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Antonio Guterres, le chef des Nations Unies, dénonce la « cupidité » des grandes entreprises pétrolières et gazières qui réalisent des profits « scandaleux ». Des mots qui auraient pu être ceux d’un député de la NUPES à la tribune de l’Assemblée nationale.
Bienvenue à l’Onupes ? Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres a livré, mercredi 4 août, un plaidoyer pour la taxation des grands groupes gaziers et pétroliers aux profits « excessifs » et « scandaleux » dans le contexte actuel. Un discours qui trouve un écho tout particulier en France où la question des « profiteurs de crise » est éruptive. La gauche tient, ainsi, son nouvel argument.
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La rationalité est-elle une dimension de l'humain orthogonale à son émotivité ? On entend tous et son contraire : mettre du sentiment, de l'affect, de la morale dans une analyse c'est trahir la zététique. Ou bien à l'inverse on accuse les sceptiques d'être sans âme, incapables de comprendre que la vie n'est pas explicable par la seule logique dans chaque contexte. La vérité n'est pas mystérieuse : nous pensons avec nos émotions. Elles sont partie prenantes dans nos choix, dans ce qui nous intéresse, nous passionne, nous révulse, attire notre attention.
On ne fait aucune analyse rationnelle d'une situation si l'on est pas motivé à le faire. On ne fait pas le tour d'une question si on ne s'interroge pas sur ce qu'elle nous fait ressentir. Tout réduire aux émotions est une recette catastrophique, mais prétendre les ignorer, c'est occulter une partie du réel qui nous manquerait cruellement s'il était en notre pouvoir de l'amputer (ce qui n'est pas le cas). Ensemble, pour le live de Noël, allons plus loin que l'opposition raison versus émotion.
Bien que des progrès aient été accomplis depuis la signature de l'Accord de Paris sur le climat, les engagements des pays sont encore loin de limiter le réchauffement bien en dessous de 2°C/de viser 1,5°C, et leur mise en œuvre l'est encore plus. Mais la COP 26 a enregistré des avancées à la fois concrètes et symboliques pour concentrer le processus multilatéral sur l'objectif de 1,5°C spécifiquement et pour le garder « vivant » en appelant les pays à présenter des plans plus solides l'année prochaine, en augmentant la pression sur les transitions fossiles, en renforçant les règles multilatérales dans le cadre de la Convention Climat (CCNUCC) et en offrant une plateforme aux initiatives pilotes prometteuses de la coopération internationale. Cependant, la COP 26 n'a pas été à la hauteur de la solidarité internationale, en ne parvenant pas à compenser l'incapacité des pays développés à atteindre l'objectif symbolique et de longue date de 100 milliards de dollars pour les pays en développement, dans un contexte d'inégalités exacerbées dans le cadre de la Covid-19. Pour aller de l'avant, il faudra mettre davantage l'accent sur la coopération internationale en faveur du développement durable, s'attaquer de front aux questions posées par les pertes et les dommages, et renforcer la redevabilité des engagements pris par les pays et les entreprises.
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Face au virage droitier de l’électorat, demeure un bastion de gauche désespéré de se voir marginalisé en regard des intentions de votes – l’initiative passablement chaotique de la primaire populaire l’atteste. Cette déception est d’autant plus vive qu’elle touche des individus hautement diplômés habitués à être du côté des gagnants. On peut décrypter ce « bloc de gauche » version 2022, son imaginaire et son socle de valeurs grâce à l’enquête Et maintenant.
Cette enquête que j’ai coordonnée et qui a été menée dans le cadre d’un partenariat Arte et France Culture a permis de recueillir les opinions politiques de 60 000 internautes de tous âges (avec une nette surreprésentation des 18-34 ans[1]), pour une immense majorité des urbains, bien diplômés[2], y compris pour les plus âgés.
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Le 22 octobre dernier, le premier ministre inaugurait en grande pompe la reprise du train des primeurs : le Perpignan-Rungis. Après deux ans de suspension, ce retour fait écho aux mesures annoncées le 27 juillet pour relancer le fret ferroviaire. Cette initiative semble pourtant déjà s’inscrire dans une longue liste de plans de relance qui n’ont pas donné les effets escomptés. Alors, comment expliquer ce déclin du fret ferroviaire ?
En 1827, la première ligne de chemin de fer ne transportait pas des voyageurs mais des marchandises. Avec seulement 18 kilomètres de voies, la ligne de Saint-Étienne à Andrézieux, tractée par des chevaux, servait à transporter de la houille depuis le port fluvial. Le transport de marchandises par train s’est ensuite développé de manière exponentielle au travers de compagnies privées. En 1882, la France possède alors la plus forte densité de chemin de fer au monde avec 26 000 km de voies. Les marchandises sont échangées dans des halles adjacentes aux gares, avant que le trafic ne soit peu à peu séparé des voyageurs.
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Quel type de vérité la parole scientifique apporte-t-elle ? La vérité scientifique peut-elle être partagée, discutée, interrogée ? Quelle est la place du doute et de l’incertitude en science ? Quelle place pour l’éthique ? Echange entre Cynthia Fleury, philosophe et psychanalyste et Etienne Klein, philosophe des sciences et physicien au CEA. Animé par Sylvain Bourmeau, journaliste, producteur de "La Suite dans les idées" sur France Culture.
Pour ce Grand entretien, Nora Hamadi reçoit Barbara Glowczewski, anthropologue, ethnologue, directrice de recherche et médaille d’argent du CNRS. Elle travaille depuis plus de 40 ans sur le terrain, aux côtés des aborigènes d’Australie. En Amazonie, tous les voyants sont au rouge. Le poumon vert de la planète est en proie à une déforestation record, la forêt perd en résilience et selon les experts, elle pourrait bientôt se transformer en savane. Face à ce constat sans appel, devons-nous mettre en place un gouvernement mondial de la nature pour sauver les forêts ?
Baptisé 27, comme les vingt-sept membres de l’UE, ce nouveau magazine éclaire les enjeux européens par une approche collaborative. Organisé en trois temps, il est alimenté en amont par une vaste consultation des Européens, via la plate-forme de participation citoyenne Make.org, puis par une séance de réflexion collective réunissant une dizaine de personnes. Place ensuite à l’émission en plateau, que Nora Hamadi, journaliste et ex-présentatrice de "Vox pop", anime avec son confrère Corentin Chrétien Droz. Elle réunit trois invités européens, experts ou citoyens éclairés, qui débattent du sujet soulevé lors de la consultation. 27 se poursuit par un grand entretien entre Nora Hamadi et un invité de marque, qui réagit à la question posée lors du débat et s’exprime sur les sujets d'actualité en Europe. Des extraits de la séance de réflexion collective et des reportages ponctuent l’émission.
Animé par la journaliste Nora Hamadi, ce nouveau magazine aborde l’Europe sur le versant collaboratif.
ENTRETIEN. Le député socialiste de la 4e circonscription de l’Eure Philippe Brun exhorte la gauche à ne pas laisser le RN récupérer ses thèmes.
Deux faits honorent Philippe Brun. Le jeune député socialiste peut se targuer d'avoir empêché le RN de faire carton plein dans l'Eure – toutes les autres circonscriptions ayant basculé dans l'escarcelle du parti de Marine Le Pen. « C'est un honneur mais aussi un avertissement », prévient-il. En s'emparant de la question sociale, le RN est en train d'« absorber » la gauche, estime-t-il. Aussi invite-t-il ses camarades de la Nupes à ne pas avoir de tabou : il faut parler d'insécurité culturelle, d'immigration, d'identité sociale.
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Du Houellebecquistan au Casselyverse, voyage dans la France sous nos yeux, le livre qui ouvrira les vôtres
Durant ces vacances j’ai terminé “la France sous nos yeux” de Jérome Fourquet (IFOP) et Jean-Laurent Cassely (journaliste).
Pour un consultant comme moi qui tente maladroitement de relier urbanisme, économie et modes de vie, cet ouvrage est une source inépuisable de réflexions et d’inspirations. Étant né 10 jours avant Stéphane Plaza, je ne peux que constater à quel point mon pays a changé sans que j’ai toujours eu le loisir - ou la volonté - de bien le comprendre.
Car la France “sous nos yeux” est en réalité souvent la France “vue à la télé” ou “croisée en bas de l’immeuble”. Une France d’invisibles auxquels on ne s’intéresse que quand ils bloquent des ronds-points ou sont appelés aux urnes. Nos compatriotes forment désormais un tableau complexe et composite que le livre réussit brillamment à brosser.
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