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Actualités socialistes - Page 1380

  • Libé - Dialogue environnemental : rendons la parole aux citoyens Jacques TESTART , Fabien PIASECKI et Cyril FIORINI

    La fondation Sciences citoyennes propose une méthodologie, presque scientifique, pour assurer un véritable débat public.

    Pour la Fondation sciences citoyennes (FSC)

    Par quels moyens peut-on espérer choisir, pour chaque problématique, la solution supposée approcher au plus près le bien commun ? Ce n’est pas dans les rituels du «débat public» que se définit le bien commun, même ou surtout s’il utilise Internet pour recueillir des paroles plus nombreuses. L’association pour une Fondation sciences citoyennes (FSC) a développé, depuis dix ans, des propositions réellement nouvelles, non seulement, en ce qui concerne la déontologie de l’expertise et la défense des lanceurs d’alerte, mais aussi pour la résolution des controverses par des conventions de citoyens, forme rationalisée des conférences de citoyens.

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  • OFCE : Prélèvement à la source : une réforme compliquée, un gain très limité par Henri Sterdyniak

     

    Le prélèvement à la source est le serpent de mer de la fiscalité française, souvent annoncé, souvent étudié[1], jamais réalisé. Ainsi, en 2006, le ministre de l’Economie Thierry Breton annonçait la réforme pour 2008 : « Les revenus de 2007 ne seront pas imposés ». Dix ans après, Christian Eckert fait une déclaration similaire : « Les revenus salariaux de 2017 ne seront pas imposés ». Jusqu’à présent, les difficultés à mettre en place un dispositif satisfaisant, ne surchargeant pas les entreprises de nouvelles tâches administratives, préservant la confidentialité de la situation des salariés vis-à-vis de leur entreprise, tenant compte des complexités de la fiscalité française ainsi que les problèmes que pose l’année transitoire ont empêché la réforme d’aboutir. En sera-t-il de même aujourd’hui ? Certes, les progrès de l’informatique rendent le projet plus crédible, mais les réformes fiscales récentes ainsi que l’instabilité de l’emploi ont sans doute rendu la réforme plus délicate à mettre en place.

    Le Conseil des ministres du 17 juin 2015 a tranché. Le prélèvement à la source (PAS) sera mis en œuvre le 1er janvier 2018. Il se fera à système fiscal constant. Mais les modalités précises seront discutées à partir de la rentrée 2015 pour être votées à la rentrée 2016. Quel est l’intérêt du projet ? Remplace-t-il la grande réforme fiscale ? Selon quelles modalités sera organisé le prélèvement ? Comment gérer la transition ?

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  • Observatoire des inégalités : Education : non-assistance à enfants en danger

     

    30 juin 2015 - En France, un enfant sur dix vit dans une famille pauvre. Une réalité 
qui n’est pas suffisamment prise en compte par le système scolaire. Un article de Sylvie Ducatteau, extrait du quotidien l’Humanité.


    Sac à dos arrimé sur les épaules et blouson à bout de bras, Elio ressemble, à première vue, à tous ses copains et copines de CE1. Si ce n’est son sourire un peu effacé, ses yeux un peu plus cernés et sa fatigue un peu plus visible. Le mot du maître qu’il doit soumettre à sa maman pour une histoire de bavardage n’explique pas tout. Le petit Elio est réellement fatigué. À huit ans, le garçonnet enchaîne, matin et soir, une heure de transports en commun – bus, RER – et de marche à pied entre son école et l’hôtel social où sa famille est hébergée. Elio n’est pas seul dans son cas. Il fait partie de ces 1,2 million d’enfants – un sur dix – qui vivent dans une famille pauvre ou très pauvre et dont le parcours scolaire est souvent marqué par l’échec. Le 12 mai dernier, le Conseil économique, social et de l’environnement (Cese) a publié un rapport édifiant sur la question. Il y démontre l’ampleur du phénomène et surtout les faiblesses de l’institution scolaire à accompagner ces élèves.

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  • Fondation jean jaurès : La médiation numérique au service d’une citoyenneté active par Luc Belot

    Comment insuffler un nouvel élan à l’engagement citoyen ? Le député Luc Belot propose d’explorer la piste du numérique. En véhiculant des valeurs comme le partage, la collaboration, la construction collective, celui-ci permet des innovations citoyennes qui consolident le sentiment d’appartenance républicaine.

    Synthèse :

    La promotion de l’engagement citoyen est plus que nécessaire dans un contexte politique souvent décrit comme étant en crise. Comment insuffler un nouvel élan démocratique ? Le numérique est une piste à explorer. En effet, il véhicule des valeurs proches de notre modèle social : culture du partage, de la collaboration, de la construction collective et du consensus. En ce sens, il pourrait permettre l’engagement collectif et les innovations citoyennes pour venir consolider le sentiment d’appartenance républicaine.

    Pour cela, il faut avant tout développer l’accompagnement à l’usage des outils numériques afin que le plus grand nombre puisse bénéficier de ses vertus : mettre fin à la solitude des plus isolés, faciliter les démarches administratives, lutter contre le non-recours… Il peut également devenir un « levier » capable de promouvoir la vie collective sous toutes ses formes en donnant des clefs pour mieux s’informer et contribuer aux débats.

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  • Le Monde - Un accord sur le climat utile à Paris, mais sans les théoriciens Par Dominique Finon (Directeur de recherche CNRS émérite)

    « La théorie a dit » qu’il faut un prix du carbone qui soit mondial pour faire des choix rationnels et efficaces. « La théorie a dit » que la solution la plus efficiente pour cela repose sur un système d’engagements contraignants et de quotas d’émissions échangeables entre pays, dans lequel tous les pays, quel que soit leur niveau de développement, doivent s’engager.

    Voilà ce que viennent de laisser entendre deux économistes de très grande renommée dans une tribune récente du Monde, et dans un manifeste « pour un accord ambitieux et crédible à Paris » qu’ils cherchent à faire signer à plusieurs par de nombreux économistes (« Pour un accord efficace sur le climat », par Christian Gollier et Jean Tirole).

    Bien sûr leur proposition est plus large : le prix mondial ne serait possible que s’il est assorti de compensations, sous forme d’allocation de quotas gratuits aux pays en développement pour organiser des flux financiers vers eux, et rendre l’accord acceptable. Mais ces auteurs laissent courageusement les politiques définir le niveau des quotas par pays et des allocations gratuites, ce qui, somme toute, permet de présenter une solution élégante qui ne tient aucun compte de l’échec des vingt dernières années des engagements du protocole de Kyoto.

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  • Non Fiction : Libérer l'égalité du marché

    Résumé : Un livre important que doivent lire tous ceux que les conditions de l’égalité préoccupent.

    Cet ouvrage, fruit de nombreuses années de réflexion, est rigoureusement indispensable pour ceux que les questions de genre, de diversité, et, plus généralement, celles des conditions de l’égalité, préoccupent. Réjane Sénac défend, avec conviction et un immense savoir, des thèses fortes qui doivent être attentivement examinées.

    Ruse de la raison néolibérale

    Si l’égalité est une valeur républicaine, consacrée par le droit, la réalité empirique est bien différente. L’auteure dévoile, derrière les bonnes intentions apparentes, ce qu’elle nomme opportunément la ruse de la raison néolibérale. Ainsi la promotion de la parité et de la diversité est analysée comme un processus de marchandisation de l’égalité. En d’autres termes, ce qui est valorisé c’est, comme l’écrit l’auteure, une « égalité sous conditions de performance de la différence ». Les politiques d’inclusion au nom de la richesse des différences ne remettent donc pas en cause le rôle central que joue la complémentarité sexuée et racialisée dans l’ordre politique. On comprend aisément la radicalité de cette approche.

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  • Fondation Jean Jaurès - Les Français et l’état des inégalités dans la société par Marion Chasles-Parot Jérôme Fourquet

    Quelle perception les Français ont-ils des inégalités ? Marion Chasles-Parot et Jérôme Fourquet, de l’Ifop, analysent les principaux résultats d'une enquête sur ce sujet et les comparent avec ceux d’une première édition réalisée il y a cinq ans.

    Synthèse :

    Cinq ans après une première enquête réalisée sur le même thème au début de la crise, les résultats d’une étude menée par l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès auprès d’un échantillon de 2860 personnes attestent du consensus de nos concitoyens autour de l’importance des inégalités qui traversent la société française. Pour trois quarts des Français, notre société est injuste et depuis une décennie, celles-ci se sont creusées, selon 8 personnes interrogées sur 10.

    Selon leur appartenance sociale ou politique, nos concitoyens ne s’avèrent pas sensibles aux mêmes injustices. Ainsi, ce sentiment d’injustice augmente avec l’âge : les personnes âgées sont plus nombreuses encore à penser que la situation se dégrade mais ce sentiment est présent aussi bien chez les partisans de gauche que de droite. Un tiers des Français interrogés ressentent des inégalités en matière de soin, d’accès à l’éducation. Pour les plus jeunes, ces inégalités sont davantage perceptibles face aux difficultés d’accès au logement, et à l’emploi.

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  • Le Figaro - Alexandra Laignel-Lavastine : «Face à l'islamisme, certains intellectuels «progressistes» sont dangereux»

    Alexandra Laignel-Lavastine est philosophe et historienne des idées. Elle a publié chez Grasset La pensée égarée , Islamisme, populisme, antisémitisme: essai sur les penchants suicidaires de l'Europe.

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN : Dans son essai La pensée égarée, Alexandra Laignel-Lavastine explore plus d'une décennie de capitulation des « élites » face à la montée de l'islamisme radical. Après l'attentat de Saint-Quentin- Fallavier, elle a accordé un entretien fleuve à FigaroVox.

    FIGAROVOX: Dans votre dernier livre, La Pensée égarée, rédigé pour l'essentiel avant le traumatisme de Charlie, vous estimez que nous n'avons pas pris la mesure des attentats de janvier. Les événements vous donnent tragiquement raison. Ces nouvelles attaques vous ont- elles surprises?

    ALEXANDRA LAIGNEL-LAVASTINE : C'est plutôt l'étonnement général qui me surprend. Un intellectuel musulman laïc et démocrate me lançait il y a quelques jours: «Les intellectuels progressistes européens se comportent à l'égard des islamistes comme des collabos!». Sévère, mais juste. Jusqu'à présent, les tenants du politiquement correct ont de loin préféré avoir tort avec les islamo-fascistes qu'avoir raison avec les réalistes. Et ce, au nom d'un antifascisme hors de saison, ce qui constitue le comble du paradoxe! Après avoir trop longtemps baissé les bras face au communautarisme et à l'islamisme par crainte de se voir traité d'«islamophobes», il y aurait urgence à ce que nous redescendions de la planète mars pour faire place au réel. Et au courage.

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  • Observatoire des inégalités : Refonder l’école devrait être une priorité pour faire réussir les plus pauvres

    25 juin 2015 - Si refonder l’école, c’est corriger les inégalités au sein du système éducatif, alors refonder l’école, c’est faire réussir les plus pauvres. Le point de vue de Jean-Paul Delahaye, Inspecteur général de l’éducation nationale et auteur du rapport « Grande pauvreté et réussite scolaire ».


    En France, sixième puissance économique mondiale, 1,2 million d’enfants, soit un enfant sur dix, sont des enfants de familles pauvres [1]. Conséquence de la détérioration de la situation économique, accentuée depuis 2008, l’augmentation de la pauvreté des enfants est un fait marquant de la période récente. Pourtant on en parle peu, en tout cas moins que la question des options de facto réservées à quelques-uns au collège.

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  • Regards - Joseph Stiglitz : « Je sais comment je voterais »

    À son tour, le prix Nobel d’économie rejoint la cohorte de ses confrères qui trouvent absurde l’œuvre de destruction menée par les créanciers de la Grèce et déplorent le mal fait par l’Europe à la démocratie. Traduction.
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    Pour des étrangers, le crescendo des querelles et des acrimonies au sein de l’Europe peut sembler être le résultat inévitable d’une amertume de fin de partie entre la Grèce et ses créanciers. En fait, les dirigeants européens commencent enfin à révéler la vraie nature du différend sur la dette, et la réponse n’est pas plaisante : il s’agit de pouvoir et de démocratie beaucoup plus que de monnaie et d’économie.

    L’attaque de l’Europe contre la démocratie grecque

    Bien sûr, l’économie-fondée sur le programme que la "Troïka" (la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international) a imposé à la Grèce il y a cinq ans a été catastrophique, avec une baisse de 25% du PIB du pays. Jamais une telle dépression n’a été aussi délibérée et n’a eu de telles conséquences catastrophiques : le taux de chômage des jeunes Grecs, par exemple, dépasse maintenant 60%.

    29 juin 2015. Publié en anglais sur Project syndicate.org – traduction Bernard Marx

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  • Paul Krugman : La Grèce au bord du précipice

    Cela fait déjà quelques temps qu’il apparaît évident que la création de l’euro fut une terrible erreur. L’Europe n’a jamais eu les conditions requises pour la mise en place avec succès d’une monnaie unique – notamment le genre d’union bancaire et fiscale qui, par exemple, fait en sorte que lorsqu’une bulle immobilière éclate en Floride, Washington protège automatiquement ses concitoyens les plus âgés contre toute menace envers leur protection de santé ou leurs économies bancaires.

    Par contre, quitter une union monétaire est une tâche bien plus ardue et plus effrayante que la décision de ne jamais la rejoindre et jusqu’à aujourd’hui, même les économies les plus troublées du Vieux Contient se sont éloignées encore et encore de ce précipice. Les gouvernements se sont soumis, encore et encore, aux exigences des créditeurs pour une austérité toujours plus sévère, alors que la Banque Centrale Européenne a réussi à contenir la panique des marchés. Mais la situation en Grèce a atteint aujourd’hui ce qui semble être un point de non-retour.

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