Actualités socialistes - Page 195
-
Chansons d'été - Ah l'huile, ah l'huile ! - La chanson de Frédéric Fromet
-
Idées d'été - Alternatives Economiques, Guillaume Allègre - Economie : qu’a-t-on appris depuis le début de la guerre en Ukraine ?
Le monde d’après le monde d’après : encore plus que le covid, la guerre en Ukraine semble marquer une nouvelle ère, en partie parce qu’elle confirme certaines intuitions post-Covid.
On perçoit notamment un ré-encastrement de l’économie dans le politique.
Déjà, pour ceux qui en doutaient, le monde n’est pas plat. Les frontières politiques comptent : aujourd’hui, vos chaînes de production vont fonctionner ou non selon que votre fournisseur est en Ukraine ou en Pologne. Les industriels vont devoir tenir compte des risques-pays, ce qui ne sera pas en faveur des pays de l’Est hors-UE. Quid de l’Afrique ?
Lire la suite
_______________________
______________________ -
Figure majeure du débat social dans les années 1840, Flora Tristan est également l'une des premières femmes à avoir questionné la notion de consentement féminin. Portrait d'une combattante.
Figure majeure du débat social dans les années 1840, Flora Tristan est également l'une des premières femmes à avoir questionné la notion de consentement féminin. Portrait d'une combattante.
-
Idées d'été - Observatoire des inégalités - Combien gagnent les habitants de la planète ?
Données 25 mars 2022
La moitié de l’humanité vit avec moins de 558 euros par adulte et par mois, souvent avec beaucoup moins. Les 10 % les plus riches gagnent plus de 3 100 euros, voire beaucoup plus. À eux seuls, ces derniers reçoivent plus de la moitié des revenus mondiaux.
La moitié la plus pauvre de l’humanité reçoit seulement 8 % de l’ensemble des revenus mondiaux, tandis que les 10 % les plus riches en perçoivent plus de la moitié, selon le World Inequality Database (WID) pour 2021 [1]. Le 1 % du sommet capte à lui seul 19 % de l’ensemble des revenus mondiaux. À l’échelle de la planète, les inégalités de revenus sont immenses.
Lire la suite
_______________________
_______________________ -
Idées d'été - Jean-Marie Harribey - Qu'y a-t-il derrière la dépense publique ?
Nos collègues Liêm Hoang-Ngoc et Bruno Tinel ont publié cet automne Vive la dépense publique (Saint-Martin-de-Londres, H&O éditions, 2021), sous-titré en couverture Changeons l’économie quoi qu’il en coûte ! Cet ouvrage participe au débat que la crise due à la pandémie a déclenché, concernant la conduite des politiques publiques, en particulier la politique budgétaire, dont dépendent la dépense publique et la dette publique [1].Commençons pas souligner les qualités de cet ouvrage. En 150 pages environ, il réussit à présenter les principaux éléments permettant de comprendre ce qu’est la dépense publique, comment on la calcule, à quoi elle sert et l’enjeu qu’elle représente pour l’ensemble de l’économie, c’est-à-dire en termes de choix de société. -
L’énergie nucléaire : quelles perspectives ? | ARTE
Tandis que l’Allemagne s'efforce de sortir du nucléaire et que la France s’y réengage, un panorama des chantiers en cours des deux côtés du Rhin : démantèlement, traitement des combustibles usés et projets de réacteurs. À l’heure où l’Allemagne souhaiterait fermer ses dernières centrales en activité, la France, dont 67 % de l’électricité provient du nucléaire, vient d’annoncer la construction de nouveaux EPR (réacteur pressurisé européen). Ces réacteurs de troisième génération, présentés comme plus sûrs et plus rentables que leurs prédécesseurs, seront, nous assure-t-on, plus simples à déployer que le premier EPR français, à Flamanville, dont le chantier accumule les surcoûts et les retards. Outre-Rhin, malgré une sortie du nucléaire annoncée en 2011, la page de l’atome est loin d’être tournée : en témoigne l’exemple de la centrale de Greifswald, dont le chantier de démantèlement et de décontamination, entamé il y a déjà trente ans, ne devrait s’achever qu’en 2065… Des deux côtés du Rhin, la question du traitement des déchets irradiés et des combustibles usés – impliquant de pharaoniques projets d’enfouissement – est tout aussi brûlante. Dans l’Hexagone, où est produit le combustible mox, partiellement issu du retraitement du plutonium, la recherche planche sur la fermeture du cycle du combustible, un "recyclage" qui devrait permettre d’économiser 20 % des ressources en uranium. À l’étude également, les petits réacteurs SMR ainsi que la technologie (encore hypothétique) des "surgénérateurs" de quatrième génération. Points d’interrogation L’atome : investissement pour l’avenir ou fuite en avant technologique ? Alors que l’Europe vient de classer le nucléaire comme "énergie verte", la France et l’Allemagne adoptent des positionnements radicalement différents sur le sujet. Ce documentaire, nourri des avis et des nuances de nombreux experts pro et antinucléaire, prend à bras-le-corps ce débat épineux et hautement technique, et présente les enjeux – technologiques, écologiques, financiers –, les espoirs et les nombreux points d’interrogations des prochaines décennies, du fait de l’instabilité actuelle des approvisionnements énergétiques.
-
Idées d'été - Reporterre - Tous les indicateurs sont au rouge : le climat se dérègle en Europe
Été le plus chaud, inondations record... L’Europe a été marquée par les extrêmes climatiques en 2021, selon le rapport annuel sur l’état du climat de Copernicus.
Sécheresses, inondations, canicules, incendies… L’Europe vit déjà le choc du changement climatique. Le service européen Copernicus le rappelle, une fois encore, dans son rapport annuel sur l’état du climat de l’Europe, publié vendredi 22 avril. « 2021 a été une année d’extrêmes, avec l’été le plus chaud d’Europe, des vagues de chaleur en Méditerranée, des inondations et des sécheresses dues au vent en Europe occidentale », a résumé Carlo Buontempo, directeur de Copernicus, dans un communiqué.
Lire la suite
_____________________
_____________________ -
Idées d'été - IDDRI - Sortir de la dépendance au gaz naturel russe : quelles stratégies pour l’UE et la France ?
Ce Document de propositions propose une lecture des enjeux à court et long termes des mesures permettant de limiter la dépendance aux importations russes de gaz naturel. Le principal défi reste la mise en oeuvre accélérée des politiques climatiques, qui ne doivent pas être éclipsées par des mesures prises dans l’urgence et à l’effet transitoire. En réponse à l’impact social de la crise actuelle, il s’agit également d’accompagner les ménages et les entreprises pour lesquels le coût de l’énergie devient de plus en plus difficile à supporter.
Lire la suite
_______________________
_______________________ -
Idées d'été - La Vie des idées - Les temps de la politique
Si l’élection présidentielle participe d’une accélération du temps politique, ce n’est pas à l’image des diverses temporalités de l’action publique. Dans les démocraties représentatives, le temps est souvent un acteur invisible que les élus tentent, avec plus ou moins de succès, de maîtriser.
Je pense qu’on ne s’engage pas en politique si l’on n’a pas un certain rapport au temps. […] On a une fonction à la fois symbolique d’impulsion, de gardien du temps et donc des accélérations nécessaires.
C’est Emmanuel Macron qui s’exprime ainsi face aux horloges de l’Élysée et aux téléspectateurs de France 2, le 17 décembre 2017, révélant combien, à l’image du Président de la République française, les personnalités politiques sont littéralement « obsédées par le rapport au temps ». Renvoyant à la fois à une donnée physique, cosmique et objective, à des représentations cycliques, linéaires ou historiques et à des vécus éminemment subjectifs (dilatation, élasticité...), le « temps » est compris ici comme une construction sociale partagée et organisée dans des outils de synchronisation (calendriers, agendas…).
Lire la suite
___________________________
___________________________ -
Kamel Daoud : "Je suis allergique à la rente du décolonial"
Face à la “rente émotive du décolonial”, Kamel Daoud veut plaider le présent. Enfant de l’indépendance, il condamne des postures parfois victimaires, soixante ans après la fin de la guerre en Algérie.
-
Idées d'été - Observatoire des inégalités - Les femmes ne sont pas plus discriminées à l’embauche que les hommes
Données 7 avril 2022
À profil comparable, femmes et hommes obtiennent le même taux de réponse de la part des recruteurs, selon un testing récent. Les candidates sont même plutôt favorisées quand il s’agit d’embaucher des cadres.
En moyenne, un tiers des femmes, mais aussi des hommes, font l’objet de l’intérêt d’un recruteur suite à une candidature en réponse à une offre d’emploi, selon un testing réalisé entre 2019 et 2021 par l’Institut des politiques publiques (IPP) et le bureau d’études ISM-Corum [1]. Selon l’étude, il n’existe pas, en moyenne, de discrimination particulière à l’encontre de l’un ou l’autre sexe lors de la première phase d’un recrutement. Le taux de réponse négative est également de même niveau (17 %) qu’il s’agisse de la candidature d’une femme ou d’un homme.
Lire la suite
_______________________
_______________________