous les ans en partenariat avec Ipsos, Sopra Steria, Le Monde et le Cevipof, Milo Lévy-Bruhl, doctorant en philosophie politique, analyse le rapport des Français au président de la République, Emmanuel Macron, alors que celui-ci entame son second mandat.

    Le Conseil national de la refondation (CNR) voulu par le président de la République a été snobé. Snobé par l’opposition. Snobé aussi par des figures de la majorité. Certains journalistes politiques à la recherche des premières traces de la lutte acharnée pour succéder à Emmanuel Macron l’ont relevé. Mais qui dit succession dit héritage. Et c’est là que le lancement du Conseil national de la refondation interroge. Lancement ou plutôt double lancement. La première tentative de susciter un élan populaire autour de ce nouvel outil de « démocratisation » voulu par le président a été percutée par le décès de la reine d’Angleterre. Le contraste était troublant entre l’écho suscité par la mort de la souveraine britannique et le silence assourdissant qui accueillit le surcroît d’activité manifesté par le lancement de ce Conseil. Ni la référence acronymique à l’un des épisodes les plus glorieux et les plus consensuels du siècle passé, ni la nouvelle invite faite aux Français, début octobre, de se saisir de cet outil n’a semblé en mesure d’inverser la tendance.

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  • La Nupes organise une « marche contre la vie chère » - Reportage #cdanslair 12.10.2022

    La gauche organise ce dimanche à Paris une marche contre la vie chère et l’inaction climatique. Une manifestation qui entend dénoncer l’action insuffisante du gouvernement mais c’est aussi pour la Nupes une façon de faire oublier la multiplication de crises et polémiques que connait la coalition. 

  • Sondage : les Français et la sobriété énergétique [Olivier Passet]

    La prise de conscience que la préservation de la planète ne peut toute entière reposer sur les solutions d'efficacité ou les hyper-pouvoirs de l'innovation, et que tous les acteurs économiques doivent aussi modérer leurs pratiques de consommation a fait son chemin. Les politiques et les institutions se sont approprié le terme. Mais qu'en est-il de la société ? [...]

  • Communiqué du Parti socialiste en soutien à Boris Venon, victime d’insultes racistes et homophobes

    – Jeudi 6 octobre 2022

    Le Parti socialiste a appris que l’un de ses élus, Boris Venon, avait été victime d’insultes à caractère racistes et homophobes, de menaces et même de menaces de mort l’obligeant à déménager et à rendre le mandat que lui avaient confié les électeurs de la ville des Mureaux.

    Nous n’avons pas voulu communiquer avant d’avoir l’accord de Boris, nous le faisons aujourd’hui en accord avec lui.

    Dans ce moment difficile, nous tenons d’abord à lui renouveler publiquement notre amitié et notre soutien, ainsi qu’à sa famille et à ses proches.

    Nous condamnons les insultes et les menaces dont il a été la cible avec sa famille. Nous rappelons ici que le racisme et l’homophobie ne sont pas des opinions, mais des délits sanctionnés par la loi.

    Face au délitement du lien social, les collectivités doivent conduire des politiques « républicaines et universalistes », pour reprendre les mots de Boris. Et l’État doit être présent et les accompagner au risque de laisser la situation se dégrader davantage.

    Nous déplorons que certains cherchent à instrumentaliser la situation, à la généraliser, à lui donner un caractère systémique. Ce n’est ni digne ni à la hauteur de la décision difficile de notre camarade.

  • Réquisitions dans les raffineries : "Je ne suis pas pour", dit Laurent Berger

    Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, était l'invité du Grand Entretien jeudi 13 octobre. Il a notamment évoqué la grève en cours dans six des sept raffineries françaises, provoquant une pénurie de carburant.