Actualités socialistes - Page 1368
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INA (2002) Benoît DUQUESNE reçoit Martine AUBRY, maire de Lille PS
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Non Fiction - PIB, un indicateur de richesse qui ne fait plus le poids ?
Objectif : une croissance, désirée et désirable, pilotée et mesurée à l'aide de nouveaux indicateurs de richesse. D'où le besoin d'indicateurs complémentaires du PIB, pour la définition et l’évaluation des politiques publiques . L’adoption en 1ère lecture par le Sénat et l'Assemblée nationale (respectivement, le 2 avril et le 29 janvier derniers) d'une "petite loi" pour un grand pas hors du PIB totemique prélude au Printemps de l’économie (13-17 avril 2015). Au moins, d’une table ronde organisée par France Stratégie intitulée « Les indicateurs complémentaires au PIB peuvent-ils changer l’action publique ? » . Pour l’heure, florilège des échanges au Sénat, concluant la proposition de loi adoptée en première lecture.
Applaudissements du groupe EELV : « C’est l’aboutissement d’un travail de conviction, de nombreuses concertations avec des universitaires et des associations ; c’est aussi, il faut le dire, le fruit d’une certaine ténacité » estime Eva Sas, députée et auteure de la proposition de loi adoptée en 1ère lecture par les 2 assemblées. Pour son collègue sénateur André Gattolin, « l’adoption de cette proposition de loi d’origine écologiste par le Sénat à majorité de droite montre, s’il le fallait encore, l’intérêt de cette démarche pour tous les décideurs politiques : mieux prendre en compte le quotidien de nos concitoyens dans la définition des politiques publiques » .Lire la suite
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INA (1977) Au Larzac
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INA (2006) DSK se positionne dans la course à l'investiture de PS pour la présidentielle de 2007
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Les Canuts (Aristide Bruant)
"Les Canuts" (paroles et musique d'Aristide Bruant) par le Cabaret Aristide Bruant en 2009 au Palais Mascotte de Genève
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INA (1979) Reportage au deuxième jour du congrès du Parti Socialiste à METZ
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Corinne Narassiguin : «des mécanismes à améliorer à propos du droit d’asile»
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INA (1977) A la veille du congrès du Parti Socialiste de Nantes
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Non Fiction : Les Roms ou la cristallisation de toutes les peurs
Résumé : La nation ne cesse de renvoyer à la question de l’intégration dans une circularité sans fin. La fixation identitaire a souvent comme corrélat et conséquences des questions dont la solution semble impossible.
Intégrer, c’est très proche d’assimiler. Figure de l’absorption, il y a quelque chose de l’ordre de la disparition et de la digestion. Il s’agit par l’intégration d’introduire une partie dans un ensemble afin qu’il fasse un tout cohérent. Cela suppose que cette partie est un obstacle à une sorte d’harmonie préétablie, qui serait déjà là. Elle doit se fondre dans le paysage. On n’admet pas en utilisant ce terme l’idée d’un consensus a postériori.
Or dans son usage mathématique, l’intégrale cherche à ramener à l’égalité des différentielles en tenant compte de variables multiples. On peut donc constater une dérive du sens.
Les Roms et le polarEn lisant La route du Rom de Didier Daeninckx, le détour par le polar m’est apparu révélateur pour saisir la difficulté face à un autre choix que l’Etat-Nation. De la même façon que la littérature classique a mis à l’écart le polar, comme genre impropre, simple divertissement, on trouve dans la fantasmagorie autour des Roms une mise à l’écart qui renvoie à des peurs profondes. Le Poulpe est journaliste et lui aussi se tient à l’écart. Vieil anarchiste il est sceptique quant à la révolution : « Tu sais la révolution ça ne passe pas par l’objectif. C’est dans les têtes ou bien c’est nulle part. » , lui dit un ami. Et lui de s’éclipser. Son scepticisme s’étend à tout ce qui l’entoure.
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INA (1976) Extrait de la conférence de presse de François Mitterrand à propos de l'affaire Lip
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Non Fiction - Le marxisme comme tradition critique
Résumé : En réfutant longuement la pensée de Louis Althusser, E.P. Thompson nous livre sa conception de l'histoire et du marxisme.Dans les années 1960 et 1970, Louis Althusser, philosophe quasi-officiel du Parti Communiste Français (PCF) longtemps en poste comme caïman à Normale Sup', a eu une influence déterminante sur toute une génération d'intellectuels comme Alain Badiou, Jacques Rancière, Etienne Balibar, Manuel Castells, Roger Establet ou Nicos Poulantzas. Si certains d'entre eux finiront par prendre leurs distances avec l'homme ou avec le marxisme, son œuvre a rayonné internationalement et continue d'être enseignée dans certaines universités, bien que ses ouvrages les plus connus comme Lire Le Capital et Pour Marx ne soient vraisemblablement plus très lus et qu'Althusser ne soit davantage associé au sordide meurtre de sa femme. Althusser a toutefois bénéficié d'une importante réception dans le monde anglo-saxon, au même titre que les philosophes de la French Theory , ce qui n'a pas manqué d'en agacer certains. Faut-il voir dans l'attitude antagoniste d'historiens comme Tony Judt ou E. P. Thompson une réaction typiquement anglaise opposant à la théorie, à l'abstraction et au cartésianisme français, la pratique, l'empirisme et le pragmatisme britannique ? Dans une recension en date de 1994 de l'autobiographie d'Althusser : L'Avenir dure longtemps, reprise dans Retour sur le XXe siècle, Judt règle littéralement son compte au philosophe de la rue d'Ulm. Ce dernier n'aurait jamais vraiment compris Marx, aurait pioché ce dont il avait besoin dans son œuvre pour élaborer la sienne qui ne serait qu'un structuralisme déconnecté de l'Histoire. Judt terminait sa recension en se demandant : « Comment tant de gens intelligents et cultivés ont-ils pu se laisser avoir par cet homme ? »Lire la suite
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